Friday, July 31, 2009

SM le Roi reçoit à Tanger un membre fondateur du polisario ayant rallié le Royaume

SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu, jeudi au Palais Royal Marshan à Tanger, M. Ahmeddou Ould Souilem, membre fondateur du polisario et jusqu'à son retour à la mère-patrie, ministre-conseiller à la présidence de la soi-disant RASD qui a regagné mercredi le Maroc.

M. Ahmeddou Ould Souilem répond ainsi à l'appel Royal "la patrie est clémente et miséricordieuse" de feu SM le roi Hassan II, que Dieu ait son âme, étant convaincu que l'offre généreuse de SM le Roi Mohammed VI d'accorder une large autonomie aux provinces du sud est l'unique solution à ce problème artificiel et garantit la fin du calvaire des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Cheikh incontesté de la tribu des Ouled Dlim des camps de Tindouf, M. Ahmeddou Ould Souilem a tenu ainsi à faire coïncider son ralliement au Royaume avec les festivités marquant le 10ème anniversaire de l'accession de SM le Roi au Trône de Ses glorieux ancêtres pour réitérer au Souverain son allégeance et celle de sa tribu.
Cette audience s'est déroulée en présence du Ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa.
MAP TANGER 31-07-2009

Ralliement au Maroc d'un membre influent du polisario

Un membre influent du polisario qui compte parmi les fondateurs du mouvement séparatiste et qui occupait jusqu'à son retour à la mère-patrie, les fonctions de ministre-conseiller à la présidence de la soi-disant RASD, a regagné le Maroc, aggravant les dissensions internes dans les rangs des séparatistes.
Natif de Dakhla en 1951, Ahmeddou Souilem, qui est originaire de la tribu Ouled Dlim Tagaddi, répond ainsi à l'appel Royal "la patrie est clémente et miséricordieuse" de feu SM le Roi Hassan II, étant convaincu que l'offre d'autonomie pour les provinces du sud est l'unique solution pour libérer les populations séquestrées dans les camps de Tindouf du calvaire dans lequel elles sont plongées depuis plus de trois décennies.
Fils de feu Souilem Ould Abdallah, un cheikh influent des Ouled Dlim qui a été par ailleurs l'ex-maire de Dakhla sous l'administration espagnole, a fait ses études primaires et secondaires à Dakhla, avant d'être recruté par l'administration espagnole en qualité d'auxiliaire administratif et cheikh de sa tribu, postes qu'il a occupés jusqu'en 1975, date à laquelle il a rallié les séparatistes du Polisario.
Membre fondateur du Polisario et natif du Sahara sous domination espagnole, Ahmeddou Souilem a occupé d'importantes fonctions au sein du mouvement séparatiste, une promotion liée directement au prestige de sa famille. Il a été ainsi membre du Comité des relations extérieures du bureau politique, puis ensuite représentant du Polisario en Guinée-Bissau, à Panama, en Angola et en Iran, avant d'être désigné responsable du département chargé des "colonies sahraouies en Mauritanie".
Il a également représenté les séparatistes au sein de l'ex-commission d'identification de la Minurso, qui a siégé notamment à Dakhla, en mars 1995.Il s'est démarqué de la direction du polisario, au lendemain du X-ème congrès (1999), après qu'il ait manifesté son désaccord avec la stratégie adoptée par Mohamed Abdelaziz à l'égard du dossier du Sahara marocain.
Ayant intégré un mouvement d'opposition à Mohamed Abdelaziz, il quitte les camps de Tindouf pour s'installer dans la région de Mijek, zone située à l'est de la ligne de défense au Sahara marocain. En octobre 2003, à l'occasion du XIème congrès, il réintègre la direction du polisario et est nommé ministre-conseiller à la présidence de la pseudo-RASD. Il a été reconduit dans ses fonctions en 2007, lors du congrès suivant, avec pour mission de gérer les relations avec les pays arabes.
TANGER MAP 31/07/2009

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ASSOCIATIONS MAROCAINES EN BELGIQUE


COMMUNIQUE

Bruxelles, 31 juillet 2009


Des enfants sacrifiés et instrumentalisés par le polisario en Belgique

9 enfants âgés de 8 à 12 ans originaires des Camps de Tindouf en Algérie sont actuellement accueillis en Belgique à l’initiative du Comité de Soutien au "peuple sahraoui" avec l’appui de la Fédération des Femmes Socialistes du Brabant.
Si nous ne pouvons qu'encourager les initiatives visant à soulager les souffrances des enfants notamment ceux victimes de conflits à travers le monde, il n'est pas permis de passer sous silence l'exploitation faite des enfants à des fins politiques sous couvert d'actions humanitaires.
Nous avons en effet été frappés par l'instrumentalisation des enfants et le travestissement de leurs propos par les accompagnateurs qui face notamment aux caméras du journal télévisé de la RTBF se livrent à des traductions de complaisance pro-polisario.
Pourquoi obliger des enfants, sensés s'amuser, à brandir en permanence les symboles du polisario, que ce soit dans le Domaine de Chevetogne, à la plage ou en balade sur la Grand-Place à Bruxelles par exemple ? Il nous est fortement permis de douter que le but premier des organisateurs soit réellement d'offrir des vacances aux enfants et que leur souci soit l'épanouissement de l'enfant !
Nous sommes préoccupés par le sort de ces enfants qui compte tenu de leur âge finiront probablement comme nombre d'entre eux, déportés à Cuba sous couvert du motif de scolarisation, arrachés à leurs parents durant de longues années pour y être formatés à l'idéologie marxiste et forgés au maniement des armes !
Il est grand temps que des initiatives soient prises dans l'intérêt des populations et d'oeuvrer de manière responsable à la construction de l'Union du Maghreb stable, intégré et prospère. Les guerres intestines plongent aujourd'hui l'Algérie dans le terrorisme.
Le camp de la paix et de l'unité doit faire valoir ses droits et dépasser les séquelles de l'occupation espagnole, une Espagne elle même en proie au terrorisme des séparatistes de l'ETA.
Nous lançons un appel au Comité de soutien au "peuple sahraoui" de faire bénéficier les enfants sahraouis du Mali, de Mauritanie, d'Algérie ou du Maroc d'un programme d'échanges lors des vacances scolaires afin de leur faire découvrir les magnifiques plages de la région.
La Coordination des Associations Marocaines de Belgique
Contact : Latifa Aït-Baala, Gsm : 0499 400 235, email : latifa-aitbaala@hotmail.com

ATTENTAT SANGLANT À TIPAZA (ALGERIE) : 12 militaires tués et 20 autres blessés.

Les hordes terroristes se sont manifestées encore une fois par un acte barbare. 12 militaires ont été tués et 20 autres blessés hier, à Damous dans la wilaya de Tipaza lors d’un attentat survenu aux environs de 10 heures du matin, a-t-on appris de source sécuritaire sûre.Le convoi militaire est tombé dans une embuscade tendue par des terroristes au nombre indéterminé, lors de son passage près du lieu-dit Beni Malik, un douar de la commune de Damous, ajoute la même source précisant que la procédure de l’attaque est pratiquement la même. Les terroristes guettent le passage du convoi militaire, ils font exploser des bombes préalablement placées au bord de la route avant de s’attaquer aux militaires avec un feu nourri.Région touristique par excellence, connue pour son calme, la wilaya de Tipaza n’a pas connu d’attentat depuis plusieurs années. L’attentat meurtrier d’hier confirme les propos du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Yazid Zerhouni selon lequel, les terroristes tentent de semer la terreur dans des lieux relativement calmes pour desserrer l’étau des services de sécurité, notamment à l’est et au centre du pays. Dans ces régions, pas moins de 196 terroristes ont été éliminés ces dernières semaines.
L'EXPRESSION 31-07-2009

Wednesday, July 29, 2009

Des harraga algériens détenus en Israël...ils ont été remis à la croix rouge

Ils ont embarqué clandestinement à bord d’un bateau italien qui s’est rendu à Askelon où ils ont été arrêtés par Israël.
Les quatre détenus algériens libérés, Abdelaziz Oulbani, originaire de Skikda, Fouad Boufarouk, Chérif Adel et Med Tahar Khelifi, récemment par Israël et remis aux autorités jordaniennes par l’intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) ont été transférés hier à Damas où ils sont actuellement. La date de leur retour en Algérie n’a pas été communiquée officiellement. Ils étaient incarcérés depuis deux ans en Israël à la prison Ramla à Tel-Aviv. Des représentants du Cicr en Jordanie ont remis lundi dernier au représentant du Croissant-Rouge algérien (CRA), le Dr Benzeguir, dans le territoire jordanien, les quatre jeunes Algériens détenus en Israël depuis leur arrestation à bord d’un bateau de marchandises près du port d’Askelon à Haïfa. Ces jeunes âgés entre 21 et 27 ans ont déclaré s’être rendus en Turquie pour rallier l’Europe comme immigrants clandestins. Avec l’aide d’un passeur, ils se sont rendus en Grèce mais en raison du manque d’opportunités d’emploi dans ce pays, ils ont embarqué à bord d’un bateau italien qui a observé plusieurs haltes avant de se rendre à Askelon dans les territoires palestiniens occupés où ils ont été arrêtés par les Israéliens, jusqu’à dimanche dernier. Le frère d’un des détenus résidant à Bruxelles avait affirmé être «entré en contact direct avec son frère incarcéré dans la prison israélienne». La justice israélienne peine à organiser le procès de ces Algériens qui ont nié toute tentative d’entrée illégale en territoires occupés, d’autant que leur arrestation s’est faite loin de ces territoires. Selon le Cicr, leur incarcération à Ramla «était illégale». C’est un caméraman de la chaîne qatarie Al Jazeera, détenu dans la même prison que les quatre compatriotes, qui a alerté, après sa libération, la chancellerie algérienne.La chaîne Al Jazeera installée en Palestine avait même effectué une connexion avec les détenus algériens par le biais du journaliste Mansour El Abi, le directeur de l’unité de tournage de la chaîne qatarie qui s’est porté volontaire pour établir le contact avec les détenus. Dans ce genre de situation, le droit international dicte aux autorités d’occupation israéliennes de transférer les détenus vers leur pays d’origine, l’Algérie. Les autorités israéliennes ont interdit aux prisonniers algériens de correspondre avec leurs familles, durant ces deux années passées derrière les barreaux. En 2003, la commission des droits de l’homme des Nations unies à Genève a déclaré que «la détention à l’isolement prolongée [...] peut en elle-même constituer une forme de traitement cruel, inhumain ou dégradant, et même une forme de torture». Le comité des droits de l’homme des Nations unies, un organe composé d’experts indépendants, a régulièrement mis sur le même plan la détention à l’isolement et d’autres mauvais traitements ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En l’absence de toute forme de relation diplomatique avec l’Etat d’Israël, les autorités algériennes ont eu recours à la médiation de la Jordanie qui entretient avec Israël des relations diplomatiques.
Hocine ADRYEN 29-07-2009

Sunday, July 26, 2009

Algérie: Des enfants au service du terrorisme

La majorité d’entre eux ont été exploités pour les opérations suicide - Des mineurs racontent comment ils ont subit des lavages de cerveaux pour servir le terrorisme.
Les groupes terroristes en Algérie n’hésitaient pas, particulièrement ces dernières années, à user de méthodes diaboliques pour endoctriner d’innocents enfants, faute de pouvoir recruter les jeunes à cause des crimes dont fut connu le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) sous le commandement de Abdelmalek Droukdal.
Le recours des groupes terroristes au recrutement des enfants est devenu une nécessité pour eux afin de pouvoir mettre en œuvre leurs plans diaboliques. Un nombre impressionnant d’enfants ont rejoint El Qaïda qui n’a pas hésité à en faire des kamikazes durant ces dernières années.
Les groupes de soutien activant pour le compte des « Katibates » et « Saryates » de l’organisation terroristes du GSPC durant les cinq dernières années, ont réussi à recruter des centaines de jeunes mineurs dans leurs rangs. Ces derniers se basaient sur l’expérience de leurs éléments qui étaient en contact permanent avec les jeunes de leurs quartiers, en leurs inculquant les idées et idéologies des éléments terroristes.
Le lavage de cerveau dont parlent les experts psychologues et dont on parlé, dans la réalité, nombre de jeunes recrues qui ont fait des déclarations aux services de sécurité dès leurs premiers contact avec leurs recruteurs qui paraissaient comme des Imams, spécialistes en théologie.
Kamel de Beraki (16 ans) : « J’ignore comment je suis devenu un serviteur des groupes terroristes »
L’enfant Kamel de Beraki, lors de son procès, raconte comment il a été convaincu par un terroriste à accepter l’idée de travailler pour le compte de son groupe. Il raconte qu’au début, il lui rendait quelques services et discutait avec lui de la religion. Ce n’est qu’après que la confiance soit établie entre eux que ce dernier lui décline son identité. Kamel avoue qu’il n’a pas pu lui refuser ses demandes, notamment celle de surveiller les mouvements des forces de l’armée.
Le terroriste, pour convaincre l’enfant, parlait d’un état islamique qu’il comptait lui et ses semblables installer en Algérie.
Kamel a rejoint les groupes terroristes. Il dit qu’il avait senti une sorte de conviction qui l’avait poussé à accepter de travailler pour le compte des groupes terroristes. L’influence exercée sur lui par le terroriste l’avait même poussé à essayer de convaincre ses amis à rejoindre les groupes terroristes. Il n’a pas informé ses parents et s’est mis à sécher l’école afin de ne pas décevoir ces gens là. Il considérait cela comme une nécessité, un devoir religieux !
Mohamed, élément de soutien : « Nous recrutions les jeunes selon l’environnement dans lequel ils vivent »
Le repenti Mohamed, un ancien terroriste dans les rangs des groupes armées de « Katibat El Arkam » et membre d’une cellule de soutien durant les dernières années, raconte que le recrutement des jeunes dans les rangs des groupes terroristes nécessitait une longue étude du milieu social, de l’environnement de ces jeunes et des conditions sociales dans lesquelles ils vivent. La confiance est une chose essentielle, et elle devait être mutuelle.
Le repenti Mohamed a été derrière le recrutement de Abdelkahar, fils du numéro deux du FIS dissous, Ali Belhadj, qui a rejoint El Qaïda, selon ses déclarations devant le juge d’instruction.
Il a aussi précisé qu’il avait reçu des instructions des dirigeants de l’organisation terroriste afin de recruter Abdelkahar, pour ses penchants religieux. Ce dernier avait alors ramené avec lui cinq jeunes tous convaincus des idées du Djihad dont ils ont été abreuvés à l’instar de tous les jeunes qui ont rejoint l’organisation El Qaïda. SITE: EUROBERBER 25/07/2009

Monday, July 20, 2009

Des ONG de Laâyoune appellent la Norvège à contrôler l'aide destinée aux camps de Tindouf

Des ONG et des associations de droits de l'Homme de Laâyoune ont appelé la Norvège à la création d'un mécanisme de surveillance indépendant pour contrôler la répartition des aides humanitaires destinées à "nos frères et sœurs dans les camps de Tindouf".
Dans une lettre adressée à M. Jonas Gahr Store, ministre norvégien des affaires étrangères, le collectif, basé à Laâyoune, attire l'attention du gouvernement norvégien sur le détournement des aides destinées à ces camps.
Dans cette lettre, dont copie est parvenue à la MAP, le collectif tient à souligner au gouvernement et au peuple norvégiens que ses dons finiront dans les comptes privés des dirigeants du +Polisario+".
Il a émis le souhait que le gouvernement norvégien collabore avec son homologue marocain pour mettre fin aux souffrances des séquestrés de Tindouf et trouver une issue à cette situation.
Laâyoune, 19/07/09-MAP

Wednesday, July 15, 2009

Festival de Melbourne : Projection de "Stolen", un film sur les pratiques d'esclavage dans les camps de Tindouf

Les organisateurs du festival international du film de Melbourne ont retenu dans la programmation le film documentaire "Stolen" (Volés), qui dénonce les pratiques esclavagistes et la traite humaine dans les camps de Tindouf, en Algérie, en dépit des tentatives des adversaires du Maroc d'empêcher sa projection.

La projection de ce documentaire fait suite à l'accord de la Fondation "Australian Screen" et celui du gouvernement australien, comme cela fut le cas en juin dernier, lors du festival international du cinéma de Sidney.
Le public, des cinéphiles et des critiques, se sont arrêtés sur l'ampleur des souffrances des populations marocaines sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, et qui font l'objet de tous genres de pratiques d'avilissement de la part des tortionnaires du "Polisario", ainsi que de leurs parrains, les officiers de la sécurité militaire algérienne.
Programmé dans le cadre du festival de Melbourne (du 24 juillet au 9 août), "Stolen", une Âœuvre de l'australo-bolivienne, Violeta Ayala, coréalisatrice avec l'Australien Dan Fallshaw, relate en 75 minutes une douloureuse histoire d'esclavage et de traite humaine dans les camps de Tindouf.
Il s'agit de Fatim Salam qui retrouve sa mère "M'barka, après trois décennies de séparation. Toutes deux avaient été, en effet, vendues par les trafiquants d'êtres humains qui règnent en maîtres à Tindouf.
M'barka ne mâche pas ses mots. Elle raconte dans ce documentaire, comment elle s'est tombée dans les griffes d'un homme qui la traitait en esclave et avec qui elle a eu plusieurs enfants. La souffrance ne s'arrêta pas là, puisque la fille du maître alla à son tour prendre Fatim, fille de M'barka, en esclavage. Le martyre ne fait que s'accentuer, entraînant les victimes dans des souffrances indescriptibles.
Fins enquêteurs, les deux réalisateurs ont levé le voile sur une autre histoire d'une femme qui a exhibé devant la caméra son "acte de libération d'esclavage", soulignant que "si quelqu'un ose parler d'esclavage, il ira tout simplement en prison, ou disparaîtra une fois pour toutes".
N'ayant rien retenu de leurs vaines tentatives lors du festival de Sidney, en juin dernier, les séparatistes reviennent à la charge cette fois-ci, recoltant le même échec avec leurs soutiens, des élements gauchistes australiens marginaux, dans leur tentative d'écarter "Stolen" de la programmation. Les séparatistes et leurs soutiens en étaient réduits à monter une mascarade débile, qui a laissé incrédules les cinéphiles, critiques et journalistes présents au festival international de Sidney. Ils ont, en effet, fait monter sur scène l'héroïne du documentaire, ramenée depuis les camps de Tindouf, pour lui faire dire, d'une voix cassée par la peur et l'effroi : "je suis l'héroïne de ce documentaire, je ne faisais que jouer".
Accompagnée de son mari, Fatim dont la voix et les traits du visage expriment toute l'angoisse et la peur, était restée depuis juin dernier en Australie pour se prêter, malgré elle, au même rôle, soufflé par ses maîtres-chanteurs .
Dans un récent point de presse, l'australo-bolivienne, Violeta Ayala a affirmé qu'elle est "vraiment désolée de ce qui se passe avec Fatim, contrainte à venir en Australie et jouer dans une misérable pièce de théâtre".
"J'ai parlé à sa mère ainsi qu'à son frère qui m'ont assurée qu'elle a été obligée de quitter les camps, +nous ne voulions pas qu'elle parte et quitte ses enfants, maintenant lorsque nous lui parlons, nous n'écoutons que cette peur qui l'habite. Elle ne peut pas parler+", a-t-elle dit.
De leur côté, les organisateurs du festival international de Sidney et les faiseurs de cinéma en Australie ont soutenu la décision de projection et regretté la vaine tentative de politisation de ce documentaire.
Le directeur exécutif du festival de Sidney, Marc Sarvaty a indiqué que "le choix de ce documentaire a été approprié. Nous n'avons pas l'habitude ni la mission de jouer au censeur ou à l'inquisiteur".
Par ailleurs, et devant leur fiasco pour faire l'impasse sur cette œuvre documentaire, les séparatistes et leurs parrains ont voulu faire diversion en alléguant d'une supposée "inexactitude dans la traduction du hassani à la langue anglaise".
La position des producteurs et réalisateurs du film n'a pas bougé d'un iota. Ce qu'ils ont filmé aux camps de Tindouf est bien une réalité vécue par une population sahraouie affamée, marginalisée et exclue par une poignée de bandits, soutenue et protégée par les soldats algériens.
C'est sur sollicitation du polisario, qui voulait un film de propagande en appui à ses thèses fallacieuses, que les deux réalisateurs se sont rendus, à l'origine, dans les camps, mais ils n'ont pu taire leur émoi devant des réalités aussi atroces, imposées par le polisario à ses victimes innoncentes. Violetta Ayala a tenu, contre vents etr marées, à relater l'histoire de son voyage à Tindouf. "Nous sommes partis pour réaliser un film sur les réfugiés sahraouis, le polisario l'avait voulu en faveur de sa propagande, mais une fois sur place, nous nous sommes rendus compte d'une réalité tout à fait différente de ce que nous croyons, le véritable challenge était cette condition malheureuse qui est devenue le principal sujet de notre film", raconte -t-elle.
"Les moments les plus terribles étaient ceux de notre arrestation et nous étions obligés de cacher les bandes dans le désert et de chercher la personne appropriée qui tâcherait de nous les rapporter par la suite", dit-elle.
"Quand je me rappelle ces moments là, mon corps frissonne , nous sommes partis filmer les camps de Tindouf, mais nous avons découvert que ces réfugiés vivotaient dans une prison politique", a-t-elle confié.
Les réalisateurs ont été arrêtés pendant une durée de six jours, et allaient rester les otages de leurs terribles geôliers, n'était l'intervention de l'Organisation des Nations Unies et de l'ambassade australienne qui leur ont permis de se rendre à Paris après avoir pris soin de cacher la pellicule.
Lorsque le front polisario s'est rendu compte de la tournure des événements, poursuit Violetta, il a commencé à exercer des pressions sur les producteurs pour arrêter le développement du film.
" Nous avions constamment peur que les pellicules fassent l'objet de vol", a souligné Violeta Ayala.
La réalisatrice australo-bolivienne, qui n'a pas caché son satisfecit quant à la fin de ce cauchemar, a promis d'apporter toute l'aide possible en faveur des séquestrés des camps de la honte à Tindouf.
"Je consacrerai 10 pc des recettes du film ainsi que les prix et distinctions qu'il reporterait et les affecterai à un fonds spécial chargé de contribuer aux retrouvailles des familles sahraouies qui souffrent de l'esclavage et des pratiques discriminatoires aux camps de Tindouf", a-t-elle promis.Melbourne- 15-07-2009- Par Abderazak Tribaq -MAP

Un journaliste marocain interdit d'entrée en territoire algérien

Un journaliste marocain de l'hebdomadaire Assahra Al Ousbouia, a été refoulé mercredi de l'aéroport d'Alger, où il venait juste d'arriver pour un reportage en Algérie, a-t-on appris mercredi auprès du journal.
Le journaliste, Yahya Ben Tahar, s'était rendu le même jour à Alger, pour un reportage, à l'invitation de certaines ONG algériennes, et avait pris rendez-vous avec des universitaires.
Dès son arrivée, il a été conduit au poste de police des frontières, où il a été interrogé, notamment sur ses rendez-vous et ses contacts, précise-t-on auprès du journal.
Le journaliste a ensuite été mis à bord d'un avion qui devait décoller pour Casablanca, ajoute-t-on de même source.
MAP 15-07-2009

Thursday, July 09, 2009

Bruxelles: L'OLAF boucle son enquête sur le détournement de l'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées à Tindouf

L'Office européen de lutte antifraude (OLAF) a bouclé son enquête sur le détournement de l'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées à Tindouf en Algérie, a indiqué jeudi le directeur général de cette institution, Franz-Hermann Bruner. «L'OLAF a bouclé son enquête et ses conclusions ont été transmises à l'Office chargé de l'aide humanitaire de la Commission européenne ECHO et à d'autres organismes concernés», a dit M. Bruner lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport d'activité de cet organisme chargé d'enquêter sur des cas de fraude, de corruption et toute autre activité illégale touchant aux intérêts financiers et à la réputation des institutions de l'UE. A une question sur les mesures à prendre pour éviter de tels détournements à l'avenir, M. Bruner a répondu que l'OLAF se limite à faire son travail d'enquête et à le transmettre aux organismes concernés et «ce sont ces organismes qui doivent prendre les mesures qu'ils jugent nécessaires». Le détournement des aides humanitaires par le «polisario» a été dénoncé par plusieurs ONG internationales. De nombreuses enquêtes ont établi l'existence sur les marchés, notamment mauritanien et Algérien d'importantes quantités de vivres provenant de l'aide humanitaire internationale. «Nous avons jugé utile de transmettre nos conclusions aux organismes concernés», a confié à la MAP une source proche du dossier à l'OLAF, faisant état de «difficultés rencontrées lors des investigations notamment celles liées à l'accès à la région». «Ce n'est pas toujours simple d'aller sur les lieux, c'est parfois impossible et donc la preuve était beaucoup moins facile à administrer, mais nous avons quand même réussi à faire notre travail et à en tirer des conclusions», a-t-il précisé. L'aide humanitaire octroyée par la Commission européenne est gérée par l'Echo. Elle est acheminée et distribuée par le biais d'ONG, des agences spécialisées des Nations unies et la Croix-Rouge ou le Croissant-Rouge.
Bruxelles, 9 jul (MAP

Wednesday, July 08, 2009

Exclusif: l’Union européenne envisage d’auditer les aides d' ECHO en direction du Polisario

Selon une source de « Polisario Confidentiel » proche du ministère algérien des affaires étrangères, Une mission a été effectuée début avril par la responsable Afrique du Nord et Caucase du programme ECHO (European Commission Humanitarian Aid), dont les résultats ont été présentés à Alger aux représentations diplomatiques européennes. Ainsi, selon ECHO, la situation dans les camps administrés par le Front Polisario devient inquiétante du fait de l’augmentation de la délinquance et de la criminalité. Toujours selon la même source, aucun contrôle n’a été effectué sur les aides octroyées par ECHO depuis le début des années 2000, et les détournements auraient atteint une proportion telle qu’il est envisagé d’envoyer une équipe d’auditeur pour analyser la situation sur les trois dernières années. Fait plus grave, selon la responsable d’ECHO, les hommes seraient de moins en moins nombreux dans les camps, se consacrant aux activités commerciales avec la Mauritanie et le Mali, laissant femmes et enfants dans une situation précaire.
L’Union Européenne, qui consacre plusieurs millions d’euros annuels à l’aide alimentaire en direction des camps administrés par la guérilla , se préoccuperait donc de plus en plus de l’utilisation de ces ressources, sur fond de rétrécissement budgétaire dû à la crise mondiale…Ecrit par Khalid Ibrahim Khaled

Friday, July 03, 2009

Les autorités norvégiennes interpellées sur le calvaire des populations séquestrées à Tindouf

Un millier de personnes ont adressé une pétition aux autorités norvégiennes les appelant à intervenir pour mettre fin au calvaire enduré par les populations séquestrées dans les "camps" de la désolation et de la misère du polisario en Algérie.

Ce document, baptisé "Appel d'Oslo" a été remis, mardi dernier, au ministère royal des affaires étrangères de la Norvège à l'occasion de la commémoration de la Journée Internationale du Réfugié, célébrée le 20 juin de chaque année.
Les signataires appellent le ministère norvégien à exercer toutes formes possibles de pression sur l'Algérie pour l'inciter à respecter ses engagements en tant que pays signataire de la Convention Relative au Statut du Réfugié, lesquels engagements, souligne la pétition, "mettent ce pays face à ses responsabilités à l'égard d'une population vulnérable soumise, de façon quotidienne et arbitraire, aux sévices de la séquestration et au déni de ses droits à la protection, au regroupement familial et au retour librement consenti dans son pays d'origine".
Citant certains détails tels que l'esclavage et les disparitions forcées, l'appel évoque le dernier rapport d'Amnesty International (AI) ainsi que la recevabilité des plaintes formulées contre une trentaine de tortionnaires de Tindouf, au niveau de la haute instance judiciaire espagnole.
A cet égard, les signataires soulignent l'opacité des camps de Tindouf, décrits par AI comme un lieu où "peu d'informations indépendantes étaient disponibles sur les conditions de vie des populations vivant sous contrôle du polisario en Algérie".
Dans ce cadre, la pétition rappelle "l'exploitation abusive de la situation humaine des sahraouis des camps, prétendument présentés à l'opinion internationale comme des +Réfugiés+, au moment où tout accès d'observateurs indépendants internationaux, demeure irrecevable de la part des services algériens".
De même, l'appel d'Oslo dénonce les violations flagrantes que subit la population otage des camps et le déni flagrant d'une identification indépendante et d'un recensement impartial, comme ne cesse de le réclamer le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), face à un refus systématique et irresponsable, du point de vue du Droit International Humanitaire, des autorités algériennes.
MAP 03-07-2009