Alger, 04/12/07- Le président français, Nicolas Sarkozy, a réaffirmé lundi au président algérien, Abdelaziz Bouteflika, la position de la France concernant le Sahara, a indiqué une source diplomatique française.
A l'issue de l'entretien que les deux chefs d'Etat ont eu au premier jour de la visite d'Etat de M. Sarkozy à Alger, la même source a précisé que la question du Sahara a été évoquée et que la position de la France, à ce sujet, n'a pas changé.
Selon cette source, la France s'était déjà félicitée du processus de négociations de Manhasset et souhaite leur poursuite et leur plein aboutissement.
Interrogée sur la réaction du président algérien, cette source s'est abstenue de tout commentaire avant de souligner: "vous connaissez bien la position de Bouteflika" sur cette question.
Lors de sa dernière visite officielle au Maroc (du 22 au 24 octobre dernier), M. Sarkozy a formé le souhait que le plan d'autonomie au Sahara, proposé par le Maroc, "puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable" à la question du Sahara, qualifiant de "sérieux et crédible" la proposition marocaine.
"Le plan d'autonomie marocain existe, il est sur la table et il constitue un élément nouveau de proposition, après des années d'impasse. Je forme le souhait qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable" à la question du Sahara, avait-t-il affirmé devant les membres des deux Chambres du Parlement à Rabat. "La France sera à vos côtés", a-t-il assuré.
Autre sujet sur lequel cette source n'a pas voulu commenter la teneur des propos du président Bouteflika, celui de la mémoire, objet de vives tensions entre Paris et Alger.
M. Sarkozy a fait part au président algérien de son souhait de tourner la page et de regarder vers l'avenir.
La question de la coopération en matière nucléaire a été également évoquée lors de cet entretien d'une heure quinze minutes. Il a été question notamment de la formation qui tient à coeur aux algériens, souligne-t-on de même source.
"Sarkozy a dit à Bouteflika qu'il était prêt à aller très loin avec lui sur la question de la coopération dans le domaine du nucléaire civil", a-t-on indiqué de même source, confiant que Mme Anne Lauvergeon, présidente d'AREVA a rencontré, la semaine dernière à Alger, ses homologues algériens pour peaufiner un accord-cadre dans ce sens.
Les dossiers de l'immigration, des visas et de la lutte contre le terrorisme ont fait l'objet de discussions entre les deux parties. M. Sarkozy a affirmé qu'il était favorable à la circulation des personnes entre les deux pays, notant qu'il y a eu 42 pc de refus de visa en 2006, contre 80 pc auparavant.
Il a également loué la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, rappelant que plusieurs affaires de terrorisme ont été réglées sur la base de renseignements obtenus par la France des services algériens.
MAP 03/12/2007.
A l'issue de l'entretien que les deux chefs d'Etat ont eu au premier jour de la visite d'Etat de M. Sarkozy à Alger, la même source a précisé que la question du Sahara a été évoquée et que la position de la France, à ce sujet, n'a pas changé.
Selon cette source, la France s'était déjà félicitée du processus de négociations de Manhasset et souhaite leur poursuite et leur plein aboutissement.
Interrogée sur la réaction du président algérien, cette source s'est abstenue de tout commentaire avant de souligner: "vous connaissez bien la position de Bouteflika" sur cette question.
Lors de sa dernière visite officielle au Maroc (du 22 au 24 octobre dernier), M. Sarkozy a formé le souhait que le plan d'autonomie au Sahara, proposé par le Maroc, "puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable" à la question du Sahara, qualifiant de "sérieux et crédible" la proposition marocaine.
"Le plan d'autonomie marocain existe, il est sur la table et il constitue un élément nouveau de proposition, après des années d'impasse. Je forme le souhait qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable" à la question du Sahara, avait-t-il affirmé devant les membres des deux Chambres du Parlement à Rabat. "La France sera à vos côtés", a-t-il assuré.
Autre sujet sur lequel cette source n'a pas voulu commenter la teneur des propos du président Bouteflika, celui de la mémoire, objet de vives tensions entre Paris et Alger.
M. Sarkozy a fait part au président algérien de son souhait de tourner la page et de regarder vers l'avenir.
La question de la coopération en matière nucléaire a été également évoquée lors de cet entretien d'une heure quinze minutes. Il a été question notamment de la formation qui tient à coeur aux algériens, souligne-t-on de même source.
"Sarkozy a dit à Bouteflika qu'il était prêt à aller très loin avec lui sur la question de la coopération dans le domaine du nucléaire civil", a-t-on indiqué de même source, confiant que Mme Anne Lauvergeon, présidente d'AREVA a rencontré, la semaine dernière à Alger, ses homologues algériens pour peaufiner un accord-cadre dans ce sens.
Les dossiers de l'immigration, des visas et de la lutte contre le terrorisme ont fait l'objet de discussions entre les deux parties. M. Sarkozy a affirmé qu'il était favorable à la circulation des personnes entre les deux pays, notant qu'il y a eu 42 pc de refus de visa en 2006, contre 80 pc auparavant.
Il a également loué la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, rappelant que plusieurs affaires de terrorisme ont été réglées sur la base de renseignements obtenus par la France des services algériens.
MAP 03/12/2007.
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