Monday, April 30, 2007

Je considère, sincèrement, que ce plan est aussi bon pour l’Algérie et surtout bon, car l'Algérie va enfin pouvoir s'occuper d'elle même.

Ce qui est intéressant dans la lettre des membres du Congress américain, adressée à George W. Bush, au sujet du plan marocain d’autonomie sur le Sahara, c’est que ces honorables messieurs n’y vont pas par quatre chemins. Un soutien direct, franc et loyal. Ils disent, sans détour, que ce plan qui est bon pour les Marocains, est, aussi, bon pour les USA. Et c’est vrai. Ce n’est pas moi, honnêtement, qui vais dire le contraire. Sauf que je pousse, quand même, un peu plus loin. Je considère, sincèrement, que ce plan est aussi bon pour l’Algérie et surtout bon, et exceptionnel, pour le Polisario. Nous, on reste chez nous. L’Algérie va enfin pouvoir s’occuper, sérieusement, d’elle-même. Le Polisario, lui, va finalement rentrer chez lui. C’est-à-dire chez nous. Et, surtout on va, ensemble, tous, fiche la paix au reste du monde avec ce problème factice. Pour l’anecdote, et les amateurs de statistiques, 169 congressistes américains sur 435 soutiennent la solution marocaine contre, seulement, une quarantaine pour la thèse séparatiste. C’est un signal qui ne trompe pas.
Le 30-4-2007Par : Khalil HACHIMI IDRISSI ALM




Sunday, April 29, 2007

Algérie: Un autre fléau qui ronge la société, les jeunes et l’inhalation de la colle

Ils se déplacent dans la majorité des cas par groupe, ces jeunes à peine sortis de l’enfance, un sachet la main, généralement de lait… Que l’on se détrempe! Le lait a été remplacé par une substance contenant un solvant, dans la majorité des cas, de la colle.
Ce sachet, ils le gardent bien scellé pendant un moment et le portent, par la suite, au visage pour y introduire la bouche et le nez pour une inspiration profonde. Ces enfants ou adolescents ont constamment la bouche collée à ces bourses et deviennent très agressifs lorsqu’ils sont en manque. Ils sont de plus en plus nombreux à se droguer à la colle. En fait, il ne s’agit plus de cas isolés mais d’une véritable endémie qui prend chaque jour plus d’ampleur au point de menacer très sérieusement l’ordre public et l’harmonie. Nul n’ignore les effets néfastes que produit la substance qu’inhalent ces jeunes. Le solvant libéré par cette dernière provoque, chez ses utilisateurs, des moments d’euphorie. Ce qui est sûr, c’est que les conséquences et les effets secondaires de ces inhalations sont comparables à ceux de n’importe qu’elle autre drogue. Outre l’accoutumance, ce type de drogue a des effets secondaires dont les difficultés respiratoires et donne un teint grisâtre à ces jeunes, à peine sortis de l’adolescence.
Auteur: Hasna Y. La Voix de l'Oranie

Saturday, April 28, 2007

Algérie: blague politique

La blague politique a l’immense avantage d’être plus digeste (et plus intelligente) que les interminables analyses des experts en costume-cravate. On peut ainsi tenter une approche tout à fait intéressante de la “crise” entre le Maroc et l’Algérie à travers un échantillon de trois blagues qui réduisent l’Algérie à un pays où les généraux sont plus nombreux que les baguettes de pain et le Maroc à un pays qui mesure le degré de sa bonne santé au nombre de ses “fêtes” célébrées dans l’année. La première blague concerne Mohamed Lamari, généralement perçu comme l’homme fort en Algérie. “Quelle est la différence entre Lamari et la misère en Algérie ? Aucune, Lamari est général, et la misère aussi”. La deuxième blague est pour le président Bouteflika : “Un Algérien se révolte contre le rationnement alimentaire qui l’oblige à faire la queue pour satisfaire le moindre de ses besoins et décide d’assassiner le chef d’Etat. Pas de chance, il se rend compte que la queue (pour assassiner le président) est encore plus longue que celle pour acheter du pain !”. La troisième blague, qui égratigne au passage notre beau pays, reste à mon avis la plus belle : “La police marocaine a arrêté un cortège de bêtes algériennes (vaches, poules, chèvres, etc) qui tentaient de traverser clandestinement les frontières vers le Maroc. ‘On en a marre d’être mal nourries et que les Algériens attendent de nous en retour lait, œufs, fromage, etc.’, ont répondu les pauvres bêtes. La police des frontières algérienne a arrêté, quant à elle, une seule bête marocaine tentant de fuir son beau pays. Un mouton. ‘J’en ai marre de servir de méchoui aux Marocains, chaque fois qu’ils veulent célébrer les innombrables festivités qui rythment l’année’, s’est justifié notre herbivore favori”.
Paru sur TelQuel

Friday, April 27, 2007

Algérie : Encore des éléctions qui ne serviront à rien.

Les candidats aux élections législatives du 17 mai en Algérie ont débuté, jeudi 26 avril, leur campagne pour convaincre les électeurs algériens de les élire à l’Assemblée nationale populaire. La campagne officielle des élections législatives du 17 mai en Algérie s’est ouverte jeudi 26 avril. Du 26 avril au 14 mai, les 120.229 candidats (1.042 listes partisanes et 100 listes indépendantes) vont tenter de convaincre les 18,7 millions d’électeurs algériens de les élire à l’Assemblée nationale populaire (ANP), Chambre basse du Parlement qui compte 389 sièges.Il s’agit de la troisième élection pluraliste depuis l’instauration du multipartisme en 1989. Les législatives de la fin 1991 avaient été interrompues en cours de route en raison de la percée du Front islamique du salut (FIS). Après que ce parti islamiste, aujourd’hui dissous, eu remporté le premier tour, l’armée s’en est mêlée par le biais d’un coup d’Etat. Plusieurs partis ont choisi le boycott de ces élections, dont principalement le Front des forces socialistes (FFS), et les deux partis du Mouvement pour la réforme nationale (MNR, islamiste) et le Mouvement démocratique et social (MDS), en proie à des dissidences.Pour le FFS, le plus vieux parti d’opposition, ce scrutin risque fortement d’être entaché d’irrégularités. D’ailleurs, tout comme les précédentes échéances électorales, les élections du 17 mai se dérouleront sous le signe de l’état de siège. Le ministre algérien chargé des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, avait exclu la levée de l’état d’urgence en Algérie en vigueur depuis février 1992 en brandissant l’alibi sécuritaire. Les partis d’opposition y voient un moyen d’étouffer l’activité politique partisane. Pour leur part, les anciens responsables du FIS, comme Ali Belhaj et Abassi Madani, qui avaient bénéficié de l’amnistie prévue dans la charte pour la réconciliation nationale du président Abdelaziz Bouteflika, n’y sont pas invités. Ils ont, en effet, vu leurs demandes de participation au jeu électoral rejetées par le ministère de l’Intérieur. Les islamistes dits «modérés», eux, seront présents à travers deux formations, le Mouvement de la société pour la paix (MSP, qui siège dans la coalition présidentielle aux côtés du FLN et du RND) et En-Nahda. Et le courant «nationaliste», lui, sera représenté par l’ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), qui détient la majorité dans l’Assemblée sortante, et le Rassemblement national démocratique (RND), présidé par l’ex-chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.La presse algérienne s’attend, toutefois, que ce scrutin enregistre un taux d’abstention record. Le quotidien "El Watan" estime que «l’enjeu pour les autorités sera donc de convaincre les inscrits d’aller voter». «Entreprise difficile, renchérit le journal, en raison, entre autres, du bilan désastreux de l’Assemblée populaire nationale sortante».Pour "Liberté", le constat est accablant : « Lorsqu’on sait que la crédibilité de la législature 2002-2007 a été non seulement entachée par l’absentéisme flagrant des députés, mais aussi par le manque criant de réactivité, notamment leur refus d’adopter la loi sur la déclaration de leur patrimoine, il est tout à fait aisé de conclure que les partis auront fort à faire pour développer un discours qui passe, au sein d’une population qui ne voit toujours pas le retour d’ascenseur des députés dans l’amélioration de son quotidien».
ALM 27/04/2007-ALM

Une ONG recense 700 disparus dans les camps de Tindouf

Le Secrétaire national de l'Association des familles des martyrs, des disparus et des prisonniers du Sahara marocain, M. Brahim Hajjam a affirmé que son association a recensé 267 cas d'enlèvement, opérés dans les territoires marocains, et 700 cas de disparus dans les camps de Tindouf, attribués au Polisario et à l'Etat algérien.
Dans un entretien à Maroc-Hebdo International publié vendredi, M. Hajjam indique que son association a établi une liste "très précise" de 267 cas de personnes enlevées. "En revanche, il existe au total 700 cas de disparus dans les camps de Tindouf qui vivent dans des conditions inhumaines", déplore-t-il.
"Nous n'avons pas pu identifier le reste, mais nous poursuivrons nos recherches dans ce sens", ajoute M. Hajjam, imputant la responsabilité de ces disparitions "en premier lieu au mouvement séparatiste du Polisario et ensuite à l'Etat algérien". "Ce sont, à nos yeux, et aux yeux de tous les observateurs, les premiers responsables", affirme-t-il.
Le Secrétaire national de l'association appelle, à cet effet, "la communauté internationale, notamment les organisations de protection des droits de l'Homme, à faire pression surtout sur l'Etat algérien, qui apporte un soutien logistique et financier au Polisario".
M. Hajjam indique, en outre, que son association a déposé récemment un dossier relatif aux disparus enlevés par le Polisario auprès de certaines organisations internationales, notamment l'ONU, la Croix-Rouge et Amnesty International pour dénoncer les agissements des séparatistes du Polisario qui ont procédé, depuis 1975, "à l'enlèvement de plusieurs centaines de nos compatriotes à différents endroits du pays".
La plupart d'entre eux ont été enlevés au Sahara, au milieu des années 70, après la Marche verte, dit-il.
Ce document, qui cite les noms de tous les disparus, "se veut d'abord un plaidoyer auprès de la communauté internationale pour qu'elle prenne très au sérieux les cas de ces disparus", souligne M. Hajjam, notant au passage les souffrances des familles des victimes.
"Cette situation insoutenable", déplore le secrétaire national de l'association, "ne peut pas durer". "Ce sont des crimes graves contre l'humanité", ajoute-t-il.
Rabat, 27/04/07-MAP

Le "Polisario" ne sait plus vers quel saint se vouer.

La veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, le Polisario a menacé de reprendre les armes si le statu quo perdure au-delà de fin octobre 2007.
Un autre affront à la communauté internationale qui appelle au dialogue.Au moment où le Conseil de sécurité s'apprête à se réunir pour débattre du conflit du Sahara et voter le rapport du secrétaire général de l'ONU, les séparatistes menacent de reprendre les armes. Dans des déclarations à la presse algérienne, Brahim Ben Mokhtar, directeur du «protocole» de la RASD, a affirmé que le Polisario est «prêt à reprendre les armes» si le statu quo perdurait au-delà du 31 octobre 2007, soit la date correspondant à la fin du mandat de la Minurso. Le responsable polisarien va même jusqu'à qualifier une telle issue d'«inévitable» avant de s'en prendre violemment à la France et à l'Espagne pour leurs positions et notamment leur soutien à l'Initiative marocaine de négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara. Les menaces du Polisario correspondent à ce qu'un récent éditorial du «New York Times» qualifie de «langage qui n'est plus acceptable». Car, au moment où la communauté internationale, et en premier lieu le secrétaire général de l'ONU, appelle à des négociations entre les parties au conflit, le Polisario réplique par la menace de recourir aux armes. C'est ce qui fait figure d'une insulte aux efforts déployés par cette même communauté internationale qui n'a pas cessé d'insister sur la nécessité d'une solution négociée pour mettre fin à un conflit qui n'a que trop duré. Le Polisario a fait précéder cette insulte d'un autre outrage à la communauté internationale à laquelle il avait présenté une «proposition» bâclée en quelques jours sur instigation d'Alger et reprenant des issues qui ont été déclarées «inopérantes» depuis longtemps. C'est le sens des propos de Peter Van Walsum qui s'est déclaré récemment «surpris» par la proposition du Polisario dont il n'a jamais entendu auparavant et en référence aux larges consultations menées par le Maroc depuis des mois pour élaborer son initiative. Ces menaces sont aussi le signe de l'embarras dans lequel se trouvent les séparatistes depuis que des dizaines de pays, et non des moindres, ont réservé un accueil favorable à l'initiative marocaine et surtout depuis que le Maroc, en révélant son initiative, a démontré qu'il ne cherchait pas à imposer de solution unilatérale. Le Royaume, dans le texte de son initiative et dans ses déclarations, insiste sur le fait que son initiative n'est nullement une offre «figée», mais ouverte à la discussion et à la négociation. La position américaine, entre autres, a été de ce fait des plus claires en saluant le sérieux de l'initiative. Les Etats-Unis rejoignent, de manière résolue, les positions exprimées auparavant par la France et l'Espagne, entre autres. C'est ce qui a poussé «Le Soir d'Algérie», la veille de la réunion du Conseil de sécurité, à titrer son éditorial de «Joli coup du Maroc» pour s'égarer, par la suite, dans des conjectures sur les relations «intéressées» entre le Royaume d'un côté, la France, les Etats-Unis et l'Espagne, voire le «lobby juif américain» !, de l'autre côté.C'est la même amertume qu'expriment les récentes déclarations de Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Ce dernier dit trouver «étranges» les déclarations de Paris et Washington.Les autorités d'Alger ne sont pas moins embarrassées par la position des grandes puissances au sujet de l'initiative marocaine. Si le rapport de Ban Ki-moon appelle à des négociations entre les parties, l'Algérie comprise, Alger fait tout pour contrarier une telle issue. De sources informées, des responsables du Polisario ont bel et bien manifesté leur volonté d'un dialogue avec le Maroc sur la base de l'initiative remise au secrétaire général de l'ONU. Plus encore, des contacts informels, sur initiative de quelques dirigeants du Polisario, ont été établis avec des membres du Corcas. Ces contacts s'étaient déroulés, récemment, dans plusieurs capitales africaines et d'autres rendez-vous sont à l'ordre du jour. Toutefois, la décision ne se trouve pas entre les mains de Mohamed Abdelaziz, ni à Rabouni. C'est Abdelaziz Bouteflika qui détient le pouvoir de décision et il continue à user de ce pouvoir pour faire perdurer le conflit. Mais surtout pour faire durer le calvaire et les drames de familles séparées depuis des décennies et de dizaines de milliers de Sahraouis retenus sur le sol algérien. La dernière manifestation de ce pouvoir aura été la série d'arrestations, par la gendarmerie algérienne, de responsables polisariens qui s'étaient révoltés contre la direction des séparatistes. Mais aussi pour prévenir le retour, au Maroc, de figures de premier ordre dans la hiérarchie du Polisario.Le Conseil de sécurité, qui se réunit ce vendredi, devra décider d'une prorogation de six mois du mandat de la Minurso. En attendant, plusieurs pays continuent d'apporter leur soutien à l'initiative du Maroc. C'est le cas, récemment, de plusieurs responsables belges. Les séparatistes, dos au mur, ne s'en retrouvent que de plus en plus isolés et mettent, de nouveau, les pieds dans le plat en menaçant d'un retour des hostilités.
ALM 27/04/2007

Thursday, April 26, 2007

La Belgique recommande à ces citoyens de ne pas se rendre en Algérie.

L'Algérie ne convient pas en général aux voyages touristiques, avec exception pour certaines oasis à vocation touristique du Nord du Sahara (Timimoun et Ghardaïa) et le Grand Sud algérien moyennant toutefois le respect strict des consignes de sécurité. Il est d'ailleurs impératif de s'y rendre par avion et de s'adresser à des agences de voyage spécialisées pour préparer son voyage. Le 11 avril 2007, plusieurs attentats ont été perpétrés à Alger, notamment devant les bureaux du Premier Ministre. Plusieurs dizaines de morts ont été dénombrés par les services de la protection civile.
D'autres actions terroristes furent commises dans la capitale depuis octobre 2006, soit par bombes actionnées par gsm, soit par voitures piégées.Suite à l'enlèvement pour rançon d'un groupe de touristes dans le désert du Sahara par un groupe terroriste au début de 2003, il est déconseillé de traverser ou de parcourir le désert du Sahara. La région de Tamanrasset (In Amguel, Hirafok, Idelès, Tahifet, Tahounout et Terhenanet) et les environs proches de Djanet peuvent être visités, mais les déplacements vers ces deux destinations doivent être effectués par avion. Le trajet entre Tamanrasset et Djanet à travers le désert est déconseillé. Les touristes se rendant dans le Grand Sud doivent obligatoirement s'adresser à des agences de voyage spécialisées et reconnues. Les voyageurs sont également tenus de déposer leur programme de déplacement aux autorités locales de police (Gendarmerie Nationale). Le non-respect des règlements relatifs aux déplacements dans le Sahara et à l'accès aux zones protégées, et à la protection de la faune et des vestiges archéologiques, peut entraîner des poursuites judiciaires. Les voyageurs doivent être extrêmement prudents et ne peuvent s'écarter de l'itinéraire convenu avec les guides locaux. Tout voyage dans le désert algérien comporte des risques comme les conditions climatologiques, l'environnement inhospitalier; mais aussi déplacements et actions de pillards, trafiquants, contrebandiers et éléments terroristes et doit donc être préparé soigneusement. Il est indispensable de s'y faire accompagner par un guide digne de confiance et connaissant les régions à parcourir. Tout déplacement doit en outre être effectué avec au moins deux véhicules en bon état et bien équipés. La traversée du Sahara (Europe - Afrique) est déconseillée. Depuis 1994, les frontières terrestres entre l'Algérie et le Maroc sont fermées. Les zones frontalières au Sud ne sont pas sûres. Dans le nord du pays (zone littorale et hauts plateaux), les voyages à caractère professionnel peuvent s'effectuer. Il est néanmoins conseillé d'être vigilant et de suivre les recommandations de sécurité. Le visiteur veillera à consulter au préalable ses interlocuteurs ou partenaires algériens quant aux mesures de sécurité qu'il convient d'adopter et qui varient selon les régions et les circonstances. Il est conseillé de se faire accueillir à l'aéroport et de ne pas faire usage des transports publics ni des taxis collectifs pour rejoindre Alger. Certains hôtels offrent le service de navettes avec l'aéroport, et peuvent proposer le service de taxis sûrs. Il est recommandé de séjourner dans un hôtel sécurisé dont les accès sont contrôlés. Il est souhaitable de requérir les conseils et avis des autorités locales de sécurité pour tout déplacement professionnel. A l'intérieur du pays, tout déplacement important s'effectue par avion. Il est déconseillé de circuler la nuit. Il n'y a pas d'incidents signalés dans la ville industrielle de Hassi-Messaoud (sud-est du pays). Il est déconseillé de voyager seul ou en groupe en dehors d'Alger et des autres grandes villes. Le terrorisme et le banditisme continuent à sévir dans plusieurs régions au nord du pays et dans la région des hauts plateaux. Le nombre d'incidents est en augmentation ces derniers mois, particulièrement dans la région Boumerdes - Dellys - Bouira. Compte tenu des nombreux incidents en Kabylie, il est conseillé, avant de voyager dans cette région, de s'informer auprès des autorités ou de contacts locaux sur la situation sécuritaire. Les villes Bejaïa et Sétif disposent d'un aéroport. Le terrorisme urbain en Algérie semble appartenir au passé, mais la criminalité générale pose de plus en plus de problèmes préoccupants dans les grandes villes (Alger, Oran, Annaba ...). Une certaine vigilance est donc recommandée vis-à-vis des pickpockets dans les rues commerciales fortement fréquentées et sur les marchés. Afin d'obtenir de précieux conseils d'ordre sanitaire et les éventuelles vaccinations nécessaires, il est recommandé de s'adresser à son médecin et/ou à un centre de médecine de voyage. Finalement, les voyageurs sont invités à respecter les traditions et les coutumes locales.
(site du ministère belge des affaires étrangéres) 26/04/2007

Les terroristes du "polisario" menacent: «Si le statu quo se poursuit après le 31 octobre,le peuple sahraoui est prêt à reprendre la lutte armée»

«Il est important que la situation évolue dans les six prochains mois, notamment après la présentation du rapport du nouveau secrétaire général de l’ONU», c’est ce que nous a déclaré le directeur du protocole de la RASD, Brahim Ben Mokhtar, lors d’une rencontre qui s’est déroulée lundi dernier au camp de Rabouni, capitale politique de la RASD, à quelques jours de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Une réunion prévue demain, qui devra se pencher sur l’adoption d’une résolution réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.Le directeur de protocole de la RASD a souligné que les Sahraouis sont «favorables à toutes les initiatives prises par l’ONU afin d’aboutir à des négociations dans les plus brefs délais. Le plus important pour nous est d’avoir des garanties concernant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’organisation en toute liberté et en toute légalité d’un référendum». Il ajoutera que le Polisario est prêt à accepter le choix du peuple sahraoui, quelle que soit la décision qu’il prendra parmi les trois possibilités qui lui sont offertes.Invité par les journalistes a donner plus d’explications sur l’inconditionnalité, M. Ben Mokhtar a indiqué : «Le secrétaire général de l’ONU voulait certainement sous-entendre les conditions présidant au début des négociations, en l’occurrence toutes les préparations inhérentes. Il faut dire qu’à l’époque de M. James Baker, on s’attardait beaucoup sur des questions de forme, telles que la composition des délégations qui seront présentes à la négociation, si la table devait être ronde ou carrée et s’il devait y avoir les emblèmes nationaux ou non.»Et notre interlocuteur d’ajouter : «Il est temps, pour le bien de la stabilité régionale et aussi pour le respect de la légalité internationale, que le peuple sahraoui puisse, enfin, se prononcer sur son sort sous le contrôle des Nations unies.»Concernant les rumeurs selon lesquelles des négociations secrètes auraient eu lieu entre le Front Polisario et les autorités marocaines, le directeur national du protocole de la RASD nie fermement l’existence de ces négociations en soulignant que «le Front nie ce genre de rumeurs. On aspire à des négociations avec les Marocains sous l’égide de l’ONU, et non pas secrètement. Nous avons été les initiateurs pour aller aux tables des négociations, tel que souligné dans le rapport que nous avons remis au SG de l’ONU». Dans ce rapport, la RASD a insisté sur deux points essentiels. Le premier réside dans la nécessité de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’organisation rapide d’un référendum sous l’égide de l’ONU. Quant au deuxième, il est tributaire de l’issue du référendum. Si celui est en faveur de l’indépendance du peuple sahraoui, l’Etat sahraoui sera alors prêt à engager des pourparlers avec le Maroc, en tant que pays voisin pour garantir un règlement équitable de toutes les questions d’intérêts sécuritaire, économique et social. Brahim Ben Mokhtar souligne ainsi la bonne volonté de la partie sahraouie d’assurer la stabilité et de garantir les intérêts communs entre les pays maghrébins dans le respect mutuel. Concernant la question de l’existence de prisonniers marocains qui a été médiatisée suite à la diffusion il y a une semaine d’un documentaire sur une chaîne satellitaire arabe, le directeur de protocole a déclaré : «Il y a deux ans, nous avons rendu aux Marocains le dernier convoi de prisonniers qui était composé de 104 individus. Il n’en existe plus aucun aujourd’hui. Par contre, il y a encore 151 prisonniers politiques sahraouis chez les Marocains et nous dénombrons près de 400 civils portés disparus.»Abordant la position française qui soutient l’initiative du Maroc relative à l’autonomie, le représentant de la RASD estime que «la position française s’explique par les liens étroits, personnels et même familiaux qu’entretient le président Chirac avec la famille royale marocaine. D’autant plus que Hassan II avait fait promettre au président français de soutenir ses héritiers». Toutefois, il soulignera que le Front Polisario n’est pas dupe des transactions qui sont déjà en train d’être passées pour que la France maintienne sa position contre les intérêts du peuple sahraoui, à l’instar de la visite récente de Zapatero à Ségolène Royal. Brahim Ben Mokhtar reviendra également sur la position de l’Etat espagnol et précisera que le Sahara occidental a été «surpris par la position des autorités espagnoles, représentée par les socialistes dont les idéaux sont anticolonialistes. C’est une position qui va à contresens de la légalité internationale et en opposition avec l’opinion publique espagnole. On peut expliquer cela par les enjeux économiques du fait que plus de 1 000 entreprises espagnoles soit sont implantées au Maroc, soit entretiennent des échanges commerciaux avantageux avec leurs homologues du royaume chérifien. Mais nous sommes persuadés qu’après les manifestations qui ont eu lieu le 21 avril à Madrid, les autres partis politiques et les organisations de la société civile en faveur du peuple sahraoui mettent la pression sur la classe dirigeante espagnole afin qu’elle change de position concernant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui». Pour conclure, le directeur du protocole de la RASD confiera que les autorités sahraouies sont persuadées que le Conseil de sécurité de l’ONU prolongera le 27 avril le mandat de la Minurso jusqu’au 31octobre. Mais il estime que ce qui est véritable en jeu, c’est ce qui va se passer durant les six prochains mois. Ce, d’autant que les autorités du Front Polisario subissent une forte pression de la part de la nouvelle génération qui veut reprendre la lutte armée. Aussi, si après l’expiration du mandat de la Minurso, aucun changement n’intervient, la porte sera ouverte à toutes les possibilités, dont celle de la reprise de la lutte armée. Et le Polisario n’aura d’autre choix que de se soumettre à la décision de son peuple dans ce sens lors du prochain congrès prévu vers la fin de cette année. Brahim Ben Mokhtar précisera : «Nous continuons à privilégier une solution politique à la crise. Mais si l’état de statu quo continue, la reprise des armes sera inévitable.»
La tribune 26/04/2007

Les travestissements algériens, lecture biaisée des communiqués onusiens

Au moment où le polisario est psychologiquement au pied du mur, l'Algérie persiste et signe dans l'ingérence dans les affaires de pays tiers. Sa démarche démontre une crise interne qui s'étend à la sphère diplomatique. En détenant des otages au sud du territoire algérien, le pouvoir se met en porte-à-faux vis-à-vis de la légalité internationale.Question terre à terre : que cherche l'Algérie ou plus exactement quelques responsables algériens, en attisant la tension régionale ?Tirant tous les privilèges de l'avantage de la manne pétrolière, la présidence n'a de cesse de duper la communauté internationale et de perpétuer systématiquement la contrevérité. Le travestissement ne la gêne pas outre mesure dans la lecture des résolutions et communiqués onusiens.Peu importe que le chat soit gris ou noir, l'essentiel, c'est qu'il attrape les souris.Telle est la nature bicéphale qui se déteint tout au long d'un mandat présidentiel alors que se dévoilent les nombreuses hypothèses qui tournent toutes autour des liens étranges qu'entretient actuellement le pouvoir et le groupuscule des baronnets de Abdelaziz Marrakchi. Dribbler, c'est le fort de la diplomatie algérienne et le régime tremble à l'idée que son jeu soit démystifié.C'est maintenant chose faite. Que restera-t-il du grand diplomate à tout va, du donneur de leçons et du réconciliateur, lorsque les preuves irréfutables de ses prévarications sont étalées au grand jour? La voix du marchand de paroles ne porte plus loin au moment où la communauté internationale s'est rendue compte que le pouvoir algérien nourrit un sentiment fait à la fois de revanche, de frustration et d'envie envers le Maroc, pays stable.Habité par l'unique obsession d'expansionnisme, le résident d'Al Mouradia se cherche une voie de sortie honorable.Dès lors, conscient de sa position en porte-à-faux avec la question du Sahara marocain, Bouteflika n'a de cesse de créer une tension psychologique autour d'une population (dont font partie des Marocains sahraouis) qu'il tient prisonnière sur son territoire en espérant faire infléchir les instances internationales pour réaliser ses desseins hégémoniques.Pour l'heure, la communauté internationale a réfléchi et a revu sa position.Et en la matière, Peter Van Walsum, envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara a déclaré, au terme des consultations qui ont prévalu vendredi dernier à New York au Conseil de sécurité, " qu'il serait complètement malhonnête de ma part de ne pas dire qu'ils (les Algériens) n'ont pas joué un rôle important dans le conflit ".Une déclaration qui sonne le glas de la position algérienne. " Et s'il y a quelque chose que j'ai appris au cours de mon année et demi (comme envoyé personnel) c'est de ne pas essayer de qualifier le rôle de l'Algérie, pays qui insiste qu'il n'est pas partie au conflit mais uniquement un pays voisin concerné ", a-t-il affirmé.Ainsi, est démontré le rôle prééminent et dominant d'un pays qui pratique et ce depuis 1975, l'ingérence dans les affaires intérieures du Royaume du Maroc.
L'initiative marocaineFace à la position déphasée de l'Algérie et celle dépassée du polisario, le Maroc propose un projet de statut d'autonomie pour les provinces du sud, qui a reçu de par le monde un soutien considérable. Une démarche courageuse qui a été applaudie par de nombreux pays.Dans les faits, l'initiative marocaine a mis l'Algérie et le polisario dans une crise évidente et sans précédent dans la sphère diplomatique.Leur position inextricable ne surprend point, alors que le non-respect des intégrités territoriales dans un combat d'arrière-garde pour la création d'un Etat fantoche ne peut qu'interpeller toute nation démocratique. Constructif et ouvert, le projet marocain est la solution pour un règlement pacifique, juste et définitif d'un conflit confectionné de toutes pièces.
Latifa Cherkaoui LE MATIN

Wednesday, April 25, 2007

Algérie : Arrestation de trois personnes liées à Al Qaïda

Les services de sécurité algériens ont arrêté, cette semaine, trois personnes dans la wilaya de M'Sila (250km au sud-est d'Alger), soupçonnées de liens avec Mérouane Boudina, l'un des trois kamikazes qui se sont fait exploser dans les attentats du 11 avril à Alger, rapporte mercredi le journal "Achourouq".Ces arrestations font suite à des aveux obtenus d'un terroriste, appréhendé en fin de semaine dernière dans la région de Chellala-Adaoura, au sud de la wilaya de Médéa, limitrophe de celle de M'sila, précise le journal citant des sources informées.La police serait à la recherche, dans cette même région, d'autres membres d'un réseau soupçonné de recruter des kamikazes, et qu'elle est parvenue à identifier, rapporte pour sa part le journal "Al Khabar", citant "des sources concordantes".Cette cellule de recruteurs serait composée de quatre à six membres, originaires de la région de Chellala-Adaoura (au sud-est de la wilaya de Médéa), ajoute le journal, précisant que ces éléments sont activement recherchés par une brigade de sécurité spéciale.L'un de ses membres, un certain "K", connu pour ses antécédents en matière de terrorisme, avait bénéficié en février dernier d'une mesure de grâce, dans le cadre de la mise en oeuvre de la "charte pour la paix et la réconciliation nationale", indique-t-il.Le groupe a choisi comme sanctuaire le Mont Boukhil entre les wilayas de Médéa et M'sila pour s'adonner à ses activités.Plus de 2000 détenus, condamnés pour des faits de terrorisme en rapport avec "la décennie de violence" en Algérie, ont bénéficié de mesures de grâce ou d'extinction de poursuites, dans le cadre des mesures de "réconciliation nationale".La presse algérienne a rapporté mardi que 250 suspects en relation avec les attentats suicides du 11 avril, qui ont fait 33 morts et plus de 200 blessés, ont été arrêtés par les services de sécurité.Ces arrestations ont ciblé des personnes soupçonnées d'avoir des liens avec le "Groupe salafiste de la prédication et du combat" (GSPC) qui opère désormais sous la bannière de "l'organisation Al Qaïda au Maghreb".L'auteur de l'attentat suicide contre le palais du gouvernement à Alger, s'est fait connaître à travers la revendication des attentats du 11 avril dans un site "jihadiste", sous le nom de Marouane Boudina, alias "Moâad Ben Jabal", identifié comme un vendeur à la sauvette au quartier populeux de Bab Djerrah, dans l'est d'Alger.
(Le 25-4-2007 Par : MAP)

Maroc-Sahara-Al Jazeera-Sondage : 63,8 pc se prononcent pour l'Initiative marocaine d'autonomie

Un sondage réalisé par la chaîne satellitaire Al-Jazeera a montré que 63,8 pc des sondés soutiennent l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara contre seulement 36,2 qui se sont prononcés en faveur du référendum.
Les résultats de ce sondage ont été diffusés mardi soir, à l'issue de l'émission Al Ittijah Al Moaâkis, consacrée par la chaîne à la question du Sahara, à la lumière de la présentation de l'Initiative marocaine au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Près de 48.701 personnes ont participé à ce sondage réalisé sur le site Internet d'Al Jazeera.
Rabat, 25/04/07 -MAP

Tuesday, April 24, 2007

Algérie: Police des frontières, Discrimination envers les journalistes

Les journalistes algériens en voyage, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger éprouvent, depuis quelque temps, des difficultés auprès des agents de police des frontières.
Qu’il parte à destination d’une de nos localités ou à l’extérieur du pays, le journaliste a droit à tout un interrogatoire dès que l’agent de la PAF relève sur votre fiche d’embarquement que vous exercez cette profession. Il s’agit là d’un traitement discriminatoire uniquement réservé aux professionnels de la presse puisqu’aucune remarque du genre n’est faite aux voyageurs autres que journalistes. A l’aéroport d’Alger, l’agent de police a carrément quitté son guichet pour demander à son supérieur l’autorisation de nous laisser passer. A l’aéroport d’El Oued, c’est le même scénario, et à Béchar, l’agent nous avait même demandé si on était en possession d’un ordre de mission. Pour ce qui est des voyages à l’étranger, il est depuis quelque temps tout à fait courant que l’agent de la PAF vous demande l’objet et le lieu précis de votre mission. Vos explications sont alors transcrites sur la fiche de police. S’agit-il d’actes isolés dus seulement à l’excès de zèle de quelques policiers ou est-ce l’application d’une décision émanant d’un haut niveau de hiérarchie ? De par leur fonction très hiérarchisée, les policiers des frontières ne font certainement qu’obéir aux ordres. Ainsi, l’on se pose alors la question de savoir pourquoi ce nouveau comportement vis-à-vis des journalistes qui s’inquiètent de voir leur liberté de circuler soumise à la volonté des responsables des services de police des frontières. Ceux-ci ont désormais le pouvoir de les empêcher, si le chef en décide ainsi, de transiter par nos aéroports. Une éventualité qui n’est pas du tout à écarter eu égard au recul des acquis démocratiques que l’on constate à divers niveaux.
Nordine Grim EL WATAN 25/04/2007

Le taux de chômage reste préoccupant en Algérie selon une étude du réseau Euromediterranéen des agences de promotion des investissements.

Le taux de chômage en Algérie qui a, certes, fortement reculé, demeure préoccupant, il touche essentiellement les jeunes. La demande d’emploi sera encore longtemps très forte au sein de la jeunesse qui atteint l’âge d’activité. L’agriculture est encore entravée par de multiples contraintes, notamment les limites de la superficie agricole, les rendements insuffisants et la forte dépendance aux aléas climatiques.
Le réseau Anima présente dans le document les opportunités d’affaires et comment investir en Algérie. Le document évoque les différents avantages accordés par le texte de loi sur l’investissement. Le rapport donne un aperçu détaillé de la fiscalité appliquée aux entreprises. En matière d’opportunité d’affaires, l’étude fait référence aux programmes de privatisation en cours. Elle cite les secteurs de l’agriculture, la pêche et l’agroalimentaire, de l’eau, du bâtiment et construction, des travaux publics, des transports et infrastructures, des hydrocarbures, de l’électricité, des mines, de la santé et des produits pharmaceutiques et du tourisme.
Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com D’après Liberté
mardi 24 avril 2007.

Monday, April 23, 2007

Algérie: Le régme militaire au pouvoir attaque les Etats Unis et la France

La France et les Etats-Unis ont adopté une position alignée sur l'approche marocaine concernant le Sahara Occidental, a affirmé le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. L'"Algérie rappelle à ces deux pays qu'ils font partie des Etats responsables du maintien de la paix dans le monde", a-t-il souligné dans un entretien au quotidien Al-Khabar de lundi.Le ministre a, dans ce cadre, estimé "étrange que les déclarations des responsables des deux pays soient en contresens de la légalité internationale". Il a appelé la France et les Etats-Unis à jouer "leur rôle en tant que pays soucieux du rétablissement de la paix dans le monde et du respect de la charte de l'ONU", d'autant, a-t-il ajouté, qu'ils sont tout deux "membres du Conseil de sécurité, lui-même n'ayant cessé de recommander le respect du principe d'autodétermination au Sahara Occidental".
Evaluant le rapport du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, sur le conflit au Sahara Occidental, M. Messahel a rappelé la recommandation 47 contenue dans ce rapport, et qui met en avant les négociations entre les deux parties du conflit et le principe d'autodétermination dans les territoires occupés. "Cette recommandation constitue la base d'un règlement réel et juste de cette question", a dit M. Messahel. Il ne s'agit pas là de la position de l'Algérie mais de celle des Nations Unies, a-t-il insisté.
M. Messahel a, par ailleurs, précisé que ce rapport présente trois importantes propositions portant sur l'ouverture sans conditions préalables, de négociations entre le Maroc et le Front Polisario, un règlement juste et mutuellement acceptable et l'engagement de négociations dans la perspective de l'autodétermination". Le rapport, a-t-il ajouté, invite les pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie, à être "parties prenantes aux négociations conformément au contexte dans lequel elles ont été engagées en 1996 sous l'égide de James Baker", rappelant que ce rapport met en relief "le rôle de l'Algérie en faveur du retour des 160.000 réfugiés établis dans les camps de Tindouf".
Concernant la recommandation générale du Conseil de sécurité sur le rapport, prévue la semaine prochaine, M. Messahel a indiqué que le débat tenu le 20 avril au Conseil de sécurité, "a suscité de vives réactions auprès de la majorité des membres du Conseil qui se sont dits favorables au rapport du SG de l'ONU".
Concernant le soutien de l'Union européenne (UE) à un règlement du conflit du Sahara Occidental, conformément aux résolutions de l'ONU, le ministre a estimé que l'UE "a fait preuve d'un sens élevé de responsabilité en définissant le règlement du conflit dans le cadre de la légalité internationale et du respect des résolutions de l'ONU". Une telle position, a-t-il ajouté, "conforte la convergence de vues sur la nécessité d'engager des négociations directes entre les parties en conflit sous le parrainage des Nations Unies".
[Aps 23/4/07] Alger

Saturday, April 21, 2007

L'Algérie "en apnée politique" (Le Figaro)

Le journal français "Le Figaro" paraissant ce samedi écrit que "l'Algérie vient d'entrer dans une nouvelle zone de turbulences d'autant plus inquiétante que le régime semble en apnée politique".
Dans un article consacré aux attentats perpétrés le 11 avril à Alger, le quotidien s'interroge comment les terroristes ont-ils réussi à acheminer au coeur de la capitale 700 kg de TNT? et que, si Alger est devenue une passoire, pourquoi n'y a-t-il eu aucune sanction? Cité par le quotidien, un diplomate souligne que le coup d'éclat du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), témoigne que "le terrorisme à l'irakienne s'exporte et qu'il faut donc s'attendre au pire".
"Le gouvernement, qui se flattait encore tout récemment d'avoir mis hors d'état de nuire le GSPC est dans l'embarras", relève le journal pour qui, outre les failles sécuritaires, les attentats ont mis à nu un climat politique "délétère".
Et de souligner, à cet égard, que les opérations de ratissage menées par l'armée contre une poignée d'irréductibles n'ont jamais fait illusion.
Pour le "Figaro", le "terrorisme résiduel", selon l'expression officielle, que le pouvoir avait les moyens d'éradiquer, "justifiait depuis des années le maintien d'un état d'urgence qui permet surtout de museler la société civile".
Il affirme, en outre, que le "camouflet est d'autant plus cuisant qu'Alger s'enorgueillit d'être le gardien du flanc sud de l'Europe, mais aussi de l'accès à des ressources énergétiques qui drainent des milliers d'investisseurs étrangers". Dans une déclaration au journal, l'avocat algérien Ali Yaya rappelle que dès le début des années 1990, la sécurité militaire (DRS), "cet Etat dans l'Etat, qui tire depuis toujours les ficelles de la vie politique algérienne, avait noyauté la mouvance islamiste armée".
Le journal souligne en conclusion que "le cauchemar du terrorisme a opportunément détourné l'attention de l'opinion publique" et, que dans les médias, le spectre d'Al Qaïda a pris la place du procès Khalifa, qui avait éclaboussé plusieurs ministres.
Paris, 21/04/07-MAP

M. Walsun: l'Algérie joue un rôle "prééminent" dans le dossier du Sahara

L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Peter Van Walsum, a affirmé que l'Algérie joue un rôle "prééminent et dominant" dans le dossier du Sahara.
"Dans tout ce dossier, l'Algérie a joué un rôle prééminent et dominant et ce depuis 1975", a souligné M. Walsum, lors d'une conférence de presse, vendredi, au siège de l'ONU à New York.
"S'il y a quelque chose que j'ai apprise au cours de mon année et demi (comme Envoyé personnel) c'est de ne pas essayer de qualifier le rôle de l'Algérie, pays qui insiste qu'il n'est pas partie" au conflit, mais uniquement un pays voisin concerné, a-t-il dit en réponse à une question sur le rôle de l'Algérie dans l'impasse actuelle de la question du Sahara.
"Il serait complètement malhonnête de ma part de ne pas dire qu'ils (les Algériens) n'ont pas joué un rôle important" dans le conflit, a-t-il ajouté .
M. Walsum a fait ces déclarations au terme des consultations, vendredi, des membres du Conseil de sécurité sur le Sahara.
Les membres du Conseil ont mis en exergue l'importance de l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara.
Les Quinze devront se retrouver vendredi prochain pour adopter une résolution sur la MINURSO, dont le mandat arrive à expiration le 30 avril.
New York (Nations Unies), 21/04/07-Map.

«Sans la paix, point de développement en Kabylie»

Amara Benyounès, Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la république (UDR), a, au cours d’un meeting animé avant-hier jeudi, à Boghni, au sud du chef-lieu de la wilaya, appelé la population à se rendre massivement aux urnes le jour du scrutin des législatives du 17 mai prochain. Seule manière, a-t-il dit, d’imposer un changement et un choix démocratiques. Intervenant dans le cadre des festivités commémoratives du double anniversaire du printemps Berbère et du printemps noir, l’ex-ministre RCD des travaux publics et de la santé, s’est plutôt étalé sur la prochaine consultation électorale. Un rendez-vous, a-t-il soutenu, capital pour la région qui, depuis une décennie n’a pas connue d’élections dignes de ce nom relevant au passage la nécessité de «s’arracher à la pesanteur des habitudes» mais aussi et surtout «libérer les énergies et faire vivre une démocratie participative». Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, la Kabylie doit plus que jamais rompre avec l’isolement et la précarité mais aussi évoluer dans un climat de sécurité, de paix et de sérénité. «Sans la paix, a-t-il averti, rien ne se fera». Dressant un tableau des plus sombres de la situation qui prévaut dans cette région, le patron de l’UDR, membre de l’alliance républicaine, (ANR / UDR MDS, aile Hocine Ali), a plaidé pour un véritable plan Marshal pour la Kabylie. «La solution pour cette région est d’abord et avant tout, une solution économique», a-t-il indiqué convaincu que «l’angoisse du lendemain et la précarité, ne sont nullement une fatalité». «Tant que les opérateurs économiques locaux n’ont pas investi, tant que la machine économique n’est pas relancée, point de développement», a-t-il estimé regrettant que la Kabylie, jadis bastion des luttes démocratiques et locomotive de la démocratie, se soit «transformée» en un véritable laboratoire. «La Kabylie ne peut supporter tous les malheurs de l’Algérie», a-t-il martelé. Abordant le volet sécuritaire, Amara Benyounès s’est plutôt montré intransigeant devant cette montée de la violence intégriste condamnant au passage de la manière la plus ferme les derniers attentats kamikazes à la voiture piégée ayant ciblé la capitale. Pour le secrétaire général de l’UDR, le terrorisme n’a aucun lien avec la pauvreté. «Le plus grand terroriste du monde, c’est le milliardaire Oussama Ben Laden.Chez nous, c’est un groupe politique qui utilise le terrorisme pour arriver au pouvoir», a-t-il poursuivi soutenant que les islamistes sont divisés en trois catégories. Ceux qui ont rejoint les maquis et qui utilisent le terrorisme pour instaurer une république islamique, ceux qui sont dans l’opposition légale (groupe de Abdallah Djaballah, Ndlr) et ceux qui sont dans les institutions de l’Etat (Hamas, Ndlr).Enfin, le patron de l’UDR, membre de l’alliance républicaine, s’en prendra, en des termes à peine voilés, à ses adversaires politiques, à qui, il a reproché d’avoir «embrigadé» la région dans une sorte de ghetto depuis l’ouverture démocratique. «Rappelez-vous leurs positions par rapport aux échéances électorales». Des positions en fait communes puisque les mêmes arguments et pour le boycott et pour la participation sont avancés par chacune des deux formations politiques, a-t-il dit. Ce qui, à ses yeux, «déroute davantage» la population, plus que jamais «embrouillée». Et de réfuter l’argument de la fraude qui caractérise les élections en Algérie. «En Kabylie, il n y a jamais eu de bourrage des urnes», a-t-il soutenu. Citant les législatives de 1997 au cours desquelles, un parti, le RND, sans ancrage, a réussi, avec l’aide de l’administration, à arracher plus de 150 sièges à l’échelle nationale ce qui n’était pas le cas en Kabylie où il n’a pu obtenir aucun siège. «La fraude y est partout sauf en Kabylie», a-t-il laissé entendre.
(l'expression 21/04/2007)
A noter que la Kabylie est un territoire autonome occupé par l'Algérie et qui revendique son indépendance.

Friday, April 20, 2007

En Algérie, le régime mafieu veut tirer profit de l'émoi suscité par les attentats

Bouteflika notre président, le terrorisme notre ennemi", "Non à la destruction de l'Algérie !" Une semaine après les attentats revendiqués par la branche Al-Qaida du Maghreb, qui ont fait 30 morts, mercredi 11 avril, des dizaines de milliers d'Algériens ont manifesté, mardi 17 avril, dans les villes "contre le terrorisme et pour la réconciliation nationale", à l'appel d'organisations proches du pouvoir.
A Alger, où l'interdiction de manifester est en vigueur depuis six ans, c'est un rassemblement qui a été organisé dans une salle du complexe olympique Mohamed Boudiaf. Des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, y ont été acheminées par des centaines de bus affrétés par la centrale syndicale, l'UGTA, au milieu d'un dispositif de sécurité imposant.
De très nombreux Algériens, qui ne se sentent pas particulièrement proches des "organisations du pouvoir", ont participé à ces manifestations pour dire leur "dégoût" du terrorisme. Il faut "réagir", expliquait un quinquagénaire, venu se joindre au rassemblement. Mais les manifestations à travers le pays étaient bel et bien organisées pour apporter un soutien marqué au président Abdelaziz Bouteflika, dont la politique dite de réconciliation a été mise en cause après les attentats de mercredi.
KAMIKAZES "MALGRÉ EUX"
Le chef de l'Etat, en dépit des invitations à s'exprimer faites par certains journaux, est resté silencieux tout en vaquant à ses occupations. Dimanche, il était à Constantine pour une visite de travail. Il y a tancé les responsables pour les retards dans un projet d'habitat, en critiquant un "relâchement" qui touche "l'économie et même les services de sécurité". La veille, parlant à une dame blessée à l'hôpital Mustapha Pacha, d'Alger, il avait lancé une phrase sibylline : "Le peuple doit bouger !". Propos saisi au vol par des organisations proches du régime pour appeler à manifester. Une "démarche vieille comme le système, avait noté le quotidien El Watan. Il s'agit bien pour le pouvoir de reprendre l'initiative."
"La meilleure réponse à la sauvagerie du terrorisme est que le peuple reste debout" et que soit poursuivie la "politique de réconciliation nationale", a déclaré, au cours du rassemblement de mardi, Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement et patron de l'ancien parti unique, le FLN (Front de libération nationale).
Mais c'est Louisa Hanoune, porte-parole du Parti des travailleurs (trotskiste) qui a enflammé la salle, en fustigeant l'ambassade des Etats-Unis pour avoir publié, samedi, une alerte "imminente" d'attentats qui a suscité un vif émoi dans la capitale. Mme Hanoune, très ovationnée, a expliqué qu'il ne s'agissait pas d'un "terrorisme aveugle", mais d'une attaque ciblant l'Etat algérien, a-t-elle affirmé. Ce qui déplaît a certains, a-t-elle ajouté, dans une allusion interprétée par la presse comme visant les Etats-Unis, c'est la "renationalisation" des ressources pétrolières et le refus de l'Algérie d'accepter "des bases militaires étrangères".
Le ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni, avait, la veille, parlé d'une autre "manipulation" : les trois terroristes qui ont été identifiés auraient été des kamikazes "malgré eux". A l'appui de cette hypothèse, la découverte d'un mécanisme de commande à distance dans l'une des voitures piégées. "Je pense qu'on les a chargés d'une mission et puis on les a fait exploser pour ne laisser aucune trace." Des déclarations qui ont laissé la presse plutôt sceptique.
(Jeune-Afrique 20/04/2007)

Les dossiers de deux personnes enlevées par le "polisario" remis à la section Maroc d'Amnesty International

L'Association des portés disparus au polisario (APDP) a remis, mardi dernier, à la section Maroc d'Amnesty International les dossiers de deux personnes enlevées par le polisario durant les années 1970.
Il s'agit de Mouloud Ould Ramdan, de la tribu Takna Ait Oussa, enlevé par le polisario en 1977, et Ahmed Ould M'barek, de la même tribu, enlevé en 1976 alors qu'il n'avait que 16 ans, indique un communiqué de l'APDP parvenu jeudi à la MAP.
L'Association a fait savoir que des centaines de Sahraouis (hommes et femmes) subissent toujours les affres des enlèvements dans les camps de Tindouf, rappelant le rapt récemment de Sidi Ould Blal Ould Brahim Ould Abdallah et la disparition dans les geôles du "polisario" de Moulay Hassan Ould Brahim Ould Abdallah et Mohamed Cheikh Ould Brahim Ould Abdallah, qui sont de la même famille.
La politique de liquidation menée par le front "polisario" n'a épargné aucune des tribus sahraouies, a déploré l'association, soulignant que les opérations d'enlèvement, de torture, d'assassinat et d'emprisonnement trahissent le discours du "polisario" qui prétend défendre les fils du sahara.
Le président de l'APDP, M. Dahi Akai, a déclaré jeudi à la MAP que son association poursuivra ses efforts pour mettre à nu les crimes commis par le polisario à l'encontre des populations sahraouies sur le territoire algérien, appelant Alger à mettre un terme à ces violations.
(Rabat, 19/04/07-MAP)

Thursday, April 19, 2007

«Alger veut faire taire l’opposition à Tindouf»

Hassana Oueld Fuedal Boussaoula s’explique sur les raisons de la libération de son frère par les autorités algériennes. Messaoud Boussouala, farouche opposant à la direction des séparatistes, plonge dans l'embarras et Mohamed Abdelaziz et les autorités d'Alger.ALM : Quelles sont les raisons qui ont poussé les autorités algériennes à libérer votre frère alors qu'il vient d'être condamné à quatre ans de prison ferme ?Hassana Boussaoula : Plusieurs considérations sont derrière la libération de mon frère par les Algériens. Cela est dû d’abord à la forte pression exercée par les populations séquestrées des camps de Tindouf. Ces populations ont publiquement manifesté leur colère suite à la peine requise et prononcée contre mon frère Messaoud par un tribunal algérois. Pour beaucoup de jeunes Sahraouis des camps de Tindouf, mon frère et les opposants de sa trempe représentent une lueur d'espoir pour aider à mettre fin au joug des séparatistes. Ensuite, les efforts des ONG, des médias et de quelques personnalités internationales ont réussi à mobiliser autour de l'injustice faite à mon frère et, à travers lui, à toutes les voix discordantes à Tindouf. Ils ont surtout sensibilisé l’opinion publique aux vrais enjeux qui se cachaient derrière l'emprisonnement de mon frère. Il faut, enfin, souligner que les séparatistes craignent que la détention de mon frère déclenche des rébellions, vu la sensibilité de la conjoncture que vit le Polisario. Les séparatistes sont de plus en plus vulnérables depuis que le Maroc a pris les devants pour mettre fin au conflit.Quelle a été l’origine de l'arrestation et de l’emprisonnement de votre frère ?La popularité croissante de mon frère au sien de la population sahraouie aussi bien à Tindouf qu'à l’extérieur, ainsi que ses relations profondes avec les opposants à la direction du Polisario ont poussé les séparatistes à monter une affaire de toutes pièces contre lui . Il a manifesté à maintes reprises son opposition à la mainmise totale des algériens sur le dossier du Sahara et il a dénoncé plusieurs fois la soumission absolue des dirigeants du Polisario aux autorités d'Alger. Pour lui, c'était indigne d'une direction qui prétendait parler au nom d'un peuple qui n'existe que dans sa tête.Mais comment peut-on expliquer l'impact de telles affaires sur le Polisario ?Toutes les tribus ont été solidaires de mon frère. Les Algériens n'ont alors trouvé de solution que de libérer mon frère et ce à la demande même des séparatistes. Ces derniers savaient très bien que l’emprisonnement de Messaoud risquait d’être la goutte qui ferait déborder le vase. Autorités algériennes et séparatistes ont agi à contre-cœur pour réparer une gaffe dont ils avaient mal calculé les retombées. Malheureusement, des dizaines de jeunes, également opposés au Polisario, sont toujours dans les prisons algériennes. Plus encore, leur sort est inconnu et les médias ignorent leur existence. Les ONG internationales doivent agir pour les libérer. D’ailleurs, lorsque le chef du Polisario a été abordé par des médias espagnols à ce sujet, il a nié être au courant de l’affaire de mon frère. Mauvaise foi plus sournoise, on ne trouvera pas.Quel est votre sentiment et celui de votre famille après la libération de votre frère ?C'est un sentiment de joie, la joie non seulement pour la famille Boussouala, mais pour plusieurs tribus sahraouies. Et évidemment pour mon frère, ex-pilote et ex-responsable de la division technique de l’armée des séparatistes. Ce dernier est décidé à redoubler d'effort pour plus de liberté dans les camps de Tindouf. D'ailleurs, on dirait que l'histoire se répète parce que moi-même j’ai été parmi les premiers opposants jetés en prison par les séparatistes en 1974 pour la simple raison que j’avais le courage de s’opposer à leur politique.Quelle appréciation faites-vous de l’initiative marocaine d’octroyer l’autonomie aux régions du Sud ?C’est une initiative courageuse. Les autorités marocaines doivent faire des efforts pour expliquer à la population du Sahara le contenu de cette initiative et lui montrer comment elle peut être directement impliquée dans la gestion des affaires de la région. Loin de toute tendance séparatiste, cette population est plus sensibles aux aspects de développement socioéconomique de la région.
Oueld Fuedal, victime d’un faux procèsEn décembre 2006, les forces de sécurité algériennes avait arrêté Massaoud Oueld Fuedal Boussaoula, à son retour aux camps de Tindouf d’un voyage d’affaires en Espagne et en Mauritanie. Après deux mois d’arrestation, au cours desquels il a été soumis aux pires tortures, il comparaîtra devant un tribunal d’Alger. Le verdict a été aussi sévère que sans appel : 4 ans de prison ferme. Motif invoqué ? Une fausse affaire de contrebande de voitures. «Une accusation montée de toutes pièces», avaient décrié, et pas vraiment à tort, sa famille, sa tribu «Izergiyine», relayées par les défenseurs des droits de l’Homme à Tindouf, en Algérie et en Espagne. En vérité, le lourd verdict dont a écopé M. Fuedal, un militant des droits de l’Homme, était dû à son opposition déclarée à la direction du Polisario et à son intention de regagner, à l’instar de son frère Hassanna Boussaoula, la mère-patrie, le Maroc. Ce qui n’était pas pour plaire ni aux inquisiteurs polisariens ni à leurs tuteurs algériens. Tous les prétextes étaient bons pour «réduire au silence» Oueld Fuedal, un ex-pilote formé dans une académie militaire espagnole.
(ALM-19-04-2007)

La kabylie (territoire occupé par l'Algérie), 27 ans après le printemps berbère

Avril est un mois particulier pour la Kabylie et pour tous les militants de la démocratie, des libertés et du combat identitaire. Du printemps berbère au printemps noir, il ne reste plus rien ou presque. 27 ans après l’interdiction d’une conférence de Mouloud Mammeri à l’université de Tizi Ouzou, c’est l’administration, et par ricochet le pouvoir, qui célèbre cette date symbolique.
En dehors du programme de festivités organisées par la direction de la culture de wilaya et un groupe d’associations, ainsi qu’une marche à laquelle a appelé le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) de Ferhat M’henni, rien n’a été fait par les traditionnels acteurs de la scène politique locale. Tout le monde semble avoir les yeux braqués sur les prochaines échéances électorales. Il faut dire qu’aujourd’hui, rares sont les personnes qui évoquent encore la symbolique de ce 20 avril 1980. Même les événements qui ont endeuillé la Kabylie en 2001, avec plus de 120 morts, ne font plus recette. Engluée dans une multitude de problèmes, tels que le chômage, la délinquance, la criminalité, le sous-développement, la Kabylie semble avoir perdu tous les repères. Les partis à fort ancrage local ne font parler d’eux qu’à chaque rendez-vous électoral, alors que le mouvement des archs qui avait occupé la scène depuis 2001 est devenu amorphe. D’autres partis, très proches du pouvoir, font parler d’eux, occupent la scène, au moment où d’autres, encore inconnus, tentent de grignoter quelques parts de l’audience. L’approche des élections et la situation sécuritaire ne peuvent expliquer cette absence de commémoration d’une date symbolique comme le 20 avril 1980. Cela n’intéresse peut-être plus personne de parler du printemps berbère ou du printemps noir. Tamazight ne fait plus recette. Les idéaux de justice, de liberté, de démocratie qui ont toujours été scandés par des milliers de manifestants depuis 1980, seront sans doute défendus ailleurs que dans les rues de Tizi Ouzou ou de Béjaïa. C’est peut-être aussi cela la réconciliation nationale chère à Bouteflika.
Mourad Hachid

Clandestins, l'autre manip des séparatistes du "polisario"

Laâyoune. Le Polisario ne cesse de détourner des drames humains pour les besoins de sa propagande. Les séparatistes remettent sur le tapis l’affaire des 15 clandestins disparus le 25 décembre 2005.
Après la déportation des enfants vers Cuba et l’humiliation des personnes qui s'opposent à sa politique, cette fois c’est au tour de pauvres jeunes clandestins sahraouis d’être manipulés par le Polisario. D’ailleurs cette affaire ne date pas d'hier puisqu'elle remonte à la fin de l’année 2005 après la disparition de 15 jeunes, issus des régions du Sud qui essayaient d’immigrer clandestinement en Europe. Depuis cette date, plusieurs facteurs sont intervenus, notamment l’isolement international des séparatistes et le ralliement, à la mère-patrie, de plusieurs responsables du Polisario. C'est ce qui a, entre autres, poussé les séparatistes à détourner l’affaire de ces pauvres clandestins pour s'en servir à des fins de propagande anti-marocaine en laissant entendre que ces derniers auraient été "enlevés" par les autorités. Et ce contrairement à plusieurs sources et témoignages concordants. «C’est honteux de profiter du sort de pauvres clandestins disparus pour les utiliser en politique», confie à ALM Mohamed Ali Salem, l’une des personnes qui suivent de près cette affaire. Les familles de ces clandestins ont observé, la semaine dernière, plusieurs sit-in devant la wilaya de Laâyoune pour demander des éclaircissements sur le sort des leurs.La gendarmerie royale et la police marocaine, ainsi que les autorités espagnoles nient être en possession d'informations à propos de ces clandestins. D’ailleurs ces organes ont déployé des efforts considérables pour élucider le sort de ces jeunes Sahraouis, sans résultat.La mère de l’un de ces clandestins prétend avoir reçu un appel téléphonique de la part de son fils qui lui aurait affirmé être emprisonné, avec ses camarades, au Maroc. Les services de police ont mené les investigations de rigueur à propos de cet appel pour déduire, en fin de compte qu'il n'était que le fruit de l’imagination de cette maman.Plusieurs observateurs vont jusqu’à affirmer que certains milieux pro- Polisario, et sur directives en provenance de Tindouf, tentent de jeter de l'huile sur le feu en essayant de convaincre ces familles que les leurs sont emprisonnés, pour des raisons politiques. Le but recherché est clair : perturber le projet d’autonomie qui fait l’unanimité parmi les populations sahraouies, partie intégrante de la population marocaine.«Ce n'est pas un fait nouveau pour le Polisario. Il se sert toujours de certains drames humains pour induire en erreur l’opinion publique internationale et détourner l'attention sur ce qui se passe dans les camps», nous confie Hicham, l’un des jeunes habitants de Laâyoune, chef-lieu du Sahara.Un autre jeune homme, qui s'amuse à recenser les délires des séparatistes, ajoute que chaque année, des centaines de jeunes Marocains et Africains trouvent la mort lors de leurs tentatives d’immigration vers les Îles Canaries. Pour lui, «c’est risible qu’on accuse l’Etat de détenir chaque personne disparue en essayant d’immigrer, d’autant plus que ce groupe d’immigrés comprend des clandestins de nos régions du Sud, mais aussi d'autres régions du Maroc».Pour la population de Laâyoune, les séparatistes sentent que l’heure de la vérité a sonné avec la remise à l'ONU de l'initiative marocaine pour une négociation du statut d'autonomie.Les habitants de Laâyoune, abordés par ALM, considèrent d'ailleurs cette initiative en tant qu'une base pour régler ce problème qui a duré plus d’une trentaine d’années.Récemment, le Parquet de Laâyoune a décidé de se saisir de l'affaire des 15 disparus pour faire la lumière sur ce dossier.
ALM 18/04/2007

Mystification: L'Algérie braconne au cimetière des Nations unies

Alger ne lit pas les documents de l'ONU, elle en dresse d'autres taillés à ses propres mensurations.
Comme attendu, le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur le Sahara a été rendu public et transmis pour débats au Conseil de sécurité.Comme attendu également, la réaction annoncée de l'Algérie à ce rapport et la lecture toute particulière qu'elle en fait, fidèle à une vieille habitude de sa diplomatie qui tient toujours au chaud, sont une vraie bourde pour tuer une grande idée.Ne s'en tenant manifestement qu'à la simple et étroite logique de ses propres intérêts, nourris en permanence par d'incompréhensibles prétentions régionales, l'Algérie garde constamment en poche une manœuvre destinée à obstruer les voies menant au rivage salutaire de la paix et de la concorde maghrébine.Faisant sa propre lecture du rapport onusien, la diplomatie algérienne, tient, dit-elle, à saluer la «constance» de la position (de l'ONU) sur la question du Sahara…Cette vision relève bien entendu du seul art où l'Algérie se réalise le mieux : l'amalgame.Il est en effet de notoriété publique que la position de l'ONU sur cette question a beaucoup évolué en fonction des données nouvelles sur le terrain, des exigences de réalisme et de sincérité, et de la volonté de plus en plus affichée de la communauté internationale d'amener l'Algérie à résipiscence pour mettre fin à cette grande escroquerie morale et politique.CalomnieLa diplomatie algérienne qui feint d'ignorer cette réalité par ailleurs criante de notoriété, non par cécité politique mais par calcul de sa calculette, n'a qu'à se poser cette question : qui à l'ONU, comme ailleurs, parle encore du plan de règlement, de référendum, d'inscription aux listes électorales, de plan Baker ? Autant de scenarii qui ne figurent plus dans les résolutions du Conseil de sécurité auxquelles la diplomatie algérienne se réfère impudemment dans sa lecture tronquée du rapport onusien.Il y a donc une nette « évolution» de la position de la communauté internationale sur cette question et non une «constance», deux termes antinomiques, si, dans le lexique algérien, les mots ont encore un sens.Tout évolue et tout est sujet à évolution, à l'exception de la diplomatie algérienne qui reste figée dans une rigidité que même les analystes les plus séduits par le discours algérien trouvent trop monocorde pour ne pas être suspecte.La déclaration du porte-parole algérien réagissant au rapport de l'ONU est par ailleurs truffée de formulations qui font la mélodie préférée d'Alger telles que «parachèvement du processus de décolonisation du Sahara» ou encore «ce dernier cas de décolonisation en Afrique», des expressions qui ne figurent nulle part dans le rapport de l'ONU, ni de manière textuelle, ni par insinuation, ni de façon allusive.Par contre, l'appel à la négociation adressé également à l'Algérie, nommément citée dans le rapport, a été passé sous silence par celui qui porte la parole algérienne.En fait, l'Algérie ne lit pas les documents de l'ONU, elle en dresse d'autres taillés à ses propres mensurations, celles qui la font rêver le jour et la privent de sommeil la nuit.Chemin faisant, elle nous rappelle l'avis de la Cour internationale de justice et son analyse sur l'existence ou non des liens de souveraineté entre le Maroc et ses provinces sahariennes, omettant bien sûr, par plaisir pervers de pousser la ruse à son art suprême, de rappeler le verdict tranchant de cette même cour, sur l'existence avérée de liens d'allégeance entre les populations du Sahara et les Rois du Maroc. Or l'allégeance n'est autre qu'un acte responsable, librement consenti, entre une population et une autorité suprême, par lequel la première fait acte de soumission volontaire à la seconde, moyennant sur un territoire donné, des droits et des obligations pour les uns et les autres.De grâce ! Par quels autres liens les autorités algériennes pourraient-elles se prévaloir dans leurs relations avec les populations de Tipazza, de Kabylie ou de Aïn Defla ?Nul ne sera surpris si du chapeau de cet anonyme porte-parole sorte une réponse toute algérienne à cette question, comme nul n'a été surpris par la dernière proposition algérienne sur le Sahara faite par la voix du polisario, et qui consiste en un braconnage au cimetière des Nations unies pour en extraire le défunt plan Baker.Quand le monde des vivants n'évolue pas dans le sens voulu par Alger, la diplomatie algérienne ne trouve apparemment aucune gêne à fouiller du côté des linceuls.
(Le Matin 18/04/2007)

Tuesday, April 17, 2007

Le "polisario" procède à l'arrestation d'un de ses dirigeants et le démit de ses fonctions

La direction du "Polisario", sur instigation des autorités algériennes, a procédé dans les camps de Tindouf à l'arrestation de Naâma Jommani, un des dirigeants du "polisario" et l'a démis de ses fonctions en tant que membre du Secrétariat général du "polisario" et wali du camp dit "Ousserd "à Tindouf, dans le sud algérien.
Des sources des camps de Tindouf ont indiqué que cette mesure prise par les autorités algériennes a entraîné un mécontentement général au sein de la tribu Rguibate, l'une des plus importantes tribus sahraouies, à laquelle appartient Naâma Jommani, et exacerbé la situation déjà tendue dans les camps de Tindouf.
La même source a souligné que les méthodes de répression et de violence pratiquées par les autorités algériennes et la direction du "polisario" contre les populations des camps de Tindouf, particulièrement en cette conjoncture, coïncident avec les réactions favorables suscitées par l'Initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara non seulement dans les grandes capitales internationales, mais aussi et surtout auprès des populations des camps de Tindouf et même au sein de la direction du "polisario" qui se trouve ainsi divisée entre partisans et détracteurs de l'Initiative marocaine.
La déception qui prévaut au sein des populations des camps de Tindouf, conclut la même source, résulte de l'absence de toute perspective devant eux, surtout après la non tenue du congrès du "polisario" qui devait avoir lieu en octobre dernier.
Tindouf, 17/04/07

Terrorisme : Alger sous haute surveillance

De nouvelles mesures de sécurité sont mises en place à Alger pour parer à de nouveaux attentats à la voiture piégée du genre de ceux qui ont frappé la capitale algérienne le 11 avril dernier ayant fait 30 morts et 222 blessés et dont le plus spectaculaire est celui visant le palais du gouvernement algérien au coeur de la ville.Outre le renfort en policiers et en agents de sécurité en civil qui sillonneront la ville, des caméras de surveillance ont commencé à être installées dans les principales artères de la ville et devant les principaux édifices publics et les ambassades étrangères, rapporte mardi le quotidien arabophone "El Khabar".Dans le même contexte, des systèmes de brouillage des téléphones mobiles seront mis en place, pour couper tout contact entre les poseurs de bombes ou les kamikazes et leurs commanditaires respectifs notamment près des quartiers administratifs abritant les ministères et autres établissements publics.Le brouillage des téléphones mobiles vise également à éviter d'actionner les bombes à distance, une méthode très utilisée par les groupes armés algériens notamment en Kabylie (centre du pays).Des artificiers ont découvert le 11 avril dernier, juste après le double attentat aux véhicules piégés, dans un quartier résidentiel à Hydra (centre d'Alger) une voiture de marque mercèdes avec à son bord 500 kg d'explosif, qui devait être actionnée à distance. Cet attentat déjoué visait le domicile du directeur général de la sûreté algérienne.L'ambassade du Danemark se trouvait à une centaine de mètres de ladite voiture piégée.Parmi les mesures de sécurité prises par les autorités dans la capitale, l'octroi à la police, dans chaque point de contrôle (barrage), des appareils manuels de détection d'armes ou d'explosifs alors que des véhicules équipés de matériel de détection d'explosifs sillonneront la capitale pour repérer les véhicules en stationnement susceptibles de transporter des charges explosives.La police a déjà interdit le stationnement des véhicules sur une distance de 200 mètres à proximité des commissariats, cible privilégiée des groupes armés notamment le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), qui a fait allégeance au mouvement Al Qaida le 11 septembre dernier.Le stationnement des véhicules est également interdit devant les casernes militaires, visées par des attentats à la voiture piégée à Alger, en Kabylie et à l'est du pays. Les piétons sont également priés de ne pas se rassembler même en petit groupe devant les édifices publics et les établissements scolaires et universitaires.Certains responsables de collèges et lycées à Alger, procèdent à des fouilles des cartables pour prévenir des attentats à l'explosif.Ces mesures de sécurité draconiennes visant à prévenir de nouveaux attentats, interviennent, en outre, à quelques jours des élections législatives, prévues le 17 mai prochain.Des hommes politiques algériens craignent une reprise des attentats au fur à mesure que l'échéance électorale approche, un scrutin dont sont exclus les éléments radicaux à leur tête les anciens dirigeants de l'ex-FIS dissous et qui espéraient se présenter avec la création d'un nouveau parti, une idée rejetée par les autorités algériennes.Ces groupes radicaux avancent l'adoption de la charte de la paix et la réconciliation nationale, qui leur a accordé le pardon contre la déposition des armes et le retour à la vie normale.Les mêmes groupes affirment avoir été privés du pouvoir qu'ils étaient à deux doigt de conquérir après avoir remporté haut la main les législatives en décembre 1991. Ce scrutin remporté par l'ex-Fis, a été annulé donnant lieu à une quinze années de violence ayant fait entre 150.000 et 200.000 morts.Le ministère algérien de l'Intérieur a rejeté les candidatures d'anciens chefs de maquis islamistes qui voulaient se présenter aux élections directement ou sous l'étiquette de partis légaux. Parmi ces repentis figure Madani Merzag, ancien chef de l'Armée islamique du salut (AIS) qui a rendu les armes en 1997.Il a été gracié dans le cadre de la loi sur la concorde civile de 1999. Il fait ajouter à Merzag, une autre figure de proue de l'islamisme radical, Abdallah Djaballah. Ce dernier n'a pas été autorisé à participer au scrutin, après avoir été évincé, en 2004, de la direction de son parti El Islah (réforme), disposant de 43 sièges dans l'assemblée sortante. Djaballah, qui espérait occuper le vide laissé par l'ex-FIS, a renoncé à se présenter au scrutin du 17 mai appelant au boycott des élections.En l'absence de partis concurrents, l'actuelle alliance présidentielle, composée du FLN, RND et du MSP (islamistes modérés), devront remporter les législatives du 17 mai, pour reconduire l'assemblée nationale (chambre basse du parlement), dominée par cette alliance qui soutient le président Bouteflika.(ALM 16/04/2007)

Sunday, April 15, 2007

L'attitude des Américains mise en cause par le régime militaire algérien après un avis d'alerte aux attentats

Le chargé d'affaires des Etats-Unis à Alger a été convoqué dimanche 15 avril au ministère des affaires étrangères à la suite de la diffusion, la veille, par l'ambassade d'une alerte sur le risque d'attentats imminents dans la capitale. Les ressortissants américains avaient été avertis, tôt, samedi matin que "selon des informations non confirmées, des attentats pourraient être planifiés à Alger le 14 avril dans des zones pouvant inclure entre autres la Grande Poste (dans le centre-ville), et le siège de l'ENTV (télévision publique) dans le boulevard des Martyrs". Cette alerte faisait suite aux attentats qui ont fait 30 morts à Alger le 11 avril.
Un communiqué officiel des autorités algériennes qualifie l'avis publié sur le site internet de l'ambassade américaine d'"inacceptable", "inopportun" et "fantaisiste" et rappelle "l'obligation du respect scrupuleux de la souveraineté du pays d'accréditation et du principe de non ingérence dans ses affaires intérieures".
Dans une "ferme mise au point", les autorités algériennes ont rappelé au diplomate "que des initiatives intempestives de ce genre sont contre-productives et irresponsables au regard des exigences de la coopération dans la lutte antiterroriste".
"UNE INGÉRENCE ET UN TROUBLE À L'ORDRE PUBLIC"
Le ministre de l'intérieur Nourreddine Yazid s'exprimant sur le sujet s'était auparavant emporté :"Qui a intérêt à semer la panique ? C'est clair qu'il y a manoeuvre".
La presse algérienne a également vivement critiqué l'attitude de l'ambassade américaine qui, selon ces journaux, a provoqué une panique gratuite. "Qu'est-ce qui pousse l'ambassadeur des Etats-Unis à un comportement qui constitue ni plus ni moins une ingérence dans les affaires intérieures de l'Algérie et un trouble à l'ordre public ?", interroge dans un éditorial le journal El Watan qui rappelle que l'ambassadeur en poste à Alger était auparavant en poste à Bagdad. "Apparemment, il n'a pas perdu les réflexes qu'il avait en Irak où les Américains sont une puissance occupante et où ils imposent leur loi et les règles du jeu", accuse-t-il.
"Que les Américains veuillent se substituer aux services de renseignement algériens, il y a comme une faute de goût. A moins que les Américains n'aient d'autres idées derrières la tête en voulant instaurer un climat de psychose", avance de son côté Le Jour d'Algérie.
En fin de journée, dimanche, l'ambassade des Etats-Unis à Alger s'est défendue de toute "arrière-pensée" : "Les spéculations des médias sont inappropriées" car "l'ambassade des Etats-Unis à Alger a pour obligation selon la loi américaine et selon la politique du département d'Etat, de partager toute information jugée crédible sur un danger potentiel pouvant porter atteinte à la vie et à la propriété des ressortissants américains en Algérie", explique un communiqué. "Cette politique est la même à travers le monde", est-il encore indiqué.
(Le Monde 15/04/2007)

Saturday, April 14, 2007

Algérie-Polisario : Un dirigeant du "polisario" sauvagement agressé pour avoir exprimé son adhésion inconditionnelle à la proposition d'autonomie

Un dirigeant du "polisario" a été sauvagement agressé par des éléments de la sécurité algérienne pour avoir exprimé son adhésion inconditionnelle à la proposition marocaine d'autonomie.
Selon l'association Al Amal pour la légitime intégrité territoriale, l'arrestation du dirigeant du "polisario" a eu lieu lundi dernier au milieu d'une réunion avec le chef des séparatistes, Mohamed Abdelaziz, en présence de deux officiers de la sécurité algérienne.
Au cours de cette réunion, le dirigeant du "polisario" a également dénoncé les exactions du "polisario" et les détournements des aides humanitaires par Mohamed Abdelaziz et ses acolytes.
Il a été traîné par terre par deux officiers de la sécurité algérienne qui l'ont conduit à la prison où ils lui ont infligé les pires des atrocités devant les membres de sa tribu, indique le président de l'association, Mohamed Yaslem Haidala.
Rabat, 13/04/07 -MAP

Friday, April 13, 2007

L'Algérie en proie à la peur

Au lendemain des attentats qui ont fait 33 morts et 57 blessés à Alger, ciblant particulièrement le palais du gouvernement, un joyau de l'architecture colonial, les Algérois étaient encore en état de choc. Ils appréhendent désormais le retour à « la décennie de sang » qui a fait plus de 200.000 morts dans les années 1990.
On croyait que le pire était derrière, mais avec ce qui vient de se produire, j'ai peur qu'on replonge dans l'engrenage de la mort », s'est inquiété Sabrina Amalou, une secrétaire qui travaille non loin du palais du gouvernement. Pour sa part, Rabah Ben Laouane, directeur d'école, a fait part de sa peur pour les enfants. « J'ai peur qu'ils ciblent les écoles pour faire beaucoup de dégâts et faire parler d'eux », a-t-il confié.
En ce premier jour de week-end en Algérie, les kiosques à journaux ont été pris d'assaut par des citoyens en quête d'informations et d'explications sur ces attentats perpétrés contre le palais et contre le commissariat de Bab Ezzouar, à l'est de la capitale.
L'ensemble de la presse a en effet consacré sa « une » aux violences. « Assassins », écrivait « Liberté », dans une allusion aux auteurs des attentats. « Al Qaïda au Maghreb frappe au coeur du pouvoir algérien », notait en manchette le « Jeune Indépendant.
« Opération Kamikaze », titrait de son côté le « Soir d'Algérie », alors qu'« El Watan » soulignait « Kamikaze sur Alger ».
Sur les axes routiers conduisant vers Alger, le dispositif de sécurité a été renforcé, avec la multiplication de barrages où les conducteurs sont désormais conviés à marquer de brefs arrêts pour permettre aux gendarmes ou aux policiers, armes aux poings, d'observer l'intérieur des véhicules.
Au palais du gouvernement, dont l'accès est fermé, des dizaines de travailleurs étaient déjà à pied d'oeuvre jeudi pour installer les échafaudages et entamer les travaux de remise en état de la façade détruite par l'explosion de mercredi.
Dans la rue Dr Saâdane, qui surplombe le palais, des centaines de voitures étaient stationnées en file indienne, leurs occupants, accoudés à la rambarde de sécurité, regardant ce qu'il était advenu du palais du gouvernement. « C'est triste à voir », a confié Chabane Raissi, un fonctionnaire de la poste, « spécialement venu pour voir de visu les images montrées par la télévision ».
Des processions mortuaires se sont déroulées dans les cimetières de la capitale dans la journée, pour l'enterrement des victimes, selon un rite musulman. D'autres familles ayant perdu les leurs ont préféré attendre vendredi, jour des prières, pour les enterrer.
« Il revenait d'une mission au sud du pays. Il attendait le véhicule de service devant le portail de la protection civile quand la première bombe a explosé », a raconté, en larmes, le fils d'un pompier en enterrant son père au cimetière de Bousekloune, à l'est d'Alger.
Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni a fait la tournée des hôpitaux algérois où les blessés ont été évacués après les attentats. L'occasion de communiquer le dernier bilan, 33 morts et 57 blessés, et de s'exprimer sur les deux attentats. Il a imputé ces violences au GSPC, désormais branche d'Al-Qaïda au Maghreb, qui a revendiqué ces attentats dès mercredi.
La veille, le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, avait qualifié les attentats de « provocation médiatique » avant les élections de mai, prévenant les auteurs des attentats que « le peuple algérien n'accepte pas leur approche et leur style, comme il refuse la violence et le terrorisme ».
La classe politique algérienne, de son côté, a condamné les deux attentats. Mais des formations comme le Mouvement démocratique et social (marxiste) et le Front des forces socialistes (FFS) ont imputé, chacun selon son analyse, le retour des attentats à l'échec de la politique de réconciliation nationale du président algérien Abdelaziz Bouteflika et la « faillite » de la thèse officielle du « terrorisme résiduel ».
(d'après AP)

Thursday, April 12, 2007

Tindouf : Abdelaziz lâche ses milices

Plusieurs responsables du Polisario ont été victimes d'agressions ces derniers jours. Une bande proche de Mohamed Abdelaziz est montrée du doigt.Plusieurs responsables du Polisario ont été victimes d'agressions ces derniers jours dans les camps de Tindouf. Selon des sources informées, les agressions sont
perpétrées par une milice proche de Mohamed Abdelaziz qui entend faire taire, et éloigner, toute voix discordante dans la perspective du prochain congrès du Polisario. C'est ainsi que, il y a une semaine, Sid'Ahmed El Batal a été grièvement blessé après avoir été attaqué par sept personnes voilées. El Batal, célèbre dans les camps comme étant l'un des plus grands tortionnaires du Polisario, mais aussi le premier responsable des prisons, a pu quitter, lundi dernier, l'hôpital où il avait été admis.Naâma Joumani, lui, a dû être transféré dans un hôpital espagnol après avoir été agressé, vendredi dernier, à quelques kilomètres de Tindouf. Ce dernier avait assumé les fonctions de «ministre» de la Santé, mais était également ambassadeur de la RASD à Cuba. Selon des sources informées, ses assaillants lui ont pris des photos «compromettantes» en compagnie de sa concubine et demandent une grosse somme d'argent pour ne pas les diffuser dans les camps. Naâma Joumani, également membre du secrétariat général du Polisario, est toujours hospitalisé en Espagne.Mahmoud Salma R'Guibi, lui, a été arrêté par les gendarmes algériens sur instigation de Mohamed Abdelaziz. Des sources informées indiquent que le chef des séparatistes désire neutraliser Salma R'Guibi qui conteste les décisions du Polisario et notamment le déroulement des préparatifs du prochain congrès.Les autorités algériennes s'y mettent encore en se lançant dans la chasse aux détracteurs de Mohamed Abdelaziz. L'on apprend ainsi qu'Alger vient de lancer un mandat d'arrêt à l'encontre de Mahjoub Salek, l'un des responsables de «Khat Chahid» (Voie du Martyr), un courant réformateur au sein du Polisario. Alger reproche à Mahjoub Salek d'avoir cherché à «perturber l'ordre public» à Tindouf lors des dernières festivités marquant le trente et unième anniversaire de la RASD. Résidant en Espagne, Mahjoub Salek avait défié, en février dernier, Mohamed Abdelaziz pour débarquer à Tindouf. Les gendarmes algériens avaient alors essayé de l'interpeller, en vain. La famille de Mahjoub Salek s'était interposée et avait réussi de le faire transiter en Mauritanie d'où il avait pu rejoindre l'Espagne. Pour mettre un écran de fumée sur les dernières manigances de Mohamed Abdelaziz, les gendarmes algériens, qui quadrillent les camps de Tindouf, sont intervenus lundi et mardi pour procéder à plusieurs arrestations parmi les jeunes Sahraouis. Le Polisario avait reporté, à maintes reprises, son congrès prévu initialement en octobre 2006. Il aurait lieu finalement en octobre 2007. Le temps que l'actuelle hiérarchie des séparatistes puisse venir à bout des oppositions et des opposants avec l'appui d'Alger.

L'Algérie renoue avec le terrorisme

Lors d'une opération spectaculaire et parfaitement coordonnée, trois kamikazes ont fait exploser leurs véhicules piégés aux abords de deux sites symboles du pouvoir algérien: le palais du gouvernement dans le centre de la capitale et un poste de police dans la banlieue. On déplore 24 morts et 222 blessés.
Ce triple attentat-suicide a été revendiqué par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, ou "Al-Qaïda en Afrique du Nord islamique", nouveau nom que s'est donné en janvier le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), a rapporté la chaîne panarabe par satellite Al-Jazira.
"Nous n'aurons pas de repos tant que chaque recoin de la terre islamique ne sera pas libéré des forces étrangères", a déclaré Abou Mohammed Salah, qui s'est présenté comme un porte-parole de la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, dans un appel de revendication donné au bureau marocain d'Al-Jazira à Rabat.
Dans son message de revendication, l'organisation terroriste parle d'un troisième site visé, les locaux d'Interpol, qui n'a pas été mentionné par les autorités algériennes. Les informations données par le porte-parole d'Al-Qaïda ne pouvaient pas dans l'immédiat être vérifiées de façon indépendante.
Sur un site Internet islamique, la branche d'Al-Qaïda a diffusé les photos de trois hommes présentés comme les trois kamikazes et identifiés sous les noms de Mouadh ben Jabal, al-Zoubaïr Abou Sajda et Abou Dajjana.
"Douze morts et 135 blessés sont à déplorer dans l'attentat ayant ciblé l'entrée du palais du gouvernement", annonce la Protection civile algérienne dans un communiqué, précisant que "ce nouveau bilan risque de s'alourdir". Le second attentat, qui a visé le poste de police de Bab Ezzouar, à l'est de la capitale, a fait 12 morts et 87 blessés. Un précédent bilan faisait état de 23 morts et 162 blessés.
Le Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem ne se trouvait pas dans le palais du gouvernement au moment de l'attaque. Mais, quelques heures après l'attentat, il est venu faire une déclaration à la presse devant l'immeuble qui a été partiellement dévasté sur six étages, y compris ses bureaux. Le chef du gouvernement a dénoncé un "acte criminel qui relève de la pure lâcheté et de la trahison, au moment où le peuple algérien revendique la réconciliation nationale". "Pour le moment, le plus urgent est de sortir les morts et blessés qui sont à l'intérieur de l'immeuble", a-t-il ajouté.
Deux témoins ont raconté avoir vu un véhicule rouge foncer en direction du bâtiment, puis la police ouvrir le feu pour le forcer à s'arrêter, avant qu'il n'explose. Le palais du gouvernement abrite les bureaux du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur.
La police a établi un périmètre de sécurité autour de l'esplanade conduisant au palais du gouvernement. Cinq ambulances se sont rendues sur les lieux de la déflagration qui a été ressentie dans les immeubles voisins. Les vitres de la façade ont été brisées, et une dizaine de voitures étaient calcinées devant le palais.
Plusieurs personnes ont été évacuées en ambulance. Un homme saignait à la tête, alors qu'une femme, l'air hagard et en larmes, était soignée pour une blessure à la tête.
Fayza Kebdi, une avocate travaillant dans un bureau en face du palais du gouvernement, a rapporté que le souffle de l'explosion avait brisé toutes les vitres de son immeuble. Son mari a été projeté à "six ou sept mètres" d'elle. "Pour nous, les années de terrorisme étaient finies. On pensait que tout était rentré dans l'ordre", a-t-elle déclaré. "Mais maintenant, il y a la peur que ça rebondisse".
A Paris, le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy a exprimé son "horreur" et son "indignation après les attentats qui viennent de frapper Alger". Dans un communiqué diffusé par le quai d'Orsay, le ministre français des Affaires étrangères "assure les autorités algériennes de notre pleine solidarité dans leur lutte contre le terrorisme".
A noter que l'Algérie abrite beaucoup de groupes terroristes telque le Polisario, le GSPC et la branche maghrébine d'Alqaeda et menacent la sécurité et l a stabilité de la région du Maghreb
mercredi 11 avril 2007, 21:01
(d'après AP)

Wednesday, April 11, 2007

Algérie: les attentats à la bombe ont fait 30 morts à Alger

Deux attentats à la bombe, dont l'un a visé les bureaux du Premier ministre, ont fait 30 morts à Alger, selon des sources hospitalières, renforçant les craintes de voir le pays sombrer à nouveau dans la violence.
Ces attentats ont été revendiqués par l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique, dans un appel à la chaîne de télévision Al Djazira.
L'agence de presse officielle algérienne APS, pour sa part, a avancé un bilan de 17 morts et 82 blessés - neuf morts et 32 blessés près du Palais du gouvernement, huit morts et 50 blessés sur les lieux de l'autre attentat, dans le quartier de Bab Ezzouar, dans les faubourgs est de la ville.
Selon APS, la cible de ce dernier attentat était un commissariat.
L'attaque contre le Palais du gouvernement est le premier attentat d'envergure depuis les années 1990 dans le centre de la capitale algérienne, où la sécurité a été renforcée ces derniers temps.
L'Algérie connaît depuis le début de l'année un regain de violence lié à l'évolution du principal mouvement islamiste, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
Celui-ci s'est rebaptisé en janvier Organisation Al Qaïda au Maghreb islamique et a annoncé un renforcement de ses liens avec la nébuleuse islamiste internationale.
Le groupe a revendiqué plusieurs attentats ces derniers mois et ses militants ont affronté à plusieurs reprises les forces de sécurité.
"Je croyais que les explosions à Alger, c'était fini", a dit Leila Assaoui, 25 ans, en pleurs près du Palais du gouvernement. "J'ai fait une grosse erreur."
L'Algérie avait sombré dans la violence en 1992 à la suite de la décision du gouvernement, soutenu par l'armée, d'annuler des législatives que le Front islamique du salut (Fis) était en passe de remporter.
Les violences qui ont suivi ont fait près de 200.000 morts.
UNE REPONSE A L'OFFENSIVE DE L'ARMEE ?
En dépit de plusieurs amnisties accordées aux rebelles islamistes, la violence n'a jamais complètement disparu, même si elle se cantonnait ces dernières années aux montagnes à l'est d'Alger.
Au Palais du gouvernement, qui compte six étages, l'explosion a laissé un trou béant dans la façade et a endommagé les immeubles alentour. De source policière, on a précisé que cet attentat était l'oeuvre d'un kamikaze.
Le Premier ministre Abdelaziz Belkhadem, qui est indemne, a qualifié l'attentat d'acte "criminel et lâche", poursuit l'agence APS.
A Paris, le chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy, a exprimé son "horreur" et son "indignation" et adressé ses condoléances aux familles des victimes.
"Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'un séisme", a déclaré l'avocat Tahar bin Taleb. "Ma femme m'a appelé peu après en criant et en pleurant. J'ai couru chez moi où j'ai trouvé tous les carreaux et tous les miroirs brisés."
Plusieurs ambulances ont été dépêchées sirènes hurlantes dans ce quartier résidentiel, où des milliers de personnes affolées sont descendues dans les rues.
Pour Anis Rahmani, spécialiste des questions de sécurité, ces attentats semblent être une réponse des islamistes à l'offensive menée par l'armée contre leurs bastions dans la région de Bedjaïa, dans les montagnes à l'est d'Alger.
"C'est une réaction violente aux opérations de Bedjaïa où d'importants chefs d'Al Qaïda au Maghreb se retrouvent encerclés", a-t-il dit.
"Ce groupe n'a bien sûr pas la capacité de renverser le gouvernement mais il est en mesure de perturber la vie des habitants d'Alger."
Les commissariats sont une des cibles privilégiées des rebelles islamistes algériens. Le 13 février, plusieurs postes de police avaient été visés par des attentats à la bombe à l'est de la capitale. Il y a avait eu six morts et une douzaine de blessés.
ALGER (Reuters) 14/07/2007

Plusieurs responsables du "polisario" agressés par des milices proches de Mohamed Abdelaziz

Des milices proches du dénommé Mohamed Abdelaziz se sont livrées ces derniers jours à des agressions contre plusieurs responsables du "polisario" dans les camps de Tindouf, rapporte, mercredi, le quotidien +Aujourd'hui le Maroc+.
Selon des sources informées citées par le journal, "les milices entendent "bien faire taire, et éloigner, toute voix discordante dans la perspective du prochain congrès du polisario".
"Il y a une semaine, Sid'Ahmed El Batal a été grièvement blessé après avoir été attaqué par sept personnes voilées", indique +Aujourd'hui le Maroc+ en rappelant que ce dernier est "célèbre dans les camps comme étant l'un des plus grands tortionnaires du polisario, mais aussi le premier responsable des prisons".
Naâma Joumani, ancien "ministre" de la santé a dû être transféré dans un hôpital espagnol, après avoir été agressé, vendredi dernier, à quelques kilomètres de Tindouf, précise le journal.
Quant à Mahmoud Salma R'Guibi, "il a été arrêté par les gendarmes algériens sur instigation de Mohamed Abdelaziz, qui désire le neutraliser pour avoir contesté les décisions du polisario et notamment le déroulement des préparatifs du prochain congrès", ajoute +Aujourd'hui le Maroc+.
Le journal souligne que "pour mettre un écran de fumée sur les dernières manigances de Mohamed Abdelaziz, les gendarmes algériens qui quadrillent les camps de Tindouf, sont intervenus lundi et mardi pour procéder à plusieurs arrestations parmi les jeunes sahraouis. (Rabat, 11/04/07-ALM)

Attaques à la bombe à Alger

Deux attentats ont secoué la capitale algérienne ce matin. Les déflagrations ont retenti quasi simultanément vers 10h45. Une première attaque a visé le Palais du gouvernement, dans le centre d'Alger. Neuf personnes ont trouvé la mort et 32 autres ont été blessées. La seconde avait pour cible un commissariat de police à Bab Ezzouar. Selon le bilan provisoire, huit personnes sont décédées et cinquante ont été blessées.
C'est une voiture piégée qui a explosé sur l'esplanade du Palais du gouvernement. Immédiatement, des véhicules de police et des ambulances se sont dirigés vers ce bâtiment de plusieurs étages où siègent le gouvernement et plusieurs ministères. La déflagration a attiré de nombreux passants qui inquiets, se sont agglutinés sur les marches de l'escalier monumental menant au Palais. En milieu de journée, des débris de verre jonchaient encore le sol sur un rayon de deux à trois cents mètres à l'entrée du Palais et sur l'esplanade de l'immense bâtisse.
(AFP 11/04/2007)

Tuesday, April 10, 2007

L'heure de vérité a sonné pour la "RASD" et l'Algérie

Un ministre virtuel d'une république chimérique. Comme pour ses homologues fictifs du gouvernement imaginaire, plus l'heure de vérité approche, plus la conjoncture se complique. Dans une interview au journal espagnol ABC, il perd carrément les pédales.Abdelkader Taleb Omar est, pour ceux qui l'ignorent encore, le Premier ministre de la RASD. Un ministre virtuel d'une république chimérique. Comme pour ses homologues fictifs du gouvernement imaginaire, plus l'heure de vérité approche, plus la conjoncture se complique. Dans une interview au journal espagnol ABC, il perd carrément les pédales. Un, dans un moment de doute intense, il fait passer le pseudo peuple sahraoui de 200 000 à 86000. Une nouveauté. Deux, il commet une bourde monumentale. Il engage formellement l'Algérie — alors qu'il ne parle que pour sa pomme— dans une guerre triomphale et victorieuse bien sûr, que Mohamed Abdelaziz déclencherait, tout seul, comme un grand, contre le Maroc. Devant l'incrédulité du journaliste Ibère, et pour preuve de ses dires, ce Premier ministre fortuit s'appuie maladroitement sur un discours improbable de Bouteflika. Au bout du compte, tout le monde est gêné. Même la bienveillante APS, l'agence de presse algérienne, zappe dans une dépêche généreuse et exhaustive, les questions et les réponses. Ce type, il faudrait qu'on le rapatrie plus tôt que les autres, sinon il ne saura pas.
(ALM 10/04/2007)