Tuesday, October 30, 2007

Les camps de Tindouf sont "un sanctuaire de non droit" (journal malien)

Bamako, 30/10/07- Les camps de Tindouf, en Algérie, sont un "sanctuaire de non droit et de négation de l'humanité", où continuent de sévir des "pratiques dignes de la tristement célèbre époque de la traite des noirs", affirme le journal malien "L'Aube".
Commentant le rapport 2007 des Etats Unis sur l'esclavagisme, le journal malien affirme qu'à l'intérieur des camps, qui sont situés sur le territoire algérien, le "Polisario se livre aux pires exactions au détriment de la dignité" des populations.
"Le mouvement séparatiste continue de bafouer les droits de milliers d'enfants, en les déportant systématiquement vers Cuba, pour servir de moyen de coercition sur leurs parents dans les camps de Lahmada", souligne-t-il.
Revenant sur les pratiques esclavagistes des séparatistes, le journal cite les récentes déclarations publiques de deux journalistes australiens, Daniel Fallshaw et Violeta Ayala, relative à "la persistance de cette pratique dans les camps de la honte".
"Les deux reporters ont pu constater, lors de leur séjour en mai dernier à Tindouf, l'existence de clivages entre les serfs noirs et les maîtres blancs", souligne-t-il, en rappelant que les deux journalistes ont eux-mêmes été séquestrés par le Polisario "pour les empêcher de faire la lumière sur la réalité de l'esclavage à Tindouf".

Monday, October 29, 2007

Temmar prépare la visite de Sarkozy à Alger

On s'y attendait un peu mais pas jusqu'à ce point.....la visite du Chef de l'Etat Français au Maroc a fait couler beaucoup d'encre et de sueur en Algérie, une sorte de tempéte désastreuse qui s'est abattue sur l'appareil militaire algérien, aprés avoir bien essayé de manipuer les médias sur l'affaire Ben Barka en plein visite de Sarkozy au Maroc, aprés avoir tout essayé pour avorter cette visite , aprés avoir utilisé des médias surtout nationaux pour porter atteinte aux relations fraco-marocaines, ils essaient tant bien que mal de rattrapper le temps perdu, la multiplication des visites de travail entre Alger et Paris pour préparer la visite du Président Français eu début du mois de décembre, et le mouvement de panique qui régne au sein de l'appareil militaire aprés les déclarations de Sarkozy sur le Sahara et ses compliments vis-à-vis du Maroc a poussé les haineux algériens à mettre les réacteurs en marche pour soudoyer, acheter,tenter de faire revenir Sarko sur ses déclarations, peine perdue...tout ça ne sert à rien.

La visite d'Etat qu'effectuera le président français, M. Nicolas Sarkozy, au cours des premiers jours de décembre prochain est assurément entrée dans sa phase préparatoire la plus active. En témoigne la succession des visites de travail de ministres algériens. Ce fut tout d'abord le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, M. Yazid Zerhouni, au cours de la première semaine d'octobre. Puis le tour de M. Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, qui a achevé sa visite samedi dernier. Et, à partir d'aujourd'hui, c'est M. Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines qu'accueille la capitale française.M. Temmar a levé le moindre doute sur cette «programmation» en affirmant samedi dernier que sa mission à Paris entrait «strictement dans le cadre préparatoire de la visite du président Sarkozy en Algérie». Ainsi, ses rencontres avec la ministre de l'Economie et des Finances, Mme Christine Lagarde, le secrétaire d'Etat aux Entreprises et au Commerce extérieur, M. Hervé Novelli, et une soixantaine de patrons réunis par leur organisation, le Medef, avaient comme point de mire le contenu économique du prochain sommet d'Alger entre le président Abdelaziz Bouteflika et son homologue français. Saisir la «température ambiante» qui règne chez les partenaires à la veille de cette échéance, expliquer les attentes de l’Algérie et examiner les différents secteurs industriels où l’apport français peut être bénéfique aux deux parties, tel semble avoir été le contenu de la mission parisienne de M. Temmar.Le ministre algérien n’a pas manqué de dire au cours d’un point de presse donné à l’ambassade d’Algérie à Paris : «Je pars satisfait à Alger», pour signifier que la visite a répondu à ses attentes. Pourquoi ? Parce que M. Temmar dit avoir rencontré tant au niveau des politiques que des chefs d’entreprise une réelle volonté et une grande disponibilité à développer la coopération économique en phase avec la stratégie de développement de l’Algérie, tant en ce qui concerne la réalisation du plan de croissance économique que de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle. «Nos rapports sont extrêmement positifs», a souligné le ministre qui a réfuté l’idée selon laquelle il y aurait une désaffection ou un moindre intérêt des entreprises françaises à investir en Algérie. Il est vrai, comme il l’a relevé, que les investissements français sont en constante augmentation pour se situer en première ou en seconde position, selon les sources d’information, des investissements étrangers hors hydrocarbures, surtout avec le coup d’accélération enregistré en 2006 (300 millions de dollars, selon Paris). «450 millions d’euros sont déclarés à l’ANDI», selon M. Temmar.«Mais, a tenu à préciser le ministre, cela demeure en deçà des potentialités qui existent entre nos deux pays.» Pour ce faire, M. Temmar reconnaît qu’«il faut faire un plus pour que l’environnement algérien soit plus accueillant» tout en relevant que «les entreprises françaises reconnaissent que nous avons fait des efforts pour accroître notre compétitivité, que ce soit dans le domaine du foncier, de l’administration ou de l’économie». Afin d’exploiter ces potentialités, le ministre a retenu deux conditions. L’une est de donner «de sérieuses garanties», algériennes et françaises, aux moyennes entreprises disposées à investir dans des secteurs qui correspondent à la demande algérienne. L’autre est que les entreprises françaises s’imprègnent de cette donnée : «L’Algérie n’est pas le Maroc, la Tunisie ou l’Egypte. Notre programme de croissance n’est pas financé par l’extérieur qui pratique les marchés de gré à gré. D’où, la procédure d’appels d’offres est une nécessité absolue à laquelle les entreprises françaises doivent se soumettre, sachant que cela prend plus de temps que pour les marchés de gré à gré.» En ce qui concerne les secteurs d’investissement, des comités mixtes mis en place travaillent sur ceux arrêtés dans un mémorandum d’il y a un an : l’agroalimentaire, la pharmacie et l’automobile. A propos de ce dernier secteur, M. Temmar a nié, contrairement à ce qui a été écrit ailleurs, toute irritation de l’Algérie du fait que Renault va construire une usine au Maroc. «Cela relève de la stratégie industrielle des entreprises et de la vision de leurs affaires», a-t-il souligné en précisant que le pays attend de Renault, comme de Peugeot, de Toyota et de Volkswagen, qui dominent le marché, «des retombées en Algérie […] une valeur ajoutée créatrice d’emplois». «Nous ne sommes pas contents du tout de la situation du marché de la voiture», a tenu à préciser le ministre.En plus de ces trois secteurs identifiés, l’Algérie demande qu’un intérêt soit porté à la mécanique, à l’électricité et à l’électronique. Et il y a l’épineux problème de la mise à niveau des entreprises algériennes pour assurer leur compétitivité tant sur le marché national que pour l’exportation. La France affiche sa disponibilité à contribuer à la réalisation du dispositif de mise à niveau du gouvernement algérien afin de «donner aux entreprises algériennes des capacités nécessaires pour affronter la concurrence et aller vers le marché européen». 2 000 à 3 000 entreprises seront concernées par cette opération.
La lberté

ANNABA: La galère et la «harga»

On acquiert de «l’ancienneté» dans le chômage, on perd espoir et on a le sentiment d’être fini à 30 ans.
Jamais auparavant, l’Algérie n’a engrangé autant de recettes en devises fortes, près de 90 milliards de dollars de réserves de change, une aisance financière jamais égalée jusque-là et un taux de croissance appréciable. Ce qui est étonnant dans tout cela, c’est que le chômage atteint des chiffres alarmants qui pourraient ébranler tout l’édifice social et menacer sérieusement une stabilité chèrement acquise après la tragédie nationale. Les chiffres officiels avancés (un taux de 12,5%) sont loin de refléter la réalité vécue sur le terrain du marché de l’emploi qui, eux, tournent autour de 30%.Une réalité amère qui se vérifie dans toutes les régions du pays. A Annaba, ville qualifiée d’important pôle industriel et commercial, la situation n’est guère reluisante, le chômage est devenu endémique et touche toutes les franges de la population, particulièrement celle fraîchement arrivée sur le marché de l’emploi et qui devra subir le calvaire auquel ont été soumises les précédentes. C’est-à-dire faire le circuit du parfait chômeur: écrire des dizaines de demandes, déposer un nombre équivalent de dossiers et aller chaque matin aux nouvelles pour, à la fin, découvrir que cela n’a servi à rien.Les années passent, on acquiert de «l’ancienneté» dans le chômage, on perd espoir et on a le sentiment d’être fini à 30 ans; on pense alors à quitter le pays et aller tenter sa chance ailleurs. Cet ailleurs, cet eldorado, se trouve de l’autre côté de la Méditerranée, un chant de sirènes auquel on ne peut résister, «el harga» avec tous les risques que cela suppose est le moyen le mieux indiqué.Comment en est-on arrivés là? Cette situation s’explique par le fait que toutes les formules, tous les dispositifs mis au point par le gouvernement répondent peu ou pas au nombre de demandeurs d’emploi qui croît sans cesse chaque année et sont à l’origine de protestations parfois violentes qui tournent à l’émeute comme cela a été le cas à Sidi Amar, il y a près de 2 ans. La création de l’emploi dans les secteurs primaire, secondaire ou tertiaire est aléatoire.Les quelques entreprises «rescapées» des différentes restructurations ou liquidations arrivent à peine à survivre dans un environnement économique très hostile miné par une concurrence déloyale qui s’affiche au grand jour.La plupart des 42.700 emplois qu’on dit avoir créés au cours de l’année 2006 et les quelque 22.500 de l’année 2007 sont des contrats à durée déterminée (CDD) qui remettent les travailleurs à la rue au bout de quelques mois. Les autres postes, ceux dits à durée indéterminée, se trouvent au niveau de l’administration, du côté de Arcelor-Mittal, ou des remplacements de travailleurs mis à la retraite.Dans le secteur du bâtiment, il y a de «l’embauche» comme on dit, mais cela concerne la main-d’oeuvre qualifiée qui se fait rare à Annaba, les employeurs font appel à celle étrangère pour combler le déficit.Une situation paradoxale, d’un côté des milliers de chômeurs qui ne demandent qu’à travailler, de l’autre, on importe de la main-d’oeuvre qualifiée alors que les centres de formation professionnelle livrent chaque année des centaines de jeunes formés dans diverses spécialités souvent sans débouchés parce que saturées. Les métiers en relation avec le bâtiment ou les travaux publics ne sont pas très prisés. Maçon, couvreur, carreleur, électricien bâtiment, plombier et autres sont très recherchés de nos jours au vu du nombre de projets lancés ou en passe de l’être.Dans l’agroalimentaire, sur les huit conserveries de tomate qui faisaient la fierté de la wilaya de Annaba et qui employaient directement et indirectement près de 120.000 personnes, il n’en reste que deux qui tiennent encore par miracle; ce qui a été une véritable catastrophe pour la région.C’est la disparition de toute une filière, une expérience et un savoir-faire de plus d’une vingtaine d’années dans le domaine de la production de la tomate industrielle partent en fumée, la mise au chômage forcé de milliers d’ouvriers agricoles et un redéploiement très difficile pour les agriculteurs qui se convertissent à d’autres cultures avec tous les aléas que cela suppose.Dans les 12 communes que compte la wilaya de Annaba, les mieux loties en matière d’emploi sont celles d’El Hadjar, El Bouni, Sidi Amar ou le chef-lieu de wilaya; il n’y a qu’Arcelor Mittal l’administration ou les services, qui créent véritablement de l’emploi -au compte-gouttes- dirons-nous. A Tréat, Oued El Aneb, Chorfa, El Eulma, Aïn Berda, Berrahal, Seraïdi ou Chetaïbi, c’est la galère pour les jeunes, des horizons bouchés, un marasme social sans précédent et des drames au quotidien.Dans cette dernière ville, de violentes manifestations ont eu lieu, la semaine écoulée, manifestations qui, au départ, avaient pour origine les coupures de courant dans toute la localité mais qui sont en fait sous-tendues par des revendications d’ordre socioéconomique.Les jeunes ont exprimé leur ras-le-bol en détruisant et incendiant tout sur leur passage, ils disent être marginalisés et n’avoir plus aucun espoir de mener une vie décente.Les différentes formules d’emploi ou d’aide à l’emploi ont montré leurs limites et les demandeurs ne s’y «frottent» plus pour avoir été échaudés à plusieurs reprises, Ansej, Angem, emploi de jeunes, filet social, travaux d’utilité publique à haute intensité de main-d’oeuvre dite Tup-Himo ne drainent plus grand monde. Reste le contrat préemploi (CPE) destiné aux jeunes universitaires et qui séduit quelque peu les diplômés qui, pour en bénéficier, doivent patienter deux ans minimum et parfois plus.
Mohamed Tahar RAH-L'EXPRESSION 28/07/2007

Sunday, October 28, 2007

Algérie (Chetaïbi): Reprise des émeutes

Les émeutes qui ont éclaté la semaine dernière à Chetaïbi, dans la wilaya de Annaba, ont repris hier après le calme enregistré durant le week-end. De nouvelles manifestations ont eu lieu dans certains quartiers de cette localité. Contrairement aux jours précédents, les forces antiémeute de la Gendarmerie nationale ont évité d’utiliser des grenades lacrymogènes.Deux éléments avaient été grièvement blessés lors d’affrontements avec des manifestants. Pris en charge à l’hôpital militaire de Didouche-Mourad, leurs jours ne seraient pas en danger. Rappelons que la population de cette ville a déclenché ces émeutes dans le but d’exiger le départ du chef de daïra. Notons enfin que d’autres émeutes ont également éclaté hier matin à Tamalous (Skikda). Des manifestants ont brûlé le véhicule du chef de daïra. On annonce l’arrestation de trois émeutiers.
Le Soir d'Algérie 28/10/2007

Esclavage à Tindouf : Une ONG américaine dénonce

Le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants a dénoncé la pratique de l'esclavage dans les camps de Tindouf, avalisée par les dirigeants du Polisario.Cette pratique a été dévoilée par les deux journalistes australiens Violeta Ayala et Daniel Falshow, à la suite d'un reportage réalisé à Tindouf. Se fondant sur les résultats du travail des deux reporters australiens, le Comité américain a souligné que « les violations des droits humains dans les camps de Tindouf sont endémiques». Partis à Tindouf initialement pour réaliser un film documentaire sur les échanges de visites des familles séparées, les deux journalistes ont découvert que le droit de visite était dénié à quelque 7.000 Sahraouis d'origine africaine car ils portaient des surnoms arabes sahraouis. Les habitants des camps ne voulaient pas discuter de cette question, mais un pensionnaire des camps a pu finalement braver le black-out imposé dans les camps en expliquant que les Sahraouis d'origine africaine avaient ces surnoms car ils étaient «la propriété, les esclaves d'autres réfugiés», rappelle le Comité américain.
ALM 27/10/2007

Saturday, October 27, 2007

Maroc-Algérie : «Sommes-nous moins intelligents… ?»

Dans son éditorial du mercredi, le journal algérien «Le Jeune Indépendant» s'est interrogé sur les raisons du retard enregistré par l'Algérie par rapport aux avancées que connaît le Maroc.«Sommes-nous moins intelligents que les Marocains ? », se demandait, mercredi, Mohamed Badaoui, éditorialiste du journal algérien «Le Jeune Indépendant». M. Badaoui entamait ainsi son article par lequel il a voulu susciter le débat sur le retard enregistré par l'Algérie dans divers domaines par rapport à son voisin. Pour l'éditorialiste, cette question, même si elle risque de «heurter notre fibre nationaliste» est légitime vu que l'écart qui sépare les deux pays est en train de se creuser chaque jour davantage. Le Maroc bouge d'une manière très rapide. Les réformes se multiplient dans tous les secteurs pendant qu'en Algérie, tout semble stagner, voire régresser dans plusieurs domaines. Ce qui est malheureux pour un pays qui regorge de potentialités humaines et de richesse naturelles. «L'implantation d'une usine Renault sur son sol a été un véritable coup d'éclat. En outre, il se suffit en nourriture et exporte même les produits de son agriculture. D'un autre côté, le tourisme haut de gamme y est florissant et acquiert, de jour en jour, l'étoffe d'un label mondial», explique l'auteur de l'article. M. Badaoui invoque aussi le fait que «sur le plan international, le Royaume arrive à s'attirer la sympathie des grands et des petits» et que «même en sport, il a réussi à s'imposer dans diverses disciplines». Pour lui, découvrir, grâce aux chaînes satellitaires, ce qui se passe au Maroc mène instinctivement à une comparaison avec l'Algérie. Ce qui fait que l'on finit toujours par se dire que : «de deux choses l'une, soit c'est l'Algérie qui dort, soit c'est le Maroc qui, comme un Saïd Aouita, court à grandes enjambées vers l'avenir». Mais les Algériens ne sont certainement pas moins intelligents que les Marocains. Et, M. Badaoui le sait. Avoir le courage et la pertinence de se poser la bonne question au bon moment en est la preuve. Interpeller ceux qui ont le pouvoir de faire bouger les choses et qui ne l'ont pas fait en est une autre. Car, l'intelligence ne sert pas toujours à bâtir, elle peut être, aussi, utilisée pour démolir. L'histoire regorge d'exemples dans ce sens. Il est donc légitime, pour l'opinion publique de ce pays d'interpeller ses dirigeants sur les raisons du blocage économique et social dont pâtit l'Algérie, depuis quarante ans. D'autant plus qu'ils voient leur voisin de l'Est avancer d'une manière si rapide qu'il a pu rattraper en très peu de temps ce qu'il a raté pendant des décennies. Mais, pour les experts en matière de développement régional, les avancées d'un pays sont le plus souvent bénéfiques pour son voisinage direct quand il y a une perméabilité suffisante pour que les deux pays tirent chacun bénéfice des avancées de l'autre. Rien n'empêche donc l'Algérie de s'accrocher à l'élan créé par le Maroc et d'en profiter. La réouverture des frontières peut être un bon début.
Le 26-10-2007Par : Omar DAHBI-Aujourd'hui le Maroc.

Quelques réalisations à mettre à l'actif des terroristes du Polisario.

Attaques Terroristes du Polisario

Toutes les attaques terroristes des rebelles indépendantistes du Polisario sont répertoriées dans cette article par ordre chronologique des évènements.
-Kidnapping d'un couple de touristes Suédois.
Un couple de Suédois naviguant vers les côtes marocaines fut capturé par le Polisario et ont ainsi détruit leur bâteau. L'ambassade algérienne est intervenue après pour faire libérer le couple kidnappé. La guérilla polisarienne considérait le littoral sud marocain comme étant "une zone de guerre".
-Le Polisario assassine des touristes français.
Le 21 Juillet 1971, cinq touristes français ont été tués quand leur bus a heurté des mines plantées par les mercenaires du Polisario. Le bus venait de la ville de Tarfaya et se dirigeait vers Laâyoune. La fille et le fils du consul de France à Rabat, Jean Guyot se trouvaient également dans le bus.
-Attentats à la bombe en Espagne.
Le 27 Octobre 1976, deux terroristes ont commis un attentat à la bombe contre l'ambassade du Maroc à Madrid en Espagne blessant 4 personnes et causant plusieurs dégâts matériaux. Les terroristes ont ouvert le feu au sein de l'ambassade contre le personnel avant de s'enfuir. La presse internationale a supputé que les terroristes sont des membres présumés du Polisario, mais le porte-parole à Alger a nié cette attaque.
- Captures de pêcheurs espagnoles et de citoyens français.
Le 14 Novembre 1977, les terroristes du "Polisario" ont attaqués un bâteau de pêche espagnol naviguant vers les côtes algériennes à l'aide de mortiers et de mitrailleuses automatiques, ils ont capturés trois pêcheurs espagnols et ont ensuite détruit leur bâteau. Les rebelles ont déclarés que les pêcheurs ont été capturés parce qu'ils ont "violés les eaux territoriales de la "République sahraouie" pour piller ses richesses maritimes" et cela quelques jours auparavant. Les terroristes ont utilisés des bateaux pneumatiques armés de roquettes dans leurs attaques.
Le 23 Décembre, les rebelles ont déclarés qu’ils allaient libérer les trois pêcheurs espagnols. Le même jour, 8 otages français capturés par les rebelles armés pendant une longue période ont été remis au Secrétaire Général des Nations Unis Kurt Waldheim via un représentant des rebelles du Polisario dans un bureau de l'ONU basé à Alger. Cette capture a été justifié par le soutien français au Maroc. Les 8 citoyens français ainsi que le Dr. Waldheim ont pris le premier avion pour Paris (France). L'intervention soviétique auprès du gouvernement d'Alger a été déterminante pour l'issue de cette affaire. Blessure d'un diplomate mauritanien.
-Le 7 juillet 1977, deux inconnus, armés de revolvers ont blessé l'ambassadeur mauritanien à Paris par des tirs près de sa résidence à Paris. Les rebelles indépendantistes ont revendiqué l'attaque par un appel téléphonique anonyme à l'agence France-Presse. Cependant le porte-parole du Polisario a Alger nié les faits. Attaque contre une carrière minière mauritanienne
-Le 1er mai 1977, un groupe armé du Polisario a attaqué une carrière minière mauritanienne près de Zouérate avec des tirs de mortiers et plusieurs coups de feux. Deux citoyens français ont trouvé la mort durant cette attaque violente et deux autres furent kidnappé par les mercenaires. La carrière minière a été sévèrement endommagée. Kidnapping d'un équipage portugais.
-Le 29 septembre 1980, les rebelles du Polisario ont kidnappés tout l’équipage d'un bâteau de pêche portugais intitulé "Rio Vouga" près des côtes marocaines. L'équipage a finalement été libéré après que la commission européenne ait sommé Alger de les relâché. Destruction d'un bateau de pêche marocain.
-Le 2 juillet 1980, un bâteau de pêche marocain nommé "Cap Juby II" a été bombardé et attaqué par les mercenaires du Polisario près des côtes marocaines. Le bâteau a été détruit et a coulé. Kidnapping d'un équipage espagnol.
-Le 29 septembre 1980, les rebelles du Polisario ont kidnappé tout l'équipage d'un bâteau de pêche espagnol le "Costa de Terranova" près des côtes mauritanienne. Attaque contre un bâteau de pêche portugais.
-Le 26 septembre 1981, un groupe armé se revendiquant du "Polisario" a attaqué un bâteau de pêche portugais navigant près des côtes du Sahara marocain. Les mercenaires ont tué un pêcheur et en ont blessé trois autres. Capture de 2 électriciens ouest-allemands.
-Le 22 Août 1985, les mercenaires du polisario ont détruit un bâteau où deux électriciens ouest-allemands voyageaient entre Tanger et Banjul (Gambie). Tout deux ont été pris en captivité et libèré le 3 septembre 1985 suite aux pressions de diplomates occidentaux sur Alger.
-Trois scientifiques tués.
-Le 21 février 1985, Un avion est-allemand transportant trois chercheurs scientifiques a été abattu en plein vol par les mercenaires du Polisario qui ont ouvert le feu sur l'avion. Aucun des passagers a bord n'a survécu au drame. Le Polisario a dit que l'avion est identique aux avions de reconnaissance utilisés par les forces armées royales marocaines.
-Attaques de bateaux de pêche.
En Juillet 1986, Les mercenaires séparatistes du Polisario ont attaqués à l'aide d'armes automatiques un bâteau de pêche soviétique, ils ont aussi attaqué un autre bâteau de pêche espagnol.
-Un navire panamien cible d'attentat
Le 23 Janvier 1987, le navire marchand panamien "The Maritime King" a été ciblé par des tirs de roquettes et des mitrailleuses près des côtes mauritanienne. Les mercenaires du Polisario sont les responsables de cette attaque.
-Le Polisario tue des citoyens Américains innocents.
Le 8 décembre 1988, deux avions transportant des citoyens américains et canadiens travaillant pour l'aide U.S ont été la cible de missiles tirés par le Polisario tuant 8 personnes, 5 Américains et 3 Canadiens. Le Polisario s'est excusé prétextant que c'était une erreur leurs intentions étaient d'atteindre des cibles marocaines.
(Traduit de l'anglais par: SaharaMarocain.net) Source:MIPT Terrorism Knowledge
Le régime algérien ne peut que qse réjouir de ces réalisations héroiques du Polisario...on n'a pas la même conception des valeurs humaines.

Friday, October 26, 2007

La visite qui a fait mal à l'Algérie au Polisario

Nicolas Sarkozy, qui est arrivé à Marrakech le cœur brisé en bandoulière et le moral en berne, en est reparti ragaillardi, prêt à mener les combats et à faire face à tous les affronts.Encore une fois, le Maroc n’a pas failli à sa réputation que lui envient beaucoup : d’être une terre où les présidents français peuvent se reposer, se redynamiser et repartir après avoir fait le plein d’énergie et de bonnes décisions. C’était, sans nul doute, le cas du président Jacques Chirac qui, à chaque fois que le ciel hexagonal s’assombrissait devant lui, que la météo sociale et politique devenait orageuse, s’envolait discrètement vers le sud du Maroc pour y goûter sa magie réparatrice. C’est assurément le cas du président Nicolas Sarkozy, qui, arrivé à Marrakech le cœur brisé en bandoulière, le moral tellement en berne qu’une extinction de voix était inévitable, en est reparti ragaillardi, prêt à mener tous les combats et à faire face à tous les affronts. Il est vrai que contrairement à une tradition qui veut que les visites d’Etat soient clôturées par une pompeuse conférence de presse, la première de Nicolas Sarkozy au Maroc a failli à cette règle. Non pas que le président français soit allergique à cet exercice, bien au contraire tout au long de sa carrière politique et encore plus depuis son installation à l’Elysée, il avait montré un appétit vorace pour les journalistes et leurs questions gratte-poils qui permettent de s’épancher délicieusement, hors des sentiers battus et formatés des discours. A Marrakech, Nicolas Sarkozy remplaça cette coutume par un des ces fameux entretiens isolés, dits «off» avec les journalistes où tout ce qui est dit est officiellement destiné à rester confidentiel mais encouragé vivement, en sous-main, à une propagation maximale. Et alors que les journalistes attendaient sagement que le président Nicolas Sarkozy puisse venir leur murmurer dans l’oreille, hors caméras agressives et micros indiscrets, son état d’esprit, le voilà qui déboule dans la salle avec un surprise de taille : Il était accompagné du champion marocain Hicham El Guerrouj. Hicham était tiré à quatre épingles, costume et cravate de circonstance. Avec son sourire angélique et son regard pétillant, il irradiait de joie d’être aux côtés du président de la république qui manifestement était satisfait de l’effet provoqué par son cadeau surprise. Nicolas Sarkozy a ensuite dit, avec des mots de midinette et une posture de fan-club toute son admiration pour les exploits de Hicham Al Guerrouj : «Plus qu’un champion, un monument». «Quand lui marche, moi je cours». Et pendant il toute cette rencontre, notre champion El Guerrouj, assis à sa droite, suivait avec intérêt les explications données par Nicolas Sarkozy sur les raisons de l’échec de l’avion Rafale, et détailler la future stratège militaro-industrielle de la France. Et pendant que le président parlait, le ministre des Affaires étrangères dodelinait de la tête, accompagnant chaque affirmation du président par une mimique approbative ou un geste singulier à tel point que le spectacle rappelait les écrans de télévision où, à côté du présentateur principal, un autre en bas de l’écran expliquait en langage des signes le contenu aux sourds-muets. Tout cela se passait sous le tendre regard de Rachida Dati pour qui cette visite ressemblait déjà à un merveilleux conte de fée. Issue d’une modeste famille d’immigrés, la môme de Chalon-sur-Saône, élégante et talentueuse, est non seulement devenue ministre de la Justice mais, suprême honneur, dîne à la table du Roi et des Princesses. L’histoire de son ascension, un roman à l’eau de rose, mélange de destin magique et de ténacité humaine, reste encore à écrire. Et puis, bien sûr vint l’inévitable question sur l’état d’esprit des sentiments du président de la république après son divorce avec Cécilia : «Allez-vous bien?» a osé une journaliste. Nicolas Sarkozy se lance dans une digression «Je n’ai pas à répondre… J’essaie de faire mon travail le mieux possible. Je suis un peu désolé pour vous que vous vous laissiez aller à tant de commentaires et de spéculations ; si je souris, vous écrivez que j’en fais trop ; si je ne souris pas, vous écrivez: Il va mal. Je ne fuis pas, je vous demande un peu de recul. Je sais depuis longtemps qu’il y a une différence entre la bulle autour de moi et le reste du pays». Et pendant que Nicolas Sarkozy répondait , les journalistes présents n’avaient d’yeux que pour ses doigts mouvants dont l’un portait toujours de manière ostentatoire…la bague de mariage.
Le 26-10-2007Par : Mustapha Tossa à Paris -Aujourd'hui le Maroc

Thursday, October 25, 2007

Le secrétaire général de l’ONU appelle à la reprise des négociations sur le Sahara dans le cadre du processus de Manhasset

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé dans un nouveau rapport sur le Sahara à une réelle application de la résolution 1754 du Conseil de sécurité, qui a clairement salué les efforts du Maroc pour trouver une solution au conflit. La résolution 1754 contestée par le Polisario depuis son adoption le 30 avril 2007 par le Conseil de sécurité n’a pas été réellement appliquée. Le SG de l’ONU a pris note de ce constat et l’a souligné dans le nouveau rapport qu’il a soumis, mardi dernier, au Conseil de sécurité. Dans ce rapport, présenté à la veille de la réunion du Conseil de sécurité le 26 octobre, le SG de l’ONU a recommandé « une application plus effective de la résolution 1754 ». Cette résolution, adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité, a non seulement salué « les efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc », mais insisté pour que ces efforts soient pris en considération « pour aller de l’avant ». La résolution, qui a mis aux aboies le Polisario, l’Algérie et l’Afrique du sud, au point d’avoir mis en doute la crédibilité du Conseil de sécurité, demande aux parties au conflit « d’engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables, en tenant compte des développements survenus ces derniers mois ». Or, les seuls « développements survenus » auxquels la résolution onusienne fait mention concernent bel et bien la proposition marocaine d’octroyer aux provinces sahariennes une autonomie élargie, dans le cadre de la souveraineté du Royaume. Le présent appel de Ban Ki-moon résonne ainsi comme un « rappel à l’ordre» à l’adresse du Polisario, et par ricochet l’Algérie, la véritable partie au conflit, pour se conformer à la résolution 1754, qui définit clairement le cadre et l’esprit dans lesquels doivent se dérouler les négociations en vue de parvenir à une solution politique juste et durable. Les négociations, auxquelles appelle cette résolution, lancées le 18 juin 2007 à Manhasset, en banlieue new-yorkaise, ont buté sur l’intransigeance du Polisario et, plus clairement, sur l’interprétation qu’il veut donner du «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», oubliant, à l’insu de son plein gré, que l’autonomie constitue en soi une forme d’autodétermination puisqu’elle donne aux habitants des provinces sahariennes le droit de gérer eux-mêmes leurs affaires. Le Polisario, téléguidé par Alger, ne veut toutefois rien entendre à cette évidence, continuant à s’accrocher bec et ongles au « Plan de règlement » au cercueil duquel la résolution 1754 a planté le dernier clou. L’appel insistant du SG de l’ONU pour se conformer aux dispositions de cette résolution est très significatif, il souligne la nécessité d’engager de « réelles négociations » pour tourner la page du conflit. Le troisième round, qui devrait se dérouler à Genève mais dont la date n’a pas été encore précisée, devrait être l’occasion de saisir l’opportunité historique qu’offre le Royaume pour débloquer la situation. Le Polisario, et son tuteur algérien, sont encore une fois appelés à mettre de côté toute option d’indépendance et saisir l’enjeu de la proposition d’autonomie qui s’avère, jour après jour, l’alternative incontournable à l’impasse. Les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume ne pourront continuer à tourner le dos aux appels de la communauté internationale, qui a déjà pris cause et fait pour l’offre marocaine. Après Paris, Madrid, Washington, c’est au tour de la Grande-Bretagne de se prononcer ouvertement en faveur de l’initiative marocaine. Pour s’en rendre compte, il suffit de rappeler que 121 députés britanniques, issus de tous les partis que compte ce pays, ont récemment exprimé leur soutien à l’offre marocaine. Le Polisario peut-il continuer de faire cavalier seul ? Une chose est sûre : les séparatistes sont aujourd’hui plus que jamais isolés.
Aujourd'hui le Maroc, 24/10/2007

Voilà ce qui énérve le régime militaire algérien.

Nicolas Sarkozy a mis à profit sa visite d'Etat au Maroc pour ajouter un chapitre à la remise à plat de la stratégie politique et économique française sur la scène internationale, qu'il a entreprise depuis son installation à l'Elysée.
Le président français est reparti mercredi après-midi pour Paris avec dans son escarcelle quelques contrats et engagements dans le domaine économique et commercial pour un montant total qu'il a évalué à trois milliards d'euros.
C'est le protocole d'accord signé lundi sur la construction par des groupes français du premier tronçon du futur train à grande vitesse (TGV) marocain (deux milliards d'euros, dont un pour les entreprises françaises).
C'est également toute une série de décisions annoncées dans le domaine des armements, même si rien n'a été formellement signé dans ce domaine pendant la visite de Nicolas Sarkozy.
La France vendra ainsi au Maroc une frégate polyvalente de classe FREMM (environ 500 millions d'euros), pour laquelle un document avait cependant été signé "à temps pour la visite", précise l'entourage du chef de l'Etat.
Elle sera construite à Lorient avec les frégates du même type qui seront livrées à la Marine française à partir de 2011-2012 (ce pourrait être la deuxième ou la troisième).
Le groupe Thales vendra au Maroc un système de surveillance des frontières. La France modernisera 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'avant blindés de l'armée marocaine et vendra à celle-ci quelque 600 véhicules 4X4 long rayon d'action.
Pour ces derniers marchés, si la décision politique a été prise par le roi Mohammed VI du Maroc et Nicolas Sarkozy, les négociations sont encore en cours.
Au total, ce volet militaire, y compris la frégate, représente plus d'un milliard d'euros, dit-on de même source.
La France et le Maroc ont d'autre part décidé de s'engager dans un "partenariat" dans le domaine de l'énergie nucléaire civile, qui pourrait déboucher sur la construction d'une ou deux centrales nucléaires au Maroc.
Le dossier a été pris en main directement par Nicolas Sarkozy, soucieux d'exporter la technologie nucléaire française, et par Mohammed VI. Ils ont confié la préparation d'un accord cadre à deux de leurs plus proches collaborateurs. Selon l'entourage du président français, la conclusion de cet accord cadre pourrait intervenir "dans les semaines qui viennent".
SOUTIEN MAROCAIN A L'UNION DE LA MEDITERRANEE
La France a dû en revanche prendre acte de la décision du Maroc d'acheter des F16 américains et non le Rafale français.
"Le Maroc est un pays libre et un pays indépendant qui décide librement et nous respectons sa décision", a déclaré mercredi Nicolas Sarkozy devant des chefs d'entreprises français et marocains à Marrakech. "Quand c'est une décision qui ne nous plaît pas nous devons nous interroger sur la part de responsabilité que nous avons dans cet échec et non pas la repousser exclusivement sur nos partenaires."
Le président français entend tirer toutes les leçons de ce fiasco en remettant à plat la stratégie française de négociation et de suivi des grands contrats qu'il juge "mauvaise".
Une cellule opérationnelle baptisée "war room", constituée de proches collaborateurs du chef de l'Etat et de représentants des ministères de la Défense, de l'Economie et des Affaires étrangères, est déjà en place pour prendre les décisions sur les "grandes opérations".
Dans le domaine diplomatique, Nicolas Sarkozy a engrangé le soutien, qualifié de "total" par la délégation française, de Mohammed VI à sa proposition d'Union de la Méditerranée.
Dans un toast prononcé mardi soir lors d'un dîner officiel, le souverain chérifien a qualifié l'initiative du président français de "projet visionnaire et audacieux", tout en rappelant cependant que le Maroc aspirait aussi à un "statut avancé" auprès de l'Union européenne.
Quelques heures auparavant, Nicolas Sarkozy avait lancé de Tanger un appel "pressant et solennel" à tous les pays et peuples de la Méditerranée à construire cette union et invité les chefs d'Etat et de gouvernement de ces pays à tenir un premier sommet en juin 2008 en France.
Mardi matin, dans un discours prononcé au Parlement marocain à Rabat, il avait invité les pays de la Méditerranée à prendre exemple sur le Maroc, "qui n'a pas peur de revisiter son passé".
"Il ne peut pas y avoir de statut avancé ou de partenariat pour un pays qui n'aurait pas le courage de revisiter son passé", avait-il ajouté, une allusion susceptible de viser plusieurs pays méditerranéens, dont la Turquie.
Il avait proposé dans le même discours au Maroc un "partenariat sans arrogance" - "Je sais que votre pays a changé (...) Je suis venu vous dire que ce Maroc nouveau, nous l'avons compris et nous allons l'accompagner", avait-il déclaré.
Une façon de rompre avec une forme de "paternalisme" souvent reprochée à ses prédécesseurs, dont Jacques Chirac.

MARRAKECH (Reuters ) 24/10/2007

Wednesday, October 24, 2007

Guantanamo : Alger refuse «toute condition» pour tout rapatriement

L'Algérie «n'acceptera aucune condition» pour le rapatriement des Algériens détenus dans la prison américaine de Guantanamo, a affirmé mardi à Alger le ministre algérien de la Justice Tayeb Belaïz. «Personne ne pourra interdire aux Algériens le retour dans leur pays, et si ces derniers ont commis des crimes, ils seront jugés selon la loi», a-t-il dit à la presse en marge d'une rencontre entre le gouvernement et les préfets. «Dix-sept Algériens sont toujours en détention au centre de Guantanamo. Une délégation algérienne de haut niveau s'est rendue sur place et à confirmé leurs identités», a précisé M. Belaïz. Washington souhaite remettre aux autorités algériennes ses ressortissants détenus à Guantanamo dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, en conditionnant cette offre à la garantie qu'ils ne subiront pas de «mauvais traitements» en Algérie et qu'ils ne retourneront pas à l'action terroriste.
Aujourd'hui le Maroc, 23/10/2007.

Le Polisario brise le silence et menace..comme toujours

Le gouvernement sahraoui (Un gouvernoment fantôme d'une république fantôme aux bottes des généraux algériens) qualifie les déclarations du président Sarkozy à Rabat de "graves" et d'"inopportunes".

Algérie : Les violences sexuelles contre les femmes augmentent

Les femmes algériennes sont victimes de violence. Une étude de la gendarmerie algérienne, publiée lundi, a dévoilé que le pays a enregistré, durant les huit premiers mois de l’année, près de 200 cas de femmes violées. Cent quatre-vingt seize femmes ont été victimes de viols en Algérie durant les huit premiers mois de 2007, selon une étude de la gendarmerie algérienne rendue publique lundi. La majorité de ces victimes sont âgées de moins de 18 ans. Durant cette période, 246 plaintes pour viol ont été déposées dans le pays, selon l'étude. Ces plaintes ont abouti à l'arrestation de 255 personnes, dont 239 ont été placées sous mandat de dépôt. Sept mineurs figurent parmi les suspects. Par ailleurs, et selon une enquête officielle publiée fin décembre 2006, les violences sexuelles contre les femmes en Algérie seraient en baisse. Les spécialistes de la gendarmerie ont mené cette étude en mai 2006. Elle montre une baisse de 6% des violences sexuelles contre les femmes en Algérie. L’étude a démontré que 645 victimes ont été enregistrées en 2000 contre 403 en 2005 et 380 en 2006. Toujours selon l’étude, le nombre des auteurs de ces violences a connu également une baisse de 9% durant la même période, (938 auteurs de violences sexuelles en 2000 contre 571 en 2006). Ces statistiques restent toutefois loin de la réalité, d'autant que les victimes des viols préfèrent se réfugier dans le silence et seul un pourcentage infime de ces abus sexuels est porté à l'attention des autorités, souligne l'étude de la gendarmerie algérienne. Ainsi, et selon l’enquête officielle menée l’année dernière, plus de la moitié des femmes algériennes sont victimes de violences diverses. Lors d'une visite à Alger fin janvier, le rapporteur spécial du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur la violence contre les femmes avait qualifié la violence contre les femmes en Algérie de « préoccupante» et «invisible». Il avait appelé le gouvernement algérien à prendre «des mesures concrètes pour combattre la violence et l'inégalité entre les sexes qui la sous-tend».Un rapport d’Amnesty International, publié en 2005, mettait déjà en évidence la passivité du gouvernement algérien face à la violence dont sont victimes les femmes de ce pays. Le rapport a traité aussi bien des sévices sexuels commis par les groupes armés pendant la guerre civile que de la question de la violence au sein de la famille.L’organisation internationale a remarqué l’absence persistante de toute enquête approfondie sur les allégations de viols et autres formes de violences sexuelles exercées contre les femmes et l’absence de poursuites en justice pour les auteurs de ces actes.Le 23-10-2007Par : Hajar DEHHANI-Aujourd'hui le Maroc.

Tuesday, October 23, 2007

Le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants dénonce la pratique de l'esclavage dans les camps de Tindouf

Le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants a dénoncé la pratique de l'esclavage dans les camps de Tindouf, contrôlés par le polisario, dévoilée par les deux journalistes australiens Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, qui ont visité les camps plus tôt cette année pour les besoins d'un documentaire.
Le comité qui consacre un commentaire à cette question dans son bulletin d'octobre, souligne que si rien ne peut surprendre quant aux violations endémiques des droits humains dans les camps de Tindouf, ce qui a été révélé au grand jour par les deux journalistes australiens dépasse l'entendement.
Partis à Tindouf, au sud de l'Algérie, initialement pour réaliser un film documentaire sur les échanges de visites des familles séparées, les deux journalistes ont découvert des anomalies quand ils ont réalisé que le droit de visite était dénié à quelque 7.000 Sahraouis d'origine africaine car ils ne portaient pas des noms qui concordaient avec ceux de leurs parents mais des surnoms arabes sahraouis.
Les habitants des camps ne voulaient pas discuter de cette question, mais un pensionnaire des camps a pu finalement braver la black-out imposé dans les camps en expliquant que les Sahraouis d'origine africaine avaient ces surnoms car ils étaient "la propriété, les esclaves d'autres réfugiés", rappelle le U.S. Committee for Refugees and Immigrants (USCRI).
Le comité publie dans son bulletin le synopsis du film documentaire que les deux journalistes ont réalisé sur ces pratiques de l'esclavage, indiquant qu'il y a plusieurs milliers d'esclaves sahraouis noirs qui vivent dans ces camps de Tindouf en Algérie et se demandent comment le "polisario" qui se dit un mouvement de libération peut fermer les yeux sur cette situation.
Le film "Né en captivité" donnera une image honnête de cette société vivant dans les camps où "les esclaves ne peuvent pas décider de leur sort, où les maîtres croient qu'ils sont issus d'une race supérieure et où les dirigeants politiques font semblant de tout ignorer", lit-on dans le bulletin de l'USCRI qui reproduit aussi une phrase poignante d'une des personnes filmées dans le documentaire qui déclare :"Mon nom est Matala Magluf X. Je suis un esclave. Ma mère est esclave. Mes soeurs sont esclaves, toute ma famille est esclave. J'en appelle à la communauté internationale pour nous aider. Nous ne nous intéressons plus à la situation politique. Nous avons le droit d'être libres".
Les deux journalistes, Ayala et Fallshaw, ont été détenus par les milices du "polisario" qui leur ont confisqué leurs téléphones portables pour s'être trop intéressés aux "Noirs" Sahraouis, indique le comité, rappelant que Reporters sans frontières avait signalé leur détention le 10 mai dernier.
Le film est dans le stade de la production et devrait être prêt d'ici l'été prochain. Entre temps, Ayala et Fallshaw sont déchirés entre la nécessité de divulguer cette question et d'en informer le grand public et la peur de représailles contre leurs sources avec lesquelles ils sont toujours en contact, indique le Comité qui suit la situation et rapportera tout incident d'intimidation dont il sera informé.
Les journalistes Violeta Ayala et Daniel Fallshaw avaient déclaré lors d'une rencontre avec la presse au siège des Nations unies à New York, début octobre, que l'esclavage est une pratique institutionnalisée et courante dans les camps de Tindouf.
"L'esclavage est une véritable institution dans les camps de Tindouf", ont affirmé les journalistes qui ont fait part de leur grande surprise devant l'ampleur de ce phénomène.
Ils affirment avoir été témoins de scènes d'esclavage et pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l'existence à grande échelle de cette pratique d'un autre temps qu'ils croyaient à jamais révolue.
Washington, 23/10/07-MAP

France-Sahara : M. Sarkozy souhaite que le plan d'autonomie "puisse servir de base de négociation" pour un règlement raisonnable

Le Président français, M. Nicolas Sarkozy a formé le souhait que le plan d'autonomie au Sahara, proposé par le Maroc, "puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable" à la question du Sahara.
"Le Plan d'autonomie marocain existe, il est sur la table et il constitue un élément nouveau de proposition, après des années d'impasse. Je forme le souhait qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable" à la question du Sahara, a affirmé le Président Sarkozy, qui s'adressait mardi aux membres des Chambres des représentants et des Conseillers. "La France sera à vos côtés", a-t-il souligné.
"Le Maroc d'aujourd'hui, c'est aussi une approche nouvelle du Sahara occidental. Je veux prendre mes responsabilités en tant que Chef de l'Etat : Le Maroc a proposé un plan d'autonomie sérieux et crédible en tant que base de négociation", a affirmé le Président français.
Pour la France, a-t-il dit, "c'est une solution politique, négociée et agréée entre les deux parties, sous l'égide des Nations Unies, qui permettra de résoudre ce conflit trop ancien".
Le Président français, M. Nicolas Sarkozy a entamé lundi une visite officielle de trois jours dans le Royaume.
Rabat, 23/10/07 -MAP

Sunday, October 21, 2007

Sahara : "la position de la France n'a pas changé" (Nicolas Sarkozy)

Paris, 21/10/07 - Le président français, M. Nicolas Sarkozy, a affirmé que "la position de la France n'a pas changé" concernant la question du Sahara.
"La position de la France n'a pas changé", a déclaré le président français dans un entretien accordé à la MAP, à la veille d'une visite officielle de trois jours au Maroc.
M. Sarkozy a également salué la reprise des pourparlers à Manhasset, en juin dernier, sur la base de la résolution 1754 du Conseil de sécurité des Nations Unies, laquelle résolution fait clairement référence au plan d'autonomie proposé par le Maroc.
"Cette résolution, vous le savez, fait référence au plan d'autonomie proposé par le Maroc, plan que nous avons qualifié de crédible et de constructif", a fait observer M. Sarkozy, indiquant que "la reprise des pourparlers à Manhasset (...) en juin dernier, sur la base de la résolution 1754 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, est une excellente nouvelle qui permet d'espérer".
"Il faut maintenant qu'un véritable dialogue s'engage sur le fond pour parvenir à un règlement politique, seule solution durable à ce conflit douloureux qui dure depuis maintenant beaucoup trop longtemps", a poursuivi le président français. "Mon souhait, qui est aussi celui de la communauté internationale, c'est que les parties trouvent ensemble une solution juste et mutuellement acceptable", a-t-il dit.
Le président français effectue, du 22 au 24 octobre, une visite officielle au Maroc, la première du genre dans la région.
-(Propos recueillis par Hasna Daoudi)-MAP

L'ASM dénonce l'interdiction de ses représentants de participer à une réunion à Rome sur le Sahara

L'Association le Sahara Marocain (ASM) a dénoncé l'interdiction faite, vendredi, à ses représentants de prendre part à une réunion à Rome sur le Sahara, à laquelle ils étaient invités.
Dans un communiqué transmis à MAP-Rome, l'Association précise que ses représentants aux travaux de la prétendue coordination européenne pour le soutien du "polisario" ont été l'objet d'actes de provocation de la part des séparatistes et ont été interdits de participer à cette rencontre.
L'ASM a vivement condamné ces pratiques anti-démocratiques et contraires à l'esprit de civilité, émanant d'individus qui se servent de la question sahraouie pour s'enrichir de manière illicite au détriment de milliers de Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie.
Le staff en charge de l'accueil des participants, ajoute le communiqué, a informé les représentants de l'ASM, sans fournir de justifications convaincantes, de l'annulation de leur participation alors que l'association affirme avoir bien enregistré ses représentants sur la liste des participants et s'être acquittée des droits de participation.
Face à cette situation, les membres de l'association se sont employés à expliquer aux organisateurs que leur participation est "une main tendue par l'association aux séparatistes du +polisario+, et un geste de fraternité et de soutien à caractère humanitaire ainsi qu'un appel au dialogue et à la compréhension, en dépit d'un immense décalage des points de vue sur le conflit articifiel du Sahara".
L'association a également exprimé son regret du fait que "l'un des cadres des séparatistes, le dénommé Abdessalam Omar, au lieu de saisir cette opportunité dans un esprit de civilité, s'en est pris à l'un des membres de l'ASM avant de faire appel aux services de sécurité".
Certains séparatistes, relève le communiqué, ont provoqué les membres de l'association et ont proféré des insultes et des menaces à leur endroit devant l'assistance, dans l'indifférence des éléments de la police en civil.
Ainsi, et afin d'éviter le piège qui leur est tendu et pour qu'ils ne soient pas qualifiés de provocateurs, les membres de l'ASM se sont retirés calmement donnant l'exemple dans le discernement et la maturité.
L'ASM indique avoir reçu, par la suite, un message électronique de l'association organisatrice de la réunion de Rome dans lequel celle-ci présente ses excuses à l'ASM et invite les membres de sa délégation à prendre part aux ateliers qu'elle a organisés dans un hôtel de la capitale italienne.
Mais, ajoute le communiqué, la délégation a été une fois encore grandement surprise lorsque ses membres se sont vus insultés et menacés, à leur arrivée sur le lieu de la réunion, par des séparatistes avant l'intervention de la police.
Rome, 21/10/07 -MAP

Saturday, October 20, 2007

Algérie: Recrudescence des attentats terroristes, Le GSPC ne s’arrêtera pas tout seul

La recrudescence des attentats terroristes entamée par l’attentat en avril contre le Palais du gouvernement et dont le pic a été atteint avec l’attentat de Batna, est le fait d’une conjonction de facteurs internes et externes qui rendent parfaitement logique l’attitude des groupes armés qui laissent entendre qu’il n’est pas dans leur intention de fléchir en quoi que ce soit. Qu’ils s’appellent GSPC ou Al-Qaîda Maghreb.
D’abord, il y a la réalité nouvelle du terrorisme. Pour le GSPC, le changement de stratégie par la décision de rallier Al-Qaîda a été annoncée après la désignation de Abdelmalek Droudkel, dit Abou Moussab Abdelouadoud, en tant que chef national – le GSPC n’utilise pas le terme « émir », mais celui de « chef » (qaïd) afin de se différencier davantage du GIA. La décapitation du GSPC avec l’élimination de Nabil Sahraoui, dit Abou Ibrahim Mustapha, et la capture de Amari Saïfi et Abderrezak El-Para après sa remise par les autorités libyennes, en 2004, ont permis de mettre hors course la direction initiale du GPSC créé par Hassan Hattab, dit Abou Hamza, «en cessation de toute opération combattantes avec une poignée de ses hommes depuis 2003». Cela a également coupé les derniers liens avec le GIA. L’achèvement de la rupture au sein des groupes armés, organiquement et stratégiquement, allait donc pouvoir s’affirmer avec le besoin vital du GSPC de faire jonction avec toutes sortes d’organisations clandestines sur lesquelles il lui était possible de s’appuyer afin de se reconstituer. L’on cite principalement le GIC marocain dont il formera plusieurs activistes ainsi que quelques groupuscules tunisiens et libyens ainsi que les réseaux de trafic d’armes et de contrebande en tous genres au Mali et au Niger servant de base logistique au GSPC qui s’appuie sur un ancien « émir » du GIA, Mokhtar Belmokhtar dit Belaouar, pour ses approvisionnements.
L’autre particularité du GPSC a été de, très tôt, s’organiser en vue de commettre des attentats de portée politique. Des actions comme celle qui a visé le Palais du gouvernement n’ont rien d’improvisé. Depuis 2004, le quartier général du GSPC se situe en Kabylie et depuis 2006 à Boumerdès, soit encore plus près de la capitale. Ses principaux attentats se déroulent dans cette zone et sont notamment dirigés contre les services de sécurité, même si la population est également touchée si besoin est pour le GSPC. Après tout, si ce groupe mis en déroute depuis la mort de Antar Zouabri en 2002, « émir » que le GSPC considère d’ailleurs comme celui qui a souillé le djihad en Algérie, rend encore hommage à Djamel Zitouni, abattu en 1996, c’est-à-dire au djihad d’avant la vague de massacres collectifs des populations rurales. On parle donc du recentrage dans la stratégie et le mode opératoire du GSPC (clairement expliqué par mon collègue Mohamed Habili dans de précédentes éditions) et qui vise la reconquête désespérée d’une prétendue sympathie populaire autrefois acquise.
Reste la question du lien, organique ou non, à Al-Qaîda. Selon beaucoup d’officiels, dont la majorité ne s’est jamais exprimée directement mais par le truchement de soi disant indiscrétions rapportées par la presse privée, il n’y a pas d’Al-Qaîda en Algérie. Pourtant, bien qu’elle ait fait couler beaucoup d’encre, cette question, qui a été suffisamment tirée en long, en large et en travers par divers experts à longueur de colonnes de presse est parfaitement secondaire. En effet, qu’est-ce qui est le plus important : que le GSPC s’appelle Al-Qaîda au Maghreb et qu’il en fasse partie (ce qui est invérifiable) ou qu’il agisse (et cela est vérifiable) exactement et en tout point de vue comme agit Al-Qaîda en Irak, pour ne citer que ce pays ? C’est cette question qui importe plus que le reste. Du moins, s’il est bien entendu question de chercher à l’exterminer militairement.
Alors, comment opère le GSPC aujourd’hui ? Qu’a-t-il changé dans ses méthodes ? En dehors du mode opératoire des attentats, qui est devenu celui de l’attentat-suicide désormais suffisamment analysé dans d’autres écrits de presse, il convient de dire que le GSPC accomplit des efforts de médiatisation de plus en plus conséquents. A en croire ses communiqués et si on les prend pour authentiques, il prend désormais de plus en plus de positions sur la Palestine, l’Irak, la Tchétchénie, le Darfour, le Liban et l’Afghanistan. Profitant de la jungle numérique d’Internet, il lance des sites à partir de pays sur lesquels les polices du monde occidental n’ont pas d’emprise pour diffuser régulièrement des vidéos de ses différentes opérations, ses communiqués, des avis de personnalités notoirement connues pour leurs appels au djihad sous l’idéologie salafiste, des photos de ses kamikazes.
Enfin, le trait le plus marquant a été l’attaque contre les intérêts étrangers, comme les employés américains d’Halliburton et celui de Lakhdaria contre des ingénieurs français. Ce que le n°2 d’Al-Qaîda, Aymen Zawahiri, annonçait, presque près de 24 heures auparavant.
Quant à la recrudescence des attentats terroristes, elle intervient à un moment où la politique de réconciliation nationale est arrivée presque à terme au sens de sa mise en œuvre, du moins à en croire le contenu de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Le délai de reddition de 6 mois, arrivé à forclusion fin août 2006, prolongé ad vitam aeternam par décision politique, n’a pas été accompagné par une mesure nouvelle tant aux plans politique ou juridique, comme l’appelaient les partisans de l’amnistie générale. Il n’y a donc pas de relance sous une nouvelle forme de la part de la direction politique du pays à la démarche de réconciliation après le rejet de celle-ci par le GSPC, position qu’il a fait savoir dès le départ. Le groupe de Abdelmalek Droudkel n’avait alors d’autre choix que d’aller vers l’escalade, ne serait-ce que pour préserver la cohésion de ses troupes face à une promesse crédible de paix et de pardon de la part des autorités.
On a enregistré, au début de l’année 2007, une certaine pression mise sur la direction du GSPC à travers une vague de procès des « émirs », tous condamnés avec de lourdes peines, dont la peine capitale. Que voulait bien dire, cet épisode où l’on avait l’impression que l’on cherchait à dissocier les « émirs » de leurs éléments ? Que pouvait-il marquer de plus que l’impatience des autorités ? En tout état de cause, le groupe d’Abou Moussab Abdelwadoud a répondu, en avril de la même année, par une série d’attentats marqués par une plus grande hauteur dans la cible, une plus grande économie de ses moyens et une plus grande détermination illustrée par les kamikazes. La réponse des autorités a été cet ordre donné par le président Bouteflika d’intensifier la lutte antiterroriste. Et à la veille du ramadan, la reddition de Hassan Hattab (Abou Hamza) est venu brouiller la lisibilité d’une situation qui s’acheminait vers l’impasse. Mais que peut Hattab, de qui l’on attendait semble-t-il un appel à la reddition à l’adresse du GSPC ? De quelle influence peut-il encore faire preuve par rapport à ceux qui l’ont chassé de leurs maquis ? En vérité, tout confirme que le désarmement du GSPC, que celui-ci soit allié à Al-Qaîda ou pas et que l’on élargisse l’offre de paix, y compris à une ouverture politique sur un ou quelques uns des dirigeants politiques de l’islamisme radical n’est aucunement possible en l’état actuel des choses. Et cela est organique au GSPC lui-même et cela échappe même à l’actuelle direction du groupe terroriste, qui a choisi de s’exclure de l’équation politique et sécuritaire nationale.
Nabil Benali, Les Débats 20/10/2007

Des députés britanniques soutiennent le projet d’autonomie dans une motion adressée à leur gouvernement

121 députés britanniques soutiennent l'initiative pour l'autonomie au Sahara. Les députés, membres de la Chambre des communes et qui représentent l'ensemble de la classe politique britannique, ont adressé une motion en ce sens au gouvernement de Gordon Brown.L'Initiative marocaine pour l'autonomie au Sahara gagne de plus en plus d'appui, et non des moindres. 121 députés, membres de la Chambre des communes, du Parlement britannique ont annoncé officiellement leur soutien à l'initiative marocaine. Les membres de la Chambre basse du Parlement britannique qui ont signé cette motion soulignent avoir accueilli «favorablement l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara». Cette initiative, affirment-ils, «offre l'opportunité de répondre aux revendications des séparatistes, en garantissant à tous les Sahraouis (…) un rôle important dans les instances et institutions de la région, tout en reconnaissant la souveraineté et l'intégrité territoriale du Maroc». Le nombre des signataires et leur qualité renseignent sur l'intérêt que porte la classe politique britannique à la question et le sérieux avec lequel elle considère l'initiative marocaine.En effet, le nombre des signatures et en lui-même est un indicateur important. Les 121 signatures représentent «un nombre record sans précédent dans une initiative pareille entreprise par les députés», affirme un observateur de la chose politique au Royaume-Uni. Et ce, d'autant plus que cette motion fédère les représentants de toutes les tendances du spectre politique dans ce pays. Les signataires de la motion représentent, en effet, toutes les formations politiques, celle au pouvoir, les Travaillistes, ainsi que l'opposition des Conservateurs ainsi que d'autres partis.Concrètement, la motion a été soumise à la signature des députés britanniques du 15 mai dernier jusqu'au 15 octobre. Elle a été paraphée par 80 membres du Parti conservateur actuellement la plus grande formation de l'opposition et 31 députés du Parti travailliste aux commandes. Le document a été également signé par 7 députés appartenant au Parti libéral démocrate et par d'autres députés représentant le Parti unioniste irlandais, le Parti Plaid Cymru et le Parti social démocrate travailliste. De même, la motion de soutien à l'Initiative marocaine d'autonomie pour les provinces du sud a recueilli le soutien d'importantes personnalités. Parmi les signataires de la motion figurent des membres du Shadow Cabinet ou le gouvernement de l'ombre formé par l'opposition conservatrice. Il s'agit entre autres de David Davies du département de l'Intérieur, Andrew Mitchell du Département du développement international, Oliver Heald du département des Affaires constitutionnelles, Harp Mark du département de la Défense, Caroline Spelman du département des Communautés et des Conseils communaux et Cheryl Gillan département chargé du Pays de Galles. Les adjoints du chef de file de l'opposition conservatrice, Michael Fabricant, Angela Watkinson et David Evennett, en l'occurrence, ont apposé leur signature au bas du document. Les membres de la Chambre des communes signataires de la motion appellent le gouvernement britannique «à encourager toutes les parties à coopérer avec les efforts des Nations Unies en vue de parvenir à une solution à ce conflit géopolitique» qui a duré plus de trois décennies. À noter que ce n'est pas la première fois que des parlementaires et des figures de proue de la scène politique d'une grande nation soutiennent, en masse, le projet d'autonomie marocain. Aux Etats-Unis, près de 170 congressistes, démocrates et républicains, avaient adressé, il y a quelques mois, une lettre au président Bush, juste avant la réunion du Conseil de sécurité où il devait se prononcer sur la question du Sahara. Les signataires de cette missive demandaient à l'Administration US de soutenir l'initiative marocaine. L'initiative a été suivie d'une autre, non moins importante. En effet et à quelques jours du démarrage du premier round des négociations entre le Maroc et le Polisario, une autre lettre allant dans le même sens, signée par quinze ex-hauts responsables et diplomates de premier ordre américains, a été adressée, mercredi 6 juin, au président George Bush.
Le 19-10-2007Par : Tahar Abou El Farah-ALM

Friday, October 19, 2007

Le reour de la violnce en Algérie...Analyse

http://www.esisc.eu/documents/pdf/fr/edito-algerie-311.pdf

LECTURE ENTRE LES LIGNES DES MENSONGES DE AZIOUZ MOKHTARI REDIGE

Devant un parterre de plus de cinq cents invités (triés biensur par l'Ambassade d'Algérie), Mme Aminatou Haïder, militante "sahraouie" des droits de l’homme, a reçu le prestigieux (le mot est facillement utilisable par Aziouaz) prix “Solidar”… Cette distinction, le “Silver Rose”, un réseau d’alliances de 60 ONG et de 20 pays européens, est un acte symbolique fort, posé par les démocrates européens (ces démocrates européenns deviennent soudainement des dictateurs quand ils critiquent le régime algérien...c'est trés relatif tout ça ) pour marquer leur option en faveur de la “lutte pour la liberté et la dignité humaines ...Ce n'est pas mieux an Algérie..Lire le dérnier rapport de RSF) ”.… C’est l’association autrichienne “Folx Sylver-ONG” qui a posé la candidature de Aminatou Haïder.Lors du dîner-gala organisé au sein même du siège du Parlement européen (PE) à Bruxelles (Tout d'abord je tiens à signaler que le Parlement Européen n'a rien et vraiment rien organisé...ces bandes ont profité des locaux du P.E. pour faire passer des messages politiques.... et c'est biensur Harlem Désir qui est le parrain de cette opération) , A. Haïder, visiblement émue, a pris la parole pour se dire “honorée” par la distinction qui est “aussi et surtout celle des militants pacifiques sahraouis qui font face à une répression féroce exercée par les forces d’occupation marocaines dans un total black-out imposé par Rabat”. “Je veux, a déclaré, longuement ovationnée, Aminatou Haïder, dédier ce prix à mon peuple qui souffre, mon peuple qui lutte pour recouvrer sa liberté”. Et à la militante des droits de l’homme de rappeler la “brutalité” qui s’abat sur les Sahraouis et le “refus” des autorités coloniales marocaines de “permettre” aux ONG, aux journalistes, aux délégations parlementaires de différents pays, dont celle du Parlement européen, de visiter le Sahara occidental. “Pas plus tard que le 7 octobre en cours, informera-t-elle l’assistance, la police marocaine a empêché la tenue du congrès du “Codesa” (Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme) dont je suis membre et qui devait avoir lieu à Laâyoune”. “D’autres ONG sahraouies, dénoncera-t-elle, comme l’Association sahraouie des victimes de violations graves des droits humains (ASVDH) se voient régulièrement interdire par les autorités d’occupation toute activité”. Aminatou Haïder plaidera, ensuite devant les nombreux députés européens présents à la cérémonie ainsi que les représentants d’ONG, des ambassadeurs de plusieurs pays et les journalistes, la cause des “500 militants sahraouis disparus et dont on ignore le sort depuis 1976”. “En outre, ajoutera-t-elle, devant ce parterre ébahi, qu’à ce jour plus d’une cinquantaine de militants sahraouis croupissent dans les geôles des prisons marocaines au Sahara occidental dont la sinistre prison “Carcel Negra” (Prison noire, ndlr). Aminatou Haider terminera son intervention en soulignant que “la situation des droits de l’homme s’est gravement détériorée et je témoigne, ici devant vous, au sein de votre prestigieux Parlement que les populations sahraouies sont en détresse”. “Et j’en appelle, conclura-t-elle, à la protection de leurs droits élémentaires”. Pour rappel, relevons que Aminatou Haïder a profité de son séjour bruxellois pour effectuer un véritable marathon politique. Elle a été reçue la veille de la cérémonie par les groupes parlementaires européens alors qu’hier, elle était l’invitée de l’intergroupe “Paix pour le peuple sahraoui”, présidé par l’eurodéputée autrichienne Karin Scheele. Après Bruxelles, Aminatou Haïder se rendra à Vienne puis à Londres. Dans la capitale autrichienne, elle sera reçue par le président du Parlement et par le président de la République. Dans la capitale du Royaume-Uni, Aminatou Haïder participera, le 2 novembre prochain, aux manifestations des “communautés de Londres”, grandes cérémonies politiques et artistiques à la gloire de la multiculturalité et pour la défense des droits humains. Le séjour londonien de Haïder est managé par Amnesty International et par l’ONG “Sainte-Blast”. Un point de presse a été animé, hier, conjointement par Karin Scheele, présidente de l’intergroupe europarlementaire “Paix pour le peuple sahraoui” et Aminatou Haïder. Karin Scheele commencera, tout d’abord, par informer les journalistes de “la détermination du Parlement européen à maintenir la pression sur les autorités marocaines afin qu’elles acceptent que la délégation ad hoc puisse visiter, librement, le Sahara occidental”. Relevons, à ce niveau, qu’à plusieurs reprises et prétextant moult et une raisons, le Maroc a refusé — et refuse — toujours aux eurodéputés la visite de Laâyoune, de Dekhla et de tout le territoire sahraoui sous occupation. “Pour autant, estime Mme Karin Scheele, nous ne renoncerons pas. La constitution, la composante et les missions du comité ad hoc sont une décision du Parlement européen et, de ce fait, nous ne pouvons pas ne pas nous rendre au Sahara occidental. Nous maintiendrons la pression sur le Maroc”. Les autres lauréats des autres prix “Cylver Rose” sont “Plateforme de Mujeres Artistas contra la violencia de Genero”, “Parents Gircle” — familles Forum (PCFF) — Israël - Palestine. Le ministre fédéral allemand pour la Coopération au développement, M. Heidmerie Wiezcorek-Zeul a été primé pour l’ensemble de son œuvre. En plus des eurodéputés, plusieurs personnalités en vue étaient présentes lors de la cérémonie. Parmi elles, Borell Fontaines, ex-président du Parlement européen, Harlem Désir et un important panel d’ambassadeurs accrédités en Belgique ou au sein de l’UE. Le président du Parlement européen et Mohamed Sidati, ministre délégué, représentant le Polisario en Europe étaient, également, présents. Relevons que des démocrates et des militants marocains des droits de l’homme ont tenu à assister à la cérémonie et ont félicité Aminatou Haider pour son combat. Le représentant du parti d’opposition Ennahdj Eddimokrati (Voie démocratique) s’est dit “honoré” d’avoir été invité à “pareil événement”… Aujourd’hui, Aminatou Haïder est, déjà, à Vienne, alors que beaucoup parmi les invités d’avant-hier du Parlement européen se sont envolés vers Rome pour l’ouverture solennelle de la conférence mondiale des comités de soutien au peuple sahraoui “Ecoco”. Décidément, la question sahraouie est très présente en Europe.A. M. ...
WEBMASTER ECRIT
Je n'ai même pas voulu continuer à lire ce que ce soulard de AZIOUAZ écrit, juste faut signaler que Aziuouaz est arrivé en Belgique en 1995 comme réfugié politique soit disant, il avait entre temps volé la caisse de l'association des journalistes algériens...pour se retrouver à Bruxelles et continuer à collaborere avec le journal "le Soir d'Algérie" , il a toujours été au chômage (il reçoit une rente mensuelle de plus de 900€ de l'état belge et travaille en noir avec ce journal ...un jour il aura à faire au fisc belge pour le démasquer, il reçoit apparement une rente de la sécurité militaire algérienne pour continuer son militantisme anti-marocain

121 députés britanniques soutiennent le projet d’autonomie dans une motion adressée à leur gouvernement

121 députés britanniques soutiennent l'initiative pour l'autonomie au Sahara. Les députés, membres de la Chambre des communes et qui représentent l'ensemble de la classe politique britannique, ont adressé une motion en ce sens au gouvernement de Gordon Brown.L'Initiative marocaine pour l'autonomie au Sahara gagne de plus en plus d'appui, et non des moindres. 121 députés, membres de la Chambre des communes, du Parlement britannique ont annoncé officiellement leur soutien à l'initiative marocaine. Les membres de la Chambre basse du Parlement britannique qui ont signé cette motion soulignent avoir accueilli «favorablement l'initiative marocaine d'accorder une large autonomie au Sahara». Cette initiative, affirment-ils, «offre l'opportunité de répondre aux revendications des séparatistes, en garantissant à tous les Sahraouis (…) un rôle important dans les instances et institutions de la région, tout en reconnaissant la souveraineté et l'intégrité territoriale du Maroc». Le nombre des signataires et leur qualité renseignent sur l'intérêt que porte la classe politique britannique à la question et le sérieux avec lequel elle considère l'initiative marocaine.En effet, le nombre des signatures et en lui-même est un indicateur important. Les 121 signatures représentent «un nombre record sans précédent dans une initiative pareille entreprise par les députés», affirme un observateur de la chose politique au Royaume-Uni. Et ce, d'autant plus que cette motion fédère les représentants de toutes les tendances du spectre politique dans ce pays. Les signataires de la motion représentent, en effet, toutes les formations politiques, celle au pouvoir, les Travaillistes, ainsi que l'opposition des Conservateurs ainsi que d'autres partis.Concrètement, la motion a été soumise à la signature des députés britanniques du 15 mai dernier jusqu'au 15 octobre. Elle a été paraphée par 80 membres du Parti conservateur actuellement la plus grande formation de l'opposition et 31 députés du Parti travailliste aux commandes. Le document a été également signé par 7 députés appartenant au Parti libéral démocrate et par d'autres députés représentant le Parti unioniste irlandais, le Parti Plaid Cymru et le Parti social démocrate travailliste. De même, la motion de soutien à l'Initiative marocaine d'autonomie pour les provinces du sud a recueilli le soutien d'importantes personnalités. Parmi les signataires de la motion figurent des membres du Shadow Cabinet ou le gouvernement de l'ombre formé par l'opposition conservatrice. Il s'agit entre autres de David Davies du département de l'Intérieur, Andrew Mitchell du Département du développement international, Oliver Heald du département des Affaires constitutionnelles, Harp Mark du département de la Défense, Caroline Spelman du département des Communautés et des Conseils communaux et Cheryl Gillan département chargé du Pays de Galles. Les adjoints du chef de file de l'opposition conservatrice, Michael Fabricant, Angela Watkinson et David Evennett, en l'occurrence, ont apposé leur signature au bas du document. Les membres de la Chambre des communes signataires de la motion appellent le gouvernement britannique «à encourager toutes les parties à coopérer avec les efforts des Nations Unies en vue de parvenir à une solution à ce conflit géopolitique» qui a duré plus de trois décennies. À noter que ce n'est pas la première fois que des parlementaires et des figures de proue de la scène politique d'une grande nation soutiennent, en masse, le projet d'autonomie marocain. Aux Etats-Unis, près de 170 congressistes, démocrates et républicains, avaient adressé, il y a quelques mois, une lettre au président Bush, juste avant la réunion du Conseil de sécurité où il devait se prononcer sur la question du Sahara. Les signataires de cette missive demandaient à l'Administration US de soutenir l'initiative marocaine. L'initiative a été suivie d'une autre, non moins importante. En effet et à quelques jours du démarrage du premier round des négociations entre le Maroc et le Polisario, une autre lettre allant dans le même sens, signée par quinze ex-hauts responsables et diplomates de premier ordre américains, a été adressée, mercredi 6 juin, au président George Bush.
ALM 19/10/2007

Wednesday, October 17, 2007

Algérie : 20% d’enfants souffrent de malnutrition

Un enfant algérien de moins de 5 ans sur cinq souffre de malnutrition, soit 600.000 enfants, un taux en légère baisse par rapport à 2000, a indiqué mardi la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche scientifique (Forem). «Aujourd'hui, un enfant de moins de 5 ans sur cinq présente une malnutrition en Algérie, ce qui donne un chiffre absolu de près de 600.000 enfants dont 150.000 présentent une forme sévère de malnutrition», a précisé la Forem. La Forem constate cependant que ce taux a reculé depuis 2000 où il était de 28%, selon les résultats d'une enquête récente du ministère de l'Intérieur. La Forem ajoute qu' «en Algérie comme dans tout le Maghreb, il est enregistré un déficit dans quatre denrées alimentaires essentielles: céréales, huile, viande et produits laitiers».
ALM 17/10/2007.

Algérie, le livre noir

Entre 100 000 et 200 000 morts depuis 1992, des milliers de disparus, des milliers de personnes torturées lors d’arrestations ou de détentions au secret : cette réalité, c’est celle de l’Algérie d’aujourd’hui, celle que donnent à voir les rapports de différentes organisations de défense des droits de l’homme, réunis dans ce livre à l’initiative de Reporters sans frontières. Toujours disponible en librairie.
Si les violences ont diminué ces dernières années, les violations des droits de l’homme demeurent toujours d’actualité, comme en témoignent, depuis 2001, la répression sanglante des émeutes en Kabylie, le harcèlement constant des défenseurs des droits de l’homme ou encore les centaines de morts recensés depuis le début de l’année 2003.
Et surtout, comme le révèlent ces textes, ces onze années d’état d’urgence et de violations massives des droits de l’homme restent marquées du sceau de l’impunité : le pouvoir continue d’ignorer le combat des familles de victimes qui exigent la vérité et la justice. En 1999, le président Abdelaziz Bouteflika avait annoncé des initiatives en faveur de la réconciliation nationale. Mais l’espoir suscité par la loi sur la Concorde civile - dont le but était d’amnistier tous ceux qui n’étaient pas auteurs de crimes de sang - a vite été déçu : de nombreuses familles ont découvert que les responsables (membres des groupes armés islamistes ou des services de sécurité) de la mort de leurs proches avaient été... amnistiés. La Concorde civile serait-elle devenue une machine à blanchir tous les criminels ?
Un livre indispensable pour découvrir la réalité d’une Algérie meurtrie.
Rapports et documents de : Algeria-Watch, Amnesty International, Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, Human Rights Watch, Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme, Reporters sans frontières.
Collection " Cahiers libres "Editions La Découverte224 pages16 eurosDisponible en France, en Suisse, en Belgique et au Canada

La IVe commission de l’ONU soutient le processus de négociations de Manhasset

Le projet de résolution, adopté lundi dernier par l'Assemblée générale de l'ONU, consolide la voie d'une solution négociée du conflit du Sahara. Il consacre ainsi le processus politique de négociations, appuyé précédemment par le Conseil de sécurité.La quatrième commission de l'Assemblée générale de l'ONU a adopté, lundi dernier par consensus, un projet de résolution se félicitant des négociations en cours sur le Sahara. L'Assemblée générale constate «avec satisfaction que les parties se sont rencontrées les 18 et 19 juin ainsi que les 10 et 11 août 2007 sous les auspices de l'envoyé personnel du Secrétaire général et en présence des pays voisins et qu'elles sont convenues de poursuivre les négociations», souligne le texte de ce projet. Cette résolution de l'Assemblée générale, une première dans l'histoire du conflit du Sahara, apporte son ferme appui au nouveau processus politique de négociations, auquel avait appelé le Conseil de sécurité dans sa résolution 1754 adoptée à l'unanimité en avril dernier. Elle consacre ainsi les efforts fournis par le Maroc pour présenter les grandes lignes d'une issue conforme à la légalité internationale. L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, El Mostafa Sahel, a d'ailleurs souligné, à l'issue de l'adoption de ce texte, qu'il s'agit d' «un signal de soutien fort» au nouveau processus de négociations et marque une rupture, au niveau de l'Assemblée générale, avec les initiatives passées à l'origine de l'impasse. Il a ajouté que par cette résolution, la commission onusienne a procédé à «une véritable refonte et à un recadrage des résolutions antérieures relatives à la question du Sahara marocain». «Désormais, l'Assemblée générale ne fait plus référence aux anciennes initiatives, aujourd'hui dépassées, et qui furent sources d'impasse», a-t-il insisté.L'ambassadeur a par ailleurs relevé que «le Maroc se félicite de l'existence, désormais, d'une cohérence dans l'approche entre ces deux importants organes de l'ONU», à savoir l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité.La résolution adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU appuie en effet fermement la résolution 1754 du Conseil de sécurité, par laquelle le Conseil avait demandé aux parties «d'engager des négociations de bonne foi, sans conditions préalables, (…) en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable».Le texte salue également les efforts déployés par le Secrétaire général et son envoyé personnel en vue de l'application de la résolution 1754. Il encourage en outre toutes les parties à continuer à faire preuve de volonté politique et d'un esprit de coopération et à créer un climat propice au dialogue et au succès des négociations. Il invite aussi toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son envoyé spécial. Le projet de résolution invite, enfin, le Secrétaire général de l'ONU à présenter à la soixante-troisième session de l'Assemblée générale un rapport sur l'application de la présente résolution.Rappelons que le Maroc avait présenté, en avril dernier, une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara, fruit de larges consultations aux niveaux national et international. Cette initiative, soumise au Secrétaire général et au Conseil de sécurité, avait été qualifiée, par ce dernier, comme le fruit d'efforts sérieux et crédibles, fournis par le Maroc pour sortir de l'impasse et parvenir à une solution politique négociée au différend sur le Sahara.
Le 17-10-2007Par : Hajar DEHHANI (avec MAP)

Monday, October 15, 2007

Algérie: Enlèvement, port d’arme, viol et violence, meurtre, Ces petits voyous qui font peur

Le nombre de mineurs impliqués dans de graves crimes est supérieur à celui des mineurs victimes des délits de tous genres, selon un bilan de la Gendarmerie nationale.
Les personnes âgées de moins de 18 ans sont de plus en plus impliquées dans de graves délits, autrefois commis, généralement et de par leur nature, par les seules personnes majeures, donc responsables de leurs actes. C’est ce qui ressort du bilan des huit mois de l’année en cours établi par la Gendarmerie nationale sur les mineurs mis en cause dans de graves infractions. En effet, sur 30 878 personnes appréhendées, 1 592 mineurs ont été arrêtés au cours de la même période. Un record si l’on se réfère aux délits commis par ces enfants censés être au devant de l’épanouissement et d’un encadrement parental et social digne de ce nom. Les coups et blessures volontaires avec arme blanche (287 cas), l’émigration clandestine (223 cas), l’association de malfaiteurs (157 cas), les attentats contraires à la décence (53 cas), les atteintes à la pudeur et/ou tentative de violence sur mineur des deux sexes (48 cas), l’usage de stupéfiants (27 cas), les meurtres et infanticides (14 cas), la détention d’armes prohibées (10 cas), la dégradation de biens d’autrui et de l’État (14 cas)… pour ne citer que ces délits. Les chiffres avancés par la Gendarmerie nationale donnent réellement des vertiges et interpellent toutes les consciences. Si l’on compte uniquement du seul pourcentage, soit près de 6%, des crimes et délits commis par des jeunes enfants par rapport aux adultes, on déduirait simplement que ce phénomène prend de l’ampleur et échappe au contrôle des parents, responsables de leur progéniture, et des pouvoirs publics qui ne prennent pas des mesures rationnelles dans les grands quartiers, les grandes cités et autres foyers où se prolifère la criminalité sous toutes ses formes. Plus grave encore, des dizaines d’adolescents ont été interpellés pour menace d’attentats, enlèvement de mineurs, outrage à autorité publique et envers le corps constitué, usurpation de fonction et escroquerie, viol et tentative de viol, adultère et autres menaces avec arme à feu. Cela va sans dire que ces enfants ont “investi” un autre terrain, celui de la contrebande, selon le même bilan. Il ressort ainsi que des jeunes enfants sont impliqués dans l’extraction illicite de sable, l’exportation frauduleuse de marchandises, le recel d’objets détournés, le vol commis dans les entreprises publiques et privées, la détention de produits barbituriques, le défaut de registre du commerce et le transport d’alcool ou boissons alcoolisées sans titre de mouvement. Sur ce plan, il faut souligner que “l’adulte” en est pour beaucoup, quand on sait que des jeunes enfants, en âge d’apprentissage, sont illégalement employés et surexploités dans des milieux aussi hostiles que dangereux. À ce sujet, relève encore la Gendarmerie nationale, des mineurs ont été également arrêtés pour racolage en vue de prostitution, d’homosexualité, de tentative d’incitation de mineurs à la débauche, de détention d’armes à feu, d’actes contre nature, d’exposition ou de délaissement d’enfants et d’inceste entre frères et sœurs germains, consanguins ou utérins. De quoi s’interroger sur l’implication des mineurs dans des infractions et des situations dramatiques sous le regard placide et condamnable de ceux qui devaient être à leur sauvegarde. Sinon comment, en huit mois — le bilan de la Gendarmerie en témoigne — 12 jeunes enfants ont été enlevés, 17 autres tués, alors que près de 200 ados sont victimes de violences sexuelles ! Sur 11 902 victimes enregistrées durant la même période, 829 cas sont âgés de moins de 18 ans. Selon le même document, la plupart des jeunes enfants sont victimes d’actes contraires à la décence (65 cas), d’homosexualité et d’incitation à la débauche. Les investigations menées par la Gendarmerie nationale, suite aux plaintes déposées par les victimes, ont également fait ressortir que les ados sont les cibles privilégiées des criminels. En effet, 220 enfants ont fait l’objet de coups et blessures volontaires avec armes blanches, 129 autres d’homicide involontaire, 17 autres cas enregistrés dans les associations de malfaiteurs, sans compter les tentatives de viol, de meurtre et bien d’autres formes de violence. Cela étant dit, le phénomène des enlèvements a également fait ravage durant cette période avec près de 40 cas, dont 12 ados. Il faut aussi noter que cette catégorie d’enfants est en proie aux fausses déclarations, au racolage et à la prostitution, aux stups et autres drogues, aux injures, aux menaces de mort et de viol ainsi qu’à tout autres formes d’abus que le commun des intraitables pourrait commettre contre des adolescents.
FARID BELGACEM-Liberté 15/10/2007

Saturday, October 13, 2007

Le Polisario tire les ficelles d'un vaste trafic d'armes (hebdomadaire)

Les séparatistes du Polisario "tirent les ficelles d'un vaste marché de la mort où se fournissent terroristes, rebelles et trafiquants de drogue", rapporte l'hebdomadaire "La Gazette du Maroc" dans sa dernière livraison, soulignant que "l'essentiel des troupes d'Al Qaïda dans le Sahel est constitué de transfuges du Polisario".
Citant des sources locales, l'hebdomadaire qui publie une enquête sur le "trafic d'armes au Sahara", précise que "les hommes d'Abdelaziz El Marrakchi ne se sucrent pas uniquement en piochant allègrement dans l'arsenal fourni gracieusement par l'Algérie, le plus gros acheteur d'armes de l'Afrique, mais perçoivent également des royalties sur le passage des convois d'armes qui traversent le Sahara".
"D'après des sources bien informées, il semblerait que le trafic ne toucherait pas uniquement la hiérarchie du Polisario qui tire les ficelles d'un vaste trafic qui porterait non seulement sur les stocks d'armes fournies par l'Algérie mais également sur des convoyages plus importants d'armes que des intermédiaires véreux acheminent à travers le Sahara" vers le Sahel, relève "La Gazette du Maroc".
L'hebdomadaire souligne que ce trafic inquiète "depuis peu l'Algérie", faisant remarquer que le fait que les services algériens enquêtent sur la disparition d'armes dans l'arsenal du Polisario "serait anodin s'il n'était répétitif". Pour l'hebdomadaire, "le véritable danger reste la possibilité pour les djihadistes de faire de la région un nouvel Afghanistan
Rabat, 13/10/07 - MAP

Onu: L'esclavage, une pratique institutionnalisée et courante dans les camps de Tindouf (Journalistes australiens)

Les journalistes australiens, Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, ont souligné, jeudi à New York, que l'esclavage est une pratique institutionnalisée et courante dans les camps de Tindouf contrôlés par les séparatistes du polisario.
"L'esclavage est une véritable institution dans les camps de Tindouf", a affirmé Violeta Ayala lors d'une rencontre avec la presse au siège des Nations Unies, faisant part de sa grande surprise lorsque avec son collègue elle a découvert l'ampleur de ce phénomène.
Partis à Tindouf, en Algérie, pour réaliser un film documentaire sur les familles séparées, Ayala et Fallshaw affirment avoir été témoins de scènes d'esclavage et pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l'existence à grande échelle de cette pratique d'un autre temps qu'ils croyaient à jamais révolues.
"Notre stupéfaction fut encore plus grande puisque nous n'avons jamais pu imaginer que cette pratique, dont sont victimes les familles noires, pourrait avoir lieu dans les camps", a dit Ayala se demandant "comment le polisario qui se présente comme un mouvement de libération peut soutenir un tel phénomène".
Répondant aux questions des journalistes, qui avaient, manifestement, du mal à admettre que de telles pratiques sorties d'un autre âge puissent encore exister de nos jours, Ayala et Fallshaw devaient expliquer que "les familles noires ne jouissent d'aucun droit" et sont considérées, purement et simplement, comme des "propriétés" de leurs maîtres qui les transmettent en héritage à leurs descendants.
"Pire, l'esclavage est juridiquement réglementé et protégé par la loi.
Il n'est pas seulement une pratique sociale", ont-ils encore souligné.
Les deux journalistes, qui ont préparé un film documentaire montrant ces pratiques, ont affirmé, cependant qu'ils ne s'arrêteront pas là mais qu'ils comptent se rendre à Genève pour saisir de cette question le Conseil des droits de l'homme.
Ayala et Fallshaw, rappelle-t-on, avaient été interpellés, le 02 mai dernier par les forces de sécurité du front polisario avant d'être transférés dans les bureaux de ses services de sécurité où ils ont été retenus pendant cinq heures.
Après intervention d'officiers de la MINURSO les deux journalistes ont été conduits à un petit hôtel de Tindouf. Ils y sont restés séquestrés durant trois jours jusqu'à ce que le ministère des affaires étrangères australien intervienne pour exiger leur libération immédiate.
Reporters Sans Frontières (RSF) avait indiqué alors dans un communiqué que "les représentants du front polisario auraient reproché" aux deux journalistes australiens "de s'intéresser au sort des membres noirs de la population sahraouie".
Au début de cette rencontre, organisée par l'ONG américaine "Together Foundation", les journalistes accrédités auprès de l'ONU ont pu suivre la bande annonce du film réalisé par leurs deux collègues dans les camps de Tindouf.
New York (Nations Unies), 12/10/07-MAP

Friday, October 12, 2007

L'Association des femmes sahraouies dénonce les manoeuvres algériennes hostiles aux droits légitimes du Maroc

La présidente de l'Association des femmes sahraouies, Mme Keltoum Khayati, a dénoncé, jeudi devant la quatrième Commission de l'ONU, la persistance des manoeuvres algériennes hostiles aux droits légitimes du Maroc.
"Depuis le recouvrement par le Royaume de sa souveraineté sur le Sahara, l'Algérie n'a cessé de déployer tous les moyens pour envenimer les relations bilatérales et contrarier le Maroc dans ses droits légitimes", a déploré Mme Khayati, rappelant que c'est bien "l'Algérie qui a créé le polisario et mis à sa disposition sa diplomatie ses médias et des moyens faramineux pour tenter de faire reconnaître une république chimérique, qui ne dispose d'aucun des éléments constitutifs de l'Etat".
Dénonçant l'implication de l'Algérie dans ce conflit factice, Mme Khayati, qui est également membre du Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a indiqué que "l'inscription de la question du Sahara marocain dans le cadre de la commission de décolonisation est l'oeuvre de certains pays animés par des considérations géostratégiques et politiques".
En tant que femme qui a subi "souffrances et amertume" dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, l'intervenante a vivement dénoncé "les atrocités commises par le polisario, particulièrement à l'égard des mères et des enfants".
Révélant que "des milliers d'enfants ont été déportés pendant de longues années sans le consentement de leurs parents", Mme Khayati a déclaré que "la séparation des membres de la même famille est vécue par les mères comme une mort lente et une trahison de la part des dirigeants du polisario".
Elle a confié aux membres de la Commission avoir "fui, comme beaucoup d'autres Sahraouis, les camps de Tindouf après avoir découvert la dérive du polisario qui continue depuis plus d'un quart de siècle", exprimant son engagement à défendre, "devant toutes les instances internationales, les victimes contraintes à vivre le calvaire dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Evoquant enfin l'initiative marocaine d'autonomie, Mme Khayati a souligné que les négociations directes engagées à Manhasset "sont le fruit des efforts consentis par le Maroc pour trouver une issue favorable à ce conflit".
"La communauté internationale devrait prendre en considération la volonté de la majorité de la population du Sahara, qui espère mettre fin à ce conflit dans le respect de la souveraineté et l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et de clore ce dossier dans le cadre de la légalité internationale sur la base de la réalité et de la légitimité historique".
New York (Nations Unies), 12/10/07-MAP

Thursday, October 11, 2007

ONU-Sahara : Une ONG internationale dénonce l'attitude anachronique et les contradictions scandaleuses du polisario

La présidente de l 'Association "Freedom For All", Mme Tanya Warburg, a dénoncé l'attitude anachronique et les contradictions scandaleuses du polisario qui tire la sonnette d'alarme sur une imminente catastrophe humanitaire dans les camps de Tindouf en continuant à organiser des festivités et des manoeuvres militaires.
"Comment le polisario peut-il tirer la sonnette d'alarme sur une imminente catastrophe humanitaire dans les camps de Tindouf à cause d'une prétendue rupture des stocks alimentaires et organiser, en même temps, des festivités et des manoeuvres militaires qui nécessitent un énorme budget", s'est interrogée mercredi Mme Wanburg devant la quatrième Commission de l'ONU.
Elle a estimé que les droits fondamentaux des réfugiés étaient totalement bafoués, réclamant une commission d'enquête internationale au sujet de la situation prévalant dans les camps de Tindouf, notamment au sujet des détournements de l'aide humanitaire.
"Personne ne peut ignorer l'existence de ce drame dont les principales victimes sont des populations civiles démunies, contraintes de vivre dans un espace fermé et quadrillé par la sécurité militaire algérienne", a affirmé la représentante de l'Association "Freedom For All".
Dans les camps de Tindouf, "qui ne sont même pas soumis à la législation du pays qui les héberge, l'Algérie, les gens sont traités selon la tête du client, l'appartenance tribale et le degré de connivence avec les cercles influents du polisario", a-t-elle déploré.
A cet égard, elle s'est demandée "comment la communauté internationale peut permettre que des milliers de femmes, d'enfants, de vieillards et de jeunes continuent à vivre sous des tentes dans le dénuement le plus total au coeur de l'une des régions les plus inhospitalières de notre planète, et sous l'emprise d'un appareil militaire et sécuritaire répressif ?".
L'intervenante a estimé qu'il est grand temps de mettre fin à ce drame en encouragent une solution basée sur l'initiative d'autonomie, "projet réaliste et sérieux préparé en concertation avec la majorité écrasante des populations sahraouies" et saluée par la communauté internationale.

New York (Nations Unies), 11/10/07

Algérie : Après Michelin, des cadres de Vinci quittent l'Algérie.

Après Michelin, Vinci est la deuxième entreprise française à faire rapatrier ses employés suite à la recrudescence des actes de violence qui sévit en Algérie.Une autre société française, après Michelin, a décidé de rapatrier un certain nombre de ses cadres à titre préventif, après la recrudescence des actes de violence qui sévit en Algérie ces dernières semaines. Selon le journal algérien «Le Soir d’Algérie», 16 cadres du groupe français Vinci construction, un des partenaires étrangers engagés dans le projet de métro d’Alger, ont été évacués vers la France. La semaine dernière, la compagnie française Michelin-Algérie avait annoncé le rapatriement des familles de ses cadres pour des raisons de sécurité, à la suite des menaces d’Al Qaïda contre la France et les Français au Maghreb.Le 20 septembre, le numéro deux d’Al Qaïda, Ayman al-Zawahiri, avait appelé dans une vidéo mise en ligne à soutenir la branche d’Al Qaïda au Maghreb islamique et à «débarrasser» le Maghreb des Français et des Espagnols installés dans les anciennes colonies d’Afrique du Nord. Ainsi, une quarantaine de personnes ont été évacuées. Selon un communiqué du groupe français, le rapatriement avait été décidé «suivant une procédure propre au groupe, après appréciation de la situation sécuritaire» sans pour autant avoir reçu une menace terroriste directe. Michelin, présente depuis 1963 en Algérie, est la plus ancienne entreprise française installée dans ce pays . Elle avait fermé ses portes en 1993 en raison de l'insécurité. En 2002, elle fait son retour.Deux ressortissants français travaillant à Alger pour Aéroport de Paris (ADP) avaient été rapatriés, le 21 septembre. Le même jour, deux autres Français avaient également été rapatriés après avoir été blessés dans un attentat à la voiture piégée, à Lakhdaria, à l’est d’Alger. Ils travaillaient tous les deux pour la société française de BTP Razel sur un barrage en Kabylie.Par ailleurs, la presse algérienne a rapporté lundi, que huit petites et moyennes entreprises (PME)de la région Lorraine ont annulé des visites de leurs cadres en Algérie depuis le début du mois de Ramadan. Ces annulations interviennent quelques jours après celles décidées par le groupe français LVMH de suspendre les déplacements de ses cadres en Algérie. «A qui profite le désengagement des entreprises françaises ?» s’interroge le quotidien électronique Tout sur l’Algérie, redoutant que le pays ne finisse par se retrouver «à la faveur des redditions en cascade», dans un état d’isolement comparable à celui des années 90.Le 5 octobre, une note de l’Oxford Business Group, «Terreur et économie» «avait mis en exergue que la recrudescence du terrorisme risquait de contrarier les réformes économiques en cours en Algérie et de «refroidir les investisseurs étrangers», mais que la menace terroriste était «bien réelle».La décision de Vinci et auparavant de Michelin inquiète les patrons algériens et mécontente les autorités politiques. «Pour nous, c'est un coup de poignard dans le dos», regrette un chef d'entreprise d’Alger. Les patrons algériens craignent en effet les conséquences de la médiatisation de ces rapatriements sur l'image de l’Algérie à l'étranger, avec de probables répercussions sur les investissements. «Les patrons français ont une responsabilité énorme: ils connaissent bien l'Algérie et sont écoutés par leurs homologues européens et donc leurs décisions sont attendues par les autres pays», souligne le président d'une importante organisation patronale.
Le 10-10-2007Par : Leila Zerrour (Avec Agences) -Aujourd'hui le Maroc