Wednesday, September 22, 2010

Objet : résolution d’urgence du Parlement européen pour la libération de Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud et des journalistes en Algérie à Tindouf

Bruxelles, le 22 septembre 2010
Monsieur le député européen,
Le 14 septembre dernier, nous vous interpellions sur la menace qui pèse sur la vie de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, Haut responsable du polisario résidant dans les camps de Tindouf depuis plus de 31 ans, après avoir manifesté son soutien à l’option d’autonomie proposée par le Maroc dans le conflit du Sahara occidental.
Cette nuit, les menaces ont été mises à exécution. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été arrêté à son arrivée au poste frontière aux camps de Tindouf, en provenance du territoire mauritanien pour être conduit vers une destination inconnue.
Hier, la Fédération Internationale des Journalistes et Reporters Sans Frontières révélaient l’arrestation depuis le 18 septembre 2010 de deux journalistes marocains à Tindouf, dans le sud algérien, qui devaient couvrir l’arrivée de Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud. Ces associations de défense des journalistes professionnels ont fait part de leur vive préoccupation sur la difficulté rencontrée par les journalistes pour traiter de la question du Sahara occidental dans cette région.
Il est déplorable que les prises de positions politiques d’Alger sur la question du Sahara occidental aient des répercussions sur le travail des professionnels des médias et sur la vie des populations dans les camps de Tindouf. Il est manifeste que les autorités algériennes contrôlent toute communication dans les camps de Tindouf et que la liberté d’expression comme celle de la presse sont entièrement muselées.
Animés par le souhait de voir la région pacifiée et les libertés fondamentales respectées, nous vous interpellons afin que le Parlement européen prenne une résolution d’urgence sur la situation à Tindouf en Algérie :
- condamnant les pratiques d’intimidation ; les graves violations aux droits de l’homme, aux libertés fondamentales et aux droits des réfugiés dans les camps de Tindouf ;
- exigeant la liberté immédiate et sans condition de Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud et des deux journalistes, Lahcen Tigbadar et Mohamed Slimani ;
- exigeant le plein respect du principe de la liberté de la presse en Algérie et plus particulièrement à Tindouf ;
- exigeant le plein respect de la Convention de Genève et des obligations statutaires du HCR.

Friday, September 17, 2010

LE MAROC OFFRE LE REPOS ETERNEL AU REGRETTE MOHAMED ARKOUN LOIN DE L'ENFER DE L'ALGERIE, SON PAYS NATAL

Les obsèques du grand penseur Mohamed Arkoun, décédé mardi à Paris à l'âge de 82 ans des suites d'une longue maladie, ont eu lieu vendredi, au cimetière Chouhada à Casablanca.

Après la prière d'Addohr suivie de la prière du mort à la mosquée des Chouhada, le cortège funèbre s'est dirigé vers le cimetière où le défunt a été inhumé.

Une foule nombreuse a accompagné le défunt à sa dernière demeure, notamment son épouse, Mme Soraya El Yaakoubi, sa fille, Sylvie, ainsi que plusieurs personnalités du monde de la pensée, de la culture, de la politique, de la presse, en plus de ses amis et proches.

Après lecture de versets du Saint Coran, des prières ont été élevées au Très-Haut pour entourer le défunt de Sa sainte miséricorde et le rétribuer amplement pour ses contributions et son riche apport à la pensée et à la culture.

L'assistance a imploré, à cette occasion, le Tout-Puissant de préserver SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste.

SM le Roi Mohammed VI avait adressé un message de condoléances à la famille du regretté Mohamed Arkoun dans lequel le Souverain exprime Ses condoléances les plus attristées et Sa compassion la plus sincère à l'honorable épouse du défunt et aux membres de sa famille.

"Le souvenir du grand disparu restera à jamais gravé dans la mémoire de tous ceux et celles qui ont puisé dans l'Âœuvre riche et abondante que le défunt laisse derrière lui, une Âœuvre frappée du sceau de la rationalité et adossée aux sciences humaines modernes qu'il a su employer dans une méticuleuse analyse de la pensée islamique", poursuit le message.

SM le Roi indique que "c'est bel et bien cette démarche scientifique qui a valu au regretté défunt d'être considéré comme l'une des grandes figures de la pensée moderne, à l'échelle arabe, islamique et mondiale. Outre un attachement sans faille aux idéaux de tolérance, de modération et de dialogue entre les religions et les civilisations, il n'a eu de cesse de s'ériger contre les conflits qui se nourrissent de l'ignorance".

"Nous songeons avec une profonde considération à son engagement en faveur de l'intégration maghrébine, ainsi qu'aux sentiments d'affection et d'estime qui le liaient au Royaume du Maroc, pays dont il se plaisait à fréquenter les forums universitaires et culturels propices aux échanges intellectuels féconds et aux débats libres et constructifs", souligne le message royal.

Né en 1928 dans un petit village de Kabylie, en Algérie, le défunt était professeur émérite d'histoire de la pensée islamique à la Sorbonne (Paris III) depuis 1993.

Mohamed Arkoun, qui a développé la discipline "Islamologie appliquée" dans diverses universités européennes et américaines, a à son actif plus d'une quinzaine d'ouvrages, dont une encyclopédie sur l'"Histoire de l'islam et des musulmans en France: du Moyen-âge à nos jours".

Il est également l'auteur de "Penser l'Islam aujourd'hui'', "L'Islam moral et politique'', "Humanisme et Islam: combat et proposition'', "La pensée arabe'', "Lecture du Coran" et "Critique de la raison islamique".

Thursday, September 16, 2010

Appel "urgent" d'un centre européen pour assurer la protection de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud

Le Centre euro-méditerranéen pour la Coopération et la Diplomatie citoyenne (CECDC) a lancé, mercredi à Bruxelles, un appel "urgent" aux communautés belge et européenne pour assurer la protection de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, lors de son retour aux camps de Tindouf en Algérie, sa vie étant "aujourd'hui menacée".

"La vie de Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de +la police du polisario+, est aujourd'hui menacée suite aux déclarations faites lors d'une conférence de presse tenue à Smara, sa ville de naissance, le 9 août 2010", a averti le CECDC, basé à Bruxelles, dans une lettre adressée à des députés fédéraux belges, à la présidence Belge de l'Union européenne ainsi qu'aux membres de la Commission et du Parlement européens.

Dans cette lettre, dont copie est parvenue jeudi à la MAP, le Centre ajoute que "soucieux de délivrer les Sahraouis du calvaire qu'ils subissent depuis trop longtemps dans les camps de Tindouf, en Algérie, M. Ould Sidi Mouloud avait indiqué que le projet d'autonomie tel que proposé par le Maroc aux instances onusiennes en 2007, est une solution possible. Une option qui nécessite, selon lui, d'être expliquée aux habitants des camps de Tindouf".

"Envisager de sensibiliser le +polisario+ et les populations des camps à l'option de l'autonomie lui vaut aujourd'hui l'interdiction au péril de sa vie d'accéder aux territoires des camps de Tindouf où il réside pourtant depuis plus de 31 ans", poursuit le document, soulignant que "les membres de sa famille ainsi que les populations dans les camps sont expressément menacées de représailles en cas de manifestation de soutien à Ould Sidi Mouloud".

"Il subit aujourd'hui de véritables pressions de l'Etat major du +polisario+. Interdit d'accès aux camps de Tindouf, il est empêché de retrouver sa famille, sa femme et ses cinq enfants, dont la dernière est née en son absence", déplore le Centre.

"Depuis la ville mauritanienne de Zouirate, sur sa route vers les camps de Tindouf, M. Ould Sidi Mouloud a lancé un appel et un cri d'alarme à la communauté internationale pour que ses droits et libertés fondamentales ainsi que ceux des membres de sa famille puissent être garantis", lit-on encore dans la lettre.

Et le Centre d'exhorter le Parlement européen à réagir: "le Parlement européen ne peut demeurer insensible à la situation de Ould Sidi Mouloud".

"Engagé sur le terrain des droits humains et des libertés fondamentales, le Parlement européen se doit de faire toute la lumière sur ce dossier en interpellant l'Algérie, responsable du sort des sahraouis sur son territoire en vertu des obligations statutaires du HCR, en demandant expressément l'accès et le retour de Ould Sidi Mouloud en toute sécurité auprès de sa famille dans les camps de Tindouf, le plein respect des droits et libertés fondamentales dans les camps pour des populations qui ne peuvent être privées de leur droit à la liberté d'expression", ajoute le document.

"Le Parlement européen se doit de se saisir en urgence de ce dossier afin de permettre la réintégration de Ould Sidi Mouloud dans ses droits légitimes et de demander l'inscription de ce dossier à l'ordre du jour de la prochaine Commission des Affaires étrangères", souligne la lettre.Bruxelles le 16-09-2010

Saturday, September 11, 2010

L'éventuel retour de Ould Mouloud à Tindouf "met le polisario au pied du mur" (Jeune Afrique)

En décidant de rentrer à Tindouf (Sud de l'Algérie) pour défendre la proposition marocaine d'autonomie du Sahara, M. Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud "met le polisario au pied du mur", affirme l'hebdomadaire international Jeune Afrique.

Cet inspecteur général de "la police du polisario", qui "réclame seulement le droit de pouvoir s'exprimer librement auprès des habitants des camps de Lahmada", se trouve toujours en Mauritanie à cause de l'interdiction de joindre les camps, indique le magazine panafricain dans un article publié sur son site internet.

"Aujourd'hui, il compte mettre les autorités du polisario face à leurs contradictions. +Exprimer librement son opinion relève-t-il d'une trahison+", s'était interrogé Ould Mouloud sur la chaîne régionale Laâyoune TV.

"L'homme, qui a laissé son épouse et ses quatre enfants dans les camps, craint à présent pour sa vie", souligne l'hebdomadaire. "Ma sécurité personnelle ne dépend plus de moi tout seul, désormais c'est la responsabilité du monde entier", avait-il dit dans des propos cités par Jeune Afrique.

Actuellement, il est en bonne santé à Zouérate (Mauritanie) où il compte de nombreux amis, mais il "est très attristé de n'avoir pas pu fêter l'Aïd al-Fitr avec sa famille", indique le magazine, dans sa dernière livraison, citant l'un des ses amis.

"Craignant d'être arrêté s'il décidait de rentrer à Tindouf, tout en refusant que sa famille soit expulsée des camps, le policier envisage d'alerter l'ONU sur son sort", ajoute-t-il.

Au Maroc, son sort "préoccupe toutes les associations des droits de l'Homme et sur internet, des centaines de Marocains, en majorité originaires des provinces du Sud, postent des messages de soutien", relève la publication.

Ould Mouloud a demandé au Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) de l'aider à garantir sa sécurité, "une tâche difficile quand on sait que l'ancien policier n'a pas renoncé à son projet suicidaire de rejoindre les camps", estime Jeune Afrique.

"Si les ralliements au Maroc de hauts cadres du polisario ne sont plus une exception, la méthode de l'aller-retour qu'a choisie Sidi Mouloud est pour le moins originale", estime encore l'hebdomadaire, rappelant que le policier est arrivé dans le Royaume au début de mai "pour des raisons privées et dans le cadre d'une visite familiale".

Début août, il avait annoncé, lors d'une conférence de presse à Samara, son intention de regagner les camps de Lahmada pour défendre la proposition marocaine d'autonomie. Il avait alors indiqué qu'il est rentré au Maroc depuis plus de trois mois et a voyagé à travers le pays "sans jamais être interrogé".

Il a également souligné la dynamique de développement dans les provinces du Sud notamment à Smara qui n'était lorsqu'il l'a quittée, en 1979, qu'une simple "bourgade où tout était à construire".
PARIS 11-09-2010

Thursday, September 09, 2010

Le PAM appelle l'organisation des Nations unies et le HCR à préserver la sécurité de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud

Le parti Authenticité et Modernité (PAM) a appelé l'Organisation des Nations unies, le Haut commissariat aux réfugiés et toutes les consciences vives de l'humanité, à préserver la sécurité de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et à garantir son droit à la liberté d'opinion et d'expression, enregistrant avec consternation la poursuite des plans et des complots abjects contre l'intégrité territoriale du Royaume.
Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire de son bureau national, tenue mercredi à Kénitra, le parti a mis en garde contre les dangers qu'encourt Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, notant que cette affaire met à nu les violations flagrantes des droits de l'Homme commises par la classe dirigeante dans les camps de Tindouf qui sert les plans et manoeuvres des dirigeants algériens.

Le PAM exprime, à cet égard, son étonnement devant le silence suspect observé par les médias espagnols et algériens dans cette affaire.

Par ailleurs, le parti enregistre avec consternation que certaines parties, nostalgiques à leur passé colonial et prisonnières de leurs velléités séparatistes, poursuivent leurs plans et leurs complots abjects visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, à travers leur intention d'organiser des voyages "étranges" vers les provinces du Sud en vue d'envenimer les relations entre le Maroc et le voisin espagnol.

Le parti juge qu'il est important de faire face avec fermeté à ces intimidations aux plans populaire et officiel.

Concernant la rentrée politique et parlementaire, le Bureau a décidé de suivre un exposé des présidents des deux groupes parlementaires du parti sur les questions soumises au parlement et sur l'agenda des deux groupes.

La réunion a également été l'occasion d'évoquer la prochaine entrée en vigueur du code de la route, précise le communiqué, soulignant le climat de mécontentement croissant chez les professionnels du transport en particulier.

Le parti rappelle également que son vote en faveur du projet de code de la route, après son amendement, était conditionné à une série de mesures d'accompagnement dont la résolution des problèmes du logement social des professionnels et la mise à niveau des infrastructures.
Le parti a dans ce sens mis l'accent sur l'importance et la vitalité de lier l'application du code de la route au respect par le gouvernement des engagements qu'il avait annoncés, ajoute le communiqué, notant que le parti a décidé de laisser ce dossier ouvert pour en suivre les développements.
Le parti relève également avec satisfaction le climat de mobilisation et de franchise ayant marqué les rencontres qu'il a tenues à Casablanca et dans la province d'El Hajeb, saluant la contribution des militants au débat et la pertinence de leurs interventions.
Il a également insisté sur l'importance de continuer à organiser ce genre de rencontres en parallèle avec les réunions d'encadrement au niveau des structures du parti.
Pour ce qui est du projet de création de l'association des élus du PAM, la même source indique que ce sujet a été examiné en perspective d'une approche définitive, ajoutant que les intervenants ont été unanimes à faire de la future association un outil de concrétisation de la vision du parti dans le domaine de l'action communale, du soutien à ses élus dans les plans de développement et de la politique de proximité et de moralisation.
RABAT - 09-09-2010

Tuesday, September 07, 2010

Polisario conference bruxelles sahara marocain

Un ancien responsable du polisario regagne la mère patrie

M. Ahmed Ould Sidi Ahmed Ould Salak Ould Akmach, ancien responsable du polisario, a regagné récemment la mère patrie en réponse à l'appel royal: "la patrie est clémente et miséricordieuse".

Dans une déclaration à la MAP, M. Ould Akmach a exprimé sa fidélité et son loyalisme à SM le Roi Mohammed VI, et fait acte d'allégeance au Souverain, un acte "hérité de mes ancêtres, les Chorafas Laaroussyines".

Il a souligné, à cette occasion, que "la bonne initiative louable de SM le Roi, à savoir la proposition d'autonomie des provinces du sud constitue la meilleure solution à la question du Sahara dans le cadre de ni vainqueur ni vaincu, dans la mesure où cette solution est soutenue par la majorité des Sahraouis des camps de Tindouf et qui ne peuvent exprimer leur choix solennellement à cause de l'oppression et de l'inexistence de liberté d'expression entretenus par le polisario et l'Algérie".LAAYOUNE 07-09-2010

Cet ancien responsable du polisario a affirmé "qu'il est du droit des Sahraouis, où qu'ils se trouvent, de jouir enfin de la paix, de la sécurité et de pouvoir retourner en toute quiétude chez eux au Sahara marocain".

M. Ould Akmach, originaire de la tribu des Laaroussyines Oulad Lakhlifia Oulad Sidi Eddakak, a appelé les Nations Unies dans toutes leurs composantes (conseil de sécurité, assemblée générale, 4ème commission, comité des droits de l'homme, conseil des droits de l'homme) à ''oeuvrer à lever le siège imposé à nos familles dans les camps de Tindouf et leur permettre d'exprimer en toute liberté leurs opinions loin de la répression et de l'oppression exercées par les dirigeants du polisario et de l'Algérie".

"Le polisario et l'Algérie induisent en erreur, depuis des années, la communauté internationale et toutes les organisations humanitaires sur le nombre des réfugiés dans les camps de Tindouf qui ne dépasse guère les 45.000 âmes", a souligné M. Ould Akmach, notant que "l'Algérie et le polisario, parfaitement au fait de ce chiffre et qui présentent à l'ONU des données exagérées (160.000), sont conscients qu'une fois le HCR aura effectué un recensement exact des populations des camps de Tindouf, la duperie sera dévoilée au grand jour".

M. Ould Akmach a, à cet égard, appelé les Nations Unies à faire pression sur l'Algérie afin de permettre au HCR d'effectuer dans les plus brefs délais un recensement des populations dans les camps.

Et de souligner que "le nombre impressionnant de ralliés qui a atteint depuis le début de l'année environ 2000 personnes dont la majorité est constituée de jeunes et de personnalités influentes, est en soi l'expression éloquente de la crédibilité de la position marocaine".

Natif de Tichla en 1954, au sud de Dakhla, Ould Akmach a poursuivi ses études primaires en langues arabe et espagnole de 1960 à 1967 à l'école Alaargoub (est de la ville).

Après des études dans le cycle qualificatif des infirmiers (1970-1973), il a intégré l'établissement espagnol des Postes et Télécommunications établi à l'époque à Dakhla jusqu'au mois de décembre 1975 avant de rejoindre, ensuite, les rangs du front polisario à Tindouf, dans le sud de l'Algérie, où il a été nommé à l'aile armée du front en tant qu'infirmier itinérant à travers les différentes zones militaires.

En 1991, après la proclamation du cessez-le-feu par les Nations Unies, Ould Akmach a été nommé directeur du centre de santé dans le camp dénommé "Wilaya Dakhla" situé à 160 km au sud de la ville de Tindouf, où il était, à l'époque, responsable des soins médicaux des prisonniers de guerre.

Avec le lancement du processus d'identification pour arrêter les listes des sahraouis habilités à participer au référendum prévu à l'époque, il a été désigné par l'ONU, par le biais de la Minurso, Cheikh d'identification pour la tribu Laaroussyine : Fraction Oulad Lakhlifia et sous-fraction Oulad Sidi Eddakak. En cette qualité, il avait participé à l'opération d'identification dans les villes de Dakhla, Boujdour, Laayoune, Guelmim, Marrakech et Casablanca, ainsi qu'à Nouadhibou en Mauritanie, et ce en parallèle avec sa mission de Cheikh d'identification dans les camps de Tindouf.

En 2008 et à l'issue du 12ème congrès du front polisario (14-20 décembre 2007), il a été élu membre du soi-disant "conseil national sahraoui" (parlement) et membre du bureau permanent du prétendu "conseil consultatif sahraoui" (Instance des Chioukh), où il est demeuré jusqu'à son retour à la mère patrie, le Royaume du Maroc, en réponse à l'appel royal "la patrie est clémente et miséricordieuse".

Sunday, September 05, 2010

Le père de Mostafa Ould Salma appelle les organisations internationales de défense des droits de l'Homme à intervenir pour garantir la sécurité de son

M. Salma Ould Sidi Mouloud a appelé les organisations internationales de défense des droits de l'Homme à intervenir pour garantir la sécurité de son fils, Mostafa Ould Salma qui se trouve actuellement à Zouirate en Mauritanie sur sa route pour les camps de Tindouf.

Dans une déclaration à la chaîne régionale de Laâyoune, diffusée samedi dans son journal du soir, M. Salma Ould Sidi Mouloud a appelé ces organisations à tenir pour entièrement responsables l'Algérie et le polisario de la sécurité de son fils.

M. Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud avait exprimé dans une conférence de presse le 9 août son intention de défendre la proposition d'autonomie au Sahara pour résoudre ce conflit artificiel et mettre un terme aux souffrances des sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.

M. Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud, inspecteur général de "la police du polisario", avait quitté Smara, il y a quelques jours, en direction des camps de Tindouf où se trouve sa famille. Il se trouve actuellement à Zouirate en attendant l'accomplissement des procédures administratives pour quitter le territoire mauritanien.

Le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) avait appelé toutes les organisations nationales et internationales des droits de l'Homme à "faire tout ce qui est en leur pouvoir" pour que M. Mostafa Salma Ould Sidi Mouloud puisse rentrer sain et sauf à Tindouf et défendre ses opinions librement.
LAAYOUNE 05-09-2010