Tuesday, October 31, 2006

Le Polisario et l'Algérie ridiculisés aux Pays-Bas

Le Polisario s'est de nouveau ridiculisé à La Haye en essayant de détourner, à des fins de propagande, une conférence sur le Sahara. Pour sauver les meubles, l'institut organisateur a appelé à une autre conférence internationale. L'Institut des études sociales, prestigieux organisme universitaire néerlandais de recherches académiques, se prépare à organiser, le plus tôt possible, une grande conférence internationale sur le conflit du Sahara, et ce juste après avoir tenu, vendredi et samedi, une conférence sur le même sujet. Selon nos sources à La Haye, les responsables de cet institut se sont aperçus qu'ils avaient été "bernés" par la propagande du Polisario qui a essayé de détourner, à ses propres fins, la précédente conférence sans y réussir. «Le Polisario a fait capoter ce qui aurait pu être l'occasion d'un grand débat autour de la question, en faisant inviter des personnalités connues pour leur alignement sur ses thèses et celles d'Alger», nous a déclaré une source associative marocaine aux Pays-Bas qui a assisté à ladite conférence. Cette même source ajoute que les officiels du Polisario ont essayé d'accaparer cette conférence en "acceptant même de se faire les interprètes d’Aminatou Haidar" face à un public composé d’une quarantaine de personnes seulement. Les officiels européens, dont beaucoup de diplomates occidentaux, ont refusé d'assister à cette conférence, affirment nos sources.Nombre d’intervenants à cette conférence, dont plusieurs académiciens européens, ont officiellement manifesté leur mécontentement de la manière dont avaient été conduits les travaux de cette rencontre. Tel a été le cas, entre autres, pour le sociologue espagnol Manuel Gonzalez Diaz. Ironie de l'histoire, le représentant du Polisario a fini, dimanche, par protester contre les "tentatives marocaines de saboter la conférence de La Haye". Ses propos ont été relayés, comme à l’accoutumée par l’officine de propagande qui sert d'"agence de presse" aux amis de Mohamed Abdelaziz.«Le Polisario s'était habitué à l'organisation de meetings bidon sanctionnés par des communiqués. Cela ne pouvait être le cas de la conférence de La Haye et les responsables de l'Institut en question ont fini par s'apercevoir de la supercherie», précise une source associative marocaine qui affirme que les séparatistes "devraient trouver mieux que Mme Haidar pour défendre leurs thèses!". Ce qui a agacé le plus les représentants du Polisario est le fait que des ressortissants marocains, membres de plusieurs ONG, aient pris l'initiative de distribuer, dans la salle abritant la conférence, des documents susceptibles d'aider l'assistance à comprendre les enjeux réels du conflit. Le comble, selon nos sources, fut l'implication des diplomates algériens. L'un des "auxiliaires" du Polisario, en l 'occurrence Hamid Kachcha, a même fini par se retrouver chez la police néerlandaiseencadré).Hamid Kachcha, journaliste et apprenti-espion n'est autre que le patron du bureau de l'APS (Algérie Presse service) à Bruxelles. Il a pris sur lui de faire le déplacement à La Haye pour soutenir ses amis du Polisario. Cela a mal tourné. Jouant aux apprentis-espions, il s'est emparé de son appareil photo pour photographier tous les membres de la délégation marocaine. Il a fini par être évacué, menottes aux poings, par la police néerlandaise qui l'a relâché trois heures plus tard après interrogatoire. Tous les clichés de Hamid Kachcha ont été saisis.

Cheb Mami,Khaled,le GSPC,la culutre de la violence en Algérie

Double attentat à la voiture piégée dans la banlieue est d’Alger Trois civils tués et 24 blessés par Nassima Oulebssir
Trois civils, dont une femme, ont été tués et 24 autres ont été blessés, dont 13 hospitalisés dans le double attentat à la voiture piégée, perpétré dans la nuit de dimanche à lundi à Réghaïa et à Dergana dans la banlieue est d’Alger, a-t-on annoncé officiellement.
Les deux attentats ont ciblé les sièges des sûretés urbaines de Réghaïa et de Derguana. La première bombe, dissimulée dans un camion stationné derrière le commissariat de Réghaïa, a explosé aux environs de minuit, tirant brutalement les habitants du quartier de leur sommeil
La sour de déflagration a été entendue jusqu’à Bab El-Oued, à l’ouest d’Alger. Peu après, une autre bombe, camouflée dans une camionnette, a explosé près du commissariat de Dergana, une zone d’habitation populaire proche du littoral.
Dimanche, à 23h55, un camion de marque Toyota fait un arrêt à proximité des locaux de la 3e sûreté urbaine de Réghaïa, juxtaposant la BMPG (Brigade mobile de la police judiciaire). Selon des témoins oculaires, avant la déflagration, des individus armés ont tiré une rafale sur la façade des locaux de police pour obliger les policiers à riposter et sortir.
D’autres témoins déclarent que les terroristes ont plutôt utilisé une grenade afin d’attirer les policiers à l’extérieur, où les attendait la bombe. Bilan, deux morts et une dizaine de blessés et des dégâts matériels considérables.
Les ambulances ont continué à évacuer les victimes jusqu’au petit matin, ajoute l’un des habitants, encore sous le choc. Une grande partie du siège de la sûreté urbaine, cible principale des terroristes, a été entièrement détruite.
A notre arrivée sur les lieux, hier matin, ce qui restait des locaux avait été couvert par des cloisons en bois. Les habitations d’en face ont elles aussi souffert de la déflagration ainsi qu’une vingtaine de locaux commerciaux. Quatre d’entre eux ont été entièrement détruits.
Une quinzaine de voiture ont pris feu, rendant les routes impraticables à la circulation routière. Les rues Alali et Zeghlal, deux principaux axes du centre-ville où se trouve la sûreté urbaine, ont été coupées à la circulation. Même les piétons ont été contraints d’emprunter d’autres voies.
Un important cordon de sécurité a été mis en place : interdiction totale d’accès, et la presse n’a été autorisée à y accéder aux lieux qu’à 11h30. Quelques commerçants, par contre, ont été autorisés à franchir le cordon de sécurité afin d’aider la police scientifique dans son enquête.
Cette dernière n’a quitté les lieux qu’à partir de midi. Une heure plus tard, nous nous sommes dirigés vers Derguana, autre lieu du second attentat, où le premier bilan faisait état d’une femme décédée. Les versions divergent sur les circonstances de sa mort.
Certains parlent d’un arrêt cardiaque dû au choc, d’autres évoquent l’effondrement du mur de son habitation sur elle. Par contre, les dégâts matériels sont aussi importants qu’à Réghaïa. Le véhicule piégé serait également un camion, de marque Hyundai, de couleur verte.
Des façades de villas limitrophes au siège du commissariat ciblé sont entièrement effondrées. Les photographes et les caméramans sont sommés de ranger leurs matériels, les instructions sont fermes : pas de photos ni de déclarations.
Nous nous sommes contentés alors de suivre l’opération de déblaiement et de nettoyage des lieux. Côté officiel, les données affirment que les blessés sont dans un état jugé «sans grande gravité». La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a, dans son communiqué rendu public hier, précisé que dans les deux attentats, «un véhicule volé et piégé a été utilisé», et que parmi les blessés figurent des policiers, dont «la majorité ont regagné leur domicile».
La même source assure que «toutes les mesures ont été prises pour apporter aide et assistance nécessaires aux blessés». Une opération de recherche a été déclenchée et une enquête a été ouverte pour l’identification et l’arrestation des auteurs, selon la même source.
«Les structures de police visées continueront de fournir les prestations nécessaires aux citoyens et d’assurer leur sécurité dans leurs localités respectives», tient à rassurer la même source. Pour rappel, une bombe a explosé à Beaulieu (El-Harrach), il y a dix jours, sans faire de victime.
L’attentat d’hier n’a, au moment où nous rédigeons ce papier, pas été revendiqué, mais porte la signature du GSPC, seul groupe armé encore en activité. En 2004, le GSPC avait utilisé un camion piégé, stationné juste derrière le mur d’enceinte de la centrale électrique d’El-Hamma d’Alger.
L’explosion avait causé des dégâts importants ainsi que des blessés parmi les automobilistes.
une autre affaire vient d'éclabousser ,il s'agit du chanteur algérien Cheb Mami qui a violenté une des ses ex-campagnes,Cheb Mami mis en examen par la justiceLe chanteur Mami devrait animer un concert pour la tolérance le samedi 4 novembre à Agadir. Entre-temps, l’artiste a été mis en examen par la justice française. Son ancienne compagne a porté plainte contre lui pour violence et séquestration. Le chanteur algérien Cheb Mami a été mis en examen le samedi 28 octobre par le juge d’instruction au tribunal de Bobigny en France pour « violence volontaire, séquestration et menaces ». Une plainte a été déposée contre lui par une de ses anciennes compagnes. Celle-ci l’a accusé de l’avoir violentée. Les faits se seraient déroulés lors d’un séjour du chanteur au Maghreb. Les violences subies par cette ex-compagne l’auraient contrainte, aux dires de la plaignante, à avorter de leur enfant. Pour appuyer sa plainte, la « victime » a déposé un certificat d’incapacité de travail de 30 jours.Cette affaire rappelle curieusement celle vécue quelques années auparavant par l’autre chanteur algérien Khaled. Celui qui est considéré comme le roi du raï avait été condamné, en mai 2001, à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nanterre. Il a été accusé de ne pas avoir payé la pension alimentaire de l’un des enfants qu’il aurait eus avec son ex-compagne. Cette-derrière a également porté plainte pour coups et blessures. Après avoir résolu cette histoire à l’amiable, Khaled a fait le deuil de ce triste événement. Ce qui n’est pas encore le cas pour Cheb Mami d’avoir des déboires du même genre. A cause de cette affaire, ce dernier qui a convolé en justes noces il y a quatre mois se trouve dans de mauvaises passes. Ceci d’autant plus qu’elle coïncide avec la sortie (ce 30 octobre) de son nouvel album intitulé «Layali». La star du raïdevait chanter quelques-uns des titres de ce nouvel album lors de «la fiesta des Sud» qui s’est déroulée à Marseille le samedi 28 octobre. C’est-à-dire, le jour même de son audition devant le juge. Il était donc obligé d’annuler son concert. Ses démêlés avec la justice viennent ainsi entacher la promo de «Layali». Enregistré entièrement au Caire, cet album est marqué par des sonorités très orientales et comporte des duos avec de grands noms de la chanson arabe comme Kadem Essaher ainsi qu’avec des stars de la musique hip hop et R’nb. Les fans de Mami ont pu avoir un avant-goût de sa nouvelle démarche artistique à travers le single du même album intitulé «Omri Omri» enregistré en featuring avec la rappeuse Diam’s et Dj Bailey. Un duo avec Elissa devait être inclu dans cet album, mais la maison de disques Virgin n’en a pas voulu. Ce titre enregistré depuis quelque temps est donc resté dans les tiroirs. Cheb Mami dont les démêlés avec la justice ont fait les choux gras de la presse spécialisée est en train de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Il a opéré un retour à ses premières amours que sont Abdelwahab, Oum Keltoum et Abdelhalim Hafed. Dans une de ses déclarations à la presse, il a déclaré: «Depuis mon duo avec Sting, les Egyptiens voulaient enregistrer avec moi. C'est un honneur car cela me permet de réaliser un rêve d'enfant. J'ai grandi avec les musiques orientales qu'elles soient égyptiennes ou libanaises». A travers ses éternelles recherches musicales, Mami est en train de développer une analyse rationnelle à sa démarche. Selon lui, La vraie destinée du raï, c'est de se mélanger perpétuellement avec les autres genres musicaux de la planète. «Le pop-raï est né dans les années 80 avec l'envie d'électrifier des complaintes rurales traditionnelles sur des musiques pop-rock. Par définition, le raï est une musique métissée », a-t-il souligné dans l’une de ses récentes déclarations.S’il arrive à trouver une solution à ses démêlés avec la justice, Cheb Mami devrait se rendre samedi 4 novembre à Agadir pour prendre part au concert de la tolérance organisé par la chaîne française TF1 et la ville d’Agadir.

Maroc: Alger, les déboires d'une diplomatie malveillante

Analyse,
En dépit de quelques dollars de plus provenant de la manne pétrolière, la diplomatie algérienne essuie de plus en plus de déboires.
Ayant longtemps fait du Maroc la cible de ses actions extérieures, via la question du Sahara, Alger ne pouvait longtemps tromper la communauté internationale sur ses véritables intentions. A la fin de la guerre froide, l'on commence à s'interroger sur son rôle, sa place et son degré d'implication dans l'un des plus anciens conflits du continent noir.
Plus de trente ans après, son discours sur sa neutralité, qui a longtemps nourri sa thèse, est vertement mis à nu. Un pays neutre qui dépêche des missions pour contrecarrer la thèse marocaine, distribue des «cadeaux» à quelques légers dirigeants africains, mène des campagnes pour le vote en faveur de rapports hostiles au Maroc, corrompt une nomenklatura avec les deniers du contribuable algérien et militarise sa région sud-est en troquant généreusement sa camelote contre des armes acquises notamment de Russie. Voilà du reste le comportement d'une «très neutre» partie. Et pourtant, sa longue liste d'amis autrefois, commence à être dégarnie. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : pour la seule année 2005, 19 pays ont retiré leur reconnaissance de la pseudo "rasd" et sur près de 50 Etats africains qui devront voter le rapport de la 4ème commission de l'Assemblée générale de l'ONU, pas plus de 18 Etats ont soutenu l'Algérie. D'ailleurs, la suspension du Kenya de sa reconnaissance de la pseudo-rasd n'est qu'une étape sur la voie de rétablissement de la vérité dans un continent longtemps acquis aux allégations algériennes.
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Il est judicieux de dire, d'ailleurs, que les premiers succès de la diplomatie algérienne en la matière, étaient imputés surtout à l'absence d'une stratégique diplomatique marocaine et à la faiblesse de ses actions, plutôt qu'à la force de conviction algérienne. Combien de personnalités influentes du voisin de l'Est se sont-elles repenties et ont-elles redécouvert la réalité avec d'autres lorgnettes que celles de la guerre froide ? Combien d'acteurs politiques algériens ont-ils délaissé la «sagesse» de la nécessité de créer un ennemi extérieur pour prendre en otage un peuple sous le joug du parti unique ?
Il est inutile de s'interroger, à la veille de 2007, sur les véritables raisons qui poussent les décideurs d'Alger à poursuivre leur politique hostile à l'intégrité territoriale marocaine. Alors que les pays du monde s'évertuentà se regrouper pour relever les challenges des mutations internationales survenues aux différents niveaux, Alger caresse encore cette obsolète idée d'hégémonie régionale ! Il est clair que dans son carnet d'alliance, la présidence veut démontrer qu'elle pourrait jouer le même rôle que celui de l'Afrique du Sud dans sa région et occuper la même place que s'ingénie à avoir le Nigeria au coeur de l'Afrique. Une alliance hégémonique qui veut faire fi du temps, des changements et de la réalité aussi.
Résultat : davantage de revers. Il n'y a pas plus éloquent en la matière que l'anecdote de Bujumbura. Avant que l'envoyé de la présidentielle à la capitale du Burundi n'ait le temps d'arriver chez lui à Alger, les autorités de ce pays s'étaient déjà déclarées pour le retrait de leur reconnaissance du polisario

Monday, October 30, 2006

Une Association sahraouie "proteste énergiquement" contre l'omission des violations des droits de l'Homme par le "Polisario" dans les camps de Tindouf

Rabat, 30/10/06 - L'Association des "Portés Disparus au Polisario" (APDP) a "protesté énergiquement" contre le rapport du Haut Commissariat des Nations unies pour les droits de l'Homme (HCDH) qui n'a pas fait état des violations des droits de l'Homme par le "Polisario" et ce, malgré les réunions que le président et les membres de l'APDP aient tenues avec les membres de la Mission onusienne.
Dans une lettre de protestation remise lundi à Rabat à Amnesty International (section-Maroc), l'Association sahraouie a souligné que le rapport élaboré par la Mission au terme de sa visite à Rabat, à Laâyoune, dans les camps de Tindouf et en Algérie en mai et juin derniers, "ne mentionne pas les violations des droits de l'Homme par le +Polisario+, malgré les réunions que nous avons tenues avec les membres de cette Mission à Laâyoune".
Ces réunions ont été tenues à Lâayoune et ont rassemblé les représentants de huit Associations humanitaires des "victimes de violations des droits de l'Homme par le +Polisario+ qui portent encore sur leurs corps les cicatrices des tortures et sévices qu'ils ont subis, ainsi que les représentants des familles de disparus dans les geôles du +Polisario+", souligne l'Association, dans sa lettre, dont copie est parvenue lundi à la MAP.
Dans ce sens, l'Association fait savoir que de nombreuses lettres portant sur les violations des droits de l'Homme par le "Polisario" avaient été remises aux membres de la Mission et étayées par une liste de 800 disparus dans les prisons des séparatistes, en territoire algérien.
Le rapport, affirme l'APDP, tente d'innocenter l'Algérie, quant aux violations des droits de l'Homme perpétrées sur son territoire, en dépit du fait que les tortures, les kidnapping, les meurtres et les sévices ont eu lieu sur son territoire, "ce qui prouve sa responsabilité avérée dans toutes ces horreur".
D'autre part, l'Association a remis à Amnesty International (section-Maroc) une liste de 300 disparus dans les geôles du "Polisario", malgré que les investigations sont toujours en cours pour élucider le sort des 800 autres disparus, faisant état du blocus imposé aux médias par le "Polisario" et l'Algérie sur ces dossiers des droits de l'Homme.MAP

Sunday, October 29, 2006

Sahara : Le Maroc inverse la tendance

L'affaire du Sahara entame un nouveau tournant. Les grandes puissances sont pour une solution politique acceptable et globale. Encore un désaveu pour les desseins de l'Algérie et de ses protégés.L'affaire du Sahara entame un nouveau virage avec les récentes déclarations des responsables de plusieurs pays européens à quelques jours de la décision du Conseil de sécurité de l'ONU concernant ce dossier. Après Paris et plusieurs autres capitales mondiales, c'était au tour de Londres de se déclarer en faveur d’une "solution politique acceptable" à ce conflit monté de toutes pièces contre le Maroc et son intégrité territoriale.Lors d'un débat autour de la question du Sahara, Kim Howells, ministre au Foreign Office chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, a été clair dans ses propos devant les membres de la Chambre des communes. Malgré toutes les perversions infligées à ses déclarations par la propagande algéro-polisarienne, le diplomate britannique a affirmé que son pays n'a jamais changé sa position concernant ce dossier, à savoir l'appui à la recherche d'une solution politique acceptable pour tous. Le ministre britannique était d'ailleurs tellement "clair" que cela n'a pas été du goût des alliés des mercenaires qui, faute d'arguments, ont essayé de transformer les célèbres "public hearings" en foire d'empoigne.Pour sa part, le gouvernement du socialiste Luis Rodriguez Zapatero a levé mardi dernier toute ambiguïté éventuelle sur sa position à l'égard du conflit du Sahara. Le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, a déclaré que son pays était favorable à des négociations entre les parties concernées pour parvenir à une solution politique acceptable et globale. C'est, à peu près, la même position exprimée, il y a près d'une semaine, par Paris. Kenzo Oshima, président japonais du Conseil de sécurité de l'ONU, dont les propos ont été rapportés par la MAP, a appelé, quant à lui, toutes les parties à "redoubler d'efforts pour sortir de l'impasse actuelle". Le responsable onusien a déclaré que le Conseil de sécurité «suit de près l'effort du Maroc en vue de présenter sa proposition», en référence à l'offre marocaine d'une large autonomie à ses provinces du Sud. Selon des sources gouvernementales, interrogées par ALM la semaine dernière, le CORCAS (Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes) rendra sa copie à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en décembre prochain. A noter, par ailleurs, que la propagande algéro-polisarienne a essayé, il y a plusieurs jours, de «détourner» les travaux de la quatrième commission de l'ONU en présentant ses conclusions comme étant "favorables" aux mercenaires. Lorsqu’on jette un coup d'œil averti sur le "procès-verbal" de cette commission et sur les déclarations de divers pays suite à leurs votes, ou abstention, on ne peut que noter qu’ils affirment "regretter" l'impasse. Certains d’entre eux ont déclaré, en outre, que leur vote ne devait aucunement être considéré comme un alignement sur l'une ou l’autre des parties au conflit. Les lobbies pro-Polisario ont essayé de faire admettre le contraire à l'opinion publique internationale. Leur plus grand désaveu tiendra au fait que le tristement célèbre rapport du HCDH (Haut Conseil des droits de l'Homme) soit passé à la trappe.Juste après les travaux de cette commission, le Maroc avait entrepris de nouveaux efforts pour expliquer sa position aux membres, permanents et non permanents, du Conseil de sécurité. Sur directives royales, des délégations ministérielles ont été dépêchées dans plusieurs capitales pour rappeler la réalité du conflit autour du Sahara. Mais aussi pour "sensibiliser" à l'offre marocaine d'autonomie pour les régions du Sud et, surtout, au processus de concertation nationale qui a entouré ce projet. Le coup le plus dur sera asséné aux prétentions algéro-polisariennes par la diplomatie kényane (voir encadré ci-contre) juste quelques jours après la tenue de la quatrième commission et quinze jours avant la réunion d'un Conseil de sécurité déjà partant pour prolonger de six mois supplémentaires le mandat de la MINURSO qui sera investie, selon les dires du président dudit conseil, des mêmes missions qui ont été les siennes depuis toujours. Encore une fois, le Maroc a pu renverser la tendance et mettre en échec la machine de propagande algérienne. Dos au mur, Mohamed Abdelaziz ressort la menace de reprendre les armes et annonce mille et un chamboulements dans la hiérarchie de ses généraux de pacotille.

Des participants européens dénoncent les débats à sens unique lors d'une conférence internationale sur le Sahara

La Haye, 29/10/06 - Des participants européens à une conférence à la Haye sur le Sahara et le droit international ont dénoncé samedi la manipulation des débats pour tenter d'accréditer la thèse des séparatistes.
Ces participants ont souligné que cette conférence, qui devait initialement débattre de la question du Sahara du point de vue académique, au sein d'un institut universitaire de droit international, a été détournée de son objectif pour être transformée en une tribune pour le "polisario".
Pour le sociologue espagnol Manuel Gonzalez Diaz, cette conférence a failli à son objectif et trahi son intitulé dans la mesure où les intervenants se sont engagés dans des débats qui n'avaient aucun lien avec l'esprit académique qui devait présider aux débats et marquer les communications des conférenciers.
Il s'est plutôt agit, a-t-il dit, d'une conférence de propagande pour les thèses du "polisario" soutenu par l'Algérie dont un représentant faisait office d'interprète et de modérateur dans la salle.
Ces intervenants, a-t-il fait remarquer, continuent toujours à parler de l'option "chimérique" du référendum, alors que la communauté internationale et l'Organisation des Nations Unies parlent aujourd'hui d'une solution politique mutuellement acceptable entre les parties.
De son côté, M. Périn Valentino, ancien sénateur et membre du parti italien Lega Veneta a exprimé sa déception de voir cette conférence tourner à la dérision dans un institut aussi prestigieux que celui des sciences sociales de la Haye.
"Nous avons reçu une liste de participants comprenant des professeurs connus pour leur probité intellectuelle et leur grande connaissance du droit, mais il s'est avéré que les organisateurs ont fait appel à des intervenants qui ont développé des contrevérités", a-t-il déclaré à la presse.
Pour M. Valentino, la conférence, qui devait offrir une contribution au règlement de la question en corroborant les idées défendues par la communauté internationale, à savoir une solution politique de la question du Sahara qui garantisse la stabilité et la sécurité dans la région du Maghreb, a été détournée de son but initial et a sombré dans un débat infructueux.
D'autres participants à la conférence ont également dénoncé le parti pris des organisateurs et le climat non démocratique dans lequel s'est déroulé cette rencontre.
Mme Sellami El Azza, membre du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes et présidente de l'association de défense des droits de l'enfant à Laayoune a condamné les tentatives de certains organisateurs à la solde du "polisario" qui ont essayé par tous les moyens de nuire à la participation des représentants d'associations des provinces du sud à cette conférence.
"Nous avons été surpris de voir les intervenants parler de choses qui n'ont rien à voir avec les thèmes de la conférence", a-t-elle dit, notant le comportement de "suspicion dont faisaient preuve certains organisateurs vis-à-vis de participants marocains" et dénonçant le fait que ces derniers donnaient la parole dans la salle à qui ils voulaient".
A signaler que les organisateurs de la conférence avaient invité plusieurs ambassadeurs et représentants d'ONGs à la Haye, ainsi que des officiels néerlandais lesquels non pas répondu à cette invitation.

Des associations sahraouies font échec aux tentatives des pro-polisario d'interdire leur participation à une conférence

Des représentants d'associations marocaines des provinces du Sud ont fait avorter, vendredi à La Haye, des tentatives des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume visant à les empêcher de participer à une conférence internationale sur le Sahara.Dans une déclaration à l'agence MAP, Sidati El Ghellaoui, ex-représentant du ''polisario'' à Rome a souligné que la participation des représentants d'associations de la société civile des provinces du sud à cette conférence a été "édifiante malgré les tentatives des ennemis de l'intégrité territoriale d'exploiter certaines organisations à leur profit pour s'opposer à la participation de la délégation marocaine".Il a affirmé que "la justesse de la thèse marocaine et la sagesse de la délégation ont été les plus forts et les représentants des associations marocaines ont pu participer et apporter leurs témoignages sur les vérités historiques et politiques de la question du Sahara marocain". M. Sidati a, par ailleurs, indiqué qu'un diplomate algérien faisait office d'interprète aux différents intervenants qui défendaient la thèse des séparatistes, ce qui illustre, a-t-il dit, "l'implication flagrante de l'Algérie dans cette question, contrairement à ce qu'elle prétend". "En tant que délégation marocaine sahraouie, nous dénonçons cette mascarade et appelons l'Algérie à laisser nos compatriotes, qui ont assez souffert, retourner à leur mère patrie", a-t-il ajouté. Il a, d'autre part, souligné que la seule solution qui puisse garantir la stabilité et la sécurité dans la région réside dans l'option d'une large autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine et sous le règne prospère de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a renforcé l'édification du Maroc moderne avec ses institutions démocratiques. M. Sidati a affirmé que le fait que "certains égarés, comme Aminatou Haidar puissent voyager avec un passeport marocain et retourner à Laâyoune après avoir participé à cette conférence où elle a défendu les thèses séparatistes, est la meilleure illustration de la démocratie marocaine et du respect des droits de l'Homme et de la liberté d'expression au Maroc".Dans leurs interventions respectives, les représentants des associations des provinces du Sud ont dénoncé les pratiques inhumaines des séparatistes perpétrées à l'encontre des populations séquestrées à Tindouf, en Algérie, en violation flagrante des principes élémentaires du droit international.Mlle Saâdani Malaïnine, sociologue et ex-déportée à Cuba, a livré un témoignage poignant sur les massacres perpétrés par "le polisario" à l'encontre de sa famille. Elle a, également, raconté son calvaire et celui des milliers d'enfants qui ont été déportés à Cuba à des fins d'endoctrinement, pour subir des entraînements militaires et travailler dans les plantations de canne à sucre et de tabac. Elle a affirmé qu'elle a passé une quinzaine d'années sans le moindre contact avec sa famille. L'assistance a été particulièrement sensible aux témoignages de Mlle Saâdani et des intervenants n'ont pas caché leur étonnement d'apprendre que de telles pratiques sont perpétrées au vu et au su de la communauté internationale.
MAP

Dépot de plainte contre les tortionaires du Polisario à Lahaye

Melle Saâdani Malaïnine, sociologue et ex-déportée à Cuba et ex-séquestrée dans les camps de Tindouf (Algérie) a déposé, vendredi, à la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye, une requête dans laquelle elle appelle la cour à lui rendre justice en tant que victime du «polisario». «Je suis venue aujourd'hui à la cour internationale de justice en tant que victime des violations des droits de l'homme par le polisario pour déposer une requête concernant les souffrances que j'ai endurées après l'assassinat infâme de mon père sur la place publique par les hordes du polisario», a-t-elle affirmé dans une déclaration à la presse.
«Certes, la CIJ ne peut pas me restituer mon défunt père, mais aujourd'hui je suis venue crier ma souffrance, celle des enfants qui ont été déportés à Cuba et celles des femmes devenues veuves par les massacres du polisario», a dit Melle Saâdani qui a été accompagnée par plusieurs représentants d'ONG de défense des droits de l'Homme au Sahara. «J'espère que ce tribunal puisse établir la justice pour que triomphe le droit et pour que les séquestrés dans les camps de Tindouf puissent retourner à leur mère patrie», a-t-elle ajouté, effondrée les larmes aux yeux. Elle a d'autre part soulignée que la proposition d'une large autonomie dans les provinces du sud du Royaume est la seule solution à même de permettre aux familles séparées depuis plusieurs décennies de se retrouver et de se rassembler au sein d'un Maroc fort de ses acquis démocratiques et de ses grandes réalisations socioéconomiques.La requête, qui a été remise à la CIJ, rappelle les faits historiques de la question du Sahara, notamment l'avis consultatif de cette même Cour. Elle contient aussi des vérités sur la situation dramatique des droits de l'homme dans les camps et les pratiques inhumaines dégradantes que subissent les populations séquestrées. La requête comprend également une liste des disparus dans les camps de Tindouf, en Algérie.
MAP

Saturday, October 28, 2006

Plaidoyer pour une enquête internationale sur le sort des prisonniers marocains disparus dans les camps de Tindouf

Le Comité international pour les prisonniers de Tindouf (CIPT) a exhorté jeudi les Nations Unies à ordonner une enquête internationale pour élucider le sort des prisonniers marocains disparus dans les camps de Tindouf."Une enquête internationale s'impose pour élucider le sort des personnes disparues dans les camps de Tindouf, informer les membres de leurs familles et rapatrier les dépouilles des prisonniers morts dans les camps", a déclaré M.Lord Francis Newall au nom du CIPT, devant la 4ème Commission des Nations Unies à New York.Les auteurs de ces crimes et les responsables des violations des droits de l'Homme doivent être présentés devant la justice internationale, a-t-il insisté.Après avoir rappelé que les prisonniers marocains libérés ont subi de graves violations dans les prisons, sur le territoire algérien, et soumis aux travaux forcés, le responsable britannique a indiqué que ces victimes "réclament une indemnisation de la part du gouvernement d'Alger qui a permis de telles violations des droits de l'Homme sur son territoire".Aujourd'hui, après la libération des derniers prisonniers marocains, 15 ans après le cessez le feu, de nombreuses questions nécessitent, a-t-il ajouté, un éclaircissement de la part des autorités algériennes et du Polisario, responsables des violations flagrantes des lois internationales des droits de l'Homme.Le Comité international pour les prisonniers de Tindouf a été crée pour dénoncer la situation de ces prisonniers et pour demander au Polisario et à l'Algérie leur libération sans délai et sans conditions.Lord Newall a, par ailleurs, affirmé que l'instance dont il est membre actif interpelle la communauté internationale également sur la situation qu'endurent les sahraouis qui vivent dans les camps de Tindouf depuis plus de 30 ans, estimant qu'il est "intolérable de rester muet sur les pratiques qui sévissent toujours dans ces camps".MAP

Thursday, October 26, 2006

Représailles et intimidations contre des membres de la tribu Tekna dans les camps de Tindouf (Ong)

Madrid, 26/10/06 - Des membres de la tribu sahraouie des Tekna installés dans les camps de Tindouf ont été victimes de représailles et d'intimidations de la part de "dirigeants" du "polisario" pour avoir voyagé au Sahara marocain afin de rendre visite à des membres de leurs familles, a appris jeudi la MAP auprès de militants sahraouis des droits de l'homme.
Le dénommé Mustafa Ould Sid Bachir, chef de la soi-disant 4ème région militaire dans les camps de Tindouf, a ainsi réquisitionné un troupeau de 79 dromadaires appartenant à des membres de la tribu Tekna, alléguant que le bétail était en train de paître dans une zone militaire près du lieu dit Oudiyate Lakhyam.
Le "responsable" du "polisario", appartenant à la tribu des Rguibate a en outre infligé aux propriétaires des dromadaires saisis des "amendes de l'équivalent de 300 euros par tête de bétail", a précisé la même source.
"Les propriétaires Slimane Ould Andallah, Houmma Ould Andallah, Al Mahjoub Ould Lmrabet, Abdallah Ould Assaleh et Jelloul Ould Mohamed Omar" se sont plaints auprès du chef des séparatistes du "polisario", Mohamed Abdelaziz, qui ne leur a pas rendu justice, étant donné que le dénommé Mustafa Ould Sid Bachir est de sa tribu.
L'intermédiation de Chioukhs de la tribu Tekna auprès de la direction du "polisario" n'a pas non plus servi à dissuader ledit responsable militaire à vendre le troupeau à des membres de sa propre famille pour "recouvrer l'amende".
Des sources proches des plaignants ont expliqué à MAP-Madrid que les victimes de ce rapt ont été dépossédées de leurs biens en signe de représailles parce que des membres de leurs familles s'étaient rendus au Sahara marocain pendant l'été avec des passeports mauritaniens pour rendre visite à leurs proches.
Certains d'entre eux ont même passé deux mois au Sahara marocain, ce qui a éveillé les soupçons de la "direction" du "polisario" et enclenché une série de représailles contre les membres de la tribu des Tekna.
"Une indignation générale règne en ce moment parmi les Tekna qui se sentent de plus en plus écartés des postes de responsabilité et marginalisés par la +direction+ du +polisario+, ce qui menace l'équilibre et la cohésion au sein de la population sahraouie dans les camps de Tindouf", ont averti les mêmes sources.

Un petit flic d'une commune de Bruxelles affiche sa haine envers le Maroc et les Marocains....

Connu sous le nom de Pierre Yves Lambert ,sous un pseudo "PYL " il est le webmaster du site internet www.suffrage-universel.be dédié essentiellement à semer la zizanie entre les différentes communautés qui vivent en Belgique, il s'agit de ce petit policier d'origine française affecté à la commune de Saint- Josse (peuplée majoritairement par des étrangers) il est arrivé à infiltrer les associations marocaines et turques pour le compte de qui? grande question, tout ce qu'on sait c'est qu'il affiche clairement sa grande sympathie pour l'algérie et les mercenaires du Polisario que ce pays nourit lire la suite :http://rachid-z.skynetblogs.be/post/3809402/campagne-sms-anticandidats-algeriens-info-ou-

Le détournement de l'aide humanitaire par le Polisario

Une eurodéputée interroge la CE sur les mesures à prendre pour que l'aide humanitaire parvienne aux séquestrés à Tindouf
Bruxelles, 26/10/06 - L'eurodéputée hongroise Alexandra Dobolyi (groupe socialiste) a demandé à la commission européenne si des mesures sont prises pour s'assurer que l'aide européenne aux populations séquestrées à Tindouf, dans le sud-ouest de l'Algérie, parvient bien à ses bénéficiaires.
Dans une question écrite adressée récemment à la Commission européenne, l'eurodéputée a affirmé qu'"entre le 3 et le 17 mars 2005, le Programme alimentaire mondial a procédé à une mission d'inspection en Algérie, dont le rapport révèle diverses irrégularités dans l'acheminement de l'aide humanitaire destinée à la population des camps de Tindouf".
"Plusieurs ONG avaient fait la même constatation depuis longtemps à la suite de leurs propres investigations et décidé d'interrompre leur aide aux camps de Tindouf, voire même d'y mettre un terme", a-t-elle ajouté, citant à titre d'exemple le cas de l'ONG française "France liberté".
"La Commission prend-elle aussi les mesures qui s'imposent pour s'assurer que l'aide européenne parvient bien à ses bénéficiaires ? si oui, quelles sont ces mesures?", s'est-elle demandée dans cette question.

Wednesday, October 25, 2006

Les calomnies de l'agence de presse algérienne dévoilées à Londres

Londres, 25/10/06 - Le ministre britannique au Foreign Office chargé du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, M. Kim Howels, a affirmé mardi que le gouvernement britannique est en contact étroit avec le Maroc au sujet du projet d'autonomie que le Royaume compte présenter pour régler la question du Sahara, soulignant que son pays n'a jamais changé sa position constante appelant à une solution politique et acceptable par toutes les parties.
Ainsi, la soi-disant déclaration attribuée la semaine dernière par l'agence algérienne de presse (APS) à M. Kim Howells, paraît aussi étonnante d'autant plus que le responsable britannique a clairement indiqué mardi que son pays n'a jamais changé sa position à ce sujet.
M. Howells, qui s'exprimait lors d'un débat tenu à la chambre des communes (chambre basse du parlement britannique) sur la question du Sahara, a également relevé que "dans le cadre de ses efforts visant à finaliser ce projet, de larges consultations démocratiques sont déjà en cours au Maroc, avec la participation des représentants de la population marocaine".
M. Kim Howells avait lors d'une récente conférence de presse au siège du Foreign Office à Londres, affirmé que "le Maroc dispose d'une idée claire sur la meilleure façon d'avancer vers une solution" du conflit artificiel crée autour de son intégrité territoriale.
Le ministre britannique au Foreign Office chargé du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, a, dans ce même sens, relevé que "les Algériens, à travers le polisario, voient les choses de manière différente".
Le responsable britannique, conforte ainsi les positions non seulement du Maroc, mais de tous les pays épris de justice qui ont toujours insisté que le différend, fabriqué de toute pièce autour de l'intégrité territoriale du Royaume, oppose bel et bien Rabat et Alger et que les séparatistes du polisario ne font que jouer le rôle de figurant et de relais des thèses du régime algérien.
Durant ces discussions, George Galloway, ancien député travailliste et actuel chef du parti Respect, a pris la parole pour mettre à nu les allégations des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, soulignant notamment que "le Maroc dispose du meilleur dossier des droits de l'homme dans le monde arabe et ailleurs" et que les avancées du Royaume dans ce domaine "sont reconnues par Amnesty International".
Galloway a également relevé qu'il était "étrange de voir un membre de la chambre des Communes lancer une attaque contre un pays comme le Maroc, dont le jeune roi s'attelle à corriger certaines erreurs commises dans le passé".
Lors de ce même débat, Mme Keithe Vaz, alors ministre au Foreign Office, a réitéré la position constante du gouvernement britannique, appelant à une solution politique, négociée et acceptable par toutes les parties.
"Ni le gouvernement britannique ni les Nations Unies n'estiment que le Maroc a entravé le plan de règlement", a dit en substance la responsable britannique, qui a saisi l'occasion pour saluer les réalisations du Maroc en matière de démocratisation et de renforcement des droits de l'homme et de l'Etat de droit.
"Le Maroc a amélioré la situation des droits de l'homme d'une manière extraordinaire et a renforcé le professionnalisme de sa police", a-t-elle relevé, avant de poursuivre que "les réalisations du Maroc dans ces deux domaines sont probablement les meilleures en Afrique et dans le Moyen-Orient".
Ce sont-là des faits vérifiés et des déclarations dûment enregistrées dans les annales du parlement britannique que nul article ou dépêche, basé sur le mensonge, ne pourra démentir.
Par ailleurs, des parlementaires britanniques ayant pris part au débat de mardi ont critiqué les allégations rapportées à ce propos par la presse algérienne.
Ainsi, M. Dereck Conway, membre de la chambre des Communes, a confié à MAP-Londres que ces informations, rapportées notamment par l'agence de presse algérienne APS, qui parlait d'un débat en plénière sur la question du Sahara à la Chambre basse du parlement britannique, sont dénuées de tout fondement.
"Il s'agit d'un bref débat par une commission de la chambre des Communes et non pas dans la principale salle du parlement", a-t-il dit, ajoutant que ce débat, tenu à la demande de deux députés connus pour leur sympathie avec les thèses des séparatistes du polisario, s'est soldé par une cuisant défaite de ces derniers.
"Le ministre a clairement réfuté les allégations de ces députés, soulignant que la position du gouvernement britannique n'a pas changé", a relevé le député, notant que le gouvernement britannique se réjouit du progrès réalisé par le Maroc vers le règlement de la question.
De l'avis même des députés sympathisant avec les thèses des séparatistes, le projet d'autonomie reste une proposition intéressante.
"Le projet d'autonomie reste un projet intéressant", a déclaré le député David Drew, l'un des promoteurs du débat de mardi.
Il est ainsi décidément devenu presque une seconde nature chez une certaine presse algérienne de ne laisser échapper aucune opportunité pour cultiver le mensonge et propager délibérément de fausses informations à chaque fois qu'il s'agit du Maroc et de son intégrité territoriale.
En rapportant, dans une dépêche, truffée de mensonges et de désinformation, que la Chambre des communes (chambre basse du parlement britannique) allait organiser mardi, et "pour la première fois, un débat en plénière sur la question du Sahara en présence de la ministre des Affaires étrangères, Mme Margaret Beckett", l'APS aura fait fi de toutes les règles de l'éthique professionnelle. Les faits sont là pour démentir de telles allégations et montrer que la version des choses telle que rapportée par l'APS n'est que le fruit de l'imagination hallucinante de son auteur.
En effet, il s'agissait d'un débat général, connu sous l'appellation "adjournment debate", tenu dans le Westminster hall, adjacent à la principale salle du parlement britannique.
Ce débat subsidiaire ne débouche pas sur une motion, ni une résolution ni sur la présentation d'un projet de résolution à la chambre des communes.
Ces discussions sont en général tenues à la demande d'un membre de la chambre des Communes qui pose sa question à un membre du gouvernement.
Le débat de mardi, introduit par des députés sympathisants avec les thèses séparatistes, a été marqué par une faible participation, ce qui montre que ces thèses n'ont aucun écho au sein de la société britannique.
A l'exception des deux députés ayant demandé le débat, un groupe très réduit de personnes ont assisté au débat, marqué également par l'absence des représentants de la presse britannique ou internationale, des ONG et du public.
Par ailleurs, le débat a eu lieu en présence de M. Kim Howells, ministre au Foreign Office chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord et non pas en présence de Mme Margaret Beckett, ministre des Affaires étrangères, comme l'a fallacieusement rapporté l'agence de presse algérienne.
L'allégation de l'APS que ce prétendu débat était le premier du genre dans l'histoire de la Chambre des Communes est une autre information risible dont la teneur frôle le ridicule.
Le parlement britannique garde toujours dans ses archives le procès verbal d'un "adjournment debate" tenu sur la même question, le 4 avril 2000, à la demande du député Jeremy Corbyn.
L'histoire retiendra que les thèses algériennes ont subi lors de ce débat un échec des plus ignominieux.
D'après des observateurs britanniques, le timing choisi par Alger pour véhiculer de telles allégations explique son désarroi, notamment à l'approche de la présentation par le Maroc d'un projet d'autonomie élargie pour ses provinces du sud.
Sentant approcher leur défaite, les adversaires du Maroc préfèrent fuir en avant, relèvent ces observateurs, rappelant le cuisant échec essuyé par les séparatistes du polisario et leur mentors algérien lors du Sommet du mouvement des Non-Alignés, tenu récemment à la Havane (Cuba) et suite à la décision de plusieurs pays, dont le dernier en date le Kenya de suspendre leurs relations avec l'entité fantomatique polisarienne.
je plains vraiment la mafia algérienne au pouvoir,elle est entrain de vivre des moments difficle....Allah Yehfad

Tuesday, October 24, 2006

L’Algérie entre pétrole et pauvreté


D’après un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays, la pauvreté en Algérie a atteint des seuils alarmants. Moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses. C’est désormais une réalité que nul ne peut contester. La pauvreté a atteint des seuils alarmants en Algérie malgré les recettes pétrolières qui ne cessent de monter en flèche. Les caisses de l’Etat sont pleines, mais le pays n’arrive pas à réduire l’écart qui sépare les classes sociales. Aujourd’hui, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses. C’est l’un des chiffres révélées par un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays. Dans ce rapport, dont les grands lignes furent relayés par la presse algérienne, les rédacteurs emploient le mot «pauvres» et non pas le terme soft de «démunis» utilisé par le ministre algérien du Travail et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès. Le rapport affirme aussi que le nombre de pauvres dépasse les 10 millions d’Algériens. Ce qui est loin des 72 302 personnes démunies recensées par le département de M.Ould Abbès.« Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l’an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », indique le rapport.Pire encore, d’après ce document, « les Algériens vivant avec moins d’un dollar par jour, l’Algérie en compte de larges pans ». Les experts notent, toutefois, que « la pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction ». « Leur drame se confond avec celui plus large de l’agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (…) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l’Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national. Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays», indique un passage du rapport repris par le quotidien Le "Soir d’Algérie".Avec un IDH (Indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement). Le "Soir d’Algérie" observe par ailleurs que « l’Algérie a gagné quelques points dans l’édition 2005 de ce classement et se retrouve donc à la 103e place… juste derrière la Palestine occupée».Alarmante est donc la situation sociale en Algérie, un pays pourtant riche en ressources pétrolières. Toutefois, la lutte contre la pauvreté n’est guère une priorité pour le pouvoir algérien qui vient de déposer une requête au Club de Paris pour un paiement anticipé de ses dettes. D’ailleurs, ce club puissant n’a pas hésité à accepter le principe du remboursement anticipé de la dette algérienne auprès des pays créanciers. L’Algérie va donc débourser une somme qui frôle les 8 milliards de dollars. Un argent fou que le gouvernement ne sait pas quoi en faire.Pourtant, il est évident que ce sont les Algériens qui ont le plus besoin de cet argent et non pas les pays développés. Surtout qu’une grande partie d’entre eux manque du minimum vital pour vivre.
quand on voit ce que ça côute d'entretenir une mafia polisarienne armée sur son propre territoire,tout l'arsenal médiatique,diplomatique pour une cause qui n'est pas la sienne,on se demande sur les vrais intentions de régime stallinéen.Ce régime doit rendre des comptes au peuple algérien martyr et martyrisé.
L&H

Monday, October 23, 2006

La diplomatie algéro-polisarienne aux abois !

La tentative algérienne d'empêcher le Maroc de participer à une rencontre préparatoire au Chili en vue du Sommet Afro-Sud-Américain d'Abuja prévu en novembre 2006 est avortée par la communauté internationale. Une fois de plus, l'Algérie s’est montrée particulièrement virulente quant à la participation du Royaume du Maroc en sa qualité de pays africain, membre des Nations Unies. Cela nous rappelle l’épisode de la Conférence Euro-Africaine sur les migrations du 11 juillet 2006 qui s’est déroulée à Rabat et boycottée par l’Algérie au motif qu’elle n’est pas concernée par les questions d’immigration et qu’une telle conférence devait être organisée entre l’UE et l’Union Africaine, ce, afin d’exclure le Maroc, non membre de l’Union Africaine.
L&H

Octobre noir pour l’appareil militaire algérien !

Le Kenya décide de s’aligner sur la légalité internationale et de suspendre ses relations diplomatiques avec le prétendu Etat croupion, la RASD (la République Algéro-Sahraouie Démocratique). Un coup de massue de plus pour le régime militaire Algérien.

L&H

Le polisario s'est livré à des exécutions extrajudiciaires de sahraouis dans les camps de Tindouf

M. Mostapha Bouh, ex-membre du polisario et qui a rallié la mére patrie a mis en lumière les exécutions extrajudiciaires auxquelles s'est livré le "polisario" contre des sahraouis dans les camps de Tindouf pour la simple raison qu'ils avaient une opinion différente. "Le polisario n'a pas été tendre envers les sahraouis. Il a exécuté sans tribunal, sans justice, sans avocats, des personnes pour leurs opinions, parmi lesquelles des proches de Mme Aminatou Haidar", a-t-il affirmé, soulignant qu'au Maroc, comme cela a été reconnu par des instances et par des observateurs étrangers, les procès se déroulent dans le respect des normes judiciaires internationales. Répondant aux allégations des animateurs d'un panel, organisé à Genève en marge de la deuxième session du Conseil des Droits de l'Homme, dont la dénommée Aminatou Haidar, présentée comme "défenseur des droits de l'homme", M. Bouh a souligné que les droits de l'homme sont indivisibles, reprochant aux intervenants leur flagrant parti pris. Il a, à cet égard, affirmé savoir de quoi il parle en sa qualité d'ex membre du Bureau politique du polisario, de "commissaire politique" de sa pseudo armée, de "gouverneur du camps d'Aoussered et d'autres camps à Tindouf" et d'ex "proche collaborateur" du dénommé Mohamed Abdelaziz. M. Bouh a notamment interpellé, Christiane Perregaux, enseignante à l'Université de Genève lui reprochant que son exposé était incomplet pour quelqu'un qui prétend suivre l'affaire du Sahara depuis 30 ans puisque l'intervenante n'a pas évoqué les violations graves des droits de l'homme dans les camps de Tindouf. "Si c'est par manque d'informations, c'est une grave omission et si ces violations sont passées sous silence, c'est une complicité car les droits de l'homme sont indivisibles", a-t-il martelé. Il a dans cet ordre d'idées, fait savoir que Aminatou Haidar et Mme Perregaux", qu'il a connues en sa qualité de haut responsable à l'époque du polisario, "savent toutes les exactions et les tortures dont les rescapés de Tindouf ont été victimes et dont ils gardent encore les séquelles dans leur chair et ce, dans le mépris le plus total des conventions internationales."Si le polisario n'est pas tenu de les respecter vu qu'il n'en n'est pas signataire, l'Algérie, elle, l'est", a-t-il fait remarquer. M. Bouh a estimé qu'il était temps de faire preuve de réalisme et oeuvrer pour une solution politique du conflit, car la proposition relative à l'organisation d'un référendum est tombée dans l'obsolescence. M. Mostapha Bouh est revenu à la charge lorsque le débat, devant porter sur les droits de l'homme, thème de la rencontre, a pris une tournure politique. Il a ainsi rappelé que l'histoire du Sahara est connue, exposant les différentes étapes ayant jalonné cette histoire, de l'avis de la Cour Internationale de Justice jusqu'à aujourd'hui, sans oublier les raisons de l'inapplicabilité de la solution liée à l'organisation d'un référendum dont le polisario endosse l'entière responsabilisé puisque lors de l'opération d'identification, il n'a pas hésité à jouer avec les chiffres des populations à recenser dans les camps pour faire croire au monde en la possibilité d'un Etat fiable. Il a rappelé que le Maroc avait accepté le premier Plan Baker refusé par le polisario mais a rejeté la proposition algérienne préconisant un partage du territoire en raison des incidences désastreuses qu'elle aura sur les familles et les tribus. "Aujourd'hui nous sommes dans une nouvelle logique, celle d'une solution négociée acceptable par toutes les parties, préconisée par l'ONU et entérinée lors du dernier Sommet des non-alignés", a dit M. Bouh, soulignant qu'il ne faut pas s'apesantir sur les résolutions des années soixante. La rencontre n'a pas attiré grand monde, mais la mission permanente de l'Algérie à Genève y a été fortement représentée avec pas moins de quatre diplomates.

Sunday, October 22, 2006

Rapport accablant sur les violations des droits humains par la mafia du polisario

Rapport de l'ESISC sur les violations des droits de l'Homme commis par le Polisario
http://www.esisc.eu/POLISARIO%20FR.pdf

Le Kenya suspend ses relations diplomatiques avec la prétendue"RASD" LE MUTISME DE LA PRESSE ALGERIENNE

Moins d'une semaine après l'annonce par le Kenya de la suspension de ses relations diplomatiques avec la prétendue "RASD", la presse algérienne observe le mutisme sur ce nouveau revers diplomatique cinglant de ceux qui ont induit en erreur ce pays d'Afrique de l'Est.
En effet, autant c'étaient des titres euphoriques choisis par la presse algérienne pour fêter "l'événement", lors de la reconnaissance par le Kenya en juin 2005 de la soi-disant "RASD", autant aujourd'hui c'est le silence mêlé à l'amertume qui prévaut. Le lecteur n'avait même pas droit à quelques lignes laconiques sur le retour des autorités kenyanes à la légalité après avoir cédé à tort à l'influence de l'Afrique du Sud.
Il a fallu attendre, dimanche, pour voir le quotidien algérien "Echourouk El Yaoumi" admettre, non sans amertume, le revers de la diplomatie algérienne qui a récolté "un médiocre bilan" de son récent déploiement pour mobiliser le soutien à sa position sur le Sahara.
Le journal, qui précise que le Kenya ait suspendu ses relations diplomatiques avec la soi-disant "RASD" près d'une année après l'avoir reconnue, admet volontiers que c'est le président sud-africain Thabo M'Beki qui est intervenu pour que Nairobi reconnaisse cette entité chimérique. Il a qualifié ce nouveau revers de la diplomatie algérienne de "malédiction de l'échec" qui est devenue le lot des partisans du "Polisario".
Le quotidien a fait valoir que 19 pays ont retiré leur reconnaissance de la pseudo "RASD" durant la seule année 2005. Dans ce sens, il a fait remarquer que sur une cinquantaine de pays africains, à peine 18 pays, ont soutenu la thèse algérienne lors du vote à la 4éme commission de l'assemblée générale de l'Onu ce qui dénote, a-t-il ajouté, d'un "recul effarant et dangereux" du nombre de soutiens et de sympathisants avec la thèse d'Alger.
"Echourouk El Yaoumi", qui généralement ne fait pas dans la dentelle s'agissant de l'intégrité territoriale du Maroc, évoque sans détour la déconvenue de la diplomatie algérienne en rappelant "l'échec" de la mission de quatre émissaires algériens auprès de pays africains dans le but d'obtenir un soutien à sa thèse anti-marocaine, mais quelle fut la surprise lorsque le Burundi a décidé de retirer sa reconnaissance de la prétendue "RASD", quelques heures après une rencontre entre ces mêmes émissaires algériens et des responsables burundais. Ces derniers ont compris que la thèse algérienne ne fait plus recette et ne cadre plus avec le contexte régional et international qui a tourné la page de la guerre froide, relèvent des observateurs à Alger.
Selon le Journal, ces développements "posent de grands points d'interrogation sur l'efficacité de la diplomatie algérienne qui commence à récolter le fruit des défaites consécutives aux retraits des reconnaissances" de la pseudo "RASD".

Saturday, October 21, 2006

Le Polisario doit rendre des comptes




Denis Ducarme, député libéral belge, estime que le Polisario doit rendre des comptes pour les crimes qu’il a commis envers les populations de Tindouf. Membre de la commission d'enquête qui vient de soumettre un rapport à l'ONU, il déclare que l'Europe doit assumer ses responsabilités.ALM : Quelle suite, d'après vous, sera donnée au rapport préparé par la commission d'enquête dont vous êtes membre ? Denis Ducarme : L’objectif du rapport s’inscrit tout d’abord dans une volonté de sensibiliser la Communauté internationale à la vie de femmes et d’hommes qui ont vu leurs droits humains méprisés au profit d’intérêts politiques. Ce rapport est d’abord la photographie de la vie de ces victimes. C’est dans ce sens que nous avons souhaité que cette publication soit fondée sur le recueil d’un très grand nombre de témoignages. C’est pour cette raison que le travail a été aussi long et a nécessité de multiples rencontres tant à Bruxelles, Madrid, Rabat et Laâyoune.Afin d’éveiller le plus grand nombre de nations à cette situation, le rapport sera transmis aux Parlements des pays membres de l’Union européenne, à la Commission européenne, au Parlement européen, au Congrès des Etats-Unis d’Amérique mais également aux pays du Maghreb et aux principaux pays ayant reconnu la RASD. J’estime qu’il est du devoir de l’Europe d’assumer pleinement son rôle de puissance internationale, de veiller au respect des droits de l’Homme et de s’investir plus largement dans les processus de règlement des conflits. Dans le sens du processus Euro-Méditerranée, l’Europe doit donc être plus active dans sa relation au Maghreb, cela vaut aussi pour le dossier du Sahara occidental et pour ce qui concerne ses volets humanitaire et politique.Les suites, elles, devraient être multiples. Primo, il faut savoir que le Front Polisario dispose de centaines d’associations à travers toute l’Europe, il était important que les représentants de ces Etats soient pleinement informés des témoignages de ces victimes et des violations des droits de l’Homme dont ces dernières accusent le Front Polisario. Secundo, j’ai veillé très particulièrement à ce que ce rapport fasse la lumière sur les droits de l’Enfant dans les écoles placées sous autorité du Front Polisario dans la région des camps de Tindouf. J’ai pu recueillir de multiples témoignages de jeunes personnes qui ont suivi un cursus dans ces écoles et mettre à jour de multiples méthodes éducationnelles en parfaite contradiction avec la Convention internationale des droits de l’Enfant. Ces méthodes vont de l’embrigadement politique à des cours de théorie militaire selon les témoins. Plus grave encore, à partir de dix ans, des enfants sont régulièrement sélectionnés afin d’être envoyés sur l’île de la jeunesse à Cuba où ils reçoivent un enseignement politique, sont mis au travail dans les champs de canne à sucre et de tabac et sont maintenus à Cuba, parfois plus de dix ans, sans contact avec leur famille. Le manque de moyens financiers du Front Polisario pour son programme éducationnel ne justifie naturellement de telles violations de la Convention internationale des droits de l’Enfant. Le représentant du Polisario que j’ai pu rencontrer à de multiples reprises à Bruxelles m’a confirmé que 1000 à 2000 jeunes Sahraouis étaient actuellement installés à Cuba et que plusieurs centaines y avaient encore été envoyés en 2005-2006. Dans ce cadre, il est utile de noter que l’aide humanitaire européenne en faveur des populations sahraouies repose sur une aide alimentaire, pour la santé et relative en faveur de l’éducation. Ce troisième volet consiste en une aide européenne qui vise à la réhabilitation et à la construction d’écoles. La poursuite de l’aide européenne en la matière devrait être conditionnée à l’évolution conforme des méthodes éducationnelles dispensées par le Polisario.Tertio, la question du respect des droits de l’Homme dans cette région, si elle est fondamentale, me semble également être un rappel utile à la situation politique.Le statu quo dans le dossier du Sahara occidental est en lui-même un blocage à l’évolution positive de la question des droits de l’Homme dans la région, mais également aux perspectives politiques, même lointaines, de constitution d’un Maghreb politique.Dans ce rapport, vous affirmez en substance avoir été empêché de vous déplacer à Tindouf. Pourquoi, à votre avis, une telle attitude de l'Algérie ? A ce stade, je n’estime pas avoir été empêché de quoi que ce soit par l’Algérie. Ma dernière entrevue avec l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles laisse plutôt présager un déblocage du dossier et la possibilité qui me sera donnée de visiter les camps de Tindouf.Le rapport que vous avez présenté à la quatrième commission de l'ONU est "tombé" presque au même moment que celui du Haut conseil des droits de l'Homme qui a véhémentement critiqué le Maroc et sans le moindre reproche au Polisario. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Je me rangerai à ce propos, assez volontiers, à l’opinion publiée par François Soudan dans le dernier numéro de «Jeune Afrique». L’ouverture démocratique dont fait preuve le Royaume du Maroc en fait à mes yeux le pays arabe le plus avancé politiquement. L’IER, qui n’était pas une démarche facile, a vu le Maroc reconnaître les crimes de son passé. Seul le Chili ou l’Afrique du Sud s’étaient jusque-là engagés dans une démarche similaire. Les efforts faits pour ce qui concerne le Code de la famille mettent également le Maroc sur la voie du progrès.La plus grande liberté d’expression qui réside aujourd’hui au Maroc a fait, tel que le rapport du HCDH le reconnaît explicitement, sans doute une partie de la différence. Les habitants des camps de Tindouf étaient-ils aussi libres de leurs propos que les Marocains de Laâyoune ? Il faut oser cette question. Après avoir reçu l’accord des témoins que j’ai rencontrés, je transmettrai au HCDH une copie des témoignages que j’ai pu recueillir concernant les violations relatives aux droits de l’Enfant. Ceux-ci complèteront et éclaireront sans doute davantage l’analyse du HCDH. Mais au-delà de la contestation ou des recours que le Maroc peut produire à l’égard du rapport du HCDH, j’estime que la voie royale sur laquelle il peut s’engager afin de faire les démonstrations qui s’imposent, réside en sa volonté encore plus prononcée à avancer dans les grands chantiers de démocratisation.En Belgique, une initiative de Pierre Galland à la fin des années 1970, en faveur des Khmers rouges, a suscité un grand scandale à Bruxelles. Comment aujourd'hui une partie de la classe politique belge se permet-elle de cautionner et défendre une organisation comme le Polisario ?La démocratie libérale européenne implique de permettre à chacun d’avoir et d’exprimer ses choix politiques, même les plus tranchés, en toute liberté. Si je désapprouve le sénateur Pierre Galland qui est président de la coordination européenne de soutien au Polisario, je ne comprends pas non plus comment le Parti socialiste belge peut être en accord avec les thèses défendues par ce Monsieur Galland. Le Mouvement réformateur (droite) auquel j’appartiens est historiquement le premier parti libéral démocrate constitué en Europe. Les origines de notre philosophie politique reposent sur une promotion des droits humains, des libertés et de l’émancipation individuelle. Nous n’avons sur cette base que peu de points communs avec le Polisario et ses origines doctrinales… L’Internationale Libérale se réunira d’ailleurs entre le 9 et le 11 novembre à Marrakech afin de prendre de nouvelles positions dans le dossier du Sahara occidental, j’y présenterai mes conclusions.Le lobbying intense du Polisario en Europe a néanmoins convaincu bon nombre de représentants politiques européens. C’est le cas en Belgique, en Italie, dans les pays scandinaves et naturellement en Espagne. Lesquels s’impliquent souvent de manière très militante au sein de diverses associations. Je suis convaincu que le rapport que nous avons produit réveillera l’esprit critique d’un certain nombre d’entre eux. Plusieurs sources évoquent également des ressortissants mauritaniens exécutés de manière sommaire par le Polisario. Pourrait-on envisager, le cas échéant, une autre enquête là-dessus ?Toute situation par rapport à laquelle des questions relatives aux droits de l’Homme se posent nécessite de la rigueur, mérite examen, vérification des sources et enquête. Je me tiens à l’écoute du gouvernement mauritanien.Est-ce que vous, en tant que politique belge, seriez partant pour soutenir une action en justice en Europe, par exemple, contre le Polisario sur la base de plaintes documentées et bien ficelées ?Naturellement. Au-delà du rapport de notre commission, au-delà de mon exposé devant les Nations unies ou encore du travail opéré au sein de l’Internationale Libérale, la logique veut que cette action politique relative à la reconnaissance de ces violations des droits de l’Homme se prolonge devant les instances qui ont vocation à faire la vérité. Cette instance, c’est la Justice. Elle, seule, est fondamentalement habilitée à reconnaître les violations des droits de l’Homme, à en condamner les auteurs et à reconnaître aux personnes ayant subi ces violences les droits inhérents au statut de victime. Mes contacts avec Maître Ziane, bâtonnier de Rabat et ancien ministre des Droits de l’Homme, déboucheront peut-être sur une action semblable. En outre, une particularité du système judiciaire belge dénommée de «Compétence universelle» permet à toute victime qui peut prouver un lien suffisant avec la Belgique de déposer une plainte devant les juridictions nationales même si l’objet de cette plainte est de droit international. Ici encore, j’ai fait savoir ma disponibilité à l’égard des victimes sahraouies.On remarque aussi que l'affaire du Sahara devient aussi un enjeu politique en Belgique avec l'implication des communautés immigrées du Maghreb. Qu'en est-il d'après vous ?C’est un enjeu politique en Belgique au sens où mon pays, qui est un des six pays fondateurs de l’Union européenne, entend demeurer un moteur de cette Union politique dans la vocation qu’elle a à porter davantage à travers le monde les valeurs européennes de liberté, de solidarité, de tolérance et de justice. C’est un enjeu politique en Belgique au sens où mon pays vient d’être élu pour deux ans au Conseil de sécurité des Nations unies et c’est pourquoi j’ai choisi de présenter ce dossier devant l’ONU le mois dernier. C’est en première ligne que la Belgique traitera du règlement politique de la question du Sahara occidental. C’est donc dès aujourd’hui, qu’au titre de député belge, j’entends me mobiliser. Pour bien connaître les représentants des communautés immigrées du Maghreb que je côtoie régulièrement pour ce qui concerne les dossiers relatifs à l’organisation de l’Islam en Belgique que je traite au Parlement belge, je dirai que l’intensité de leur implication au niveau du dossier du Sahara est variable selon les milieux et les générations. Je suis néanmoins convaincu d’une chose à ce propos, l’intérêt et le travail de représentants politiques européens en faveur de dossiers touchant au Maghreb, a également vocation à resserrer encore les liens entre ces communautés et leur pays d’accueil.Question un peu "spéciale" : est-ce que vous envisagez, par exemple, la Belgique "amputée" de la Flandre comme le revendiquent les partisans de l'extrême droite flamande ?La majorité des Belges, qu’ils soient francophones ou néerlandophones, tiennent à l’Etat belge. Une partie non négligeable de la classe politique flamande aspire par contre à l’évolution du fédéralisme belge vers le confédéralisme ou encore à une indépendance de la Flandre. Ceux-ci arrêteront le niveau de leurs ambitions le moment venu. Si dans l’avenir, la majorité des Flamands souhaite cette indépendance et la prend, je n’ai rien contre.A l’heure supranationale portée par l’Union européenne, ce type de modifications territoriales nationales ne constitue pas une grande difficulté à surmonter. Avec Bruxelles, la Belgique francophone est un projet politique et collectif viable tant dans une dynamique européenne qu’à travers une coopération renforcée avec notre voisin francophone.Le Maroc se prépare à soumettre à la communauté internationale un plan d'autonomie pour le Sahara dans le cadre de son intégrité territoriale nationale. Quel regard portez-vous sur une telle initiative comme éventuelle issue à ce conflit ?Le premier élément qu’il faut naturellement regretter pour ce qui concerne la résolution politique du dossier du Sahara occidental est le blocage relatif à l’absence d’accord intervenu pour ce qui a trait à l’actualisation de la liste électorale du recensement espagnol. Un blocage qui ne permit pas de concrétiser l'option du référendum. Deuxièmement, concernant la proposition marocaine qui a le mérite d’exister et de relancer le dossier, il est utile de noter que celle-ci devra rencontrer l’accord du Polisario et de l’Algérie pour être considérée comme une solution au problème. La nature des relations entre les trois parties n’apparaît pas toujours avoir atteint le niveau de sérénité requis pour sortir du dossier par le haut. Une amélioration préalable des relations bilatérales semble donc essentielle. Troisièmement, on peut estimer au regard de l’histoire politique du Maroc, qui est un Etat centralisé par nature, que le choix de cette régionalisation constitue une certaine prise de risque. Ceci doit être interprété comme une démonstration de la volonté du Maroc à aller de l’avant. Il faut souhaiter que les partenaires du Maroc dans le dossier du Sahara occidental soient sensibles à cette démonstration. Pour conclure, cette proposition marocaine, qui a naturellement tout son sens, pourrait encore voir sa légitimité politique internationale renforcée si elle s’appuyait sur une «consultation populaire» des Sahraouis habitant la province du Sahara occidental.

Collectif Vérité sur le Polisario

Retraits, gel et suspensions des reconnaissances de la "Rasd", la cascade continue
En juin 2005, il y a un peu plus d'une année, le Kenya reconnaissait la "rasd". En Algérie, la nouvelle a été fêtée comme un événement de taille servi par un jet médiatique outrancier, célébrant les performances de la diplomatie algérienne, et bien entendu, tirant à boulets rouges sur le voisin marocain accablé de tous les maux, deux axes classiques de ce jet médiatique que les auteurs et commanditaires ne peuvent concevoir l'un sans l'autre.
Aujourd'hui que le Kenya annonce officiellement avoir suspendu cette reconnaissance, se rangeant ainsi du côté de la légalité internationale, la logique veut que l'Algérie reconnaisse ce cinglant revers de sa diplomatie, et qu'elle se résolve enfin, à comprendre que le château de reconnaissance de la "rasd" qu'elle s'était résolue à construire à la faveur d'une conjoncture donnée, à coups d'argumentaire spécieux, de pétrodollars surtout, n'était bâti que de cartes, qui s'écroulent en ces temps-ci lamentablement l'une après l'autre.
Mieux encore, le haut responsable algérien qui, il y a encore quelques mois, s'enorgueillissait devant "l'organisation nationale des Moujahidines" réunie à Alger, de ce que les efforts de l'Algérie, entendre pour contrer le voisin marocain, aient récolté "soixante quatorze reconnaissances en faveur de la +rasd+", doit à présent prendre son courage à deux mains pour se déjuger.
A lui de faire le compte, un compte qui n'y est plus, balayé par une cascade de retraits, de gel et de suspensions desdites reconnaissances.
Et puisque sous certains cieux, dire la vérité ne paie pas politiquement, rien de tel ne se fera, et l'Algérie restera prisonnière de ces chiffres, les siens, alors qu'en la matière, le cursus a changé de lieu.
La diplomatie algérienne ne nous dira pas non plus la vérité sur la manière qui lui a permis de réaliser une telle "performance".
Pourtant, le procédé utilisé saute aux yeux par sa simplicité. Il a pour nom, le raccourci politique.
De fait, la diplomatie algérienne cible sa proie, une proie facile donc docile. Tend l'embuscade, et par braquage à main armée de pétrodollars, frappe à bout partout.
Dans ce scénario dont on a trop longtemps usé et abusé, on a toujours oublié ce qui ne doit jamais l'être, à savoir que la roue de l'histoire est faite pour aller de l'avant, pas en travers, jamais en arrière. On a surtout oublié, que l'échiquier politique international, n'est pas un engrenage que l'on peut, au gré des circonstances, régler et dérégler par un simple tournevis, à fortiori quand la marchandise soumise à vente est abîmée, et que sa traçabilité est viciée de la cave au grenier.
Les principes universels et la morale politique ont fini par brouiller le son des tambours de la désunion, de la querelle pour la querelle, des calculs établis au seul prorata des intérêts nationaux dans toute leur étroitesse.
L'heure est à la sérénité.
A l'analyse, on s'aperçoit bien que de ce point de vue, l'Algérie ne s'inscrit manifestement pas sur la carte mondiale de la sérénité, et que son aéronef diplomatique plane toujours au dessus du terrain vague de cette carte, dans un trou d'air qui semble illimité

Friday, October 20, 2006

Liberté d'expression version polisarienne

L'unique publication indépendante dans les camps de Tindouf condamnée à la disparition par la direction du polisario (opposants)
Madrid, 20/10/06 - Le "Futur Sahraoui" (Futuro Saharaui), la première et unique publication indépendante dans les camps de Tindouf, vient d'être condamnée à la fermeture après la publication d'informations jugées subversives par la direction du Polisario, a appris vendredi MAP-Madrid auprès d'opposants au Polisario, basés en Espagne.
Le directeur de publication de l'hebdomadaire, Said Zeroual, et le rédacteur en chef, Said Badi, tous les deux cadres du soi-disant ministère de l'information, ont été licenciés après avoir publié, la semaine dernière, un dossier sur une faction dissidente du Polisario, la "Ligne du Martyr" (Khatt Chahid).
L'équipe rédactionnelle de l'hebdomadaire (http://www.futurosahara.jeeran.com), formée de jeunes Saharaouis lauréats des universités algériennes, a été réduite au chômage après la liquidation de l'unique publication indépendante et porte-voix des espérances de la jeunesse sahraouie dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
"Le ministre de l'information, Sid Ahmed Batal, a décidé de licencier le directeur de publication et le rédacteur en chef pour les priver de toute ressource et asphyxier ainsi l'unique fenêtre sur la liberté pour une jeunesse lasse de vivre sous la dictature de la pensée unique", a dénoncé une source proche de "Khatt Chahid".
La ligne éditoriale franche et critique de la publication dérangeait, depuis sa fondation en 1999, la direction du Polisario qui faisait pression sur ses responsables et son équipe rédactionnelle en les privant des subventions versées aux autres médias et en les empêchant d'accéder aux moyens techniques (ordinateurs, imprimantes...) mis à la disposition des organes de propagande.
"L'actuelle direction du Polisario nourrit une peur grandissante face à une jeunesse sahraouie frustrée, privée de retourner à la terre de ses ancêtres, désemparée dans le désert sans aucun horizon, ni perspective", a expliqué la même source, relevant que cette frustration a été soulignée dans le dernier rapport du secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan.
La fermeture du "Futur Sahraoui" confirme les observations de la mission du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH), qui a relevé dans son dernier rapport -en dépit de son caractère asymétrique et complaisant envers l'Algérie et le Polisario- le manque criard en liberté d'expression dans les camps.