Le comité international pour les prisonniers de Tindouf (ICPT, basé à Londres) a dénoncé la décision du "Polisario" de tenir son soi-disant congrès dans la zone tampon de Tifariti.
"Nous sommes choqués par la décision du Polisario, soutenu par l'Algérie, de tenir son 12-ème congrès dans la zone tampon de Tifariti, aménagée et supervisée par l'Organisation des Nations Unies", a dit le ICPT dans un communiqué, dont la MAP a eu copie jeudi.
"Ce congrès est tenue dans une zone où toutes les activités civile et militaire sont interdites en vertu de l'accord de cessez-le-feu conclu le 6 septembre 1991 sous l'égide de l'ONU", a ajouté l'ONG britannique, rappelant que la MINURSO a été mise sur pied justement pour garantir le respect total des dispositions de l'accord de cessez-le-feu par toutes les parties concernées et que la zone évacuée soit libre de toute présence civile ou militaire.
De ce fait, note le ICPT, "l'organisation du +congrès+ du Polisario dans cette zone tampon représente une violation flagrante du cessez-le-feu, proclamé en 1991".
L'ONG britannique, qui oeuvre à la levée du blocus imposé aux populations séquestrées à Tindouf, relève, en outre, que "le déplacement de centaines de personnes, sous supervision militaire, représente une violation de l'accord militaire N-1 conclu sous l'égide de l'ONU et mis en relief dans les rapports du Secrétaire général du 19 avril 2005 et celui du 30 avril 2007".
L'initiative du mouvement séparatiste "peut contribuer à l'escalade de la tension sur le terrain et risque de mener à des incidents et partant à la détérioration de la situation dans la zone", poursuit le ICPT, soulignant que ce manque de respect flagrant aux opérations de maintien de la paix menées par les Nations Unies doit être condamné dans les termes les plus forts.
Et le ICPT de conclure que l'initiative du mouvement séparatiste "porte clairement atteinte au processus de négociation en cours sous les auspices des Nations unies et représente une menace à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région".
Par ailleurs, trois autres ONG britanniques: "Freedom for All", "The Surrey Three Faith Forum" et "Family Protection", s'étaient élevées récemment contre l'instrumentalisation par la direction du "Polisario" des souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie), tout en appelant la communauté internationale à agir immédiatement pour mettre fin à cette exploitation à des fins de propagande.
Des représentants de ces trois ONG ont qualifié la décision des séparatistes d'organiser leur soi-disant congrès dans la zone tampon de Tifariti, de "manoeuvre inacceptable", qui risque de plonger la région dans une atmosphère de tension et d'escalade.
Ils ont souligné que le déplacement de centaines de personnes vers la zone démilitarisée sous l'encadrement d'éléments militaires déguisés en civil, reste une mesure dangereuse et une manoeuvre qui doit être fermement dénoncée.
Les représentants des ONG britanniques se sont dits "scandalisés" par les tactiques du "Polisario", "qui n'ont qu'un seul objectif, celui de tourner l'attention des efforts consentis par le Maroc pour le règlement définitif du conflit crée de toute pièce autour de son intégrité territoriale".
Ils ont relevé que "le Polisario et ses alliés algériens, sont visiblement déstabilisés par la dynamique engendrée par l'initiative marocaine de régler définitivement la question du Sahara à travers l'octroi d'une autonomie à cette région sous souveraineté marocaine.
Londres, 13/12/07-MAP
"Nous sommes choqués par la décision du Polisario, soutenu par l'Algérie, de tenir son 12-ème congrès dans la zone tampon de Tifariti, aménagée et supervisée par l'Organisation des Nations Unies", a dit le ICPT dans un communiqué, dont la MAP a eu copie jeudi.
"Ce congrès est tenue dans une zone où toutes les activités civile et militaire sont interdites en vertu de l'accord de cessez-le-feu conclu le 6 septembre 1991 sous l'égide de l'ONU", a ajouté l'ONG britannique, rappelant que la MINURSO a été mise sur pied justement pour garantir le respect total des dispositions de l'accord de cessez-le-feu par toutes les parties concernées et que la zone évacuée soit libre de toute présence civile ou militaire.
De ce fait, note le ICPT, "l'organisation du +congrès+ du Polisario dans cette zone tampon représente une violation flagrante du cessez-le-feu, proclamé en 1991".
L'ONG britannique, qui oeuvre à la levée du blocus imposé aux populations séquestrées à Tindouf, relève, en outre, que "le déplacement de centaines de personnes, sous supervision militaire, représente une violation de l'accord militaire N-1 conclu sous l'égide de l'ONU et mis en relief dans les rapports du Secrétaire général du 19 avril 2005 et celui du 30 avril 2007".
L'initiative du mouvement séparatiste "peut contribuer à l'escalade de la tension sur le terrain et risque de mener à des incidents et partant à la détérioration de la situation dans la zone", poursuit le ICPT, soulignant que ce manque de respect flagrant aux opérations de maintien de la paix menées par les Nations Unies doit être condamné dans les termes les plus forts.
Et le ICPT de conclure que l'initiative du mouvement séparatiste "porte clairement atteinte au processus de négociation en cours sous les auspices des Nations unies et représente une menace à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région".
Par ailleurs, trois autres ONG britanniques: "Freedom for All", "The Surrey Three Faith Forum" et "Family Protection", s'étaient élevées récemment contre l'instrumentalisation par la direction du "Polisario" des souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie), tout en appelant la communauté internationale à agir immédiatement pour mettre fin à cette exploitation à des fins de propagande.
Des représentants de ces trois ONG ont qualifié la décision des séparatistes d'organiser leur soi-disant congrès dans la zone tampon de Tifariti, de "manoeuvre inacceptable", qui risque de plonger la région dans une atmosphère de tension et d'escalade.
Ils ont souligné que le déplacement de centaines de personnes vers la zone démilitarisée sous l'encadrement d'éléments militaires déguisés en civil, reste une mesure dangereuse et une manoeuvre qui doit être fermement dénoncée.
Les représentants des ONG britanniques se sont dits "scandalisés" par les tactiques du "Polisario", "qui n'ont qu'un seul objectif, celui de tourner l'attention des efforts consentis par le Maroc pour le règlement définitif du conflit crée de toute pièce autour de son intégrité territoriale".
Ils ont relevé que "le Polisario et ses alliés algériens, sont visiblement déstabilisés par la dynamique engendrée par l'initiative marocaine de régler définitivement la question du Sahara à travers l'octroi d'une autonomie à cette région sous souveraineté marocaine.
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