Wednesday, December 31, 2008

Le polisario et la presse algérienne dans un parfait scénario de science fiction

Comme attendu, en ce temps de célébration partout dans le monde de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le polisario et la presse algérienne, tous deux fonctionnant en connivence, ont versé dans la facilité de la rhétorique catastrophiste, désignant du doigt la seule cible visible sur le viseur du fusil à lunettes algérien, en l'occurrence le Maroc.
A qui peut on vendre cette fable odieuse et outrageante, selon laquelle la police marocaine aurait enlevé à Smara une fillette de neuf ans qu'elle aurait torturée deux heures durant avant de la libérer ? Un parfait scénario de science fiction.
Pourtant, c'est ce que le polisario et son chef, ce businessman aguerri, ont raconté, allant même jusqu'à faire de cette fable l'objet d'une lettre au secrétaire général de l'ONU.
A ce point, et au regard de cette audace de basse besogne et de cette petitesse d'esprit, nous sommes réellement dans les égouts de la politique et de la diplomatie.
De grâce ! Combien de temps leur faut-il encore à Alger comme à Tindouf, pour se résoudre enfin à cette vérité vraie, à savoir que ce qui leur paraît-être un adversaire facile à abattre, en l'occurrence le Maroc, n'est qu'un leurre, une illusion d'optique, et que le Royaume du Maroc est hors de leur portée ?
La vacuité de leur bilan de plus d'un quart de siècle due à l'indigence de leur stratégie, à l'ineptie de leur discours et à la paresse intellectuelle de leurs logographes, doit normalement les inciter à plus de retenue, à davantage de réalisme et à tout le moins, à un semblant de respect des règles élémentaires de la morale publique. Il est loin le temps où quelques obscures entreprises de désinformation peuvent apporter des dividendes politiques dans des circonstances déterminées.
A présent, tout est vérifiable dans le village-monde qu'est le nôtre, où les nouvelles technologies de l'information transcendent les frontières, se moquent des censures et se font de plus en plus séduisantes.
Qu'à cela ne tienne ! le goût immodéré pour des coups d'éclat médiatiques reste de mise chez les responsables du polisario, comme auprès de la presse algérienne encadrée et diligentée par des milieux connus. Les uns et les autres rivalisent de punch, dans un activisme théâtral pour s'en prendre au Maroc, le plus souvent en des termes valant anathème.
Qui ne se rappelle pas de ce reportage-montage bidon de la télévision algérienne montrant en mai 2006, une prétendue "manifestation pro-polisario" à Laâyoune, images qui auraient trompé plus d'un si le technicien tricheur de ladite chaîne, n'avait omis de supprimer de l'écran la pluie torrentielle qui s'abattait sur ces mystérieux manifestants, oubliant qu'au mois de mai à Laâyoune, c'est cinquante degrés à l'ombre dans le meilleur des cas. Il n'y a pas de crime parfait, dit-on.
Qui ne se rappelle pas de cette autre manifestation également à Smara, inventée de toute pièce en décembre 2007 par l'agence algérienne "APS", sous la plume de l'un de ses envoyés spéciaux, officiant, écrit-il sans pudeur, à partir de "Territoires Sahraouis libérés".
Cet envoyé très spécial ignore bien entendu qu'une quarantaine de journalistes étrangers se trouvaient le même jour à Smara, déambulant en toute liberté dans ses rues et ruelles, constatant de visu jusqu'à quel fantasme peut mener le désir pervers de calomnier.
Qui ne se rappelle pas de ce communiqué triomphaliste du polisario en novembre 1987 repris, balle au bond, par cette même "APS", donnant la ville de Smara comme complètement rasée par les forces du polisario alors même que s'y trouve, le même jour, en mission onusienne, M. Abderrahim Farah, secrétaire général adjoint pour les affaires politiques de l'ONU, flanqué de quinze experts internationaux ? Aucun n'a constaté cette "victorieuse opération" célébrée par l'"APS".
Hier encore, le polisario avait instrumentalisé -un "art" qu'il connaît le mieux- un malheureux accident de la circulation à la gare routière d'Agadir, faisant deux morts, deux étudiants originaires du Sahara marocain, pour le présenter comme un assassinat d'Etat. C'est de l'impudeur poussée à l'extrême.
Il en a fallu de peu pour parler d'une exécution publique dans une arène au public enthousiaste célébrant en chœur le meurtre et le sang.
Et c'est encore la presse algérienne, particulièrement celle aux ordres, qui a pris le relais en un ton musclé, recourant souvent, dans ce cas comme dans d'autres, à des expressions venimeuses, des formules meurtrières, des propos désobligeants, des sous-entendus vexatoires, le tout drapé dans une vulgarité débridée.
Mais en guise de récit construit, elle ne fait qu'actionner la machine à mensonges, que remuer ses traditionnelles officines de fausses nouvelles.
Il est évident que le but de ce concert médiatique entonnant un même récital n'est autre que de parasiter le débat enclenché par le Maroc pour une issue négociée, honorable pour tous, au problème du Sahara.
Gagner du temps, encore du temps, telle est la devise à Alger comme à Tindouf, à Alger surtout, où les responsables, sur ce point précis, savent ce qu'ils ne veulent pas, mais pas ce qu'ils veulent réellement.
En attendant, c'est le Maghreb qui se déconstruit sous les yeux de ses peuples.
Viendra à coup sûr, le jour où, devant l'histoire, ceux qui sont responsables de cette tragédie, paieront comptant, capital et intérêts.
(Par Abdelkrim El Mouss)-. Rabat, 30/12/08-MAP

Les médias algériens bouclent l'année sur des performances anti-marocaines jamais égalées

La presse algérienne, y compris les médias publics, boucle l'année avec des résultats de production anti-marocaine défiant toutes les performances des années précédentes, se positionnant sur le dossier du Sahara, comme le principal protagoniste du Maroc, aux côtés des autorités algériennes et des séparatistes.
La presse algérienne, avec toute la panoplie de titres dits indépendants, parle d'une seule voix sur le dossier du Sahara, tient le même discours, faisant parfois du simple "copier-coller".
Son unique référence, son unique source d'information: les pouvoirs publics, les séparatistes ou encore une +agence de presse+, qui a poussé dans le désert et qui a pour unique abonné, une consœur plus ancienne, située au nord du pays.
En près de deux décennies, c'est à dire depuis les émeutes d'octobre 1988 à Alger, les médias algériens n'ont pas changé d'un iota leur opinion sur le dossier du Sahara. L'engagement militaire de l'Algérie dans le conflit armé, en hommes et en matériel, le coût de l'investissement militaire et diplomatique et surtout l'absence d'intérêt pour le contribuable algérien, qui est le dépositaire du pétrole et du gaz, relèvent du tabou.
A l'instar des autorités, des état-major des syndicats et de certains partis, les journaux, issus eux aussi des carcans de l'ancien parti unique, mènent un seul combat : l'autodétermination du "peuple" sahraoui, dont le nombre ne totalise pas les seuls habitants de la ville de Tindouf.
Les autorités algériennes n'en démordent pas. Elles veulent en faire une République, qu'elles ont été d'ailleurs les premières au monde à reconnaître.
Tout ça, c'est simplement parce que "nous voulons du bien au Maroc", comme dirait un responsable algérien. Sur ce dossier, le débat est pratiquement interdit en Algérie et tout Algérien qui prend le risque d'exprimer un avis contraire à celui des autorités, est dénoncé comme un traître. L'Algérie fait la guerre au Maroc depuis 30 ans, provoquant une rupture totale entre deux peuples, avec pour seul motif le principe d'autodétermination.
C'est manifestement un signe que l'Algérie n'a pas changé et qu'elle reste cantonnée dans le vieux discours d'antan, qui a prouvé sa faillite aux plans politique, économique et social, dès que le prix du baril a chuté à moins de 14 dollars, à la fin de la décennie 80.
Si tous les choix ont été remis en question, il reste que sur le dossier du Sahara, Alger reste engluée dans le carcan d'un autre temps et continue de tenir un discours archaïque figé. L'investissement colossal effectué au plan international freine toute évolution. Les médias restent, quant à eux, enfermés dans cette logique qui n'est pas la leur.
Le Maroc est pourtant, par comparaison à l'Algérie, en position de partie au conflit. Jamais, le point de vue marocain n'a été répercuté par les médias algériens, alors que ce pays se disant une "partie concernée" ose affirmer qu'il n'a ni chamelle ni chameau dans cette affaire.
Dans ces conditions, un débat en Algérie sur la question du Sahara, en présence du Maroc, relève de l'utopie. Et dans les colonnes de la presse écrite "indépendante", il restera une chimère.
L'Indépendance des médias algériens reste donc entièrement à reconstruire.
Rabat, 30/12/08-MAP

Saturday, December 27, 2008

Une ONG sahraouie interpelle le SG de l'Onu sur les pratiques d'esclavagisme dans les camps du polisario à Tindouf

L'Association la Tribune Sahraouie (ATS) a interpellé le Scrétaire général des Nations Unies, M. Ban ki-moon, au sujet de la déportation d'enfants sahraouis à Cuba, la séquestration des populations dans les camps de Tindouf et l'esclavagisme qui y est toujours pratiqué.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, dont la MAP a obtenu samedi copie, l'ATS affirme que les rapports des ONG et les dépositions recueillies auprès des rescapés du "calvaire de Tindouf" renseignent sur les pratiques d'esclavagisme, la déportation d'enfants sahraouis à Cuba et la séquestration des populations vulnérables, soulignant que ces pratiques sont "infligées aux populations des camps de Tindouf par le Polisario avec la bénédiction de l'appareil sécuritaire algérien".
Le Royaume du Maroc, rappelle la lettre, avait demandé au HCR de procéder à un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf selon des règles bien établies et reconnues par tous, dénonçant le "refus systématique de cette demande par l'Algérie", qui, insiste l'ATS, "doit accomplir cette obligation envers le HCR et la communauté internationale, en sa qualité d'Etat partie à la convention de 1951".
Cette démarche, note la lettre, "permettra par la suite de déterminer le volume de l'assistance humanitaire fournie par le HCR, les donateurs et les ONG et mettra fin aux détournements de cette aide par les dirigeants du front Polisario".
Le Maroc, souligne l'Association la Tribune Sahraouie, n'a cessé d'œuvrer avec détermination pour résoudre le conflit du Sahara, qui résulte de la guerre froide, dans l'intérêt de tous les Etats du Maghreb et la stabilité régionale, rappelant dans ce cadre l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud, sous souveraineté marocaine, comme solution politique équitable.
Cette proposition courageuse, qui a suscité les encouragements de la communauté internationale et a été qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité, "permettra de mettre fin aux souffrances qu'endurent des dizaines de milliers de familles sahraouies marocaines séquestrées à Tindouf par le Polisario et l'appareil sécuritaire de l'armée algérienne", conclut la lettre.Paris, 27/12/2008

هيومن رايتس ووش و جلد الذات في نزاع الصحراءHuman Rights Watch

اعتقد كحقوقي شارك مع العديد من المنظمات الدولية، التي تعنى بحقوق الإنسان و الأقليات في العالم، في إعداد تقارير و دراسات تهم ميدان انتهاكات حقوق الإنسان و الحريات العامة، في العديد من الدول النامية في إفريقيا و أمريكا الجنوبية و الشرق الأوسط، مشاركات سمحت لي كمختص في النزاعات الدولية، في إقامة حوارات و مناقشات حول وضعية حقوق الإنسان في الصحراء مع هذه الجمعيات الغير حكومية، و من بينها منظمة هيومن رايتس ووش Human Rights Watch، أن الكل كان مقتنعا بالاستعمالات الخاطئة لهذه الحقوق في حروب سياسية و إعلامية معروفة، ولقد صدمت عندما نشرت المنظمة الأمريكية تقريرها حول حقوق الإنسان في الصحراء مؤخرا بالرباط. فالمنظمة الأمريكية ضلت الطريق في تقييمها في العديد من النزاعات الدولية، و سقطت هذه المرة وبطريقة مقصودة في فخ الدعاية الانفصالية، التي تروج لها الجزائر في العالم، فنتائج هذه المنظمة الإنسانية كانت منحازة للبوليساريو و للجزائر بشكل واضح، و أظهرت جهلها لجذور و طبيعة الصراع الذي تعرفه منطقة شمال إفريقيا. و لتنوير الرأي العام حول مسألة توظيف الجزائر والبوليساريو لحقوق الإنسان كسلاح في الصراع، ينبغي أن أشير أن منذ وصوله إلى الحكم سنة 1999، تعهد الرئيس بوتفليقة، بل التزم للمؤسسة العسكرية الجزائرية التي أتت به من الخليج، انه يستطيع و يقدر بمفرده إركاع المغرب دبلوماسيا و حقوقيا دون إراقة أية قطرة دم في هذا الصراع المفتعل الذي يخص نزاع الصحراء. فالرئيس الجزائري،كان يتصور في البداية، أن خبرته الدبلوماسية الطويلة و شبكات معارفه في العالم سوف تساعده في تمكين الجزائر من الوصول إلى المحيط الأطلسي و تحقيق مشروع الانفصال في إقليم الصحراء و إقامة دولة مجهرية تحت وصاية الجزائر المباشرة.

و لتحقيق هذه الأجندة، وضع الرئيس بوتفليقة خريطة طريق دبلوماسية و حقوقية محكمة ضد المغرب، تتكون حسب مصادر جزائرية و غربية عليمة من العناصر الآتية:

ا- تكوين خلايا للبوليساريو داخل الإقليم ومدها بالمال و توجيهها حسب دليل معين و مضبوط للاحتجاج -لتصدير آليات و مناهج العنف إلى المغرب-
ب- تسريب الظاهرة و توسيعها إلى العمق المغربي، خاصة المدن الكبيرة، التي توجد بها جامعات كالدارالبيضاء و مراكش و أكادير والرباط و سطات، مستغلا تيارا ماركسيا مغربيا، ينشط كحزب سياسي وطني معترف به، مساند لأطروحة تقرير المصير في الصحراء- النهج الديمقراطي-، و مستعملا جناحه الطلابي المسمى بالقاعديين داخل الجامعات المغربية كغطاء لتسويق أطروحة التمزق و الانفصال نيابة عن الجزائر و البوليساريو.
ج- أصبحت اسبانيا منصة ثابتة في هذه الأجندة الدبلوماسية عبر توظيف جميع منظمات المجتمع المدني اليساري و اليميني الاسباني على حد سواء : الحزب الشيوعي و الحزب الاشتراكي و الحزب الشعبي اليميني، إضافة لبعض جمعيات المجتمع المدني الأوروبي، للضغط على المنظمات العالمية والإقليمية والحقوقية كهيومن رايتس ووش و منظمة العفو الدولية و الفدرالية العالمية لحقوق الإنسان الخ.

إستراتيجية نهجتها الجزائر و البوليساريو على المدى القريب و المتوسط، لإحراج ملك المغرب الشاب أمام شعبه و أمام حلفائه و أمام الرأي العام العالمي، إنها عملية مركزة و مركبة ذات أبعاد جيوستراتيجية مختلفة يطبعها الدهاء الدبلوماسي و السخاء المالي، مصيدة انتبه المغرب إليها منذ البداية، في وقت كان فيه البلد منشغلا في طي ملف تجاوزات الماضي الأسود المتعلقة بانتهاكات حقوق الإنسان في المغرب و تعويض كل المتضررين، عبر تفعيل آليات دولة الحق و القانون و إرساء الديمقراطية الحقة التي تتحقق بخطوات سريعة، رغم جيوب مقاومة سياسة التغيير و الإصلاح و إقامة الدولة العصرية الحديثة، مراكز متحالفة بوعي أو بدون وعي مع مصالح الجزائر، التي تشوش على هذا الانتقال الديمقراطي و تسعى لإفشاله بكل الطرق.

لقد استعملت الدبلوماسية الجزائرية و ربيبتها البوليساريو، بدعم من الماركسية العالمية، آليات ديماغوجية بعيدة عن طموحات سكان الإقليم و صيانة كرامتهم و أمنهم، منهج يعتمد على تنظيم احتجاجات ومظاهرات واعتصامات، ورشق الشرطة بالحجارة و استفزازها، و تدمير ممتلكات المواطنين الذين يعارضون مخطط الجزائر التوسعي في الإقليم، مستغلة في ذلك الحرية الواسعة في فضاءات الجامعات المغربية، و إهانة قوات الأمن و جرها إلى مواجهات مقصودة ومخدومة سلفا، ثم تصوير هذه الوقائع و نشرها في وسائل الإعلام المكتوبة و المرئية و في الشبكات العنكبوتية. و بعد ذلك، تطالب البوليساريو الأمم المتحدة و بإلحاح شديد مصاحب مع ضجيج إعلامي كبير، التدخل لحماية ما يسمى "بالشعب الصحراوي ضد قمع المغرب". رسائل استعطاف وبكاء طبقا للمقولة "ضربني و بكى، سبقني و اشتكى" !، تعبر عن مسرحية مكشوفة تمثل "الضحية أمام الجلاد" !، موجهة إلى الأمين العام للأمم المتحدة الغرض منها جلب العطف و المساندة و توريط الهيئات الدولية و إحراجها، و دفع مجلس الأمن الدولي لإدراج قضية الصحراء تحت البند السابع لميثاق الأمم المتحدة، مادة تسمح للقوات الأممية المتواجدة في الصحراء باستعمال صلاحيات الشرطة داخل الإقليم، الذي ينعم بالاستقرار التام و التنمية المستدامة، محاولة فاشلة، المراد من ورائها نسف كل المكتسبات، التي حققها المغاربة في مجال حقوق الإنسان و الحريات العامة، وضرب المفاوضات الجارية بين الطرفين المتنازعين. إن حق المواطن في الأمن و حق الوطن في الدفاع عن نفسه هو جزء لا يتجزأ من حرية الرأي و التعبير، فلا ينبغي سوء استعمالها أو استغلالها لأهداف بعيدة عن كرامة الإنسان و حقوقه و أمنه.

إن التمويل الكبير الذي يصل إلى بعض الطلبة المنحدرين من الأقاليم الصحراوية، و إلى بعض جمعيات المجتمع المدني في الداخل و في أوروبا، و ذلك بطرق ملتوية، ساعد بعض الانفصاليين في إثارة انتباه عدة منظمات عالمية مختصة في مجال حقوق الإنسان، تحت شعار "الوقوف إلى جانب الضعيف و المظلوم"، منظمات لا تعرف جوهر الصراع الحقوقي و كيف يوظف حقل حقوق الإنسان في نزاع إيديولوجي معروف و قديم، أساسه الهيمنة على خيرات المغرب العربي. إن الانفتاح الديمقراطي الذي يعرفه المغرب استغل استغلالا بشعا من طرف أعدائه، بل استعمل كسلاح خطير ضد وحدته الترابية. و هنا يتساءل الحقوقيون في المغرب العربي، لماذا لم تفتح هيومن رايتس ووش ملف 500 ألف جزائري و جزائرية، قتلوا أو اختطفوا أو اغتصبوا في العشرية السوداء؟ لماذا لم تعط المنظمة أهمية للمحتجزين الصحراويين المقموعين في تندوف؟ لماذا لم يفتح ملف المختطفين الموريتانيين؟ و لماذا نست هيومن رايتس ووش قضية 40 ألف عائلة مغربية، طردتها الجزائر بدون مسوغ قانوني و في ظروف مأساوية (يوم عيد الأضحى)؟. أسئلة و ملفات أخرى كثيرة تطرح عدة علامات استفهام، حول أسباب انحياز المنظمة الأمريكية لأطروحة الانفصال في الصحراء ،أليس هذا جلد الذات أو مسخها يا محللي هيومن رايتس ووش ؟

خلاصة القول، ينبغي على المنظمة الأمريكية (U.R.W)، التي أشهد لها ببعض المواقف الشجاعة في بعض النزاعات في أمريكا الجنوبية و إفريقيا السوداء أن تميز بين حرية التعبير و حرية الرأي التي نناضل من أجلها جميعا في كل زمان و في كل مكان، و التي يكفلها القانون المغربي لجميع مواطنيه، و حق الوطن و المواطن في الأمن و الاستقرار و التنمية و السلام كما هي مقننة في القانون الإنساني، فحرية الفرد لا تعني التخابر مع الأجنبي الذي يلوح بالحرب في كل وقت و حين، و له أجندة مخالفة لحقوق الإنسان التي لا تعتبر من أولوياته
د.مكاوي عبد الرحمان
أستاذ العلاقات الدولية
خبير في الشؤون العسكرية و الإستراتيجية
raamc@menara.ma

Quatre membres de la direction du Front Polisario demandent la naturalisation algérienne

L’annonce de la découverte de gisements d’or et d’hydrocarbures dans la région de Tindouf a, semble t-il, tempéré les ardeurs « révolutionnaires » de certains membres de la direction de la Guérilla du Polisario, puisque le bureau d’état civil de Tindouf a été submergé mardi matin de demandes de naturalisation, selon des informations fiables parvenues à « Polisario-Confidentiel ». En effet, plusieurs membres de la direction du Front, qui ont déjà des intérêts dans des sociétés de prospection minières, désirent pouvoir « sécuriser » au maximum leur investissement, en acquérant la nationalité algérienne, se mettant ainsi à l’abri d’une vague de nationalisation comme le pays en a connu ces dernières années au détriment de grands pétroliers américains. Abandonnant l’idéal révolutionnaire, et du même coup leurs revendications sur le Sahara, ces quatre dignitaires du mouvement de guérilla ont fait valoir le fait qu’ils sont installés sur le territoire algérien depuis plus de « trente ans », et qu’ils ont des « attaches » en Algérie. La révolution serait-elle soluble dans les pépites d’or ?
24-12-2008

Friday, December 26, 2008

L'Algérie est responsable des violations commises par le "polisario" à Tindouf (responsable de HRW)

L'Algérie est tenue pour responsable des violations des droits de l'Homme commises à Tindouf dans le sud-ouest algérien, par le polisario, a affirmé le directeur de recherche dans la section MENA de l'organisation "Human Rights Watch" (HRW), M. Eric Goldestein, qualifiant d'"inacceptable" l'attitude d'Alger de renoncer à sa responsabilité.
"L'Algérie a abandonné sa responsabilité concernant les violations des droits humains commises par le +polisario+ sur son territoire. Ceci est inacceptable", a souligné M. Goldestein dans un entretien publié, vendredi, par le quotidien +Aujourd'hui le Maroc+.
"La communauté internationale doit tenir le gouvernement algérien, ainsi que le +polisario+, pour responsables de toute violation des droits humains" par le polisario sur le territoire algérien, a-t-il soutenu.
"Le gouvernement algérien, qui selon le droit international est responsable de la protection des droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire, a cédé la gestion effective des camps à un mouvement qui ne peut être tenu officiellement responsable pour ses pratiques en matière des droits humains dans le cadre de l'actuel système international", a expliqué M. Goldestein, ajoutant que les droits des personnes se trouvant dans les camps de Tindouf "restent fragiles en raison de l'isolement des camps et du flou juridique les concernant".
Il a, par ailleurs, rappelé que HRW a recommandé à l'Algérie dans son dernier rapport d'autoriser le contrôle sur le terrain de la situation des droits humains dans les camps de Tindouf par un mécanisme approprié qui sera mis en place par l'ONU, de modifier sa position apparente consistant à céder au "polisario" la responsabilité de protéger les droits humains des populations des camps de Tindouf et de reconnaître publiquement sa propre responsabilité en matière de garantie du respect des droits de toutes les personnes vivant sur le territoire algérien.
HRW, qui avait présenté son rapport, vendredi dernier à Rabat, sur les droits humains dans les provinces du sud et dans les camps de Tindouf, avait indiqué notamment qu'il existe un problème de visas pour être autorisés à se rendre à Alger et faire de même.
Dans son enquête, la mission de HRW avait séjourné pendant trois semaines en 2008 dans les provinces du sud et uniquement quatre jours dans les camps de Tindouf.
S'agissant du Maroc, M. Goldestein a "salué les avancées en matière des droits de l'homme" dans le Royaume qui sont "manifestes".Rabat, 26/12/08- MAP

Wednesday, December 24, 2008

Le peuple algérien fait les frais de la position du régime algérien sur le Sahara (responsable PJD)

Le peuple algérien, qui n'a rien à voir avec la question du Sahara marocain, fait les frais de la position du régime algérien sur ce dossier, a affirmé M. Abdelaziz Rebbah, membre du secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD).
M. Rebbah, qui était l'invité mardi soir de l'émission +Hiwar+ diffusée par la chaîne de télévision "Al Oula", a souligné que la question du Sahara est fondamentalement un différend avec le régime algérien, ajoutant que le peuple algérien, qui assiste impuissant à la dilapidation de ses recettes d'hydrocarbures pour entretenir ce conflit au lieu d'être consacrés au financement de son économie, s'est lassé de ce conflit artificiel.
Le PJD, qui a érigé la question du Sahara en priorité, est mobilisé aux côtés des autres partis politiques pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et de la marocanité de son Sahara, a dit M. Rebbah, soulignant que la mise en oeuvre de l'autonomie dans les provinces du Sud et la réalisation d'un développement efficient au profit des citoyens, constituent la meilleure réponse aux adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc.
Le responsable du PJD a, par ailleurs, affirmé, en ce qui concerne les droits de l'Homme dans le Royaume, que nonobstant quelques cas enregistrés, la situation demeure meilleure que celle prévalant dans plusieurs pays, dont l'Algérie.
Le Maroc a réalisé d'importants progrès et opéré des changements positifs dans le domaine politique, a ajouté M. Rebbah, soulignant dans ce sens la grande convergence de vues entre SM le Roi Mohammed VI et les forces politiques nationales. Ce mouvement est conforté par le renoncement de certains courants politiques à la logique de la confrontation et de l'exclusion pour s'impliquer activement dans les grandes causes sociétales de la nation.
Concernant la levée par le Royaume des réserves sur la Convention internationale relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme (CEDEF), M. Rebbah a indiqué que cette démarche s'inscrit en phase avec le progrès enregistré au niveau de la législation nationale relative à la femme, saluant le large consensus enregistré autour des questions ayant trait à la famille, qui ont fait l'objet d'un dialogue sérieux et approfondi entre les différentes composantes de la société.
M. Rebbah a, en outre, exprimé la disposition du PJD à contracter des alliances avec tout parti politique sur la base d'idées et de programmes bien définis concernant notamment le développement économique, la consolidation du processus démocratique et le rôle de la classe moyenne, assurant que son parti tend sa main à l'ensemble des forces politiques dans la perspective des prochaines élections pour servir les intérêts du pays
Rabat, 24/12/08-MAP

Maroc: L'ASM dénonce la partialité du rapport de HRW sur les droits de l'Homme dans les provinces du sud et les camps de Tindouf

L'Association le Sahara marocain (ASM) a dénoncé "la partialité flagrante et le manque de sérieux, de professionnalisme et d'objectivité" du rapport de l'ONG internationale Human Right Watch (HRW) sur les droits de l'homme dans les provinces du sud et les camps de Tindouf.
Lors d'une conférence de presse tenue, mardi à Rabat, et consacrée au dernier rapport de HRW, le président de l'ASM, M. Réda Taoujni a souligné que ledit rapport "a été commandé par des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc".
Il a indiqué que la directrice du département Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, Sarah Leah Whitson, a refusé à l'issue de la conférence de presse tenue vendredi à Rabat pour la présentation du rapport, d'ouvrir le dialogue avec les organisations marocaines des droits de l'Homme, soulignant que Mme Whitson "a ignoré les questions et interrogations des journalistes et des acteurs associatifs, et décidé de s'absenter de la réunion à laquelle elle avait elle même appelé antérieurement parce qu'elle ne voulait pas écouter les responsables des organisations marocaines des droits humains, notamment l'ASM et l'Association des disparus victimes du +polisario+".
Après avoir rappelé qu'un groupe de HRW, composé de trois personnes, a visité les camps de Tindouf durant quatre jours pour l'élaboration de ce rapport, M. Taoujni s'est demandé "comment est-il possible d'établir un rapport complet sur la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf après une visite guidée de quatre jours dans ces camps?".
Il a, en outre, indiqué que ledit rapport a fait fi des multiples et graves violations des droits de l'Homme qui sont commises quotidiennement dans les camps de Tindouf en Algérie, en flagrante violation des règles du droit international et humanitaire les plus élémentaires, et qui sont mises à nu par de multiples rapports d'organisations non gouvernementales marocaines et internationales.
Pour sa part, M. Bahi Mohamed, acteur dans le domaine des droits humains, originaire des provinces du sud, a relevé que le rapport de HRW a omis de souligner les cas des prisons secrètes dans lesquelles croupissent plusieurs opposants des dirigeants du polisario et qui sont soumis à un contrôle sévère des services secrets algériens.
Lors de cette conférence de presse, il a été procédé à la projection d'un documentaire qui relate les graves violations des droits de l'Homme et les souffrances quotidiennes qu'endurent les populations séquestrées issues des provinces du sud du Royaume ou celles déportées par la force depuis la Mauritanie.
Le documentaire, réalisé dans les camps de Tindouf, avec la collaboration d'acteurs étrangers des droits humains, présente le témoignage d'une fille d'origine mauritanienne "Sultana", déportée dans les camps du polisario à l'âge de trois ans et qui a raconté avoir été victime de traitement raciste de la part de sa maîtresse qui l'obligeait à effectuer des travaux forcés.
De leurs côtés, plusieurs acteurs des droits de l'Homme, originaires des provinces du Sud ont souligné que les bandes du "polisario" procèdent à l'arrestation des citoyens sahraouis sans fondement juridique, les maintiennent en détention sans jugement et leur font subir des formes de torture les plus abominables et les plus cruelles, en flagrante violation des principes élémentaires des droits de l'Homme, tels que reconnus universellement.Rabat, 24/12/08- MAP

Tuesday, December 23, 2008

Nouakchout (Mauritanie): Une association mauritanienne veut élucider le sort des Mauritaniens disparus dans les geôles du polisario

L'association mauritanienne "Fidélité aux droits de l'Homme" a annoncé placer en tête de ses priorités l'élucidation du sort des Mauritaniens disparus dans les geôles du polisario, sur le territoire algérien.
Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP à Nouakchott, l'organisation précise qu'elle prend à son compte le suivi "des cas des Mauritaniens disparus dans les geôles du +front polisario+ qui se trouvent sur le territoire algérien", dans le but de faire toute la lumière sur leur sort.
Le président de l'association, Moussa Ould Moukhtar Ould Said, a indiqué que les actions que compte mener son organisation pour lever le voile sur cette affaire seront incessamment lancées.
Des associations mauritaniennes de défense des droits de l'Homme avaient indiqué que plusieurs citoyens mauritaniens sont portés disparus ou ont été torturés dans les camps de Lahmada où le polisario détient plusieurs Marocains en provenance de la région du Sahara.
Nouakchott, 23/12/08-MAP

Procès El Watan-médecin charlatan de Belouizdad (Alger) : Trois mois de prison ferme pour Omar Belhouchet et Salima Tlemçani

Gravissime et surprenant ! Le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed près la cour d’Alger a rendu hier son verdict dans le procès opposant un « raqui » (guérisseur-exorciste), dit docteur Sabadou, exerçant à la rue Hassiba Ben Bouali (ex-Belcourt), à la journaliste Salima Tlemçani et au directeur d’El Watan, Omar Belhouchet. Ainsi, après délibération suite à l’audience qui s’est tenue le 15 décembre, le tribunal en question a condamné les deux journalistes d’El Watan à une peine de trois mois de prison ferme et une amende de 50 000 DA chacun. Un verdict suite auquel les deux journalistes ont décidé de faire appel.
A rappeler que lors du procès qui s’est déroulé le 15 décembre, en l’absence du plaignant, le procureur avait requis une peine de deux mois de prison ferme. Hier, à la surprise générale, ce réquisitoire a été même aggravé par la présidente du tribunal. Cette dernière a en effet décidé d’une peine plus lourde : trois mois de prison ferme. Une condamnation qui a surpris plus d’un. L’avocat des deux journalistes, maître Khaled Bourayou, se dit « étonné et surpris » par cette décision hors du commun. « Elle m’étonne dans la mesure où elle vient sanctionner les faits établis à l’encontre d’un médecin qui pratique le charlatanisme en recourant à des procédés que la loi ne prévoit pas et qui ne sont pas conformes à la thérapie moderne. Elle me surprend, car il appartient à la justice de veiller au bon fonctionnement de la société à travers l’application des lois et règlements », a-t-il dit.
Maître Khaled Bourayou ajoutera : « Il importe d’éviter que la justice soit manipulée, qu’elle devienne la source de la légalisation du charlatanisme et l’homologation des pratiques illégales. »A ses yeux, « la justice, par ces décisions, ne doit pas légaliser, homologuer ou valider tout ce qui est contraire à la loi ». Maître Khaled Bourayou a estimé que « dans cette affaire, le journal a dénoncé à l’appui de faits réels une pratique illégale. Le journal a fait son travail professionnellement ». Il rappelle que « la partie civile absente au débat avait souligné, dans sa plainte, qu’elle a été diffamée, elle et l’Islam ». Ainsi, conclut-il, « avec cette décision, la partie civile est assurée dans l’exercice du charlatanisme ».
Lors du procès, Omar Belhouchet, interrogé sur le contenu l’article incriminé, avait notamment indiqué que « c’est un reportage qui ne comporte aucune diffamation. La journaliste, qui est allée voir la personne en question dans son cabinet, a constaté que celle-ci ne pratiquait pas la médecine mais plutôt le charlatanisme ». Pour sa part, l’auteur de l’article, en l’occurrence la journaliste Salima Tlemçani, avait estimé qu’elle n’a fait que son travail.« Sur la plaque qui orne la porte de son cabinet médical, il est écrit " Médecin spécialiste des maladies des femmes et des enfants" (…). Mais une fois à l’intérieur, il m’a récité des versets coraniques en me disant que la cause de mon mal tenait du fait que j’étais habitée par le diable. A la fin il m’a remis une ordonnance dans laquelle il me recommandait de l’eau minérale, du miel et de l’huile d’olive.
Une fois sortie, je l’ai appelé au téléphone pour lui signaler qu’il pratiquait dans son cabinet la roquia et non la médecine. Dans l’article qui a paru, j’ai pris le soin de reproduire sa réponse, de même d’ailleurs que l’avis du conseil de l’Ordre des médecins qui a tenu à dénoncer cette pratique en faisant remarquer que Sabadou n’était pas enregistré dans le fichier des médecins exerçant à Alger. » Dans l’une de ses réponses, la mise en cause avait également précisé : « J’ai écrit qu’il s’agit d’un médecin pratiquant le charlatanisme et non la médecine. Aucun médecin de ce nom n’a délivré une ordonnance avec de l’huile d’olive, du miel et de l’eau minérale pour guérir une migraine. »
Par Rabah Beldjenna - EL WATAN

Algérie: Le directeur et une journaliste d’El Watan condamnés à trois mois de prison ferme

Le directeur d’El Watan, Omar Belhouchet et la journaliste Salima Tlemçani ont été condamné aujourd’hui à une peine de trois mois de prison ferme par le juge du tribunal de Sidi M’hamed près la cour d’Alger dans le cadre du procès qui leur a été intenté par un « raqui » (guérisseur-exorciste) exerçant à la rue Hassiba Benbouali (ex-Belcourt), dit docteur Sababou. Lors du procès qui s’est déroulé le 15 décembre dernier, en l’absence du plaignant, le procureur avait requis une peine de deux mois de prison ferme. La présidente du tribunal a décidé de rajouter un mois de prison à la peine demandé par le représentant du ministère public.
EL WATAN 22/12/2008

Monday, December 22, 2008

L'ATSME appelle à l'ouverture des camps de Lahmada aux ONG et à tous les organes de l'ONU

L'Association des tribus sahraouies marocaines en Europe (ATSME) a appelé à l'ouverture des camps de Lahmada aux ONG et à tous les organes des Nations Unies, affirmant qu'il est temps que "l'Algérie assume ses responsabilités en tant que pays hôte".
"Il est temps que la vérité éclate et que le monde soit mis face à ses responsabilités", souligne l'ATSME, dans un communiqué, dont la MAP a reçu lundi copie, appelant à la libération des "Marocains séquestrés dans les camps de Lahmada par la junte du polisario et ses mentors algériens".
"Aujourd'hui, c'est sur le terrain des droits de l'homme que ces violeurs des droits les plus fondamentaux osent s'afficher au monde (...) en dénigrant et en détournant dans leurs propos le sens de l'action du Maroc en direction de l'ouverture démocratique et du respect des droits de l'homme", s'indigne l'ATSME.
"Les seules ONG qui peuvent se rendre dans les camps de séquestration sont celles qui se sont laissées convaincre par la propagande émanant du polisario", déplore le communiqué.
Paris, 22/12/08-MAP

L’Algérie ne veut que du bien au royaume du Maroc»....quelle hyporcrisie!

L’Algérie ne vous veut que du bien. Elle souhaite la stabilité et la prospérité au royaume du Maroc […] L’Algérie n’a jamais dissimulé ses positions de soutien et de réaffirmation du droit des peuples à défendre leurs droits. Il y va ainsi du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.» C’est en ces termes qu’a répliqué, hier, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, à l’ouverture à Alger des travaux de la 3ème session ordinaire du conseil national du parti, à ce qu’il considère comme étant une «campagne médiatique de dénigrement de l’Algérie». Pour autant, il n’omettra pas de qualifier les Marocains de «frères». Le patron de l’ex-parti unique ajoutera que cette position «émane des convictions de l’Algérie, lesquelles convictions l’avaient incité à mener un combat contre le colonialisme et qui avaient coûté la vie à pas moins d’un million et demi d’Algériens». Conséquemment à cela, ajoutera-t-il, il est tout à fait naturel que notre pays s’inscrive dans le camp de ceux qui soutiennent la cause du peuple sahraoui et de son droit à l’autodétermination. Et d’interpeller la communauté internationale en vue de faire des efforts pour que soient mises en œuvre les résolutions de l’ONU s’agissant de ce conflit et pour permettre aux Sahraouis d’exercer leur droit. «La France se doit de respecter les conventions internationales qu’elle a ratifiées, notamment celle de Genève. Elle doit libérer notre diplomate Hasseni !» a-t-il déclaré, par ailleurs, s’agissant de l’affaire du diplomate algérien. Interpellant toujours la France, Belkhadem demande à ce que les autorités de ce pays interviennent pour «prendre les dispositions nécessaires» à la suite de la profanation qui a visé récemment des tombes appartenant à des musulmans. Ce disant, le patron du FLN dira «condamner avec toute la vigueur» cet acte, du reste maintes fois répété. L’intervenant exigera aussi de la France qu’elle respecte les droits de tous les Algériens de la communauté immigrée. Le patron du FLN demandera, par ailleurs, à la France de «s’excuser pour tous les crimes de guerre» commis sur les Algériens. Pour revenir au conseil national, quelque 550 membres le composant, représentant 44 mouhafadhas et 10 comités de transition, ont assisté à ses travaux. Cette session, notons-le, a été baptisée du nom du défunt moudjahid et militant du FLN, Abdallah Nouaouria. Au cours des travaux, qui se sont poursuivis à huis clos, trois commissions devaient être constituées consacrées, respectivement, au projet de résolution de politique générale, au bilan et aux perspectives et, enfin, à la candidature du président de la République à la prochaine élection présidentielle. Dans son allocution d’ouverture, M. Belkhadem avait précisé que cette session devait se tenir l’année dernière mais a été reportée en raison de la tenue des élections législatives et locales.
Commentaire du Webmaster:
Celui qui lit cet article aura l'impression que Monsieur Belkhadem nous prend réellement pour des cons.
ça donne envie de vomir

David Welch réaffirme que la proposition d'autonomie demeure la solution "la plus probable" à la question du Sahara

Le secrétaire d'Etat adjoint américain pour le Proche-Orient démissionnaire, David Welch, a réaffirmé que l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud est la solution "la plus probable" pour le règlement de la question du Sahara.
"Il y a une proposition marocaine sur la table. Nous considérons qu'elle est sérieuse et pour les Etats-Unis, elle est la plus probable", a insisté M. Welch, lors d'une rencontre avec les représentants de certains médias accrédités à Washington.
Selon lui, "le projet d'autonomie sous souveraineté marocaine va dans l'intérêt des populations sahraouies".
Il a, par ailleurs, souligné que "nous devons travailler durant les mois et années à venir sur l'amélioration des relations entre les pays du Maghreb".
"Il est difficile de concevoir un avenir productif pour la région sans une amélioration dans les relations entre le Maroc et l'Algérie", a estimé David Welch.
"Nous devons en quelque sorte travailler dans ce sens", a-t-il dit, notant que l'administration du président Bush transmettra à celle qui va lui succéder "un dossier positif sur le Maghreb".
Il convient de travailler sur cette question "pour des raisons de sécurité", a encore affirmé M. Welch, expliquant que "ce qui se passe en Mauritanie et la violence continue en Algérie constituent un grand risque pouvant affecter la région".
Washington, 22/12/08-MAP

Saturday, December 20, 2008

Quand des diplomates sud-africains érigent le harcèlement et l'intimidation de la presse en "arme" de persuasion

Que ne fait on pas pour redorer le blason de la politique étrangère controversée de son pays et vendre le bilan, pour le moins maigre, de deux années au Conseil de sécurité? Pour certains membres de la mission sud-africaine à l'ONU, la réponse est vite trouvée : harceler les journalistes et tenter de les intimider.
Visiblement irrités par une question de la MAP qui interrogeait, jeudi, l'ambassadeur de l'Afrique du sud si la position de Pretoria au Conseil de sécurité a été en quelque sorte affaiblie par son manque de succès dans ses missions de médiation dans certains conflits en Afrique, ces "diplomates", furieux, ont pris d'assaut le journaliste aussitôt la conférence terminée, une dérive condamnée par un grand nombre de journalistes accrédités aux Nations Unies.
A l'offre, pourtant non sollicitée, faite au départ, d'"éclairer" le journaliste sur les multiples succès de la diplomatie de leur pays, s'est vite substituée un véritable procès d'intention qui n'a pas tardé à céder la place à une paranoïa sur les réelles motivations des questions de la MAP. S'ensuivent le harcèlement et un langage d'intimidation à peine dissimulé.
Ouvrant le "procès", le tout devant des journalistes médusés, une diplomate, la vétérante du groupe, n'a pas tardé à pointer "l'origine du mal", aussitôt évoqué les reproches, de notoriété, faites à la politique africaine de Pretoria, notamment dans la crise au Zimbabwe.
"Vous êtes marocain!", a-t-elle lancé avant de céder à un véritable délire sur la position de son pays sur la question du Sahara.
"Je sais que vous n'êtes pas content de nos positions sur la question du Sahara. Soyez-en sûr que nous serons toujours là pour nous opposer à vous", a-t-elle poursuivi sur un ton menaçant.
Drôle de raisonnement qui ne fait que trahir l'ampleur de la frustration des membres de la délégation sud-africaine de voir que cette question n'a été, à aucun moment, soulevée par les journalistes présents à la conférence.
L'ambassadeur sud-africain n'avait pourtant pas cessé, à plusieurs occasions, d'évoquer, avec la même virulence qui lui est connue, les sempiternelles arguments de son pays sur ce dossier avec l'objectif de mettre à profit au maximum les derniers jours du mandat de son pays au sein du Conseil de sécurité.
Encouragé par le ton donné par sa collègue, un autre membre de la mission sud-africaine, plus "novice" celui-ci, s'est laissé emporté, croyant que tout est permis pour défendre les thèses de son pays, y compris le langage de l'intimidation.
"Vos écrits ne sont jamais objectifs à notre égard. Vos attentions sont douteuses et je doute même que vous soyez un journaliste", a-t-il asséné, le doigt pointé vers le correspondant de la MAP, avant d'être rappelé à l'ordre par ses collègues.
Ce comportement a suscité l'indignation de l'Association des Correspondants auprès des Nations Unies, dont le président a aussitôt entrepris les démarches auprès de la mission sud-africaine pour demander des explications sur cette dérive.
"C'est inacceptable que des journalistes aient à justifier les motivations de leurs questions", a ainsi réagi le correspondent de l'agence espagnole EFE, Joaqim Utset.
Plus virulente fut la réaction de l'ancien président de l'Association des correspondants de l'ONU, Masoud Haider, un des vétérans de la presse accrédités auprès des Nations Unies.
"Pour qui ce Monsieur se prenait-il ? Je doute fort qu'il soit diplomate", a-t-il dit, insistant sur la nécessité d'une excuse officielle à tous les journalistes à l'ONU de la part de l'ambassadeur sud-africain.
Cependant, le porte-parole de la mission permanente d'Afrique du sud auprès des Nations Unies, Zaheer Laher, n'a pas tardé à présenter des excuses pour le comportement de son collègue.
Ironie de l'histoire, il a réitéré la même réaction que celle de l'ancien président de l'UNCA, à savoir que ce comportement n'était pas digne de la part d'un diplomate.
New York (Nations Unies) - 19/12/08

HRW déplore l'absence de coopération des autorités algériennes sur la situation des droits de l'Homme dans les camps du polisario à Tindouf

L'Organisation internationale Human Rights Watch (HRW) a regretté que l'Algérie n'ait pas donné suite à ses demandes répétées de se rendre dans ce pays pour présenter son dernier rapport sur la situation des droits de l'Homme dans les provinces du sud et dans les camps de Tindouf.

Dans une conférence de presse vendredi à Rabat, consacrée à la présentation de ce rapport, les responsables de HRW ont notamment indiqué qu'il existe un problème de visas pour être autorisés à se rendre en Algérie.
"C'est un test, et nous allons essayer et voir" avec les autorités algériennes la possibilité de présenter le rapport à Alger, a souligné Eric Goldstein au nom de l'organisation basée à New York.
HRW tient l'Algérie pour responsable des violations des droits de l'Homme commises à Tindouf dans le sud-ouest algérien, par le polisario, qualifiant d'inacceptable l'attitude d'Alger de renoncer à sa responsabilité.Rabat, 19/12/08-MAP

Friday, December 19, 2008

HRW somme l'Algérie de prendre ses responsabilités face aux exactions du Polisario à Tindouf

L'ONG internationale de défense des droits de l'homme "Human Rights Watch" (HRW) a sommé, vendredi à partir de Rabat, l'Algérie de prendre ses responsabilités face aux violations des droits de l'homme et autres exactions commises par le Polisario sur son propre territoire, à savoir la région de Tindouf où sont séquestrés des milliers de sahraouis.
Dans son dernier rapport (216 pages) consacré au Sahara, et rendu public vendredi, l'ONG a appelé la communauté internationale à "tenir l'Algérie pour responsable, autant que le Polisario, de toute violation des droits de l'homme" sur son territoire.
L'Algérie, écrivent les enquêteurs de HRW, a "failli à ses responsabilités s'agissant des violations des droits de l'homme commises par le Polisario sur un territoire algérien". Une telle situation est "inacceptable", s'indigne HRW.
Au regard du droit international, ce pays est responsable de la protection des droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire, ajoute le rapport. Or, l'Algérie a "cédé l'administration de facto" des camps de Tindouf à une entité qui n'est pas reconnue et ne rend pas compte au sein du système international, de ses pratiques contraires aux droits de l'homme.
Au chapitre des violations et des exactions dont l'Algérie est responsable car perpétrées dans les camps isolés de la région algérienne de Tindouf, l'ONG relève d'abord le régime de parti unique auquel sont soumis les séquestrés car le Polisario est " le seul parti politique" autorisé. Le polisario monopolise le discours politique et marginalise ceux qui contestent sa direction ou ceux qui s'opposent à ses choix. Selon le rapport, cette situation fait qu'il n'y a ni opposition, ni dissidents, ni manifestations, ni médias, ni organisations de grande importance, qui peuvent ouvertement défier la représentativité du polisario ou faire pression ou campagne en faveur de l'initiative marocaine d'autonomie, sous souveraineté marocaine.
Un ancien pensionnaire des camps de Tindouf affirme ainsi que "les personnes qui veulent s'opposer au polisario de l'intérieur ne peuvent aller nulle part, alors ils finissent par quitter les camps". Les opposants furent souvent contraints à l'exil à l'étranger.
Parti unique, le polisario a le monopole du droit d'expression dans le domaine politique et des médias.
Toutefois, et nonobstant le silence de Human Rights Watch, des manifestations de protestation contre la direction du polisario furent spontanément organisées, à plusieurs reprises, dans les camps, et furent suivies par une répression aveugle et des arrestations massives, selon les témoignages. Les manifestants contestaient les choix du polisario concernant notamment la proposition marocaine d'autonomie.
Cette absence d'opposition politique s'explique, aux yeux de Human Rights Watch, par le chantage et la terreur alimentaire. Le Polisario a un rôle prépondérant dans la distribution de l'aide alimentaire mondiale et du travail dans les camps appauvris où la population est enrôlée dans des organisations sous la férule du même Polisario, souligne le rapport.
Selon des témoignages recueillis par l'organisation internationale, la "situation est chaotique dans les camps. Tout le monde est obsédé par une seule préoccupation: subvenir à ses besoins élémentaires". Les subsides alimentaires servent en conséquence d'arme de chantage pour le polisario envers des populations démunies, sous alimentées et malades, pour éterniser son hégémonie.
Ceux qui veulent s'opposer n'ont d'autre moyen que de quitter les camps, comme l'attestent des témoignages recueillis par l'organisation auprès d'anciens séquestrés des camps, qui sont au nombre de plusieurs centaines, dont d'anciens membres de la nomenklatura du polisario, qui ont rallié le Royaume.
Mais même pour les candidats qui choisissent de quitter cet enfer, dans la pratique, ils "ne trouvent pas les moyens de le faire".
Dans le chapitre réservé à l'absence de liberté de mouvement, ceux qui ont pu fuir les camps ont affirmé à l'unanimité aux enquêteurs de l'ONG internationale qu'ils ont recours à des subterfuges et consentent de grands sacrifices tant leur peur est grande des représailles du Polisario.
Ceux qui veulent se rendre dans les provinces du Sud tiennent leur destination finale "secrète avant et durant leur départ de peur que le Polisario ne les empêche de voyager".
Cette "peur pousse plusieurs à partir sans leurs biens et sans les membres de leurs familles qu'ils auraient autrement pris avec eux".
L'Algérie ne peut plus en conséquence se dérober à sa responsabilité et ses obligations internationales à l'égard des populations des camps de Tindouf, livrées à une poignées de séparatistes, qui les réduisent au silence et en régentent le moindre mouvement.
Le Maroc a eu d'ailleurs raison d'alerter, depuis plusieurs années, la communauté internationale sur la responsabilité de l'Algérie, quant aux violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf et des dizaines de cas de disparitions forcées, attestées par les témoignages de personnes ayant fui les camps, tant ces atteintes ont eu lieu sur le territoire algérien.
L'organisation internationale des droits de l'homme juge d'ailleurs inacceptable que l'Algérie délègue ses prérogatives de souveraineté à une poignée de séparatistes, qui vivent depuis plus de trois décennies de l'aide internationale, revendue clandestinement sur le territoire algérien et dans les pays voisins. Des pratiques qui ont éclaté au grand jour en Algérie et dont font régulièrement état des médias algériens ou encore des personnalités publiques algériennes.
Bien plus, Human Rights Watch reconnaît, dans son rapport que ni les autorités algériennes, ni leurs protégés n'avaient durant ces trente dernières années, mené des enquêtes sérieuses sur les mauvais traitements infligés aux prisonniers marocains, qui gardent encore aujourd'hui sur leurs corps, des séquelles graves des tortures infligées par des tortionnaires algériens et du polisario.
Les recommandations de cette ONG revêtent à cet égard tout leur sens. Les camps, estime ainsi HRW, doivent se soumettre à un contrôle régulier sur le terrain par des organismes internationaux et des droits de l'homme, en soulignant que ce contrôle n'est effectué ni par l'ONU, ni par d'autres organisations.
"L'isolement des camps et le fait que le pays d'accueil, l'Algérie, refuse d'assumer sa responsabilité, accentuent l'importance d'inclure les camps de Tindouf dans tous les programmes internationaux de suivi des droits de l'homme pour le Sahara", écrit HRW.
Alors qu'une délégation du HCR avait séjourné pendant trois semaines dans les provinces du sud du Royaume, elle avait peiné, selon certaines sources, à boucler quelques heures, dans les camps de Tindouf, à cause des fortes réticences et de l'Algérie et du Polisario.
Les camps ont été le théâtre d'une série d'émeutes, ces dernières années, dont les échos parviennent difficilement en dehors des camps, via des voyageurs et des ralliés. HRW n'a certes pas relevé cette série d'émeutes régulières dans les camps, parce que l'accès aux camps n'est pas toujours facile pour les ONG, exception faite de certains cas très rares, qui jouent le jeu du polisario et des autorités algériennes.
Il est illusoire de penser que les autorités algériennes, qui financent et supervisent l'entretien de ces camps, comme monnaie de change sur la scène diplomatique internationale, ne soient pas au fait des pratiques d'esclavage dans les camps, attestées par des journalistes australiens et des témoignages de mauritaniens.
Dans son rapport accablant contre le polisario et l'Algérie, Human Rights Watch indique d'ailleurs que les femmes de couleur noire ne peuvent pas contracter de mariage sans l'autorisation de "leurs propriétaires".
Rabat, 19/12/08- MAP

Saturday, December 06, 2008

Le calvaire dans les camps de Tindouf perdure, signe du mépris du polisario pour la Déclaration Universelle des droits de l'Homme

Couper un morceau de chair humaine, le cuire et forcer la victime à l'avaler sous la torture, des détenus qui se voient arracher les ongles, "tatouer" le corps avec des brûlures de cigarettes avant qu'ils ne soient suspendus, pieds attachés, des heures durant : ce sont là quelques uns des procédés des tortionnaires du polisario dans les geôles des camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
Menottés, les yeux bandés, les détenus sont soumis au quotidien aux atrocités les plus sadiques auxquelles s'ajoutent de surcroît les sévices de la noyade en maintenant la tête plongée dans l'eau jusqu'au bord de l'asphyxie, tel est l'univers sinistre, enfanté par le "génie" de la bande du polisario, dont la réalité a fini par s'ébruiter de derrière l'enceinte hermétique des centres de détention.
Il ne s'agit pas de séquences d'un film d'horreur, mais bel et bien de scènes macabres et de pratiques abominables perpétrées de la manière la plus cruelle qui soit dans les centres de détention du polisario, en violation flagrante des chartes internationales des droits de l'Homme et du droit international humanitaire.
La célébration le 10 décembre, par la communauté internationale de la journée des droits de l'Homme et du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, première reconnaissance à dimension planétaire des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, intervient alors qu'une poignée de tyrans dans le sud-ouest algérien persiste et signe dans ses pratiques barbares et dégradantes pour la dignité humaine à l'encontre de civils séquestrés contre leur gré dans les camps de la honte.
En dépit des appels incessants et itératifs de la communauté internationale pour la consécration de la justice et des principes de la dignité, le polisario continue à les défier effrontément, persistant dans son intransigeance et rejetant tous les principes élémentaires de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme.
Outre la conduite sanguinaire suivie par le polisario depuis la création de cette entité mafieuse qui ne lésine pas sur les moyens de liquider ses opposants, la population séquestrée dans les camps de Tindouf est systématiquement soumise à une surveillance policière draconienne, à l'affût du moindre mouvement contestataire, notamment depuis les soulèvements récurrents qu'ont connus les camps des séquestrés, doublée d'un endoctrinement militaire implacable. De surcroît, les bandes du polisario n'éprouvent aucun cas de conscience pour instrumentaliser les souffrances des séquestrés afin de quémander des aides aux pays donateurs et organisations humanitaires internationales.
Dans cet univers carcéral isolé, dans le sud-ouest algérien où les principes les plus élémentaires des droits de l'Homme sont bafoués, les séquestrés sont soumis aux souffrances les plus inhumaines, dont la variante la plus révoltante se résume dans le calvaire enduré par les détenus dans les geôles du polisario. La liquidation physique y est le destin habituel réservé à ceux qui osent s'opposer aux milices du polisario, ce qui en dit long sur le projet obscurantiste et totalitaire de la bande séparatiste.
Les témoignages d'anciens détenus sahraouis, Marocains et Mauritaniens, dans les geôles du polisario qui ont raconté les sévices barbares et les tortures horribles qu'ils ont endurés, et qui ont été portés à la connaissance des Organisations internationales dans plusieurs capitales mondiales, constituent un cri poignant sur les crimes contre l'humanité commis par les tortionnaires du polisario que la conscience humaine ne peut plus tolérer, à charge pour la communauté internationale de traduire leurs auteurs devant les juridictions internationales compétentes.
Dans cette optique, des Sahraouis victimes de ces violations flagrantes des droits de l'Homme dans les camps de la honte à Tindouf ont porté plainte en décembre dernier en Espagne contre les +dirigeants+ du polisario et certains responsables algériens pour génocide, torture et terrorisme.
Les différents rapports d'ONG nationales et internationales sur les souffrances endurées par les séquestrés dans les camps de la honte ont dévoilé en outre les détournements des aides humanitaires destinées aux séquestrés ainsi que la panoplie de pratiques barbares de torture et de violations en tout genre.
Dans ce sens, le Prélat ecclésiastique Catholique belgo-libanais, Mgr Jean Abboud a affirmé que les agissements du polisario comportent des "actes barbares, tel le cannibalisme, qui dénotent l'état de dégradation morale de leurs auteurs et le mépris qu'ils ont pour les valeurs universelles.
Ces traitements barbares et dégradants pour la dignité humaine, a déploré le juriste et expert en Droit Pénal International, représentent une violation manifeste et flagrante des nombreuses conventions internationales relatives aux droits humains et au droit international humanitaire.
Il a ajouté que "ces faits avérés exigent l'ouverture -sans délai- d'une enquête, préalablement à la traduction en justice des responsables de ces crimes, devant un Tribunal Pénal Spécial".
"A travers des témoignages et des informations recueillis par moi-même auprès des victimes et des membres de leurs familles et des photos recueillies par l'Association que je préside attestant les séquelles des sévices endurés, et dont certaines sont encore visibles sur différentes parties des corps des victimes, j'ai pu constater que des violations dangereuses des droits de l'homme, assimilables à des crimes contre l'humanité, ont été perpétrées par les membres du polisario dans le Sud algérien", a-t-il affirmé.
De son côté, le Centre européen pour le renseignement stratégique et la sécurité (ESISC), a mis en garde contre la détérioration de la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, rappelant à cet égard que plusieurs organisations internationales ont condamné, dans leurs rapports, le traitement dégradant et humiliant infligé par les séparatistes aux populations de ces camps.
Ainsi, un récent rapport de l'ESISC souligne que le polisario se trouve actuellement dans une situation de dislocation avancée qui constitue une réelle menace pour la sécurité régionale, rappelant dans ce sens le rapprochement constaté entre les membres du polisario et des groupes extrémistes terroristes et le danger qu'il représente du fait de sa faillite idéologique.
La pauvreté et la misère qui sévissent dans les camps, ainsi que la lassitude des populations et leur écœurement face aux pratiques du polisario, contribuent à l'enlisement de cette situation et favorisent la recrudescence du crime, relève le centre.
La réalité que le polisario tente vainement de masquer, est évidente pour tous, à savoir qu'il s'agit d'un ramassis d'aventureux corrompus qui séquestrent arbitrairement des personnes innocentes, foulant au pied les valeurs humaines et faisant la sourde oreille aux nouvelles configurations nées des mutations internationales et régionales. Après avoir été abandonnée par ses alliés d'hier, cette bande s'enlise de plus en plus dans une logique de répression à l'encontre de ses "prisonniers" qui paient au prix fort les errements politiques de leurs geôliers et vivent le regard tourné vers leur pays d'origine, le Maroc.
"Si tu veux sortir du gouffre, arrête de creuser", dit l'adage, mais il semble que les pelles des séparatistes et leurs parrains sont toujours à l'œuvre et leurs oreilles sourdes aux appels de la raison.
Face à l'hémorragie qui saigne cette organisation terroriste et aux échecs successifs qu'elle accumule, (24 pays ayant retiré leur reconnaissance de cette entité parasite depuis 2000, outre ceux qui ont gelé leur reconnaissance), la seule voie de salut qui lui reste est de se remettre en question, en saisissant l'heureuse opportunité offerte par le Maroc, à travers l'initiative visant à octroyer un statut de large autonomie aux provinces du Sud sous souveraineté marocaine, une solution ayant accueilli le soutien de la communauté internationale en vue de sortir de l'impasse ce conflit régional qui n'a que trop duré. Avec cette perspective, c'est tout une porte d'espoir qui s'ouvre pour mettre enfin un terme au calvaire qu'endurent depuis trois décennies les populations séquestrées des camps de Tindouf.
(Par Ahmed TAHRI) Rabat, 06/12/08 -

Friday, December 05, 2008

Le Maroc exclut le retour à la case départ avec le Front Polisario

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Taib Fassi-Fihri, a réitéré, jeudi à Rabat, la disposition de son pays à poursuivre les négociations avec le Front Polisario sur le conflit du Sahara occidental, "excluant" tout retour à la case départ.

"Le royaume du Maroc a transmis au secrétaire général de l’ONU sa volonté constante de poursuivre les négociations avec le sérieux et la bonne foi nécessaires, mais sans retour au point zéro", a déclaré le chef de la diplomatie marocaine, cité par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, lors de son point de presse hebdomadaire.
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"Il y a un consensus sur le fait que la mission du nouvel envoyé de l’ONU ne pourra que s’inscrire dans le cadre de la résolution 1813 du Conseil de sécurité de l’ONU", a ajouté M. Fassi Fihri, ajoutant que les négociations "demeureront inscrites dans un esprit de réalisme et de consensus".
Depuis juin 2007, le Maroc et le Front indépendantiste du Polisario ont mené quatre rounds de négociations à Manhasset, près de New York sans résultat tangible. Une nouvelle série de négociations est prévue à une date non précisée.
Selon M. Fassi-Fihri, le Maroc était "décidé à commencer la régionalisation élargie dans ses provinces du sud (ndlr : Sahara occidental), en prélude à l’autonomie qu’il préconise". Il a souhaité que les négociations avec le Polisario conduisent à discuter le projet d’autonomie "sous tous ses aspects".
En avril 2007, le Maroc a soumi à l’ONU un projet d’autonomie élargie sous sa souveraineté aux populations du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole souscontrôle de Rabat depuis 1975.
Rabat rejette également tout référendum d’autodétermination envisageant l’indépendance du territoire, réclamée par le front Polisario, soutenu par Alger.
jeudi 4 décembre 2008, par Panapress

Tuesday, December 02, 2008

Le Danemark aurait prévenu l’Algérie qu’il mettait fin à la mascarade de la représentation des séparatistes marocains à Copenhague

Le Sahara n’est pas le Groenland. Une évidence géographique que peu de gens raisonnables ignorent. Comment cela se peut-il ? Au-delà de l’instruction — qui est le seul levier connu de la connaissance — il y a la culture. Générale, surtout. La Corrèze et le Zambèze n’ont pas de lien connu, sauf une rime assez pauvre. Le Sahara et le Groenland ont, eux, pour lien commun le Danemark. Ici, il n’y pas de rime et il n’y a pas, non plus, de clin d’œil pour personnes averties. Le Danemark aurait prévenu l’Algérie qu’il mettait fin à la mascarade de la représentation des séparatistes marocains à Copenhague. Il ferme la boutique du Polisario. Coupe les vivres. Et rompt les ponts. Retour à l’envoyeur. Du balai. Entre-temps, le même pays — le Danemark, donc —fait voter les Groenlandais — un territoire attaché — qui ont choisi une autonomie élargie. Ils ont dit à 75% «aap», c’est-à-dire oui. Ils sont — lu dans Le Monde, sous la plume d'Olivier Truc— 56.000 habitants pour un territoire qui fait 4 fois la France. Il va falloir les regrouper pour les faire vivre ensemble décemment. Le Polisario commence à vivre le début de la fin en Scandinavie. Un long hiver qui s’annonce.Le 27-11-2008Par : Khalil HACHIMI IDRISSI

Wednesday, November 26, 2008

La propagande mensongère des séparatistes rattrapée par l'éclat de la vérité et la force de la raison

L'Algérie et le polisario ne cessent d'accumuler les échecs, en assistant, impuissants, à l'effritement de leur thèse mensongère sur le Sahara, face à une succession de retraits de reconnaissances, estime une source proche du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
Aucun espoir de survie pour les séparatistes dans un monde, désormais bien au fait de la supercherie et de la vacuité de leurs soi-disant revendications.
Les derniers revers ont été subis par les séparatistes dans trois continents différents, le Malawi en Afrique, le Vanuatu en Asie/pacifique et le Paraguay en Amérique Latine.
Ainsi, en septembre dernier, rappelle la même source, la République du Malawi, par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères, Mme Joyce Banda, avait déclaré qu’"à la lumière des récents développements de la question du Sahara au niveau des Nations Unies, la République du Malawi a décidé de retirer sa reconnaissance de la "rasd" et de rompre toutes relations avec elle".
Moins de deux mois plus tard, c’était au tour du Vanuatu de reconnaître, par une note verbale officielle, la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de réaffirmer son appui aux efforts du SG des Nations Unies pour une solution politique et définitive à ce différend régional.
La même semaine, poursuit la même source, le Paraguay, par la voix de son Ministre des Affaires Etrangères, M. Alejandro Hamed Franco, avait précisé, dans une déclaration à la presse, que "le polisario avait profité d’une situation particulière de changement d’administration dans ce pays, en août dernier, pour semer la confusion au sujet de la position de son pays, soulignant qu’aucun représentant du polisario n’a été invité aux cérémonies d’investiture du Président Fernando Lugo". Par conséquent, a souligné M. Alejandro Hamed Franco, la position de son pays, qui avait retiré sa reconnaissance de la république fantoche en février 2000, "demeure inchangée".
De ce fait, les fameux "succès diplomatiques" dont se targuent l’Algérie et le Polisario, et qui n’existent que dans l’imaginaire de ceux qui excellent dans la propagande mensongère et la manipulation médiatique, se trouvent rattrapés par l’éclat de la vérité et la force de la raison.
Les faits sont têtus et démontrent, selon la même source, une érosion continue de l’appui aux thèses séparatistes. Les reconnaissances de la prétendue RASD connaissent un effritement continu. Ainsi, et depuis 2000, 24 pays ont retiré leurs reconnaissances de cette entité chimérique, s’inscrivant, ainsi, dans une logique conforme à la légalité internationale et à l’évolution du différend, alors que plusieurs autres pays ont gelé leur reconnaissance.
Aujourd’hui, nul ne peut nier que la position de la communauté internationale vis-à-vis de la question de l’intégrité territoriale du Royaume connaît une évolution positive. Une conviction qui se dégage et s’élargit à la faveur des efforts consentis par la diplomatie marocaine, sur le fait que l’unique solution possible à ce conflit hérité d’une époque révolue, est une autonomie élargie sous la souveraineté du Maroc, conclut la même source.
Rabat, 26/11/08-MAP

Tuesday, November 25, 2008

La stratégie secrète du Polisario

Un document confidentiel montre comment fonctionne la supercherie des séparatistes du Polisario. Il définit la stratégie que les agents des séparatistes basés en Espagne doivent adopter durant les six mois à venir. Exclusif. La campagne de désinformation menée par le Polisario contre le Maroc, les tentatives successives de certaines délégations de politiques espagnols pro-Polisario de se rendre à Laâyoune ou la dernière visite officielle du chef des séparatistes à Madrid font partie d’une stratégie globale élaborée par les services algériens pour "augmenter la pression sur le Maroc".Ces actions et plusieurs autres figurent dans un document auquel Aujourd’hui Le Maroc a pu accéder et qui a été distribué aux responsables polisariens des différents comités de soutien au Polisario opérant en Espagne. Classé confidentiel, ce document est une sorte de feuille de route qui indique aux représentants des séparatistes de Tindouf en Espagne les différentes actions à entreprendre durant la période comprise entre juillet et décembre 2005.En fait, le document ne fait que rectifier la stratégie déjà élaborée par les services algériens pour l’année en cours afin de l’adapter aux récents développements concernant l’affaire du Sahara marocain. "La lutte qui a eu lieu durant les quarante derniers jours dans les territoires occupés exige que nous mobilisions les organisations solidaires du peuple sahraoui dans tous les domaines afin de réussir une meilleure efficacité et une meilleure coordination de nos actions" dit le préambule du document avant d’ajouter que "cette tâche sera prioritaire vu la gravité de la situation".Il est clair donc que ce qui se passe en Espagne ou ce qui s’est passé à Laâyoune récemment n’est pas le fruit d’une réaction spontanée mais plutôt d’une stratégie globale établie par les services algériens et dictée aux polisariens.Le document est divisé en deux parties. La première est consacrée aux raisons ayant poussé à la révision de la stratégie pour le deuxième semestre de l’année et la deuxième définit les grandes lignes de l’action que doivent entreprendre les polisariens en Espagne durant la même période. Neuf points résument ce que le Polisario considère comme "la nouvelle donne dans l’affaire du Sahara". Il commence d’abord par prétendre que les provinces sahariennes connaissent "pour la première fois en trente ans", une "situation explosive". Appelant ses agents à exploiter médiatiquement les récents événements qui ont eu lieu à Laâyoune et au campus universitaire de Rabat, le document algérien leur rappelle qu’"il y a un saut qualitatif dans les revendications" des habitants de la région. Insistant sur la nécessité de promouvoir auprès de l’opinion publique espagnole l’idée selon laquelle il existe une sorte d’"Intifada" dans les provinces marocaines du sud, la feuille de route polisario-algérienne appelle à faire croire qu’il existe dans les provinces du sud "un état de siège depuis mai 2005" et que "la population sahraouie fait l’objet d’une répression brutale" de la part de "milliers de policiers et de soldats" marocains.Toujours dans le cadre de l’évaluation de ce que le document considère comme "la nouvelle conjoncture", tout un paragraphe est réservé à "l’impact médiatique" chez l’opinion publique espagnole. "Il y a lieu de souligner l’impact médiatique chez l’opinion publique en Espagne", rappelle le document avant de rajouter : "durant ces quarante jours, le sujet du Sahara était présent dans tous les médias régionaux et nationaux…et l’impact sur la sensibilité de l’opinion publique se multiplie surtout grâce à la brutalité des images".Dans le cinquième point concernant "l’évaluation de la situation", le document se livre à une lecture de ce qu’il estime être la stratégie du Maroc avant de procéder à la définition des actions à entreprendre dans le cadre de la nouvelle approche.Ces actions qui sont présentées sous forme de directives sont résumées en quatorze points. "Devant cette situation qui représente un saut qualitatif de grande gravité, il est nécessaire de reconsidérer nos actions prévues pour 2005 et accorder la priorité maximale à un ensemble d’objectifs et d’activités", explique le document algéro-polisarien. "Pour ce faire, nous allons promouvoir les initiatives suivantes entre juillet et décembre 2005", ajoutent les rédacteurs du document.De quelles initiatives s’agit-il ?D’abord, la nouvelle stratégie du Polisario appelle à "élaborer et diffuser un grand dossier incluant des informations et des images des événements (de Laâyoune)". Ce rapport devrait être largement diffusé. Selon les directives polisariennes, il devrait être envoyé au "gouvernement espagnol, la Maison royale d’Espagne, les groupes parlementaires, la presse, les organisations, les institutions, les personnalités, les collectifs…etc". Mais, le document met l’accent sur la nécessité d’y inclure des photos et des DVD.Le deuxième point de la stratégie consiste à "envoyer d’une manière permanente des délégations et des observateurs" dans les provinces du Sud. "Des petits groupes entre 6 et 10 personnes, des représentants d’institutions de la société civile, des droits de l’Homme et des médias", précise le document avant de souligner qu’il faut que ce soit à raison "d’une délégation par semaine". Les rédacteurs de la stratégie demandent à leurs agents en Espagne de leur faire parvenir " d’urgence un calendrier" desdites visites.Troisièmement, le document met l’accent sur la nécessité d’"impulser et d’entretenir une campagne médiatique" ciblant l’opinion publique espagnole."Manifestations publiques, rassemblements devant les consulats du Maroc de petits groupes, présence médiatique permanente", précise le document polisarien. Et l’on remarque que le Polisario appelle ses agents à organiser des rassemblements de "petits groupes" devant les représentations diplomatiques à l’étranger. L’objectif étant de donner toujours l’image d’un "petit peuple martyr" devant l’opinion publique internationale. Dans le même cadre, le Polisario appelle ses représentants en Espagne à profiter de la présence dans ce pays des enfants des séquestrés à Tindouf que la direction des séparatistes envoie chaque année passer les vacances d’été en terre espagnole pour des objectifs médiatiques. « Durant l’été, le programme "Vacances en paix" (c’est ainsi que le Polisario appelle l’opération d’envoi d’enfants des séquestrés en Espagne) est un prétexte pour dénoncer la situation", souligne le document polisarien avant de rappeler que, pour ce faire, il faut utiliser tous les moyens possibles allant de la distribution de tracts aux messages SMS.Le quatrième point de la stratégie polisario-algérienne consiste à essayer d’obtenir le maximum de déclarations institutionnelles en faveur de la thèse séparatiste.S’agissant du cinquième point, il est réservé à la visite à Laâyoune d’une délégation parlementaire espagnole que les gouvernements marocain et espagnol ont convenu d’organiser dans le cadre de la concertation. Le document précise la stratégie à adopter vis-à-vis de cette visite. "Cette visite ne doit pas freiner le reste des délégations ; il faut éviter la manipulation par le Maroc ; dénoncer le contexte dans lequel elle est organisée ; négocier les conditions de liberté de mouvement de la délégation ; dénoncer l’incarcération des militants sahraouis et de l’état de siège imposé ; et, en cas de retard dans l’organisation de la visite, envisager la possibilité de promouvoir une visite de députés et de sénateurs à caractère non-officiel vu la gravité de la situation", indique la feuille de route polisarienne.Au sixième point, le Polisario appelle à la mobilisation auprès des forums et des organisations de défense des droits de l’Homme. Dans le même cadre, il appelle dans le septième point à faire pression sur l’ONU et l’Union européenne "pour obtenir des déclarations sur la situation".Huitièmement, il est appelé à faire pression sur le gouvernement espagnol pour "qu’il abandonne ses positions permissives avec le Maroc". Pour ce faire, il est appelé à "envoyer des lettres au président du gouvernement espagnol, entreprendre des initiatives au Congrès et au Sénat, et être présents lors des débats du Congrès en septembre".Au neuvième rang des priorités polisariennes, figure l’organisation de visites aux provinces du Sud de délégations représentants des secteurs spécifiques dont "des médecins pour soigner les blessés…et des juristes pour assister aux procès...".Dixièmement, le Polisario appelle ses agents installés en Espagne à œuvrer "pour une présence permanente des médias" dans les provinces du Sud. Le document recommande, dans le onzième point, de mener une campagne pour la libération de ce qu’il appelle "les militants dans les territoires" et cite notamment "Aminatou Haidar". Dans ce même point, le document appelle à utiliser la campagne de désinformation qu’il mène pour faire croire à l’existence d’un état de siège dans les provinces du Sud afin de lancer une collecte de fonds au profit du Polisario. "Une campagne de solidarité économique pour soutenir la lutte, soigner les blessés et faire face aux besoins matériels", précise la feuille de route polisarienne.Au douzième point, on découvre que la rencontre qui vient d’avoir lieu à Madrid entre l’ex-président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, et le chef des séparatistes fait partie de la stratégie secrète du Polisario. En plus, on y découvre que le Polisario envisage d’organiser, en novembre 2005, une conférence internationale à Madrid. Aznar a-t-il été manipulé par le Polisario ou participe-t-il au complot contre le Maroc ? La deuxième option paraît la plus plausible.Au treizième point, on découvre que le Polisario compte entreprendre des initiatives anti-marocaines à l’occasion du sommet maroco-espagnol qui devrait avoir lieu en septembre 2005.Enfin, le Polisario rappelle à ses agents qu’ils doivent se mobiliser pour faire réussir ses participations aux différentes rencontres internationales durant les six mois prochains. En conclusion du document, ses rédacteurs insistent auprès de leurs agents sur la nécessité "d’améliorer la coordination et la capacité de réplique aux développements de la situation". Ainsi, la stratégie secrète du Polisario révèle que les Polisariens ne sont que des agents à la solde de l’Algérie, un Etat manipulateur qui les utilise pour nuire au Maroc et déstabiliser la région
Ecrit par Polisario Confidentiel

Monday, November 24, 2008

Le président du sénat belge estime que l'Algérie commet une erreur très grave par son attitude vis-à-vis de la question du Sahara

L'Algérie commet une erreur très grave par son attitude vis-à-vis de la question du Sahara, a affirmé le président du Sénat belge, M. Amand De Decker.
"Il est tout à fait dommage de constater que par l'attitude du gouvernement algérien" la question du Sahara ne connaît toujours pas d'issue, a-t-il indiqué vendredi lors d'une rencontre avec des journalistes.
Il est aussi dommage de voir que "le Maroc n'ait pas pris sa juste et légitime place au sein de l'Union africaine à cause de cette question", a-t-il ajouté, qualifiant cette situation d'"inacceptable".
Le président du Sénat belge a salué à cet égard "les initiatives qui ont été prises par le Maroc au niveau des Nations Unies", soulignant que la Belgique soutient la diplomatie marocaine dans cette importante question.
M. De Decker a, par ailleurs, salué les efforts déployés par le Maroc dans différents domaines, ainsi que les progrès accomplis et qui sont estimés à leur juste valeur par l'Union européenne qui vient d'accorder au Royaume un Statut Avancé.
Le Maroc, a-t-il souligné, est le pays le plus poche de l'Europe en termes de coopération, d'ouverture et de participation au progrès de l'ensemble de la région. Il joue "un grand rôle dans le rapprochement entre les peuples, à travers la promotion du dialogue des cultures et la lutte contre l'intolérance", a-t-il ajouté.
Le président du Sénat belge a appelé, à cet égard, à unir toutes les forces de l'ensemble des pays de la Méditerranée pour le triomphe de ces valeurs.
"Nous vivons tous autour de notre mer commune, la Méditerranée, nous avons une grande partie de notre culture qui nous est totalement commune, nous devons en faire une force pour construire un monde euro-méditerranéen prospère", a-t-il conclu.
Bruxelles, 22/11/08 MAP

Sunday, November 23, 2008

La stratégie secrète du Polisario

Un document confidentiel montre comment fonctionne la supercherie des séparatistes du Polisario. Il définit la stratégie que les agents des séparatistes basés en Espagne doivent adopter durant les six mois à venir. Exclusif. La campagne de désinformation menée par le Polisario contre le Maroc, les tentatives successives de certaines délégations de politiques espagnols pro-Polisario de se rendre à Laâyoune ou la dernière visite officielle du chef des séparatistes à Madrid font partie d’une stratégie globale élaborée par les services algériens pour "augmenter la pression sur le Maroc".Ces actions et plusieurs autres figurent dans un document auquel Aujourd’hui Le Maroc a pu accéder et qui a été distribué aux responsables polisariens des différents comités de soutien au Polisario opérant en Espagne. Classé confidentiel, ce document est une sorte de feuille de route qui indique aux représentants des séparatistes de Tindouf en Espagne les différentes actions à entreprendre durant la période comprise entre juillet et décembre 2005.En fait, le document ne fait que rectifier la stratégie déjà élaborée par les services algériens pour l’année en cours afin de l’adapter aux récents développements concernant l’affaire du Sahara marocain. "La lutte qui a eu lieu durant les quarante derniers jours dans les territoires occupés exige que nous mobilisions les organisations solidaires du peuple sahraoui dans tous les domaines afin de réussir une meilleure efficacité et une meilleure coordination de nos actions" dit le préambule du document avant d’ajouter que "cette tâche sera prioritaire vu la gravité de la situation".Il est clair donc que ce qui se passe en Espagne ou ce qui s’est passé à Laâyoune récemment n’est pas le fruit d’une réaction spontanée mais plutôt d’une stratégie globale établie par les services algériens et dictée aux polisariens.Le document est divisé en deux parties. La première est consacrée aux raisons ayant poussé à la révision de la stratégie pour le deuxième semestre de l’année et la deuxième définit les grandes lignes de l’action que doivent entreprendre les polisariens en Espagne durant la même période. Neuf points résument ce que le Polisario considère comme "la nouvelle donne dans l’affaire du Sahara". Il commence d’abord par prétendre que les provinces sahariennes connaissent "pour la première fois en trente ans", une "situation explosive". Appelant ses agents à exploiter médiatiquement les récents événements qui ont eu lieu à Laâyoune et au campus universitaire de Rabat, le document algérien leur rappelle qu’"il y a un saut qualitatif dans les revendications" des habitants de la région. Insistant sur la nécessité de promouvoir auprès de l’opinion publique espagnole l’idée selon laquelle il existe une sorte d’"Intifada" dans les provinces marocaines du sud, la feuille de route polisario-algérienne appelle à faire croire qu’il existe dans les provinces du sud "un état de siège depuis mai 2005" et que "la population sahraouie fait l’objet d’une répression brutale" de la part de "milliers de policiers et de soldats" marocains.Toujours dans le cadre de l’évaluation de ce que le document considère comme "la nouvelle conjoncture", tout un paragraphe est réservé à "l’impact médiatique" chez l’opinion publique espagnole. "Il y a lieu de souligner l’impact médiatique chez l’opinion publique en Espagne", rappelle le document avant de rajouter : "durant ces quarante jours, le sujet du Sahara était présent dans tous les médias régionaux et nationaux…et l’impact sur la sensibilité de l’opinion publique se multiplie surtout grâce à la brutalité des images".Dans le cinquième point concernant "l’évaluation de la situation", le document se livre à une lecture de ce qu’il estime être la stratégie du Maroc avant de procéder à la définition des actions à entreprendre dans le cadre de la nouvelle approche.Ces actions qui sont présentées sous forme de directives sont résumées en quatorze points. "Devant cette situation qui représente un saut qualitatif de grande gravité, il est nécessaire de reconsidérer nos actions prévues pour 2005 et accorder la priorité maximale à un ensemble d’objectifs et d’activités", explique le document algéro-polisarien. "Pour ce faire, nous allons promouvoir les initiatives suivantes entre juillet et décembre 2005", ajoutent les rédacteurs du document.De quelles initiatives s’agit-il ?D’abord, la nouvelle stratégie du Polisario appelle à "élaborer et diffuser un grand dossier incluant des informations et des images des événements (de Laâyoune)". Ce rapport devrait être largement diffusé. Selon les directives polisariennes, il devrait être envoyé au "gouvernement espagnol, la Maison royale d’Espagne, les groupes parlementaires, la presse, les organisations, les institutions, les personnalités, les collectifs…etc". Mais, le document met l’accent sur la nécessité d’y inclure des photos et des DVD.Le deuxième point de la stratégie consiste à "envoyer d’une manière permanente des délégations et des observateurs" dans les provinces du Sud. "Des petits groupes entre 6 et 10 personnes, des représentants d’institutions de la société civile, des droits de l’Homme et des médias", précise le document avant de souligner qu’il faut que ce soit à raison "d’une délégation par semaine". Les rédacteurs de la stratégie demandent à leurs agents en Espagne de leur faire parvenir " d’urgence un calendrier" desdites visites.Troisièmement, le document met l’accent sur la nécessité d’"impulser et d’entretenir une campagne médiatique" ciblant l’opinion publique espagnole."Manifestations publiques, rassemblements devant les consulats du Maroc de petits groupes, présence médiatique permanente", précise le document polisarien. Et l’on remarque que le Polisario appelle ses agents à organiser des rassemblements de "petits groupes" devant les représentations diplomatiques à l’étranger. L’objectif étant de donner toujours l’image d’un "petit peuple martyr" devant l’opinion publique internationale. Dans le même cadre, le Polisario appelle ses représentants en Espagne à profiter de la présence dans ce pays des enfants des séquestrés à Tindouf que la direction des séparatistes envoie chaque année passer les vacances d’été en terre espagnole pour des objectifs médiatiques. « Durant l’été, le programme "Vacances en paix" (c’est ainsi que le Polisario appelle l’opération d’envoi d’enfants des séquestrés en Espagne) est un prétexte pour dénoncer la situation", souligne le document polisarien avant de rappeler que, pour ce faire, il faut utiliser tous les moyens possibles allant de la distribution de tracts aux messages SMS.Le quatrième point de la stratégie polisario-algérienne consiste à essayer d’obtenir le maximum de déclarations institutionnelles en faveur de la thèse séparatiste.S’agissant du cinquième point, il est réservé à la visite à Laâyoune d’une délégation parlementaire espagnole que les gouvernements marocain et espagnol ont convenu d’organiser dans le cadre de la concertation. Le document précise la stratégie à adopter vis-à-vis de cette visite. "Cette visite ne doit pas freiner le reste des délégations ; il faut éviter la manipulation par le Maroc ; dénoncer le contexte dans lequel elle est organisée ; négocier les conditions de liberté de mouvement de la délégation ; dénoncer l’incarcération des militants sahraouis et de l’état de siège imposé ; et, en cas de retard dans l’organisation de la visite, envisager la possibilité de promouvoir une visite de députés et de sénateurs à caractère non-officiel vu la gravité de la situation", indique la feuille de route polisarienne.Au sixième point, le Polisario appelle à la mobilisation auprès des forums et des organisations de défense des droits de l’Homme. Dans le même cadre, il appelle dans le septième point à faire pression sur l’ONU et l’Union européenne "pour obtenir des déclarations sur la situation".Huitièmement, il est appelé à faire pression sur le gouvernement espagnol pour "qu’il abandonne ses positions permissives avec le Maroc". Pour ce faire, il est appelé à "envoyer des lettres au président du gouvernement espagnol, entreprendre des initiatives au Congrès et au Sénat, et être présents lors des débats du Congrès en septembre".Au neuvième rang des priorités polisariennes, figure l’organisation de visites aux provinces du Sud de délégations représentants des secteurs spécifiques dont "des médecins pour soigner les blessés…et des juristes pour assister aux procès...".Dixièmement, le Polisario appelle ses agents installés en Espagne à œuvrer "pour une présence permanente des médias" dans les provinces du Sud. Le document recommande, dans le onzième point, de mener une campagne pour la libération de ce qu’il appelle "les militants dans les territoires" et cite notamment "Aminatou Haidar". Dans ce même point, le document appelle à utiliser la campagne de désinformation qu’il mène pour faire croire à l’existence d’un état de siège dans les provinces du Sud afin de lancer une collecte de fonds au profit du Polisario. "Une campagne de solidarité économique pour soutenir la lutte, soigner les blessés et faire face aux besoins matériels", précise la feuille de route polisarienne.Au douzième point, on découvre que la rencontre qui vient d’avoir lieu à Madrid entre l’ex-président du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, et le chef des séparatistes fait partie de la stratégie secrète du Polisario. En plus, on y découvre que le Polisario envisage d’organiser, en novembre 2005, une conférence internationale à Madrid. Aznar a-t-il été manipulé par le Polisario ou participe-t-il au complot contre le Maroc ? La deuxième option paraît la plus plausible.Au treizième point, on découvre que le Polisario compte entreprendre des initiatives anti-marocaines à l’occasion du sommet maroco-espagnol qui devrait avoir lieu en septembre 2005.Enfin, le Polisario rappelle à ses agents qu’ils doivent se mobiliser pour faire réussir ses participations aux différentes rencontres internationales durant les six mois prochains. En conclusion du document, ses rédacteurs insistent auprès de leurs agents sur la nécessité "d’améliorer la coordination et la capacité de réplique aux développements de la situation". Ainsi, la stratégie secrète du Polisario révèle que les Polisariens ne sont que des agents à la solde de l’Algérie, un Etat manipulateur qui les utilise pour nuire au Maroc et déstabiliser la région.
Ecrit par Polisario Confidentiel

Exclusif : une montre a 23000 euros pour la femme du SG du Polisario

Selon des informations fiables parvenues à « Polisario Confidentiel », le secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz est non seulement un révolutionnaire aguerri, mais également un tendre mari, puisqu’il vient d’offrir à son épouse, qui occupe un poste officiel au sein de la guérilla, une montre de marque « Chopard Impériale », d’une valeur de près de 23000 euros, acquise auprès d’un bijoutier réputé de Las Palmas de Gran Canarias auprès duquel l’émissaire d’Abdelaziz s’est épanché. « C’est toujours comme ça, il fait des conneries, et ensuite il lui achète un cadeau pour se faire pardonner ». En effet, comme l’a révélé « Polisario Confidentiel », Khadija Hamdi, en charge de la « culture » au sein de l’exécutif du Front Polisario est la personne qui monte actuellement dans l’organigramme de la guérilla, et commence à faire des jaloux au sein du clan « historique ». Une véritable lutte d’influence est en train de se jouer, dans laquelle Mohamed Abdelaziz aura un rôle déterminant à jouer, puisqu’il est maintenant quasi établi qu’il ne désignera pas sa femme comme sa « dauphine », car son caractère ombrageux risque de faire voler en éclat la coalition actuelle, déjà fragilisée par le dernier congrès.
Pour tenter de calmer le tempérament de sa femme, Mohamed Abdelaziz a donc décidé d’appliquer le précepte : « Diamonds are a girl’s best friend »
Ecrit par Khalid Ibrahim Khaled

Ahmed Benbitour. Ancien chef de gouvernement de Bouteflika: « J’ai démissionné parce que j’ai vu l’Etat dériver et le pays avec »

Le Parlement vient de voter les amendements apportés à la Constitution. Etes-vous de ceux qui pensent que la révision ne touche pas les équilibres fondamentaux des pouvoirs ?
En fait, le Parlement ne vient pas de voter, mais il vient d’entériner les amendements apportés à la Constitution. Et cela, lors d’une session dont le règlement intérieur n’autorisait ni les débats, ni le scrutin secret, ni même la possibilité d’utiliser le point d’ordre. Cette méthode de mise au service du Parlement a commencé avec le recours à l’ordonnance. Je voudrais rappeler que j’ai eu à faire démissionner mon gouvernement à la première tentative d’ordonnance. La population a apprécié et continue toujours de m’exprimer sa satisfaction pour cette prise de position. Malheureusement, la classe politique au pouvoir, et en dehors de celui-ci, n’a pas retenu la dimension politique d’une démission à la première tentative de légiférer par ordonnance. En effet, lorsque vous fonctionnez dans un système autoritariste, sans contre-pouvoir réel, vous devez vous imposer la discipline de respecter scrupuleusement les lois, règlements et procédures. Justement parce que, en l’absence de contre-pouvoir, personne ne vous empêchera de faire des erreurs. Dans un tel cas, la tentation de la facilité l’emportera sur la difficulté de la rigueur. C’est alors le droit chemin vers un Etat défaillant. Effectivement, la procédure de l’ordonnance a été utilisée dans des situations aussi ridicules que l’importation de la pomme de terre et dans des situations aussi graves que la révision de la Constitution. Cette révision touche incontestablement les équilibres fondamentaux du pouvoir, puisque les amendements se situent essentiellement dans le titre deuxième de l’organisation des pouvoirs. Ils touchent des points essentiels comme l’alternance au pouvoir et la distribution du pouvoir à l’intérieur de l’Exécutif. J’ai démissionné parce que j’ai vu à l’avance l’Etat dériver et le pays avec, lorsque les individus prennent les décisions aux lieu et place des institutions habilitées. L’absence de vision et la prébende au détriment des générations futures ont réalisé le reste.
Vous avez exclu votre participation à l’élection présidentielle d’avril 2009 et vous avez parlé récemment d’un changement pacifique du système. L’on se demande comment cela est-il possible alors que tout est verrouillé...
Justement parce que tout est verrouillé, vous n’avez aucune chance d’accéder au pouvoir pour réaliser le changement avec les instruments que ce pouvoir a mis en place. Ces instruments sont les partis politiques et les organisations de la société civile en leur état actuel, ce sont des élections organisées par le système, ainsi que toutes les institutions de l’Etat sans exception aucune. Donc lorsque j’appelle au changement de régime, je n’attends rien du pouvoir ni de ceux qui gravitent autour de lui. Je m’adresse à ceux qui n’ont d’autre avenir que celui qu’ils construiront dans leur pays, l’Algérie. Les Algériens et Algériennes auxquels je m’adresse vivent la décennie la plus difficile de leur vie. Ils font face à la gestion de la colère dans toutes ses manifestations (émeutes, grèves, déviations sociales, harraga…). Ils doivent affronter, en tant que pays très fortement dépendant de l’extérieur, une crise mondiale d’une ampleur jamais égalée depuis la Grande dépression. Beaucoup disent que la classe politique est trop divisée, que la jeunesse est trop désillusionnée pour être capables de se tenir ensemble et travailler vers un objectif commun. C’est la propagande du fatalisme, au grand bonheur des partisans du statu quo. Je dis non, les gens sont capables de se mettre ensemble pour sauver le pays. Ils ont besoin de dirigeants capables de parler calmement, d’écouter attentivement, de trouver des solutions et de tenir parole. C’est l’antigouvernance qui a créé cette force d’inertie démobilisatrice qui gangrène le pays et le condamne lentement mais sûrement à une régression, pur stigmate d’un Etat défaillant. Donc lorsque je parle de changement dans le calme et la sérénité, je travaille à l’élaboration de nouveaux instruments pour la réalisation de ce changement. Ces nouveaux instruments concernent essentiellement la vision, c’est-à-dire expliquer la situation actuelle du pays, la situation vers laquelle il va dériver sans le changement et la situation à laquelle il peut prétendre s’il y a un changement de régime. Ils concernent également la capacité de rupture avec le régime en place, c’est-à-dire expliquer que malgré la fermeture de tous les canaux de progrès, il est possible de mobiliser les gens en faveur du changement, de le mettre en œuvre et de construire un nouveau projet de société, un Etat protecteur et développeur, de même qu’une économie productive générant des flux de revenus durables au bénéfice de tous. Il faut bien considérer qu’il est impossible de réussir le changement en utilisant les instruments mis en place par le régime actuel ni en s’inscrivant dans son agenda et encore moins à espérer un changement de l’intérieur du système. Seulement, le moment n’est pas encore propice pour présenter, dans le détail, ces nouveaux instruments sur lesquels je travaille.
Maintes fois, vous avez critiqué la manière dont sont gérées les affaires du pays en général et en particulier l’économie. Quelle analyse faites-vous de la situation, à la lumière de la crise financière internationale et la récession économique qui en découle ?
La crise financière internationale est une crise d’ajustement et non une crise conjoncturelle. Elle est par conséquent profonde et il faudra beaucoup de temps pour la solutionner. Le temps de trouver les instruments adéquats à un nouvel environnement technologique. Le monde est passé de la dominance de la technologie industrielle vers celle des nouvelles technologies de l’informatique et des communications (NTIC). C’est la globalisation de la finance, du commerce et de la production. C’est la perméabilité des frontières, avec pour conséquence pour les nations soit la contagion, soit l’exclusion. C’est la transition de la société industrielle vers la société des services. Il y a, par conséquent, inadéquation des instruments de gestion actuels avec ce nouvel environnement. Comme le changement se fait à une vitesse jamais égalée auparavant, il y a de la difficulté à s’ajuster. La crise touche en premier lieu le système financier parce que celui-ci a réussi, avant tous les autres, à utiliser les nouveaux instruments qu’autorisent les NTIC, mais la vitesse de changement a dépassé la capacité de suivi des institutions de régulation, c’est alors la crise et l’incapacité d’y faire face avec les instruments actuels de régulation et la difficulté d’imaginer les nouveaux. L’ajustement prendra du temps à se réaliser, d’où la persistance de la crise. Bien sûr, cette crise financière se manifestera également dans le secteur réel par la récession. Elle aura des conséquences importantes dans notre pays. Mais j’insiste pour annoncer que la crise financière n’est que la première manifestation de toute une série de crises d’ajustement que connaîtront tous les autres secteurs de l’activité humaine, partout dans le monde. Notre pays et aucun autre pays ne pourront y échapper. D’où l’importance de la bonne gouvernance, de la promotion des compétences nationales, de l’avènement d’une nouvelle génération de dirigeants.
Le ministre des Finances vient d’annoncer qu’il sera procédé à la révision de la stratégie économique du pays, des signes en ont été déjà donnés en juin avec les directives du chef du gouvernement concernant la part de l’Etat dans les nouveaux projets d’investissement et la création de nouvelles entreprises publiques. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que la situation est beaucoup plus préoccupante pour être traitée avec des mesures partielles ou des effets d’annonce. Cela fait tellement longtemps que l’on parle de réformes et de nouvelles stratégies pour que je puisse leur accorder une quelconque attention, face à la situation que je viens de présenter.
Depuis 10 ans, l’on ne cesse de parler de la nécessaire et impérative indépendance vis-à-avis des ressources pétrolières. Mais nos exportations hors hydrocarbures n’arrivent toujours pas à franchir le seuil d’un milliard de dollars. A quoi est dû, à votre avis, cette incapacité de relancer la machine de l’économie nationale ?
La dépendance des ressources pétrolières ne concerne pas seulement les exportations, mais elle concerne surtout le budget. Or, plus on parle de l’indépendance plus on s’enfonce dans la dépendance. La fiscalité pétrolière représentait 20% des recettes budgétaires en 1970, 45% en 1978, 39% en 1989, 49% en 1998 et 76% en 2007. Autrement dit, notre dépendance budgétaire des ressources pétrolières s’est très fortement aggravée durant la dernière décennie, passant de 49% des recettes totales en 1998 à 76% de celles-ci en 2007. C’est le chemin inverse à celui annoncé par le discours officiel. C’est une plus grande vulnérabilité et une plus grande volatilité de notre économie. L’incapacité de relancer la machine de l’économie est due, comme je l’ai déjà expliqué en 2001, à un incroyable règne de l’approximatif, de l’illisibilité et de l’illusion. L’optimisme inconscient, qui règne chez les dirigeants, les empêche d’anticiper les obstacles. C’est alors l’immobilisme. Il faut bien noter que lorsque vous parlez d’un milliard de dollars d’exportations hors hydrocarbures, il s’agit pour l’essentiel de l’exportation de minerais, donc des ressources du sous-sol non renouvelables aussi.
Quel est votre point de vue sur le remboursement de la dette extérieure par anticipation ?
Il faut dire que lorsque le rééchelonnement a été réalisé en 1994, il s’est fait sur une projection d’une balance de paiement viable à 18 dollars le baril et la dette devrait s’éteindre en 2011. Donc, lorsque vous avez plus de 100 milliards de dollars de réserves de change, le fait de payer par anticipation 11 milliards de dollars ne changera rien à l’image du pays à l’extérieur. Mais il faut bien comprendre q’un paiement par anticipation signifie une ponction sur les ressources du Trésor en dinar. Cela veut dire que cet argent aurait pu être utilisé pour construire des écoles, des hôpitaux et autres infrastructures.
Certains pensent aussi que le fait de placer les réserves de change à l’étranger pourrait faire perdre de l’argent à l’Algérie. Etes-vous de ceux-là ?
Le manque à gagner est aussi une perte par excès de prudence en plaçant ses réserves dans des endroits les plus sûrs, mais bien entendu avec les rendements les plus faibles. Le plus important cependant : nous n’avons aucun besoin de ces ressources importantes de réserves. 30 milliards de dollars auraient suffi largement pour stabiliser le taux de change.
Mauvaise gouvernance, diriez-vous alors ?
Ce qui nous menace sérieusement, aujourd’hui, ce serait le basculement dans une anarchie rythmée par les révoltes de gens assoiffés de vengeance, décidés à détruire, faute de perspectives solides de changement, tout ce qui représente une référence au régime prédateur responsable de leur misère.Il est temps de mettre un terme à ce que nous endurons depuis longtemps, il est temps que la violence cesse d’être le seul moyen de gouvernance que nous puissions adopter. Le peuple algérien veut que l’Algérie rejoigne le concert des nations développées et bien gouvernées. Alors mobilisons-nous, chacun là où il se trouve et avec ce qu’il peut, pour qu’ensemble nous partagions les rêves et les espoirs de nos compatriotes.
Par Said Rabia - LA LIBERTE 23/11/2008