Les voix élevées au Congrès de Gjijimat, tenu en parallèle avec le congrès du "polisario" par des Chioukhs et chefs de tribus sahraouis, sont celles de ceux qui "souffrent le plus dans les camps de Tindouf", écrit le journal "Al Hayat".
Dans son édition de vendredi, le journal estime que "le polisario a besoin non pas de brandir la menace de guerre qu'il n'a jamais gagnée mais de faire plutôt une autocritique après trois décennies d'obstacles qui ont entravé la réalisation des aspirations maghrébines à la paix, à la stabilité et à l'intégration".
"Il n'est pas nécessaire pour le (polisario) de se réfugier dans ce qu'il considère comme la défense du principe d'autodétermination ou d'autres engagements mais le plus important pour lui est d'adopter la meilleure approche qui permettra à la région de réaliser ses objectifs de détente, de rapprochement et de compréhension de nature à dissiper les différends superficiels ", ajoute "Al Hayat".
"Le polisario" n'est plus aujourd'hui comme il l'était lors du déclenchement du conflit dans un contexte de guerre froide caractérisé par "la domination idéologique et l'emploi des contradictions des régimes de la région", a rappelé le journal, indiquant que la responsabilité de la poursuite du conflit n'incombe pas au "polisario" tout seul, parce qu en fait 'il "fait partie d'un système englobant les relations régionales, les influences historiques et idéologiques et les domaines de compétitions et de conflits".
En présentant une initiative visant à octroyer une autonomie élargie aux provinces du sud, le Maroc a adopté "une formule de compromis plus compréhensible pour la communauté internationale" qui garantit aux populations concernées une gestion démocratique de leurs affaires locales, partant de sa conviction que le rétablissement de la sécurité et de la stabilité n'a pas de prix, a affirmé "Al Hayat".
Pour le journal, le Congrès de Gjijimat a été tenu par les chioukhs et chefs des tribus sahraouies, qui ont appelé la direction du "polisario" à accepter la proposition d'octroyer une autonomie élargie au Sahara, à adopter une solution politique et à consacrer la démocratie interne.
Le Caire, 21/12/07-MAP
Dans son édition de vendredi, le journal estime que "le polisario a besoin non pas de brandir la menace de guerre qu'il n'a jamais gagnée mais de faire plutôt une autocritique après trois décennies d'obstacles qui ont entravé la réalisation des aspirations maghrébines à la paix, à la stabilité et à l'intégration".
"Il n'est pas nécessaire pour le (polisario) de se réfugier dans ce qu'il considère comme la défense du principe d'autodétermination ou d'autres engagements mais le plus important pour lui est d'adopter la meilleure approche qui permettra à la région de réaliser ses objectifs de détente, de rapprochement et de compréhension de nature à dissiper les différends superficiels ", ajoute "Al Hayat".
"Le polisario" n'est plus aujourd'hui comme il l'était lors du déclenchement du conflit dans un contexte de guerre froide caractérisé par "la domination idéologique et l'emploi des contradictions des régimes de la région", a rappelé le journal, indiquant que la responsabilité de la poursuite du conflit n'incombe pas au "polisario" tout seul, parce qu en fait 'il "fait partie d'un système englobant les relations régionales, les influences historiques et idéologiques et les domaines de compétitions et de conflits".
En présentant une initiative visant à octroyer une autonomie élargie aux provinces du sud, le Maroc a adopté "une formule de compromis plus compréhensible pour la communauté internationale" qui garantit aux populations concernées une gestion démocratique de leurs affaires locales, partant de sa conviction que le rétablissement de la sécurité et de la stabilité n'a pas de prix, a affirmé "Al Hayat".
Pour le journal, le Congrès de Gjijimat a été tenu par les chioukhs et chefs des tribus sahraouies, qui ont appelé la direction du "polisario" à accepter la proposition d'octroyer une autonomie élargie au Sahara, à adopter une solution politique et à consacrer la démocratie interne.
Le Caire, 21/12/07-MAP
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