Friday, November 26, 2010

La réalité des évènements de Laâyoune sera dure à assumer par les pro-polisario en Espagne (Zapatero)

Le Président du gouvernement Espagnol, M.José Luis Rodriguez Zapatero, a affirmé que la vérité qui commence à être connue concernant les derniers évènements de Laâyoune sera dure à assumer par les pro-Polisario en Espagne.

Selon l'agence de presse espagnole "Europa Press" qui cite des membres de la commission exécutive fédérale du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), réunie lundi à Madrid, le chef de l'exécutif Espagnol a demandé à ladite commission de divulguer parmi les membres du parti et à la société espagnole, les données sur le démantèlement du campement de Gdeim Izik, tout en reconnaissant que "ces données peuvent être difficiles à assumer par un collectif traditionnellement proche du front Polisario".

Le PSOE ne peut toutefois se dispenser de diffuser ces données bien qu'elles peuvent être "douloureuses et difficiles à accepter" par un collectif traditionnellement acquis au +polisario+, ont indiqué les mêmes sources citant le chef de l'Exécutif espagnol.

Selon des membres de la commission exécutive fédérale du PSOE, " le conflit du Sahara a suscité un large débat au sein de la direction socialiste qui a fait part de sa préoccupation quant à l'agitation entretenue sur cette question" en Espagne.

Cependant, ont tenu à préciser les mêmes sources, cette préoccupation, loin d'être en rapport avec l'impact électoral que pourrait avoir cette question sur le PSOE, émane plutô t de la nécessité de tenir au courant les membres et les militants du parti ainsi que la société espagnole, de la réalité des évènements de Laâyoune, "une réalité qui ne sera pas toujours facile à accepter".

Selon les mêmes sources, le chef de l'exécutif espagnol s'est félicité de la position adoptée par le gouvernement et le PSOE qui ont opté pour "la prudence", affirmant que la réaction espagnole a été "en droite ligne avec celle d'autres pays". Lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de la commission exécutive fédérale du PSOE, le secrétaire en charge de l'Organisation du PSOE, Marcelino Iglesias, a affirmé que son parti avait raison de privilégier la prudence à la précipitation, surtout que l'information "qui est allée en se confirmant, est qu'il n'y a pas eu de massacre" comme le prétend le +polisario+.

La situation autour des évènements de Laâyoune "s'est beaucoup clarifiée" et maintenant l'on sait que 11 éléments des forces de l'ordre marocaines sont morts, ainsi que deux sahraouis dont l'un a été fauché par un véhicule, a indiqué le responsable du PSOE. MAP 22-11-2010

Thursday, November 25, 2010

ثاباتيرو يصفع الموالين للبوليساريو في إسبانيا

ثاباتيرو يصفع الموالين للبوليساريو في إسبانيا - Hespress

ثاباتيرو: سيكون من الصعب تقبل الموالين للبوليساريو في إسبانيا للحقيقة التي بدأت تظهر جليا حول أحداث العيون

أكد رئيس الحكومة الإسبانية خوسي لويس رودريغيث ثاباتيرو أنه سيكون من الصعب تقبل الحقيقة التي بدأت تظهر جليا بخصوص الأحداث الأخيرة بالعيون من قبل الموالين للبوليساريو في إسبانيا.

وذكرت وكالة الانباء "أوروبا برس" الاسبانية، استنادا إلى أعضاء اللجنة التنفيذية الاتحادي للحزب العمالي الاشتراكي الإسباني التي عقدت أول أمس الاثنين اجتماعا بمدريد، أن رئيس الحكومة الاسبانية طلب من اللجنة التنفيذية إطلاع أعضاء الحزب والمجتمع الإسباني على المعطيات المتعلقة بتفكيك مخيم كديم إيزيك، مقرا بأنه "قد يكون من الصعب على مجموعة كانت قريبة تقليديا من جبهة البوليساريو تقبل هذه المعطيات".

ونقلت المصادر ذاتها عن ثاباتيرو قوله إن الحزب الاشتراكي العمالي الإسباني لا يمكنه أن يمتنع عن نشر هذه المعطيات على الرغم من أنها يمكن أن تكون "مؤلمة وصعبة التقبل" من قبل مجموعة كانت دوما تؤيد "البوليساريو".

وحسب أعضاء اللجنة التنفيذية للحزب العمالي الاشتراكي الإسباني فإن "النزاع حول الصحراء أثار الكثير من النقاش داخل القيادة الاشتراكية" التي عبرت عن انشغالها للهياج التي خلقته هذه القضية في إسبانيا.

لكن المصادر ذاتها حرصت على التأكيد على أن هذا الانشغال بهذه القضية ليس له علاقة بأية انعكاسات انتخابية على الحزب الاشتراكي العمالي الإسباني وإنما يندرج في إطار ضرورة إطلاع الأعضاء والمناضلين الاشتراكيين وكذا المجتمع الإسباني على الحقيقة بخصوص الأحداث التي وقعت في العيون "حقيقة لن يكون من السهل تقبلها".

وأشارت المصادر إلى أن ثاباتيرو أعرب عن ارتياحه للموقف "المتعقل" الذي اتخذته الحكومة والحزب الاشتراكي العمالي الإسباني، مضيفا أن الموقف الإسباني يتماشى مع المواقف التي اتخذتها بلدان أخرى.

وفي ندوة صحفية عقب اجتماع اللجنة التنفيذية للحزب الاشتراكي العمالي الإسباني، أكد الأمين المكلف بالتنظيم بالحزب مارثيلينو إيغليسياس أن حزبه كان "محقا عندما غلب الحذر على الاندفاع"، خصوصا أن المعلومات التي أضحت مؤكدة تفند جميع ادعاءات "البوليساريو".

وأوضح القيادي الاشتراكي أن "أحداث العيون أصبحت واضحة. والآن نعلم أن الوفيات في صفوف عناصر قوات الأمن المغربية بلغت 11 بالاضافة إلى وفاة صحراويين إثنين دهست أحدهما إحدى السيارات".

Tuesday, November 23, 2010

Un ex-Militaire Espagnol propose d'aider le Polisario dans sa prochaine guerre contre le Maroc : Don Quichotte est de RETOUR !


Un "valeureux" chevalier ex-colonel de l'armée espagnol vient de proposer dans une lettre adressée au président de la RASD -le nommé et auto-proclamé président qui règne sur le Polisario depuis 1979- Mohamed Abdelaziz, de lui apporter tout son aide en cas de conflit armé probable avec le Maroc.

Du nom de MARTÍNEZ INGLÉS, ce vieux militaire de 74 ans -comme le présente sa page Wikipédia- a tout du nouveau Don Quichotte : Il est vieux, sénile, se croit doté d'un pouvoir extra-ordinaire pour défendre les opprimés et il pète plus haut que son cul.

Ce colonel qui a beaucoup servi dans l'armée Espagnole lors de sa présence en terres Marocaines -mais qui a été renvoyé de ses rangs pour faute professionnelle- parle du Maroc, l’éternel ennemi Sud de l'Espagne.

Et c'est d'ailleurs pour cela que je vous parle de ce vieillard : Pour savoir pourquoi certains Espagnols sont aussi sensibles à toute question qui relève du Maroc, et surtout celle du Sahara.

Si ce Don Quichotte des temps modernes a un mérite, c'est de déclarer haut ce que pensent bas une partie des Espagnols du Maroc : l'Ennemi éternel de l'Espagne.

Il ne faut pas se méprendre : l'acharnement des médias espagnols contre le Maroc, qui sont allés jusqu'à créer un mirage de génocide en parlant des évènements de Laayoune -en utilisant mensonges et parti pris flagrant pour les "rumeurs du Polisario"- ne répondent qu'à un besoin d'un lectorat Espagnol avide de tout ce qui est négatif au Maroc.

Les journalistes pensent "Audimat" et "tirage" et en ces temps de crise, ils seront prêt à tout pour "vendre" plus.

La preuve : J'ai suivi les principaux articles qui racontaient les évènements de Laayoune au niveau de la presse Espagnole, et croyez moi que ces articles ont l'un des chiffres les plus élevés en lecture sur le net et soulevaient toujours un nombre très élevé de commentaires.

C'est que les Espagnols pensent toujours au Sahara comme étant la 53ème province espagnole, et comme le dit notre Don Quichotte :

"...(NDLR:Le Sahara) a été lâchement concédé au Maroc par la déclaration de Madrid (de 1975) par un gouvernement faible qui a eu peur d'aller à la guerre contre notre éternel ennemi du Sud, Le Maroc".
Aujourd'hui, cette idéologie vieillissante a changé de visage : pour ces espagnols qui soutiennent les séparatistes, il s'agit d'aider le Polisario dans sa lutte pour un respect des droits de l'Homme de la part du Maroc, Bourreau du Sahara.
Ce valeureux chevalier des temps modernes a oublié quand les Polisariens tuaient les pêcheurs du Canaries et terrorisaient les Espagnols. Cette cécité sélective qui permet aux espagnols de voir les défauts du Maroc et pas ceux du Polisario ne fera que s'accentuer à travers le temps.
Cela ne me dérange pas réellement : il faut juste être suffisamment con pour croire que tous les Espagnols portent les Marocains dans leur coeur, mais ce qui me dérange, c'est que jusqu'à aujourd'hui, les sages de ce pays qu'est l'Espagne ont gardé leur silence : silence, on ne censure pas cette fois-ci, on ne fait que désinformer.
Mais ce qui me dérange encore plus, c'est le manque d'organisation des Marocains et amis de la paix dans notre région pour faire taire ces mauvaises langues nostalgiques d'un passé Franquiste.
A vrai dire, notre gouvernement ne leur facilite vraiment pas la tâche mais Il est temps que les Marocains agissent.

Sunday, November 21, 2010

SIX DANSEURS ALGERIENS RECLAMENT LE STATUT DE REFUGIES POLITIQUES AU CANADA

Nouveau rebondissement dans l’affaire des six danseurs du Ballet national algérien (BNA), en fugue au Canada. Ils demandent le statut de réfugiés politiques. C’est ce que des sources proches du dossier ont révélé, vendredi, à Montréal. Ils étaient neuf membres du BNA à avoir refusé de rentrer au pays la semaine dernière.Finalement, deux d’entre eux ont décidé de rentrer en Algérie et un troisième a suivi leur exemple mardi dernier. Au départ, les 16 membres, que compte la troupe, avaient projeté de fuir ensemble. Au total, dix membres sont rentrés au pays. Pour les six autres, le ministère des Affaires étrangères a avisé les autorités canadiennes de leur disparition dès que leur absence a été constatée, ont confirmé les même sources. Le groupe restant compte quatre garçons et deux filles. Le département de Mourad Medelci est en train d’établir un rapport sur la situation de ces déserteurs, ont affirmé des sources proches du ministère des Affaires étrangères. Ce rapport sera remis aux autorités canadiennes aux fins de procéder à leur rapatriement en Algérie. Cette affaire semble tomber à point nommé pour certains médias internationaux.C’est le cas du site de la radio française RFI qui s’est attaquée à la position de l’ambassade d’Algérie au Canada sur le sujet. «Même s’ils font partie, selon l’ambassade d’Algérie au Canada, d’un ballet qui occupe une place de choix sur la scène nationale et internationale, les danseurs ont décidé de disparaître dans la nature une fois leurs passeports remis en main le jour du départ», a indiqué ce site.Certains titres de la presse marocaine s’en sont donné à coeur joie. «Ce sont 9 danseurs, sept garçons et deux filles, du Ballet national algérien. Les jeunes danseurs décident de rester au Canada et de ne pas revenir au pays», lit-on sur le site Emarrakech.com Ce site est allé jusqu’à préciser que les danseurs «préfèrent crever» que de «rentrer dans leur pays». Les autorités algériennes travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues canadiennes pour retrouver ce groupe, affirment des sources proches du dossier. Les danseurs seront renvoyés, immédiatement, en Algérie, dès que les autorités canadiennes les auront localisés. La troupe a séjourné au Canada pendant une semaine. Son séjour à commencé le 10 novembre dernier. Elle a fait une prestation de haute facture au théâtre Maisonneuve, à Montréal. Laquelle salle peut contenir plus de 1400 spectateurs, ont précisé les mêmes sources. Aussi, elle a ébloui le public par une autre représentation à Ottawa. Cette troupe s’est produite au Canada dans le cadre de la célébration du 56e Anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. L’ensemble de la troupe devait regagner Alger mercredi dernier. C’est là où le feuilleton de la fugue a commencé.Selon des échos parvenus de Montréal, les jeunes danseurs qui sont toujours en terre canadienne sont actuellement hébergés par des proches. Ces derniers ne souhaitent pas faire de déclaration. Pour les officiels algériens présents à Montréal, les danseurs sont munis de visas leur permettant de séjourner pendant six mois au Canada.En conséquence, ils ont assuré que le retour des concernés n’est que partie remise. Vrai ou faux? Nombre d’analystes ne partagent pas cependant l’optimisme affiché par les représentants diplomatiques algériens au Canada.La région de Montréal compte entre 60.000 et 70.000 Canadiens d’origine algérienne, selon des estimations. La dernière prestation du BNA est la seconde du genre en Amérique. Sa première représentation remonte à l’année 2004.A l’époque, le BNA a présenté un spectacle aux Etats-Unis. Cette affaire rend nécessaire l’engagement d’un débat national sur le phénomène de l’émigration illicite. Lequel phénomène a atteint des proportions telles, que les jeunes Algériens préfèrent courir le risque de disparaître au fond des mers que de rester au pays.
Mohamed Sadek LOUCIF L'EXPRESSION 20-11-2010

Des Marocains agressés par des pro-polisario à Paris: Cinq blessés

Des éléments pro-polisario ont violemment agressé, samedi soir place du Trocadéro à Paris, des Marocains, blessant cinq d'entre eux, dont deux grièvement.
Les deux blessés graves, une jeune fille et un homme, ont été évacués par ambulance. Ils ont pu quitter l'hô pital tard dans la soirée après avoir reçu les soins nécessaires.Ces Marocains ont été victime d'un déchaînement de violence de la part des nervis du polisario qui venaient de quitter un rassemblement en faveur des séparatistes tenu sur cette place près de la Tour Eiffel.Ils se sont rués sur eux parce que l'un d'eux a été vêtu d'une daraïa sahraouie et l'autre avait un drapeau marocain replié et étaient de retour d'une manifestation dénonçant les actes de vandalisme commis à Laâyoune et la manipulation de ces incidents notamment par les médias espagnols.Les cinq marocains ont été encerclés par une vingtaine de séparatistes haineux et excités, avant que les coups ne pleuvent.Sanae Chekroun, une jeune étudiante marocaine établie avec sa famille à Paris, a eu le tort, aux yeux de ces voyous, de passer par là pour emprunter le métro en compagnie de sa mère.A la suite de son agression, elle a été hospitalisée pour des soins urgents de son nez fracturé. Encore sous le choc de ces actes d'une "extrême sauvagerie", elle a raconté à la MAP comment elle a été violemment agressée.L'autre blessé grave, Houssine Bitar, demeurant à Mulhouse (Est), a été, de son cô té, pris à partie par une quinzaine de séparatistes qui avaient pris le soin de dissimuler leur visage sous des chèches noirs ou bleus. Ils l'ont passé à tabac, lui assénant des coups à la tête par des bâtons en bois et des manchons de drapeaux de la pseudo "rasd".Victime d'un traumatisme crânien, les médecins de l'hô pital Amrboise Paré lui ont prescrit un arrêt de travail de 21 jours et une Incapacité Temporaire de Travail (ITT) de 15 jours.Il a raconté à la MAP avoir été aussi délesté par cette bande de vandales de toutes ses affaires personnelles: lunettes, portefeuille, appareil photo, caméra et téléphone portable.Les deux blessés ont affirmé qu'ils allaient porter plainte contre les organisateurs du rassemblement pro-polisario.La scène, qui s'est déroulée à un moment d'affluence sur l'emblématique "Parvis des Droits de l'Homme" de la capitale française, a scandalisé les passants et les touristes choqués par un tels déferlement de violence.
MAP 19-11-2010

Saturday, November 20, 2010

Des "éléments venus de l'extérieur du Sahara" derrière les violences à Laâyoune (Sociologue)

Des "éléments venus de l'extérieur du Sahara" ont été derrière les actes de violence survenus dernièrement à Laâyoune, a indiqué le professeur et sociologue marocain, Mohamed Cherkaoui.
Le mouvement de protestation s'est produit pour des "revendications légitimes" telles que l'emploi et le logement, avant de dégénérer en une "rébellion organisée" par des "éléments incontrô lés venus de l'extérieur du Sahara pour provoquer et lyncher des agents de sécurité qui ne portaient pas d'armes" au moment du démantèlement du campement de Gdim Izik près de la ville de Laâyoune, a souligné M. Cherkaoui dans un entretien accordé à l'agence de presse espagnole EFE à Lima (Pérou).L'expert marocain, auteur du livre "le Sahara: Liens sociaux et enjeux géostratégiques", a expliqué que la presse espagnole a "attisé le feu", diffusé des "informations totalement fausses" et s'est convertie en porte-parole du +Polisario+ "avec très peu de professionnalisme et sans se soucier de recouper les informations".Il a, dans ce sens, mis en avant la décision du Maroc d'interdire l'accès des journalistes au Sahara, notant "qu'un gouvernement responsable ne peut pas laisser passer des journalistes sans garantir leur sécurité", considérant que les relations bilatérales dans plusieurs domaines notamment stratégique entre le Maroc et l'Espagne se trouvent "très au-dessus des manigances de la presse" espagnole.M. Cherkaoui a, par ailleurs, souligné que la "discrimination positive" menée par le Maroc dans le Sahara s'est traduite notamment par un important taux de scolarisation (97 pc des enfants) et une plus grande alphabétisation.Le sociologue marocain a insisté sur le fait que les problèmes que vivent les Sahraouis, principalement le chô mage et le manque de logements, ne sont pas différents aux problèmes des autres régions du Maroc en général.M. Cherkaoui a achevé jeudi une visite au Chili et au Pérou où il a expliqué à des académiciens et des politiques des deux pays la position du Maroc vis-à-vis du conflit artificiel autour du Sahara. MAP 17-11-2010

L'Algérie et le polisario à "la recherche d'un bouc émissaire à leur échec" (Loulichki)

L'Algérie et le polisario, après le "revers subi" lors du briefing sur le Sahara au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, se cachent derrière des "faux fuyants en voulant faire porter leur échec cinglant à d'autres parties", a affirmé, vendredi à New York, le représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Loulichki.
"La frustration et la déception de l'Algérie et du polisario à la suite du briefing du Conseil de sécurité sont à la mesure de la certitude qu'ils avaientde pouvoir, cette fois-ci, abuser de la bonne foi" de cet organe de l'ONU, a déclaré à la MAP l'ambassadeur."Avant le briefing, ces parties ont menacé l'ONU et le Conseil de sécurité de reprendre les armes ou de se retirer du processus de négociation. Après, elles se sont attaquées aux membres du Conseil de sécurité, et particulièrementà la France, pour les blâmer de ne pas avoir cautionné les dérives qu'elles voulaient faire subir au processus de négociation", a-t-il relevé.Pour l'ambassadeur, "vouloir singulariser la France et en faire un bouc émissaire après leur échec est de la part de l'Algérie et du polisario, un expédient, un pur mensonge et une supercherie. C'est aussi un aveu d'impuissance".Une "impuissance à faire passer contrevérités et élucubrations aux membres du conseil, sur les évènements des camps de Gdeim Izik et de Laâyoune, et à les faire céder au chantage", a dit le diplomate."Ne pouvant contenir leur frustration après l'échec de leurs manoeuvres, ils ont versé dans la divagation, faisant des comparaisons aussi honteuses que ridicules par rapport au Rwanda et à la Bosnie", a-t-il noté.On a parlé de "séance spéciale" du Conseil de sécurité, s'est étonné l'ambassadeur, soulignant que "tous ceux qui sont au fait du fonctionnement du système des Nations-Unies savent pertinemment qu'il ne s'agissait pas d'une réunion officielle du Conseil et encore moins d'une séance spéciale, mais d'un simple briefing prévu par la résolution 1920 du CS, habituellement programmé après chaque réunion informelle ou une visite à la région" de l'Envoyé personnel du Secrétaire général.Dès le départ et malgré les machinations du polisario et de l'Algérie, "il était clair, pour l'écrasante majorité des membres du Conseil, et à leur tête les cinq permanents, que la seule issue de ce double briefing était des éléments que le président du Conseil allait partager avec la presse comme cela est de coutume pour les consultations similaires", a expliqué M. Loulichki.Sur la base des "éléments d'information précis partagés par le Maroc ou la MINURSO au jour le jour, présentés aux membres du Conseil avant le briefing et étayés par des preuves tangibles sur la réalité de ce qui s'est passé à l'intérieur et autour du camps de Gdeim Izik et plus tard dans la ville de Laâyoune", le Conseil a pu "mesurer la portée des évènements et cerner les responsabilités après avoir visionné les faits et constaté le caractère odieux des actes ignobles commis par des repris de justice et des éléments de milice qui les encadraient, les orientaient et finalement commettaient de sang froid des assassinats au vu et au su de tout le monde", a poursuivi l'ambassadeur.Lors du briefing, et à l'exception de l'Ouganda, qui était le porte-parole de l'Algérie et du polisario, aucun autre membre du Conseil n'a proposé une quelconque enquête sous aucune forme que ce soit, a insisté l'ambassadeur, ajoutant que les autres membres se sont eux déclarés en faveur d'"éléments à la presse", a-t-il clarifié.Il ne s'agit donc ni d'une résolution, pour laquelle on aurait pu parler d'un droit de veto, ni même d'une déclaration présidentielle, a précisé l'ambassadeur.La position de "l'Ouganda a été contrebalancée par la déclaration argumentée et équilibrée de l'autre membre africain du Conseil qui a insisté sur la nécessité de sauvegarder le processus politique, ce sur quoi l'ensemble du Conseil avait mis l'accent", a-t-il conclu. MAP 17-11-2010

Friday, November 19, 2010

AQMI veut faire du Sahara "le prochain Afghanistan", met en garde un expert US des questions terroristes

Le groupe terroriste d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique, qui sévit dans les vastes étendues désertiques allant de l'Algérie en passant par le Mali, le Niger et la Mauritanie, veut faire du Sahara "le prochain Afghanistan", a mis en garde mercredi Richard Miniter, un expert US des questions terroristes.
"AQMI, qui a juré de s'attaquer aux intérêts américains, s'est repliée dans les vastes étendues désertiques du Sahara fuyant la pression des forces armées US au Pakistan, en Irak et au Yémen", souligne Richard Miniter, qui était l'invité de la chaîne de télévision US CBN News.
Miniter, qui a fourni à CBN News des enregistrements vidéos exclusifs montrant des militants d'AQMI dans leurs camps d'entraînement au Mali, a tenu à rappeler que ce groupe terroriste avait par le passé nourri des complots visant des bâtiments de guerre US qui croisaient dans le Détroit de Gibraltar, ainsi que l'ambassade des Etats-Unis à Bamako.
"Ils s'entraînent dans le désert dans le but de mener des assauts armés", a-t-il averti, notant que ce groupe s'était déjà attaqué aux armées de la région, notamment celles du Mali et du Niger "dans ce qui s'apparente à des exercices pour s'en prendre plus tard aux intérêts américains".
Un des enregistrements vidéo mis par Miniter à la disposition de CBN News montre, en effet, les militants d'AQMI partageant entre eux le butin après un raid mené contre l'armée régulière malienne.
Commentant ledit enregistrement, Miniter a expliqué "que derrière les militants enturbannés, on peut voir des armes lourdes, des munitions, des tentes et d'autres équipements pour le désert", notant que l'un des jihadistes montrés dans la vidéo était "derrière le meurtre, en 2009, du ressortissant britannique Edwin Dyer".
AQMI, a-t-il par ailleurs déploré, utilise les rançons des kidnappings de ressortissants occidentaux et les entrées d'argent d'activités criminelles et de trafic de drogues pour le financement de ses activités terroristes.
Citant des services de renseignement de la région, CBN News souligne que le groupe terroriste d'AQMI "dispose d'un vaste réseau en Europe occidentale", notant que ces services craignent que l'Administration Obama ne soit trop accaparée par ce qui ce se passe au Pakistan et au Yémen, au moment même où "une tempête d'Al-Qaeda est en pleine gestation dans le Sahara".
Dans un article publié par le New York Post, Richard Minier, qui a récemment visité les camps de Tindouf à l'invitation des séparatistes, avait soutenu que plusieurs dirigeants et membres du front polisario ont "des liens avec le groupe terroriste d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique".
"Quelque 56 individus entre dirigeants et membres du polisario ont des liens avec Al-Qaeda", avait-il souligné dans un article daté de Tindouf, sous le titre: "Un bastion d'Al-Qaeda en devenir".
Richard Miniter, est l'auteur de deux bestsellers sur la liste du New York Times intitulés "Losing bin Laden" (Perdre bin Laden) et "Shadow War", (Guerre d'ombre).

رسالة إلى الحقير الصادق بوقطاية

سبعة وعشرون جزائرياً بينهم أحد عشر طفلاً تتراوح أعمارهم بين ستة أشهر وأربعة عشر عاماً هم ضحايا المجزرة التي أعلن عن وقوعها في الجزائر بداية هذا الأسبوع، كما قتل أمس أربعة عشر شخصاً في مذبحة أخرى تضاف إلى مئات المذابح التي لم تتوقف في البلاد منذ إلغاء نتائج الانتخابات البرلمانية لسنة 1992. وتشير التقديرات إلى أن عدد ضحايا المجازر في الجزائر يزيد حتى الآن على مائة ألف جزائري، نسبة كبيرة منهم من النساء والأطفال والعجائز، معظمهم تم تصفيتهم بأساليب دموية بشعة مليئة بالسادية والحقد والكراهية. هكذا بدأ الصحفي أحمد منصور أحد حلقات برنامجه " بلا حدود" التي خصها بالإجرام الدموي العسكري الذي تقوم به الجزائر في حق شعبها عقابا له على تصويته لصالح الجبهة الإسلامية للإنقاذ.
وهذا المدخل كاف للرد على الصادق بوقطاية الذي أبى إلا أن يقذف المغرب بالحجارة وقد نسي أن بلاده كلها من زجاج.. وهو مدخل نحسبه كافيا ويكفينا عناء الحديث عن أكثر من 200 صفحة من صفحات الحرب القدرة التي شنها العسكر الجزائري وحكامه على شعبه فخلفت آلاف الضحايا في صفوف المدنيين في الريف والقرى ..كما تجعلنا في غير حاجة لنسوق تصريحات بعض جنرالات الجزائر في إيطاليا وفرنسا حول المكينة العسكرية الإرهابية للدولة التي أتت على الأخضر واليابس وأزهقت أرواح أبناء الشعب الجزائري الحر الأبي الذي هو نفسه يعتبر أمثال بوقطاية دخلاء ومجرمين تلاعبوا ولازالوا بتلاعبون بأموال البترول وخيرات البلاد وقاموا بتهريبها إلى بنوك سويسرا كما فعل كبيرهم عفوا صغيرهم بوتفليقة.
كيف نسي بوقطاية الذي يكذب علانية ويلفق مسرحية مضحكة تجعل المغاربة في بشاعتهم أقبح من الصهاينة ..كيف نسي أن في ظرف وجيز تحولت الجزائر إلى سجن كبير يطال الأبرياء نساء ورجالا من الشعب الجزائري الشقيق وإلى مجزرة دموية أفدح مما فعلته الحروب الصليبية في المسلمين، فمسرحية بوقطاية مفضوحة وقد شهد بها الكثير من الجزائريين أنفسهم مثل الكاتب والصحفي الجزائري جمال أحمد إذ اعتبر أحداث مدينة العيون مسرحية فاشلة لمخرج فاشل . ويقصد بالمخرج الفاشل النظام الجزائري. " فالجزائر صارت تعرف في كل أنحاء العالم بأنها بلد حبك المسرحيات إذ يوجد بها مسرحيون كبار يحسنون تلفيق الأدوار وحبك السيناريوهات حتى تبدو المحاكمات حقيقية وبأدلة ملموسة تشهد عليها تلفزات النظام ..من لا يذكر في مطلع التسعينات حين كانت الجبهة الإسلامية للإنقاذ قاب قوسين أو أدنى من تسيير البلاد والعباد..من لا يذكر المسرحيات الكبيرة التي تضاهي مسرحيات شكسبير وموليير وهي أقرب إلى مسرحيات مؤسس العبثية سامويل بيكيت..من لا يذكر مسرحية وفات الشابة سونيا..حتى أن المفكر الفرنسي المهتم بالحركات الإسلامية في المغرب العربي فرانسوا بوركا في إحدى المحاضرات بباريس تحدث عن عملية اغتيال سونيا وكيف أن أيادي الغدر والحركات المتطرفة قد امتدت إليها لترديها طريحة دون حراك..وإذا بالسيد فرانسوا يفاجأ كما فوجئ الحضور بإحدى الحاضرات تعترض على كلامه وتقول وسط الجمهور: من قال أن سونيا قتلتها الحركات المتطرفة؟ فسونيا صديقتي وقد قتلها عشيقها بعد خلاف حاد وقضية شخصية بينهما.. ومن لا يذكر عملية تفجير مطار الهواري بومدين التي روعتنا وروعت كل الشعب الجزائري الأبي ولفقت التهمة بالحركات الإسلامية وإذا بها مسرحية حبكت أدوارها لاتهام الأبرياء والمخلصين لبلدهم وأمتهم..ومن لا يذكر مسرحية اغتيال فخامة الرئيس الجزائري محمد بوضياف قرب عنابة.. وما أكثر المسرحيات والتلفيقات التي تحاك ضد الشرفاء والأبرياء..فمن قام بحبك مسرحية اغتيال له القدرة على حبك مسرحيات صورية جائرة وظالمة تحت مرأى ومسمع كل العالم تماما كما وقع في مدينة العيون. وصدق الكاتب الجزائري الذي سماها بالفاشلة لأن العالم كله علم بما لا يدع مجالا للشك بأن أحداث العيون استغلت في تخريجات هزلية مسرحية ملفقة بصور أطفال فلسطين وهي جريمة مزدوجة إذ تعتبر جريمة لأنها كذب وتلفيق لإظهار المغرب في صورة الإرهابي السفاح كما تعتبر جريمة كبرى في حق أطفال فلسطين لأنه تلاعب بصر الشهداء الأطهار. وعلى كل الفلسطينيين وكل الدول العربية أن تقوم بإدانة هذا السلوك الهمجي المشين الذي لا يقوم به إلا من يسترخص دماء الشهداء ومن ألف سفك دماء الأطفال والنساء في مداشر وقرى الجزائر. إن اللعب بصور شهداء غزة الأبرار لا يقوم به إلا صهيوني غدار لا يحترم حيا أو ميتا.. ولهذا فكلام بوقطاية مردود عليه لأنه رمى الآخرين بما يقوم به هو من أعمال إرهابية وإجرامية صهيونية على رأسها العبث بالشهداء وتوظيف صورهم لتلفيق تهم مجانية دنيئة ضد الجار الشقيق الذي ساهم بشكل كبير في استقلال بلاده. إن بوقطاية يتحدث عن الأشهر الحرم وكأنه يعرفها ويعرف قدرها ويعمل على احترامها..وإذا كان يعتبر المغاربة قد قاموا بمجزرة ولم يراعوا الأشهر الحرم. فإن الحقيقة هي أن حكام الجزائر لم يراعوا الأشهر الحرم وقاموا بفتنة وقتل وذبح رجال الأمن المسالمين الذين تدخلوا من أجل استتباب الأمن..وفبركوا مسرحية دنيئة ولفقوا صورا ونشروا افتراءات طامعين وطامحين لتأليب الرأي العام الدولي ومجلس أمنه ضد المغرب. ولكن خيب الله مسعاهم وجعل كيدهم في نحورهم وردهم خائبين لا يلوون على شيء. بل افتضح أمرها في كل المحافل الدولية وافتضحت معها بعض الصحافة المأجورة على رأسها الإسبانية والقطرية المتمثلة في قناة الجزيرة.
وربما قد نسي بوقطاية الذي يدعي احترام الأشهر الحرم أن حكامه قد شردوا شعبا مسلما جارا وسلبوا منه أمواله وعقاراته وممتلكاته سنة 1975 في عيد الأضحى وفي الشهر الحرام ذي الحجة..رموهم كالكلاب ونقلوهم بالشاحنات كأنهم روث أبقار..فشردوا الأبناء وعزلوا الآباء عن الأبناء..وفرقوا بين الولد وأمه والبنت وأخيها..وهم شعب شقيق مسلم مات أجداده في الكفاح المسلح من أجل تحرير الجزائر حتى ظنوا أن الجزائر بلدهم الثاني الذي يستحق الموت والشهادة من أجله..والسؤال الذي يطرح على بوقطاية الذي يسم المغاربة بالصهاينة هو: إذا كان الصهاينة قد شردوا الفلسطينيين وسلبوا أموالهم وفرقوا بينهم فهم على الأقل لا يجمعهم دين ولا لغة ولا مصير..ولكن أن يقوم حكام الجزائر بتشريد وسلب أموال وممتلكات شعب مسلم شقيق فهذا دليل قاطع أن حكام الجزائر أكثر دموية وهمجية ووحشية من حكام بني صهيون.

Wednesday, November 17, 2010

Liste des des forces de l'ordre marocaine assassinés sauvagement par des les terroristes du polisario formés à des méthodes algériennes

Evénements de Laâyoune: Un autre élément des forces de l'ordre succombe à ses blessures
Laâyoune- Un autre élément des forces de l'ordre, Ali Zaari, a succombé, mercredi, à ses blessures après avoir fait l'objet d'une agression sauvage de la part de milices armées lors des événements survenus à Laâyoune, apprend-on de source hospitalière. Ce décès porte à 11 le nombre des victimes parmi les forces de l'ordre ayant perdu la vie aux mains de milices criminelles armées, dont des repris de justice et des recherchés pour antécédents judiciaires, lors du démantèlement du campement de Gdeim Izik et des événements survenus à Laâyoune.
Voici les noms des victimes parmi les forces ayant perdu la vie lors de ces événements:
.- Nour Eddine Ouderhm
.-Med Ali Boualem
.- Yassine Bougataya
.- Abdelmoumen Ennchioui
.- Oulaid Ait Alla
.- Badr Eddine Torahi
.- Abdelmajid Adadour
.- Belhouari Anas
.- Bentaleb Lakhtil
.- Mohamed Najih
.- Ali Zaari.
Par ailleurs, lors des incidents de Laâyoune, le dénommé Babi Hamady Gargar a été mortellement heurté par un véhicule, tandis que le dénommé Brahim Daoudi est décédé des suites d'une pneumonie à l'hôpital militaire de Laâyoune. map 11-11-2010

Monday, November 15, 2010

L'agence officielle "EFE" implique la presse Espagnole dans une nouvelle diffamation à l'égard du Maroc

L'agence de presse officielle espagnole "EFE" a sévi à nouveau en impliquant la presse Ibérique dans une nouvelle diffamation à l'égard du Maroc, dévoilant ainsi "une flagrante volonté de désinformation", affirme vendredi le journal électronique "Andalus-Press"

"EFE" a diffusé une photo d'enfants blessés à la tête recevant des soins dans un hôpital, prétendant qu'il s'agit "de victimes de la répression marocaine", une photo reprise par les grands journaux Espagnols. Or, il s'est avéré que cette photo est celle d'enfants de Gaza, victimes de l'agression israélienne en 2006, indique "Andalus-Press".

La responsable du service "Photo" d' "EFE", Rosario Pons, a reconnu, dans un entretien téléphonique avec "Andalus-Press" que l'agence de presse officielle Espagnole ne dispose d'aucun photographe à Laayoune, et que l'agence a alimenté "sa couverture" des derniers incidents de Laayoune, sur le plan de l'image, en téléchargeant certaines photos de sites électroniques et de blogs de ce qu'elle a appelé des "militants sahraouis"

Le journal électronique "Andalus-Press", basé à Madrid, affirmé avoir contacté la presse Espagnole qui lui a confirmé la source de cette photo à savoir l'agence de presse officielle "EFE".

Plusieurs quotidiens Espagnols ont publié cette " fausse " photo comme " El Pais", "EL Mundo", ainsi que des journaux électroniques tels que " El Semanal Digital " et la presse gratuite notamment "Qué".

Le Ministère de la Communication a dénoncé avec force, vendredi, les pratiques d'animosité, et de falsification des faits ainsi que les dérives dans lesquelles ont versé certains correspondants de la presse espagnole au Maroc dans leur couverture des actes de violence et de vandalisme commis à Laâyoune.

Le ministère souligne que les dérives de certains correspondants espagnols sont devenues telles qu'il n'est plus possible de les ignorer, articulièrement après les allégations faisant état de la présence de centaines de cadavres de victimes civiles dans les rues de Laayoune, en déni

des réalités claires sur le terrain et en dépit de leur connaissance que c'est le Maroc qui a déploré des martyrs du devoir national, morts aux mains des bandes criminelles.

Friday, November 12, 2010

اعتقال جزائريين وتشاديّين في أحداث العيون

كشفت يومية مغربية مقربة من أجهزة الأمن المغربية أنه جرى اعتقال ثلاثة جزائريين وشخصين يحملان الجنسية التشادية ضمن المتورطين في أحداث التخريب والتقتيل التي شهدتها مدينة العيون يوم الاثنين الماضي.
وذكرت جريدة "الصباح" اليوم ( الجمعة) أن مصالح الأمن اعتقلت ثلاثة جزائريين، يوجد من بينهم عسكري برتبة "كومندار"، فضلا عن آخر متقاعد يحمل الجنسيتين الجزائرية والإسبانية، وشخص من أصل موريتاني يحمل الجنسية الجزائرية، وينحدر من منطقة الزويرات.، إضافة إلى وجود شخصين ضمن المعتقلين يحملان الجنسية التشادية.
وحسب مصادر قضائية مطلعة فقد أحال الوكيل العام للملك لدى استئنافية العيون 78 متورطا في أحداث الشغب على قاضي التحقيق بالمحكمة ذاتها، حيث وُجهت للمتابعين تهم من بينها القتل العمد وإضرام النار عمدا والتخريب العمدي لمؤسسات عمومية وخصوصية والتخابر مع جهات أجنبية للمساس بالسلامة الداخلية للدولة.
وتستمر قوات الأمن في تعقب مرتكبي الأحداث، بناء على صور التقطت بواسطة كاميرات متطورة، كانت مثبتة في أمكنة مختلفة من المناطق، التي شهدت عمليات القتل والتخريب، مع الاعتماد على أشرطة حية، صورت من الجو بواسطة مروحية تابعة لقوات الأمن، سجلت كل ما كان يجري على الأرض.
في السياق ذاته، حلت بالعيون، فرق أمنية من الفرقة الوطنية للشرطة القضائية، وأطر من المديرية العامة للأمن الوطني، ومديرية الوئثائق والمستندات، لتعزيز الحضور الأمني بالمنطقة، خاصة وأن مصادر مطلعة أكدت أن الأمر قد يتعلق بتنظيم كان يخطط لزعزعة الاستقرار في الجنوب، ممول ومجهز من طرف جهات خارجية، ويقتفي أثر حرب العصابات في شكله وطرق عمله.
من جانبه أكد الطيب الشرقاوي وزير الداخلية، أمس الخميس، أن المتورطين في أعمال الشغب التي شهدتها مدينة العيون سيحالون على القضاء وفق المساطر القانونية الجاري بها العمل.
وقال خالد الناصري وزير الاتصال الناطق الرسمي باسم الحكومة في لقاء مع الصحافة في أعقاب مجلس للحكومة، أن الشرقاوي ، أوضح خلال المجلس ، أن المواجهات مع المليشيات المسلحة تمخضت عن جرح 70 عنصرا من عناصر الأمن، واستشهاد 10 في صفوفهم، واعتقال العشرات من المتورطين ، الذين سيحالون على القضاء وفق المساطر القانونية الجاري بها العمل.
وذكر الشرقاوي ، في تقرير قدمه نيابة عنه كاتب الدولة في الداخلية، بأن عملية نصب الخيام، خارج المدار الحضري للعيون، "تمت أصلا كحركة احتجاجية للحصول على منافع اجتماعية حيث، سلكت السلطات مع الساكنة مسلك الحوار والانفتاح الإيجابي، حوار تم في شكل جلسات يومية كثيرة، ترأس وزير الداخلية نفسه العديد منها".
وأشار إلى أنه تم تشكيل لجنة ثلاثية تضم السلطات المحلية والشيوخ وممثلي الساكنة لمعالجة المطالب، إلا أن تدخل أشخاص يخدمون أجندة سياسية معينة، من خلال تجنيد مجموعة من المجرمين وأصحاب السوابق، الذين أدخلوا الأسلحة البيضاء والعبوات الحارقة، فيما استحوذت مليشيات على المخيم واحتجزت المقيمين به مانعة إياهم من مغادرته.
وقال الوزير ، بهذا الخصوص ، "معنى ذلك أننا كنا قد خرجنا من نطاق المطالب الاجتماعية، التي كانت الوزارة قد شرعت في معالجتها، ودخلنا شيئا آخر، حيث صار التدخل السلمي، حينذاك ، أمرا لا مفر منه قصد إطلاق سراح المواطنين المحتجزين".
وأبرز ، في هذا الصدد، بأن قوات الأمن المتدخلة كانت مكونة من الدرك الملكي والقوات المساعدة والوقاية المدنية، ولم تكن لديها أسلحة نارية، بل لم تكن تتوفر إلا على وسائل الدفاع عن النفس، مما أدى إلى أن كل الضحايا ينتمون إلى رجال القوى العمومية ، موضحا أنه "تم اغتيال عشرة منهم، بكيفية وحشية، إذ نترحم عليهم كشهداء للدفاع عن الوطن".
كما ذكر بأن المجرمين توجهوا ، بعد تفكيك المخيم، وهي العملية التي استغرقت أقل من ساعة واحدة ، إلى مدينة العيون ليعيثوا فيها فسادا ، وذلك بإضرام النار في عدة سيارات ، ومنشئات عمومية وخاصة وإتلاف ما بها.

Thursday, November 11, 2010

Le père de Mustapha Salma prend à témoin la communauté internationale sur le sort de son fils

Le père de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, militant sahraoui enlevé depuis le 21 septembre dernier par le +polisario+, a pris à témoin, jeudi à Madrid, les médias internationaux, les ONGs de défense des droits de l'Homme et la communauté internationale sur le calvaire qu'endure son fils, dont le sort reste inconnu.
M. Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud a appelé, au cours d'une conférence de presse en présence de représentants de médias espagnols et internationaux, l'Espagne à peser de son poids pour contraindre le +polisario+ et l'Algérie, à libérer son fils qui n'a fait que manifester son appui à l'initiative d'autonomie du Sahara proposée par le Maroc.
Le père de Mustapha Salma a dénoncé l'humiliation qu'il a subie, en compagnie de son fils Mohamed Cheikh, en Algérie où les autorités les ont déportés après avoir opposé un refus catégorique à leur entrée sur le territoire algérien pour rejoindre la famille du militant sahraoui.
Ainsi, il a lancé un appel de détresse aux consciences vives éprises des valeurs et des principes des droits humains de par le monde pour l'aider à retrouver son fils.
Les autorités algériennes avaient refusé, lundi, l'entrée en Algérie du père et du frère de Mustapha Salma, en confisquant leur passeport et en les retenant à l'aéroport d'Alger pendant 23 heures avant de les déporter vers Madrid à bord d'un vol de la compagnie Air Algérie.
"Vu mon âge avancé (82 ans), je crains de ne plus pouvoir revoir mon fils et vivre les jours qui me restent à ses cô tés", a-t-il lancé à l'adresse des représentants des médias à qui il a demandé de transmettre et de faire parvenir ce cri de détresse au monde entier.
"Le calvaire du +polisario+, je l'ai vécu dans ma chaire", a-t-il dit, expliquant comment il a perdu deux de ses enfants dans une attaque du +polisario+ dans les années 1970 contre la ville de Smara et comment ses trois autres enfants et son épouse ont été enlevés et conduits de force à Tindouf.
"Je ne veux pas que mes enfants et ma descendance continuent de vivre dans la peur et la souffrance à Tindouf. Ce que je veux, c'est qu'une solution soit trouvée au problème du Sahara qui divise, depuis plus de 35 ans, des familles entières", a lancé, en toute lucidité, le vieil homme qui a clamé, tout au long de cette conférence, l'appartenance de ce territoire au Maroc.
"Je crois fermement que l'autonomie proposée par le Maroc est la meilleure solution pour venir à bout de ce problème", a-t-il dit, relevant que son fils, Mustapha Salma, qui est resté séparé de sa famille pendant plus d'une trentaines d'année, "en était convaincu lui aussi".
"Mon fils, qui occupe un haut rang dans la +police du polisario+, a pu enfin me rendre visite l'été dernier à Smara au Maroc. Ayant constaté de visu le climat de grande liberté et le développement économique et urbanistique des provinces du Sud, il a décidé de retourner à Tindouf pour expliquer la proposition d'autonomie marocaine aux populations sahraouies des camps. Sur son chemin de retour, il a été arrêté par les milices du +polisario+ et conduit vers un lieu de détention secret", a raconté ce père de famille attristé.
Il est vrai que plusieurs organisations internationales des plus respectées ont évoqué le cas de mon fils, mais leur condamnation et leurs appels sont restées lettres mortes, puisque Mustapha Salma croupit encore dans les geô les du +polisario+ avec des inquiétudes sérieuses pour sa vie, surtout qu'il a été blessé récemment lors d'une tentative d'évasion, a-t-il relaté, dénonçant l'impunité des responsables de ce mouvement séparatiste qui sont même considérés dans certains milieux en Espagne comme les militants d'une "cause".
"Le +polisario+ ni la pseudo-république qu'il a créée ne représentent rien. C'est une création de l'Algérie. Le Sahara a toujours été une terre marocaine et l'Espagne sait pertinemment que ce territoire appartient au Maroc", a assuré ce cheikh de la tribu Rguibat Lbouihat de Smara, qui n'a eu de cesse de brandir son passeport espagnol du temps où l'Espagne occupait le Sahara.
Il a invité, dans ce contexte, les médias à creuser dans les archives de l'Histoire de ce territoire, notamment les archives espagnoles, pour savoir que ce territoire a de tout temps appartenu au Maroc, donnant comme exemple le serment d'allégeance (la Beia) que portaient les différentes tribus Sahraouis aux Sultans du Maroc.
M. Ismaili Moulay Selma Ould Sidi Mouloud, a lancé, à nouveau, un appel à la communauté internationale et à l'ensemble des organisations et instances des droits de l'Homme, pour ouvrir une enquête sur l'enlèvement et la détention secrète de son fils, les exhortant à maintenir la pression sur les autorités algériennes pour les obliger à libérer ce militant Sahraoui et à garantir tous ses droits, notamment son droit de rejoindre sa famille à Tindouf. MAP 11-11-2010

Sunday, November 07, 2010

Une ONG espagnole dénonce l'absence de poursuites judiciaires contre les responsables des actes terroristes du "polisario"

Les responsables des actes terroristes commis par le "polisario" durant les années 1970 et 1980 "n'ont jamais été jugés", a dénoncé, Lucia Jiménez, présidente de l'Association canarienne des victimes du terrorisme du "polisario" (Acavite).
"Les victimes du terrorisme du front du +polisario+ ressentent une grande indignation car les responsables des attentats dont ils ont été la cible n'ont jamais été jugés", a ajouté Mme Jiménez dans des déclarations publiées, dimanche, par l'agence de presse espagnole "EFE".Elle a regretté que ces responsables "peuvent se déplacer librement en Espagne, reçoivent des subventions de la part du gouvernement espagnol et sont même considérés comme des militants pour la liberté".Mme Jiménez a dénoncé, en outre, que les victimes du terrorisme du "polisario" souffrent, depuis des années, de l'oubli du gouvernement espagnol.L'agence de presse "EFE" rappelle que près de 200 familles, en majorité des Iles Canaries, attendent encore d'être indemnisées par l'Etat espagnol pour "les assassinats et les enlèvements perpétrés par le front du +polisario+ durant les années 1970 et 1980".La même source rappelle également que Lucia Jiménez est fille de Francisco Jiménez Santana, un Espagnol victime d'un attentat terroriste du "polisario" perpétré au Sahara en 1976.L'Acavite est une association créée en 2006 pour obtenir justice pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués dans les années 1970 et le début des années 1980 par des éléments armés du "polisario", alors qu'ils opéraient dans la zone située entre le Sahara et les îles Canaries.Selon Acavite, "plus de 289 marins canariens ont été assassinés, fusillés, kidnappés ou sont portés disparus et plus de 60 de leurs bateaux ont été coulés par le polisario" durant cette période.L'ONG canarienne lutte depuis sa création pour obtenir auprès de l'Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants-droit et la réparation des dommages pour en finir avec l'oubli subi depuis 35 ans.Elle réclame également qu'on leur apporte un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.Il y a lieu de rappeler que suite aux attaques aveugles et féroces contre les pêcheurs et les civils canariens, le +polisario+ avait été déclaré "organisation terroriste", et ses représentants ont été expulsés d'Espagne conformément à une décision prise par le gouvernement de l'époque, sous la conduite du socialiste Felipe Gonzalez. MAP 07-11-2010

Friday, November 05, 2010

Des éléments du "polisario" dans les rangs d'Aqmi (Journal espagnol)

Plusieurs "éléments du +polisario+ ont rejoint les rangs" d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), indique, vendredi, le journal électronique espagnol "Diario Critico".
"Des éléments du +polisario+ ont rejoint les rangs de la bande de Mokhtar Belmokhtar", le chef terroriste algérien d'Aqmi, a précisé "Diario Critico", citant une source des camps de Tindouf dans le sud-ouest de l'Algérie.
La publication espagnole a fait savoir que ces éléments "travaillent pour le compte de Belmokhtar soit comme des membres de la faction d'Aqmi dont il est le chef ou bien en exécutant des actes criminels, notamment différentes formes de trafic dont le détournement de l'aide humanitaire envoyée aux camps de Tindouf".
"Diario Critico" a indiqué, toujours selon la même source, que "la radicalisation se propage dans les camps de Tindouf, notamment parmi les jeunes qui ont opté pour le salafisme", dont la propagande est faite dans ces camps par des personnes liées à des mouvements islamistes radicaux.
Dans le même contexte, "Diario Critico" a fait savoir que "des sources proches des services de sécurité algériens ont confirmé à des organismes et des observateurs de la lutte antiterroriste que des liens étroits ont été constatés, dans la zone du Sahel, entre des éléments du +polisario+ et des organisations criminelles travaillant pour le compte d'Aqmi".
La publication espagnole rappelle que Mokhtar Belmokhtar est considéré comme l'un des plus importants "émirs" d'Aqmi, ajoutant qu'il a été le commanditaire de l'enlèvement, en novembre 2009 en Mauritanie, de trois coopérants espagnols.
Le journal rappelle, en outre, le démantèlement dernièrement au Maroc de deux cellules terroristes liées à Al Qaïda, dont l'une, qui s'est fait baptiser "Front du Jihad sahraoui", était dirigée par un extrémiste, ancien résidant en Italie et pro-polisario.
"Diario Critico" a mis l'accent, par ailleurs, sur l'article publié récemment par le "New York Post" dans lequel le célèbre journaliste d'investigation, Richard Miniter, a affirmé que des liens ont été établis entre le "polisario" et Al Qaida.
"Des liens ont été établis entre quelque 56 officiels et des militaires du polisario avec le groupe terroriste (Al Qaida)", avait souligné Miniter en visite dans les camps de Tindouf.
map 05-11-2010

Wednesday, November 03, 2010

Des liens ont été établis entre le polisario et Al Qaeda (New York Post)

Des liens ont été établis entre le polisario et "Al Qaeda", écrit le célèbre journaliste d'investigation Richard Miniter, mardi sur les colonnes du "New York Post".

"Des liens ont été établis entre quelque 56 officiels et des militaires du polisario avec le groupe terroriste (Al Qaeda)", souligne Miniter en visite dans les camps de Tindouf à l'invitation des séparatistes.

Le territoire "sans loi du Sahara est en passe de devenir le prochain Afghanistan", ajoute-t-il, relevant la présence de plus en plus importante de la nébuleuse terroriste en Afrique du nord.

Pour l'écrivain journaliste, jusque-là acquis aux thèses des séparatistes, les pourparlers sur le Sahara, prévus dans les prochains jours à New York, "échoueraient probablement" du fait, notamment, que "le polisario ne pourra faire aucune concession sans l'approbation de l'Algérie".

Abordant la situation sur le terrain, il relève les efforts déployés par le Maroc dans les provinces du sud et les conditions difficiles que vivent les populations séquestrées à Tindouf.

Le Maroc, écrit-il, "une monarchie constitutionnelle qui comprend 30 partis politiques a mobilisé des milliards pour établir une société prospère et stable au sud. Les nouveaux ports gèrent le flux commercial croissant. Les maisons ont remplacé les bidonvilles légués par les Espagnols. Les investisseurs étrangers sont en train de bâtir des hôtels et des bureaux".

"Par contre, le polisario interdit les partis politiques ou les médias indépendants. Ses leaders promettent qu'une fois leur propre Etat décroche son indépendance, ils adopteront une démocratie multipartite. Mais qu'attendent-ils? ", s'interroge le journaliste américain.

Sur le plan économique, poursuit-t-il, "les camps dirigés par le polisario dépendent de la générosité des étrangers, de l'Algérie, des Nations Unies, des gouvernements européens et des organisations à but non lucratif. Ce n'est pas suffisant. Chaque année, plusieurs individus disparaissent dans le désert. Les uns se dirigent vers le Maroc, les autres rejoignent les contrebandiers de drogue ou Al Qaida", souligne Miniter.

"Ce n'est pas un problème simple. Le vice-gouverneur du polisario au camp de Laayoune m'a confié que ‘quelque quatre ou cinq mille personnes’ disparaissent chaque année. Son camp est seulement un parmi cinq autres", note l'écrivain journaliste.

Miniter évoque également sa rencontre avec un ancien membre du polisario qui a fui les camps et qui lui a fait état de trafic d'armes avec Al Qaeda. Et le journaliste américain de s'interroger : "Si le polisario est incapable de contrôler son territoire relativement minuscule aujourd'hui, comment fera t-il pour patrouiller un désert de 165.762 km sur lequel il veut régner ?".

Pour le journaliste, "il existe une solution équitable pour sortir de cette situation. Le Maroc a offert un plan autonomie: les Sahraouis pourraient partager les recettes des activités minières et de pêche, tout en ayant le pouvoir d'élire leurs propres leaders et légiférer localement. Les responsables de l'administration Obama avaient qualifié ce plan de « sérieux et crédible ». Des dizaines de sahraouis l'approuvent. Ils ont déjà voté en quittant les camps et en ralliant le Maroc".

"Si l'administration (américaine) s'implique directement davantage, elle pourrait apporter la paix et la prospérité aux africains, tout en garantissant la sécurité des américains. Sa seule entrave est que le polisario préfère régner en enfer plutôt que de servir au paradis", conclut-il. (MAP).


Des dizaines de milliers de sahraouis refusent

de subir la politique "du pire" prônée par le polisario

(Journal US)

New York, 2 nov. (MAP)- En cautionnant la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, une solution "équitable" à même de mettre fin au conflit du Sahara, plusieurs dizaines de milliers de sahraouis refusent, ainsi, de subir la politique du "pire" prônée par le polisario, écrit mardi le New York Post.

Tout en mettant en doute la capacité du polisario à diriger "ne serait-ce qu'un territoire minuscule", l'auteur de l'article Richard Miniter, journaliste d'investigation US et auteur à succès, souligne que le Maroc avait mis sur la table une "solution équitable" à travers l'initiative d'autonomie, que les "responsables de l'Administration Obama ont qualifié de « sérieuse et crédible ».

Richard Miniter, qui a récemment rendu visite aux camps de Tindouf à l'invitation des séparatistes, affirme que "pas moins de cinq mille personnes disparaissent dans le désert chaque année (...), soit en regagnant le Maroc, soit en rejoignant les rangs des trafiquants de drogues ou ceux d'Al-Qaeda".

L'auteur de l'article fait observer qu'une simple visite des camps de Tindouf et des provinces du sud du Maroc rappelle le contraste flagrant et douloureux, qui existait entre Berlin ouest et Berlin est du temps de la guerre froide.

D'une part, explique-t-il, le Maroc "une monarchie constitutionnelle, avec 30 partis politiques, qui a consenti des efforts soutenus pour promouvoir dans son sud une société prospère et stable, construit de nouveaux ports (...) et de nouveaux logements venus supplanter les bidonvilles laissés par les Espagnols, outre l'arrivée d'investisseurs étrangers dans le secteur de l'hôtellerie notamment".

A contrario, "le polisario ne tolère ni l'existence de partis politiques, ni même celle de médias indépendants", poursuit Richard Miniter, auteur de deux bestsellers sur la liste du New York Times intitulés "Losing bin Laden"" (Perdre bin Laden) et "Shadow War", (Guerre d'ombre).

Dans cet article intitulé "Un bastion d'Al-Qaeda en devenir", il soutient que plusieurs dirigeants et membres du front polisario ont "des liens avec le groupe terroriste d'Al-Qaeda" dans le Maghreb et que les étendues désertiques du Sahara "sont en passe de devenir le prochain Afghanistan".

La nébuleuse terroriste, rappelle-t-il, avait été derrière les attentats perpétrés au Maroc, "le plus ancien allié des Etats-Unis dans la région".

Elle a également perpétré des attentats contre des commissariats en Algérie et tenté de prendre pour cible des bâtiments de guerre US croisant dans le Détroit de Gibraltar et l'ambassade des Etats-Unis au Mali, ajoute-t-il.

Il a aussi rappelé les dizaines d'opérations d'enlèvements menées par ce groupe terroriste contre des ressortissants européens dans la région, qui ont généré quelque 20 millions de dollars en rançons, "une somme suffisante pour financer une armée".

Richard Miniter relate, dans ce contexte, l'histoire de Bashir Rguibi, "ancien propagandiste" des séparatistes, ayant regagné le Maroc, et qui affirme avoir visité "un bastion d'Al-Qaeda situé à Buirtaqsit, un territoire techniquement sous contrôle du polisario, où les militants de la nébuleuse terroriste s'approvisionnent en armes et en roquettes". (MAP).

Letting another Qaeda bastion grow

November 2, 2010

TINDOUF, ALGERIA -- With a minefield at his back, Mohammed admires the lunar flatlands of the Sahara that are claimed by both Morocco's government and his rebel Polisario Front: "It is better to die fighting than to die sitting," he says.

Since 1975, the Polisario Front separatists have fought with detonators and diplomats to carve out a country from the southern half of Morocco, America's oldest ally in the region. A ceasefire in effect since 1991 is breaking down now.

Like Mohammed, many living in the Polisario-run camps in Algeria want war. But will they join a war against Morocco -- or al Qaeda's war against the West?

Al Qaeda's power is surging in North Africa. In recent years it has bombed restaurants in Morocco, attacked police stations in Algeria, tried to sink US warships off Gibraltar and bomb the US embassy in Mali and kidnapped scores of Europeans in the Sahara -- extracting more than $20 million in ransom, enough to finance an army here.

It is an army on the move. European intelligence services increasingly find North African links to plots they disrupt.

While the Polisario Front opposes al Qaeda, some 56 Polisario officials and soldiers have been linked to the terrorist group. The lawless wastes of the Sahara are becoming the next Afghanistan.

Yet the Obama administration has left the problem to the United Nations, which has spent decades failing to find a solution. UN Special Envoy Christopher Ross is trying yet again: Tomorrow he'll convene a summit in New York to try to mediate the conflict.

Those talks will likely fail because two key players are missing: Algeria and Spain. Algeria shelters many of the Polisario's supporters, and the rebels can't make any concessions without Algeria's approval. The promise of a free-trade agreement with the United States, similar to the one Morrocco enjoys, might encourage Algeria to see the bigger picture.

Spain provides a financial lifeline to the Polisario via remittances, military pensions and aid. It needs to use its financial leverage to press the Polisario. This, too, would require US diplomacy.

Moral equivalency is hampering Obama officials, some of whom see the two sides as interchangeable. (Others seem to think that somehow Morocco is a colonial power.) But visiting both the Polisario camps and Morocco's south shows that the two are as equivalent as East and West Berlin.

Morocco is a constitutional monarchy with 30 political parties that has spent billions creating a prosperous, stable society in its south. New ports handle the flow of increased trade. New homes have replaced shantytowns the Spanish left behind. Foreign investors are building hotels and offices.

By contrast, the Polisario permits neither political parties nor independent media. Its officials promise that, once they get their own state, they'll blossom into a multiparty democracy. Why are they waiting?

Economically, the Polisario camps are dependent on the kindness of strangers: Algeria, the United Nations, European governments and nonprofits. It's not enough. Every year, many people disappear into the desert. Some go to Morocco, others sign up with drug smugglers or al Qaeda.

This is no small problem. The deputy governor of the Polisario's Layounne camp told me that "four or five thousand people" disappear every year. His camp is only one of five.

In Dakhla, Morocco, I met Bashir Rguibi, a former propaganda artist and soldier for the Polisario who spent decades living in the camps before he fled. He told of visiting Buirtaqsit -- an al Qaeda stronghold, on territory technically controlled by the Polisario, where al Qaeda operatives buy machine guns and rocket launchers. If the Polisario can't police its relatively tiny territory now, how will it be able to patrol the 103,000-square miles of open desert it seeks to rule?

There is an equitable way out. Morocco has offered an autonomy plan: Saharans could share in fishing and mining revenue while electing their own leaders and writing local laws. Obama officials called the plan "serious and credible." Tens of thousands of Saharans agree; they've voted with their feet, left the camps and moved to Morocco.

If the administration gets more directly involved, it could bring peace and prosperity to Africans while securing safety for Americans. Its only obstacle is the Polisario Front, which would rather rule in hell than serve in heaven.

Richard Miniter is an investigative journalist and best-selling author.

Tuesday, November 02, 2010

Des liens ont été établis entre le polisario et Al Qaeda (New York Post)

Des liens ont été établis entre le polisario et "Al Qaeda", écrit le célèbre journalist d'investigation Richard Miniter, mardi sur les colonnes du "New York Post". "Des liens ont été établis entre quelque 56 officiels et des militaires du polisario avec le groupe terroriste (Al Qaeda)", souligne Miniter en visite dans les camps de Tindouf à l'invitation des séparatistes.
Le territoire "sans loi du Sahara est en passe de devenir le prochain Afghanistan", ajoute-t-il, relevant la présence de plus en plus importante de la nébuleuse terroriste en Afrique du nord.
Pour l'écrivain journaliste, jusque-là acquis aux thèses des séparatistes, les pourparlers sur le Sahara, prévus dans les prochains jours à New York, "échoueraient probablement" du fait, notamment, que "le polisario ne pourra faire aucune concession sans l'approbation de l'Algérie".
Abordant la situation sur le terrain, il relève les efforts déployés par le Maroc dans les provinces du sud et les conditions difficiles que vivent les populations séquestrées à Tindouf.
Le Maroc, écrit-il, "une monarchie constitutionnelle qui comprend 30 partis politiques a mobilisé des milliards pour établir une société prospère et stable au sud. Les nouveaux ports gèrent le flux commercial croissant. Les maisons ont remplacé les bidonvilles légués par les Espagnols. Les investisseurs étrangers sont en train de bâtir des hô tels et des bureaux".
"Par contre, le polisario interdit les partis politiques ou les médias indépendants. Ses leaders promettent qu'une fois leur propre Etat décroche son indépendance, ils adopteront une démocratie multipartite. Mais qu'attendent-ils? ", s'interroge le journaliste américain.
Sur le plan économique, poursuit-t-il, "les camps dirigés par le polisario dépendent de la générosité des étrangers, de l'Algérie, des Nations Unies, des gouvernements européens et des organisations à but non lucratif. Ce n'est pas suffisant. Chaque année, plusieurs individus disparaissent dans le désert. Les uns se dirigent vers le Maroc, les autres rejoignent les contrebandiers de drogue ou Al Qaida", souligne Miniter.
"Ce n'est pas un problème simple. Le vice-gouverneur du polisario au camp de Laayoune m'a confié que +quelque quatre ou cinq mille personnes+ disparaissent chaque année. Son camp est seulement un parmi cinq autres", note l'écrivain journaliste.
Miniter évoque également sa rencontre avec un ancien membre du polisario qui a fui les camps et qui lui a fait état de trafic d'armes avec Al Qaeda. Et le journaliste américain de s'interroger : "Si le polisario est incapable de contrô ler son territoire relativement minuscule aujourd'hui, comment fera t-il pour patrouiller un désert de 165.762 km sur lequel il veut régner ?".
Pour le journaliste, "il existe une solution équitable pour sortir de cette situation. Le Maroc a offert un plan d'autonomie: les Sahraouis pourraient partager les recettes des activités minières et de pêche, tout en ayant le pouvoir d'élire leurs propres leaders et légiférer localement. Les responsables de l'administration Obama avaient qualifié ce plan de +sérieux et crédible+. Des dizaines de sahraouis l'approuvent. Ils ont déjà voté en quittant les camps et en ralliant le Maroc".
"Si l'administration (américaine) s'implique directement davantage, elle pourrait apporter la paix et la prospérité aux africains, tout en garantissant la sécurité des américains. Sa seule entrave est que le polisario préfère régner en enfer plutô t que de servir au paradis", conclut-il.
MAP 02-11-2010