Le nombre des blessés encore hospitalisés est de 33, dont trois étrangers, a ajouté cette source.
Le précédent bilan, annoncé par le ministre des Affaires étrangères Mourad Médelci, était de 30 tués, dont 5 étrangers, et 28 blessés hospitalisés.
Des sources hospitalières avaient fourni mardi un bilan de 62 morts et, mercredi, le quotidien El Watan, citant des sources médicales, a fait état de 72 tués.
La presse algérienne a appelé mercredi l'Etat à plus de fermeté.
Les attentats ont visé le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger, et deux immeubles abritant les sièges du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), dans le quartier voisin de Hydra.
Selon le Haut Commissaire de l'ONU aux Réfugiés, Antonio Guterres, il n'y a "aucun doute" que le siège du HCR était la cible de cette attaque, la plus grave contre des installations de l'ONU depuis un attentat contre le quartier général de l'ONU à Bagdad en août 2003 (22 morts et plus de 150 blessés).
Selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au moins 11 employés de l'ONU ont été tués dans l'attentat contre les locaux de l'ONU.
Mercredi, des familles étaient encore à la recherche de proches disparus. Dans les immeubles Pnud-HCR, les secouristes, aidés de chiens, poursuivaient leurs recherches dans les décombres du bâtiment ravagé par le souffle de l'explosion.
Sept rescapés enfouis depuis mardi matin sous un amoncellement de béton et de ferraille avaient été sauvés mercredi en fin de matinée. Le 7e rescapé, Sofiane, 40 ans, a été transféré en pleine nuit à l'hôpital militaire où il devait être amputé des deux jambes. Il a indiqué qu'il y avait encore au moins une personne sous les décombres.
Des proches ont passé la nuit aux abords des deux immeubles de l'ONU à Hydra, entourés par un impressionnant cordon de sécurité, dans l'attente de nouvelles.
"L'Etat doit être ferme", affirmait mercredi Al Watan, ajoutant qu'il est "capital, malgré le désarroi, d'affirmer avec force qu'il ne faut pas céder aux terroristes".
"De tels attentats ont pu se produire parce que la prudence s'est relâchée quand il fallait redoubler de vigilance", estimait le journal indépendant L'Expression. "La vigilance citoyenne ne peut suffire, car il appartient à l'Etat de protéger ses nationaux", ajoutait-il.
Interrogé par la radio française Europe 1, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a assuré que la recrudescence des attentats en Algérie ne risquait pas de mettre le pays en "situation de guerre civile".
Le cofondateur du Front islamique du salut (FIS) algérien, Ali Belhadj, a appelé, lui, à une "solution politique" à la crise algérienne, dans un entretien publié mercredi par le quotidien espagnol El Mu ndo.
"Il faut s'asseoir autour d'une table et étudier les revendications des mouvements islamistes. Il n'y aura pas de paix sans solution politique. La répression ne servira qu'à compliquer les choses", déclare cet opposant algérien, en évitant de condamner les attentats de mardi.
AFP 12/12/2007.
Le précédent bilan, annoncé par le ministre des Affaires étrangères Mourad Médelci, était de 30 tués, dont 5 étrangers, et 28 blessés hospitalisés.
Des sources hospitalières avaient fourni mardi un bilan de 62 morts et, mercredi, le quotidien El Watan, citant des sources médicales, a fait état de 72 tués.
La presse algérienne a appelé mercredi l'Etat à plus de fermeté.
Les attentats ont visé le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger, et deux immeubles abritant les sièges du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), dans le quartier voisin de Hydra.
Selon le Haut Commissaire de l'ONU aux Réfugiés, Antonio Guterres, il n'y a "aucun doute" que le siège du HCR était la cible de cette attaque, la plus grave contre des installations de l'ONU depuis un attentat contre le quartier général de l'ONU à Bagdad en août 2003 (22 morts et plus de 150 blessés).
Selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au moins 11 employés de l'ONU ont été tués dans l'attentat contre les locaux de l'ONU.
Mercredi, des familles étaient encore à la recherche de proches disparus. Dans les immeubles Pnud-HCR, les secouristes, aidés de chiens, poursuivaient leurs recherches dans les décombres du bâtiment ravagé par le souffle de l'explosion.
Sept rescapés enfouis depuis mardi matin sous un amoncellement de béton et de ferraille avaient été sauvés mercredi en fin de matinée. Le 7e rescapé, Sofiane, 40 ans, a été transféré en pleine nuit à l'hôpital militaire où il devait être amputé des deux jambes. Il a indiqué qu'il y avait encore au moins une personne sous les décombres.
Des proches ont passé la nuit aux abords des deux immeubles de l'ONU à Hydra, entourés par un impressionnant cordon de sécurité, dans l'attente de nouvelles.
"L'Etat doit être ferme", affirmait mercredi Al Watan, ajoutant qu'il est "capital, malgré le désarroi, d'affirmer avec force qu'il ne faut pas céder aux terroristes".
"De tels attentats ont pu se produire parce que la prudence s'est relâchée quand il fallait redoubler de vigilance", estimait le journal indépendant L'Expression. "La vigilance citoyenne ne peut suffire, car il appartient à l'Etat de protéger ses nationaux", ajoutait-il.
Interrogé par la radio française Europe 1, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a assuré que la recrudescence des attentats en Algérie ne risquait pas de mettre le pays en "situation de guerre civile".
Le cofondateur du Front islamique du salut (FIS) algérien, Ali Belhadj, a appelé, lui, à une "solution politique" à la crise algérienne, dans un entretien publié mercredi par le quotidien espagnol El Mu ndo.
"Il faut s'asseoir autour d'une table et étudier les revendications des mouvements islamistes. Il n'y aura pas de paix sans solution politique. La répression ne servira qu'à compliquer les choses", déclare cet opposant algérien, en évitant de condamner les attentats de mardi.
AFP 12/12/2007.
No comments:
Post a Comment