Une audition de témoins des graves violations des droits de l'Homme commises dans les camps de Tindouf, en Algérie, particulièrement à l'encontre des enfants, des femmes et des jeunes a été organisée, vendredi, à la Chambre des représentants de Belgique.
Lors de cette audition, responsables politiques belges, parlementaires, représentants d'ONG de défense des droits de l'Homme, notamment Amnesty international, la Ligue mondiale des droits des femmes et d'autres acteurs politiques et humanitaires européens, se sont arrêtés sur les pratiques inhumaines que subissent les séquestrés dans les camps et les enfants déportés à Cuba.Les jeunes Sallouka Babakr, Saadani Malainine, Mohamed Ali El Youssfi, Lefkir Chagaf, Houari Ballal et Sidati Malainine ont tour à tour relaté leur vécu quotidien réparti, pendant une durée allant de 12 à 15 ans, entre les cultures de tabac ou de cannes à sucre et des écoles où on leur enseignait la manipulation des armes et les pires théories obscurantistes, encadrés par les sbires du Polisario.Ils ont également relaté les conditions de vie dans la tristement célèbre "île de la jeunesse" à Cuba où, arrachés de leurs familles, ils subissaient des entraînements militaires et des séances d'endoctrinement, outre un traitement similaire à celui de prisonniers dans la mesure où ils recevaient des rations alimentaires insuffisantes, leur courrier était soumis au contrôle et n'avaient aucun droit à la parole.Les jeunes marocains sahraouis ont aussi fait état des souffrances qu'ils ont vécues à Tindouf à leur retour de Cuba et les actes d'humiliation commis à leur encontre par le Polisario."Nombreux d'entre nous, a confié Mlle Saadani Malainine, "n'ont pas reconnu leurs parents et même s'ils les ont reconnu ils n'ont pas eu le même sentiment, la même ferveur qu'un enfant éprouve à la rencontre des siens".La jeune Saadani a dévoilé à l'assistance les pires abus et violations que sa famille a subies à Tindouf et les tortures infligées à son père sur la place publique.Les témoignages des jeunes ex-déportés à Cuba ont été étayés par les révélations dangereuses de Juan Vivès, ancien agent des services secrets cubains, qui a levé le voile sur les agissements criminels du "Polisario" soutenu par l'Algérie et le régime cubain.Auteur d'un livre brûlot sur sa carrière dans les arcanes des services de renseignements cubains "El Magnifico, 25 ans au service de Castro", Juan Vivès a souligné les méthodes d'enlèvement et de kidnapping des enfants et l'enseignement forcé qu'ils subissent dans des baraquements spécifiques sur l'île de la jeunesse à Cuba.Il a aussi expliqué comment les tortionnaires du Polisario exercent, à travers ces milliers d'enfants, des pressions sur leurs familles pour les obliger à rester dans les camps de Tindouf.L'audition parlementaire s'est ensuite poursuivie par le témoignage de M.Abdellah Lahmani, ancien détenu à Tindouf, qui a décrit le calvaire vécu avec ses camarades dans les geôles du Polisario et l'exploitation à outrance dont ils étaient victimes.Il a également déploré les conditions de vie dans les camps de Tindouf où enfants, femmes et vieillards étaient maltraités, humiliés et exploités par le "Polisario" et où de jeunes filles souvent mineures étaient forcées de porter des bébés qu'ils voient à peine au moment de la naissance, car d'autres mains les emportent là où un triste sort les attend : Ils sont enrôlés, embrigadés, exploités et surtout privés de leur droit fondamental de vivre une enfance épanouie.
MAP (15/12/2007)
Lors de cette audition, responsables politiques belges, parlementaires, représentants d'ONG de défense des droits de l'Homme, notamment Amnesty international, la Ligue mondiale des droits des femmes et d'autres acteurs politiques et humanitaires européens, se sont arrêtés sur les pratiques inhumaines que subissent les séquestrés dans les camps et les enfants déportés à Cuba.Les jeunes Sallouka Babakr, Saadani Malainine, Mohamed Ali El Youssfi, Lefkir Chagaf, Houari Ballal et Sidati Malainine ont tour à tour relaté leur vécu quotidien réparti, pendant une durée allant de 12 à 15 ans, entre les cultures de tabac ou de cannes à sucre et des écoles où on leur enseignait la manipulation des armes et les pires théories obscurantistes, encadrés par les sbires du Polisario.Ils ont également relaté les conditions de vie dans la tristement célèbre "île de la jeunesse" à Cuba où, arrachés de leurs familles, ils subissaient des entraînements militaires et des séances d'endoctrinement, outre un traitement similaire à celui de prisonniers dans la mesure où ils recevaient des rations alimentaires insuffisantes, leur courrier était soumis au contrôle et n'avaient aucun droit à la parole.Les jeunes marocains sahraouis ont aussi fait état des souffrances qu'ils ont vécues à Tindouf à leur retour de Cuba et les actes d'humiliation commis à leur encontre par le Polisario."Nombreux d'entre nous, a confié Mlle Saadani Malainine, "n'ont pas reconnu leurs parents et même s'ils les ont reconnu ils n'ont pas eu le même sentiment, la même ferveur qu'un enfant éprouve à la rencontre des siens".La jeune Saadani a dévoilé à l'assistance les pires abus et violations que sa famille a subies à Tindouf et les tortures infligées à son père sur la place publique.Les témoignages des jeunes ex-déportés à Cuba ont été étayés par les révélations dangereuses de Juan Vivès, ancien agent des services secrets cubains, qui a levé le voile sur les agissements criminels du "Polisario" soutenu par l'Algérie et le régime cubain.Auteur d'un livre brûlot sur sa carrière dans les arcanes des services de renseignements cubains "El Magnifico, 25 ans au service de Castro", Juan Vivès a souligné les méthodes d'enlèvement et de kidnapping des enfants et l'enseignement forcé qu'ils subissent dans des baraquements spécifiques sur l'île de la jeunesse à Cuba.Il a aussi expliqué comment les tortionnaires du Polisario exercent, à travers ces milliers d'enfants, des pressions sur leurs familles pour les obliger à rester dans les camps de Tindouf.L'audition parlementaire s'est ensuite poursuivie par le témoignage de M.Abdellah Lahmani, ancien détenu à Tindouf, qui a décrit le calvaire vécu avec ses camarades dans les geôles du Polisario et l'exploitation à outrance dont ils étaient victimes.Il a également déploré les conditions de vie dans les camps de Tindouf où enfants, femmes et vieillards étaient maltraités, humiliés et exploités par le "Polisario" et où de jeunes filles souvent mineures étaient forcées de porter des bébés qu'ils voient à peine au moment de la naissance, car d'autres mains les emportent là où un triste sort les attend : Ils sont enrôlés, embrigadés, exploités et surtout privés de leur droit fondamental de vivre une enfance épanouie.
MAP (15/12/2007)
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