Wednesday, September 28, 2011

Les mercenaires du polisario, capturés en Libye, transférés à Benghazi dans l'attente de leur procès (revue britannique)

mercenaires du polisario, capturés en majorité dans la ville de Zawiya et à Bab Al-Aziziya, ancien fief du colonel Mouammar Kadhafi à Tripoli, ont été transférés à Benghazi dans l'attente de leur procès, rapporte la revue britannique "North-South" dans sa dernière livraison.
Le magazine rappelle que les responsables du Conseil national de transition (CNT) libyen avaient annoncé l'arrestation de 556 mercenaires du polisario et des centaines d'autres d'origine africaine, mobilisés par l'ancien dirigeant libyen.

Des documents, retrouvés le 22 août dernier au siège de l'ambassade algérienne à Tripoli, montrent l'ampleur du soutien accordé par l'Algérie au régime Kadhafi, indique la source, qui cite, outre l'envoi de mercenaires du polisario, l'appui logistique algérien dont a bénéficié Kadhafi durant le soulèvement.

La présence de mercenaires du polisario dans les rangs des forces de Kadhafi a été confirmée notamment par des sources diplomatiques à Londres, poursuit la publication londonienne, qui rappelle le soutien logistique et financier que l'ancien régime libyen accordait aux séparatistes du polisario.

"North-South" revient, d'autre part, sur la menace que le polisario pose à la sécurité et la stabilité de la région du nord-ouest de l'Afrique.

Des membres du groupe séparatiste ont été impliqués dans les opérations d'enlèvement, de trafic de drogue et autres, orchestrées dans la région du Sahel par l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), indique la revue, rappelant que plusieurs ressortissants occidentaux ont été kidnappés par le réseau terroriste actif dans la région.map 28 09 2011

Saturday, September 24, 2011

Le CIRAC saisit le CDH du cas de Mustapha Salma et Najem Allal, victimes de l'oppression du polisario

Genève, 24-09-11 Le Comité international pour le respect et l'application de la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples (CIRAC), a saisi le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU du déni du droit à la libre expression dont sont victimes les militants Mustapha Ould Sidi Mouloud et l'artiste Najem Allal, pour avoir exprimé des opinions qui contrarient la ligne despotique des séparatistes du polisario.

Ould Sidi Mouloud a subi toutes sortes de harcèlement et de torture pour avoir déclaré son adhésion à la proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces sahariennes, en vue de tourner pacifiquement la page du différend artificiel sur le Sahara.

Suite à la campagne internationale menée pour sa libération, il a été chassé des camps du polisario et interdit de rejoindre sa famille dans les camps du mouvement séparatiste, a expliqué le délégué du CIRAC, Aabadila Semlali, qui s'exprimait lors du débat du point 4 de la 18ème session du CDH.

Il a signalé que M. Ould Sidi Mouloud, qui n'a fait qu'exercer un droit universellement reconnu, celui de la libre expression, vit actuellement dans une tente en Mauritanie, en attendant de pouvoir retrouver les siens.

Quant à Najem Allal, il est aujourd'hui opprimé et menacé par la milice du polisario pour avoir simplement refusé, à travers la musique, de servir de porte-voix de l'idéologie séparatiste et de faire l'éloge des inamovibles dirigeants polisariens. Il s'est rendu, aux yeux de ces dirigeants, coupable de démasquer, dans ses chansons, la corruption de la nomenclature polisarienne ainsi que la dure réalité vécue au quotidien par la population prise en otage par le front séparatiste, a encore rappelé M. Semlali.

M. Aabadila Semlali a en outre dénoncé le calvaire vécu par les populations détenues depuis plus de trois décennies dans les camps administrés par l'insoutenable dictature polisarienne, soutenue et armée par l'Algérie. Des milliers de familles confinées dans ces camps sont privées de leurs droits les plus élémentaires et ce, en violation flagrante des droits de l'Homme et du droit humanitaire international, a-t-il dit.

Le délégué du CIRAC a enfin lancé un appel pressant au conseil l'invitant à intervenir d'urgence pour faire cesser ces violations, rétablir Mustapha Salma et Najem Allal dans leurs droits les plus légitimes et inviter l'Algérie à cesser son soutien aux violations flagrantes des droits de l'homme commises sur son territoire par la milice du polisario.

MAP 23 09 2011


Friday, September 16, 2011

En convoitant la filière de la drogue au Sahel, le polisario persiste dans la politique du pire (Experts US)


Washington- Les affrontements armés ayant opposé, à la frontière entre le Mali et l'Algérie, des trafiquants et des bandes proches du polisario renseignent sur les visées que nourrit ce dernier pour mettre la main sur la filière de la drogue dans cette région qu'il veut "enfoncer dans le chaos et persister ainsi dans la politique du pire", mettent en garde des experts américains.

-Par Fouad ARIF-

"Des gouvernements responsables comme le Maroc et des analystes indépendants avaient, depuis plusieurs années, attiré l'attention de la communauté internationale sur cette dérive du polisario, qui veut ainsi diversifier ses différentes activités de contrebande en se lançant dans le trafic juteux de la drogue", souligne Jonah Alexander, Directeur du Centre international des études sur le terrorisme, relevant du Potomac Institute à Washington.

Dans un entretien à la MAP, il appelé "à ne pas sous-estimer le mélange détonnant que constituent la collusion d'éléments du polisario avec le groupe terroriste d'Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique (AQMI) et leur implication dans le trafic de drogue", appelant à mettre fin à cette situation dangereuse pour "ne pas avoir à en regretter les conséquences".

Cette situation, a insisté l'expert US, constitue en effet une menace sérieuse pour la région du Maghreb et par conséquent à la sécurité nationale des Etats-Unis du fait de l'interconnexion entre le trafic de drogue et le terrorisme, expliquant que les routes du trafic de la cocaïne sud-américaine passe par des territoires sahéliens contrô lés ou marqués par la présence de la franchise d'Al-Qaeda.

Dans ce contexte régional exacerbé par la crise libyenne, Peter Pham, Directeur du Centre Michael Ansari pour l'Afrique du think tank américain Atlantic Council, a pointé du doigt "l'émergence d'un partenariat entre les narcotrafiquants et la franchise d'Al-Qaeda en Afrique du nord, ainsi que leurs sous-traitants du polisario".

Pis encore, a-t-il dit, la chute du régime Kadhafi a laissé des dizaines de mercenaires du polisario, qui avaient prêté main forte pour mater la rébellion libyenne, "dans une situation de sous-emploi, sans vision pour l'avenir, d'où le danger qu'ils constituent pour le Sahel, le Maghreb et l'Occident en général".

"Il n'y a pas de doute, a-t-il poursuivi, que les membres du polisario qui ont combattu aux côtés des forces loyales au régime déchu de Kadhafi sont de retour et veulent semer les graines de la déstabilisation pour pouvoir ensuite capitaliser sur le désordre".

Cet auteur de plusieurs essais géostratégiques sur l'Afrique met, par ailleurs, l'accent sur la nécessité de la mise en place d'une politique de lutte globale contre le terrorisme au Sahel, notant qu'il s'agit là "d'un fléau qui touche tous les pays de la région et par conséquent l'apport de chacun d'eux demeure incontournable".

Il a estimé, à ce propos, que "toute stratégie de lutte antiterroriste dans la région ne saurait être viable sans l'apport effectif du Maroc". MAP 51 09 2011

Wednesday, September 14, 2011

Quatre morts dans des affrontements entre bandes armées du "polisario" et des trafiquants de drogue dans le Sahel


Bamako- Des affrontements entre des bandes armées proches du "front polisario" et des trafiquants de drogue ont fait quatre morts dans une zone désertique entre le Mali et l'Algérie, a indiqué lundi une source du gouvernorat de Tombouctou.

"Quatre personnes ont été tuées au cours d'une bataille entre trafiquants de drogue qui se déroule actuellement dans le Sahel. C'est au sujet d'un butin de drogue (chanvre indien et cocaïne) évalué à une tonne", a précisé cette source citée par l'Agence France Presse (AFP).

"La bataille se déroule actuellement à la frontière entre le Mali et l'Algérie entre un groupe armé composé de trafiquants de drogue du Mali et du Niger, et un autre groupe armé proche du Front Polisario", a expliqué un conseiller du gouverneur de Tombouctou, précisant que "ces bandes armées ne s'entendent pas sur le partage de la vente d'une tonne de drogue".

Selon les spécialistes, le désert malien est le point de transit de la drogue vers le Niger, le Tchad et d'autres pays. Ce trafic est organisé par plusieurs bandes armées dont certaines sont liées à Al-Qaïda dans le Maghreb islamique (Aqmi).

L'ancien directeur exécutif de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) Antonio Maria Costa avait mis en garde contre les dangers qui guettent cette région. Il avait affirmé dans une déclaration à la MAP en marge d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux "menaces contre la paix et la sécurité internationales", que la zone comprise au "nord des pays sahélo-sahariens aux frontières ouvertes avec des trafiquants, des rebelles et des terroristes, représente un danger certainement important pour la région et les pays du Maghreb".

"Les nouvelles routes empruntées par les trafiquants de drogue traversant le Sahel et passant par les pays du Maghreb constituent une menace à ces Etats", avait-il souligné.

Il avait également appelé les pays du Maghreb à "travailler ensemble et avec les pays du Sud, pour contrer les menaces qui pèsent sur la région notamment celles posées par la présence d'Al-Qaïda au Maghreb". BAMAKO MAP 14-09-2011


Saturday, September 03, 2011

Les émeutes se multiplient en Algérie !

Vendredi, vers 21h, des jeunes de la cité Merj Eddib à la périphérie sud e la ville de Skikda sont sortis, pour la deuxième nuit consécutive pour investir la rue et dresser des barricades en signe de protestation contre les longues et récurrentes coupures de l’énergie électrique.

Alger aussi :

D'autre part, les habitants de la cité Diar Echems du quartier El Madania, sur les hauteurs d’Alger, ont affronté les forces de l’ordre avec des pierres et bloqué pendant plusieurs heures la circulation automobile. Deux habitants et un policier on été blessés au cours de ces incidents. Les habitants de ce quartier réclamaient leur relogement dans le quartier de Beni Messsous (banlieue ouest)...SOURCE ALGERIE PRESSE 03-09-2011

Friday, September 02, 2011

Le Conflit libyen: Les agissements du pouvoir algérien pour contrarier l'émancipation du peuple libyen mis à nu

Londres, 02/09/11- Les agissements du pouvoir algérien pour contrarier l'émancipation du peuple libyen et l'attitude compromettante d'Alger dans le conflit libyen, confirmée par l'accueil de membres de la famille de Mouammar Kadhafi, donnent la mesure des véritables desseins de l'Algérie et du rôle "négatif" de ce pays dans la région nord-africaine.
(Par Abdelghani Aouifia)
Tel est le constat fait par les médias, des centres de recherche et des experts britanniques avisés qui suivent de près l'évolution de la situation dans la région maghrébine.
Depuis la confirmation par les autorités algériennes de l'entrée dans leur pays de quatre membres de la famille du dirigeant libyen déchu, les principaux titres de la presse britannique ont publié de larges commentaires, dénonçant la connivence entre les régimes autocratiques d'Alger et de Kadhafi.
Ainsi, le Guardian, The Independent ou encore le Daily Telegraph, publications connues et reconnues pour la rigueur de leurs analyses et commentaires, ont dénoncé le comportement du pouvoir algérien qui, en accueillant des membres de la famille du colonel libyen, s'est mis, comme l'a affirmé le Guardian, "du mauvais côté de l'histoire".
+ L'accueil des Kadhafi, ou la confusion de la direction algérienne +
Jeremy Keenan, grand spécialiste des questions algériennes et professeur à la School of Oriental and African Studies (SOAS, basée à Londres), a expliqué dans un entretien à la MAP que l'entrée en territoire algérien des membres de la famille du dictateur déchu, montre "la confusion" qui s'est emparée de la direction algérienne depuis la chute du fief de Kadhafi de Bab Al-Aziziya aux mains des insurgés combattant sous la bannière du Conseil national de transition (CNT).
Selon lui, le régime algérien a apporté, depuis le déclenchement de la révolution libyenne, un grand soutien au colonel Kadhafi.
"Ce soutien consiste en équipements militaires et en produits alimentaires", a indiqué le chercheur, affirmant qu'il dispose d'"informations vérifiées que le régime a fourni des mercenaires et même des snipers aux forces loyales à l'ancien dirigeant libyen".
Ce soutien s'explique par "l'angoisse" des dirigeants algériens de voir la vague de changement qui déferle sur le monde arabe "balayer" leur pouvoir, note-t-il, ajoutant qu'"une révolution démocratique en Libye représente une menace directe et sérieuse pour le régime en place en Algérie".
+ Les Algériens surmonteront-ils le "fear factor"?
Keenan a relevé que la décision du pouvoir algérien d'accueillir des membres de la famille Kadhafi risque d'avoir "un impact extraordinaire" dans la mesure où cette décision encouragerait le peuple algérien à surmonter l'angoisse qui le hante depuis la guerre civile des années 1990.
Selon le chercheur, le DRS (service de renseignement algérien) "a tenté d'utiliser la menace islamiste et le spectre de la violence et de l'anarchie des années 1990 comme épouvantail pour faire peur aux Algériens et les décourager de sortir dans les rues pour demander de réelles réformes".
"L'Algérie souffre de sérieux déficits économiques et sociaux, notamment la pauvreté, le chômage et la corruption", a dit Keenan, notant que ces facteurs sont suffisants pour constituer "une menace" pour le régime.
Le chercheur s'est dit convaincu que "la tension s'intensifiera en Algérie dans les jours et les semaines qui viennent, avec en perspective une série de grèves prévues durant le mois de septembre".
"Ces grèves avec le mauvais calcul politique et diplomatique du pouvoir peuvent conduire à un soulèvement d'envergure" dans ce pays, prévient-il.
+ La question du Sahara: les thèses algériennes perdent leur semblant de crédibilité+
Par ailleurs, le chercheur britannique, auteur de plusieurs livres sur l'Afrique du nord et la région du Sahel, a tenu à souligner qu'en soutenant l'ancien régime totalitaire de Tripoli, l'Algérie, qui a créé, abrité et soutenu le polisario, a perdu ce qui lui reste de "crédibilité".
Keenan affirme que "diverses sources indépendantes ont indiqué que l'ancien régime libyen a recruté, avec la bénédiction d'Alger, plusieurs mercenaires dans les camps de Tindouf", où sont abrités les mercenaires du polisario dans le sud-ouest algérien.
"Entre 300 et 400 mercenaires polisariens ont combattu pour Kadhafi", affirme l'académicien, soulignant que la chute de Kadhafi "balise naturellement le terrain pour trouver une solution à la question du Sahara". "Avec la chute de Kadhafi, le polisario perd un important soutien", note-t-il.
+Le Maghreb: une région promise à un avenir prospère +
Le chercheur de SOAS indique, par ailleurs, qu'il entrevoit "avec optimisme" l'avenir de la région maghrébine après la disparition du régime Kadhafi.
Le changement qui s'opère actuellement est de bons augures pour les peuples de la région, ajoute-t-il, soulignant les pas importants franchis depuis plus de dix ans par le Maroc sur la voie du développement économique et de la démocratisation.
Contrairement aux pays de la région, le Maroc entretient des relations riches et diversifiées avec l'Europe, y compris avec le Royaume-Uni, relève le chercheur, notant que ces atouts placent le Maroc en pole position dans la région.
"Ces changements positifs et d'autres qui suivront ne manqueront pas de libérer les énergies de la région maghrébine qui regorge d'importantes ressources naturelles et en particulier humaines", souligne l'analyste, relevant que l'Europe ne pourra que bénéficier d'un voisinage maghrébin "libéré du joug de la dictature et prospère". MAP 02-09-2011
Dernière modification 02/09/2011 11:22.

Thursday, September 01, 2011

Plus de 550 mercenaires du Polisario aux mains du CNT (site internet)

Quelques 556 mercenaires du "polisario", appelés en renfort par les troupes de Kadhafi ont été arrêtés par les combattants du Conseil national de transition libyen (CNT), selon une source du conseil, citée par le site internet "geotribune.com".

Plusieurs de ces mercenaires ont été arrêtés dans la ville de Zawiya, mais également dans le complexe militaire de Bab El Aziziah, ajoute la même source, précisant que le CNT a ordonné leur transfert vers Benghazi en attendant de "mettre la main sur le reste des éléments du Polisario se trouvant en Libye".

Selon la même source, la décision du CNT a été prise à la suite de l'attaque menée le 22 août par les insurgés contre l'ambassade d'Algérie à Tripoli.

Dans les locaux de la chancellerie algérienne, les combattants anti-Kadhafi auraient trouvé des documents particulièrement compromettants pour Alger, révélant un soutien massif au colonel Kadhafi.

Les dossiers ont confirmé ce qui était en partie connu: une aide militaire et logistique algérienne à Kadhafi, outre la présence sur le sol libyen de plusieurs centaines de mercenaires du Polisario.

Le CNT, souligne la même source, en a conclu que, mis à part les "556 éléments arrêtés, d'autres mercenaires du Polisario auraient été tués dans les combats ou bien se seraient évanouis dans la nature à la faveur de la confusion générale qui a suivi l'effondrement du régime".

Pour en avoir le coeur net, précise "geotribune.com", le CNT a donné des ordres pour continuer à traquer les survivants afin de les arrêter et les traduire en justice.

La présence de mercenaires du Polisario aux côtés du clan Kadhafi avait provoqué, dès le début de l'insurrection, une forte tension entre le CNT et Alger, note le site internet. "Le premier accusant les responsables algériens de soutenir le dictateur libyen par l'envoi de mercenaires sahraouis du Polisario".

En mars déjà, Ali Richi, ancien ministre libyen des migrations qui a par la suite rallié le camp des insurgés, avait dénoncé la présence de mercenaires du Polisario aux côtés des troupes de Kadhafi, rappelle le site internet, relevant que des rapports de l'OTAN avaient corroboré cette thèse sur la base de révélations faites par d'anciens responsables libyens qui se sont joints à la rébellion. MAP 01-09-2011