Monday, January 14, 2008

Les Etats-Unis forment l'espoir que le Polisario engage des discussions sur la base de la proposition du Maroc

Les Etats-Unis ont formé l'espoir que le "Polisario" engage des discussions sur la base de la proposition du Maroc d'accorder une large autonomie au Sahara, qualifiant cette proposition de "point de départ réaliste qui peut mener vers un règlement du conflit".
"Nous estimons que la proposition marocaine d'accorder une véritable autonomie au Sahara Occidental fournit une option sérieuse et crédible et nous espérons que le Polisario va engager des discussions sur cette proposition en tant que point de départ réaliste qui peut mener vers un règlement de ce conflit", a déclaré jeudi le porte parole-adjoint du département d'Etat, M.Tom Casey.
En réponse à une question sur le troisième round des négociations qui a eu lieu sous l'égide de Nations Unies à Manhasset (région de New York), M. Casey a salué la décision de tenir un quatrième round à Manhasset du 11 au 13 mars, soulignant que Washington "avait espéré que les deux parties utiliseraient ce round pour discuter de façon substantielle des questions-clés".
Rappelant que le Conseil de sécurité avait unanimement adopté deux résolutions successives qui appellent à "des négociations sans conditions préalables pour parvenir à un règlement du conflit", le département d'Etat relève que les deux parties ont eu de longues discussions mais qui n'ont pu régler aucune des questions-clés.Washington, 12/01/08-MAP

Saturday, January 12, 2008

M. Fassi Fihri: L'Algérie et le Polisario opèrent une lecture séléctive des résolutions de l'ONU

L'Algérie et le "polisario" opèrent une lecture sélective des résolutions du Conseil de sécurité, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri, ajoutant qu'ils "obèrent totalement le fait que le Conseil (de sécurité) a relevé les efforts sérieux et crédibles fournis par le Royaume".
"Il y a une contradiction dans la démarche du polisario et de l'Algérie, en ce sens qu'ils "disent respecter la légalité internationale et respecter les résolutions du Conseil de sécurité, mais de manière sélective", a souligné M. Fassi Fihri dans un entretien publié samedi par le journal +Le Matin du Sahara et du Maghreb+.
Personne ne peut alors s'octroyer le droit de rejeter l'initiative marocaine ou d'affirmer, comme cela a été fait par les adversaires de notre intégrité territoriale, avant et après sa remise aux Nations-Unies en avril dernier, qu'elle serait illégale, "l'initiative est conforme au droit international", a-t-il souligné.
Concernant l'application du principe d'autodétermination, M. Fassi Fihri a estimé qu'elle "ne se fait pas à travers une seule voie".
"Vouloir appliquer le principe d'autodétermination de manière exclusive après qu'on ait testé et essayé d'appliquer le référendum avec des options d'intégration et d'indépendance, est impossible et ce, à cause de la complexité et de la composition tribale et de l'identification impossible d'un corps électoral précis, fixant ceux qui sont appelés à voter compte tenu des ramifications, de l'histoire et des déplacements", a indiqué le ministre.
Pour le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, le Maroc essaye d'appliquer la légalité internationale à travers une initiative de troisième voie et un compromis qui est sur la table.
"Soit l'autre partie saisit la chance offerte par le Maroc, soit elle continue de la refuser, avec la responsabilité d'avoir raté une occasion pour résoudre ce problème à l'échelle régionale et internationale", a estimé M.Fassi Fihri.
Rabat, 12/01/08

Friday, January 11, 2008

Sahara : La tournée de M. Van Walsum dans la région revêt une grande importance, en incluant l'étape Algérie (M. Barazani)

La prochaine tournée qu'effectuera dans la région l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Peter Van Walsum, revêt une grande importance, en incluant l'étape Algérie, a affirmé jeudi M. Mustapha Barazani, ex-responsable du Polisario.
La visite de M. Van Walsum est en relation étroite avec le 4ème round des négociations sur le Sahara, prévu du 11 au 13 mars prochain à Manhasset, a-t-il poursuivi dans une déclaration à la Radio Rabat Chaîne Inter diffusée lors de son journal du soir.
Il a ajouté que lors de ce périple, l'émissaire onusien va discuter avec les responsables algériens, "car il a le sentiment que l'Algérie ne veut pas s'impliquer, alors qu'elle est partie prenante dans ce conflit".
Lors du troisième round des négociations de Manhasset, les positions sont restées très éloignées, l'autre partie, à savoir le Polisario, n'ayant rien apporté de nouveau et sa position est restée figée, a ajouté M. Barazani.
"Depuis que nous le connaissons, le Polisario répète le même discours : référendum et autodétermination... alors que le référendum est dépassé. Si les Nations Unies demandent aujourd'hui un consensus et une solution négociée, c'est parce que le référendum est inapplicable", a-t-il déclaré.
Le Maroc a proposé un projet bien ficelé, à savoir l'octroi d'une autonomie à la région du Sahara, qui est la seule solution possible pour régler ce conflit, a-t-il dit, ajoutant que cette proposition représente une solution médiane de ni vainqueur ni vaincu.
Il a en outre rappelé que lors de son dernier congrès, le Polisario a brandi des menaces de retour aux armes, mettant en danger la paix et la stabilité dans la région, "ce qui est en totale contradiction avec la volonté de parvenir à la paix, particulièrement à la veille de la reprise des négociations".
"A mon avis, la direction du Polisario n'est pas encore prête à faire un pas vers la paix", a-t-il conclu.
Rabat, 11/01/08-MAP

Thursday, January 10, 2008

A la veille de la visite du Président Bouteflika: Troubles à Constantine

Le wali qui devait présider hier une rencontre avec les élus locaux dédiée à la gestion des collectivités locales est resté cloîtré dans son cabinet, quadrillé par un dispositif sécuritaire impressionnant. Et pour cause, plusieurs dizaines de citoyens habitant le vieux quartier du Bardo étaient venus exprimer leur colère vis-à-vis de l’imminente opération de relogement et des péripéties qui ont prévalu au traitement de ce dossier par les services de la wilaya, voire leur rejet catégorique de l’éradication de cette cité mythique de Constantine.Une opération qui s’inscrit, faut-il le rappeler, dans le cadre du Projet programme de modernisation de la métropole Constantine (PPMMC), objet exclusif de la visite attendue du chef de l’Etat. Si l’émeute a été évitée de justesse hier, rien ne présage un apaisement pour les journées à venir, notamment pour le début de la semaine prochaine. Le relogement de près de 600 familles annoncé pour ce dimanche est quasiment compromis par la menace des contestataires qui promettent l’escalade au moment opportun. Dès lors, la question lancinante qui se pose est de savoir si la visite prévue du président Bouteflika n’est pas, elle aussi, compromise ? Tout porte à le croire puisque «l’exhibition» d’hier, un jour férié, a considérablement perturbé la circulation au centre-ville et mis en alerte un dispositif de sécurité impressionnant. Plusieurs centaines de locataires du quartier du Bardo ont investi, dans la matinée d’hier, la rue Kennedy où siège le wali de Constantine pour décrier les attributions de logements, distribués mercredi dernier dans le cadre du fameux Projet programme de modernisation de la métropole Constantine (PPMMC). Ces protestataires, qui réclamaient notamment la révision de cette opération, ont été, selon leurs dires, soit exclus de la liste des bénéficiaires de logements, soit ont eu droit à de «misérables» appartements de type F2 qui ne peuvent répondre à leurs besoins. Certains parmi eux ont revendiqué l’indemnisation avant le recasement puisque, à leurs yeux, l’expropriation de leurs biens reste encore «floue» à partir du moment où rien n’a filtré sur ce sujet, si ce n’est, les déclarations du wali, M. Abdelmalek Boudiaf, promettant des indemnisations selon les prix actuels du marché de l’immobilier ou encore le recours à la justice pour ceux qui refusent de quitter les lieux. Une action qui ne peut être entreprise, d’après eux, parce que les décisions de destruction de leurs habitations, exigée par la justice n’ont pas été délivrées. Aussi, les mesures prises par la commission chargée du dossier de ne pas attribuer de logements aux femmes divorcées, lesquelles étaient nombreuses hier devant le cabinet du wali, et aux personnes âgées, n’a pas été du goût de ces protestataires qui s’interrogeaient sur le sort de ces personnes âgées qui représentent des cas sociaux particuliers. L’attitude provocatrice du chef de daïra lors de la séance du tirage au sort qui s’est déroulée hier dans des conditions particulières, soit sous haute sécurité, a ajouté de l’huile sur le feu. Ce responsable aurait suggéré devant tout le monde, que les personnes âgées puissent trouver refuge, le cas échéant à «Diyar Errahma». Hier aussi, ce même commis de l’Etat a récidivé, péchant par son manque de tact dans ses palabres avec les contestataires devant le cabinet du wali. «J’habite avec mes frères et enfants dans un immeuble de 5 niveaux (18 pièces). Ma sœur divorcée, à elle seule, habite dans un étage. Comment se fait-il qu’ils l’excluent de la liste alors qu’elle est propriétaire de tout un appartement de 100 m2 ? Où peut-elle aller ? Les responsables de la commission avancent souvent des arguments qui frisent le ridicule ! Comme quoi, c’est une femme solitaire et ne peut se prendre en charge ou encore qu’elle transformera son appartement en un lieu de débauche» affirme un sexagénaire qui jure avoir des documents authentiques qui prouvent sa propriété. Il ajoutera qu’il ne quittera jamais les lieux sauf en cas d’indemnisation correcte. D’autres sont allés jusqu’à proférer des menaces pour mener un mouvement de protestation plus violent dimanche prochain, date arrêtée par la wilaya afin de recaser la première vague des locataires du Bardo (600 familles). «Si aujourd’hui nous sommes peu nombreux, dimanche nous seront plusieurs milliers. Nous n’irons nulle part sauf après le dédommagement de tous les ayants-droit. Personnellement, on m’a octroyé un logement mais, je suis solidaire avec mes voisins qui ont été exclus alors que certains étrangers au quartier, usant de tricheries, ont bénéficié de logements» rétorque un jeune homme, la trentaine. Ce mouvement qui a pris fin à la mi-journée après l’intervention des forces de l’ordre qui auraient reçu l’ordre de se faire plus discrètes et l’arrivée du chef de Sûreté de wilaya. Des arrestations auraient été enregistrées parmi les protestataires qui, il est vrai, ont quitté la rue Kennedy sans incident majeur mais jurent de ne plus quitter leurs maisons. «Qu’ils m’évacuent avec les débris de ma maison parce que je ne la cèderai jamais» dira un autre habitant du quartier. Qu’en sera-t-il dimanche ?
Lyas Hallas LE SOIR D'ALGERIE 10/01/2008
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La Ligue espagnole des droits de l'Homme dénonce l'esclavage dans les camps de Tindouf

La Ligue espagnole des droits de l'Homme a dénoncé, jeudi, la pratique de l'esclavage dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, qui a été confirmée par un document délivré par un soit-disant tribunal du +Polisario+ et publiée par un journal canarien.
Dans un communiqué parvenu à la MAP, l'ONG espagnole qualifie "d'extrêmement grave" l'existence de telles pratiques, comme l'attestait le document établi par un prétendu tribunal du +polisario+, selon lequel un habitant de Tindouf, né en 1951, a été affranchi en 2007 contre une somme d'argent.
La Ligue exprime énergiquement son rejet de ces pratiques, commises par les responsables du polisario, et appelle à leur dénonciation devant la communauté internationale, ajoute le communiqué du président régional de l'ong espagnole aux Iles Canaries, M. Miguel Ortiz Asin.
La réaction de la Ligue espagnole intervient après la publication mercredi par le quotidien "Canarias 7" d'un document, rédigé en langue arabe, attestant de l'existence de l'esclavagisme dans les camps de Tindouf, où les populations sont séquestrées par l'entité séparatiste.
Le prétendu "acte judiciaire", daté du 13 juin 2007, mentionne clairement la "libération d'un esclave", avait précisé le journal canarien.
Ledit document est venu confirmer les témoignages de deux journalistes australiens, Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, en été dernier, qui avaient filmé des scènes d'esclavagisme dans les camps de Tindouf. Ces deux journalistes avaient été interpellés, durant plusieurs heures, par les séparatistes après avoir été +témoins de scènes et de pratiques d'esclavage+ dans les camps de la honte.
Il vient aussi confirmer le drame vécu par la jeune fille, Soltana Bent Bilal, qui, après avoir été hébergée par une famille espagnole pour des vacances d été, avait refusé de retourner dans ces camps, de peur de revivre le même calvaire.
La jeune Soltana, rappelle le journal, se trouve, depuis 2002, sous la garde à Carthagène du couple espagnol Gregorio Martinez et Rosa Sanchez, soulignant que l'esclavage "n'est pas nouveau" dans ces camps.
Les pratiques esclavagistes subies par Soltana avaient été confirmées par un rapport réalisé par l'ONG mauritanienne "SOS Esclavage" qui a souligné que la jeune fille se trouvait dans "une situation d'esclavage".
La famille espagnole adoptive de Soltana a intenté, devant l'Audience provinciale de Murcie, un procès contre Brahim Ghali, le soi-disant représentant des séparatistes en Espagne, pour esclavage héréditaire, après en avoir constaté elle-même l'existence, lors d'une visite aux camps de Tindouf.
La famille espagnole avait reçu Soltana Bent Bilal, dans le cadre des séjours organisés, et à l'expiration dudit séjour, la jeune fille avait refusé de rentrer dans les camps et s'est rendue dans un centre d'accueil de la ville de Murcie, rappelle-t-on
Las Palmas, 10/01/08 MAP

Wednesday, January 09, 2008

Sahara : L'Algérie ne doit pas batailler contre le Maroc mais plutôt contre la pauvreté et le terrorisme (Elaph)

La vraie bataille que l'Algérie doit mener devrait être contre la pauvreté et le terrorisme et non pour l'établissement d'un Etat pour le Polisario, qui risque de devenir, à terme, un "Etat d'Al-Qaïda", réseau qui dispose déjà de bases dans la région et dont l'activisme s'est amplifié en Algérie, affirme un article diffusé par le journal électronique "Elaph".
L'auteur de l'article estime que l'Algérie devrait profiter de l'expérience marocaine à tous les niveaux, particulièrement du progrès réalisé dans le Royaume en l'absence de ressources pétrolières et gazières.
"L'Algérie est-elle à la recherche d'une solution pour le Sahara ou voudrait-elle continuer à se servir du Polisario comme écran dans sa guerre diplomatique contre le Maroc?", se demande-t-il. Pour l'auteur de l'article, l'unique solution de ce conflit réside dans l'instauration d'une autonomie dans la région, option qui garantit la dignité de chacun et la stabilité de la région afin que les Etats du Maghreb puissent "se consacrer aux vrais problèmes au lieu de les fuir".
"Il n'y a pas d'alternative à l'autonomie", précise-t-il, soulignant que "le Maroc, l'Algérie et tous les Etats de la région n'ont d'autres choix que de s'engager dans une guerre contre la pauvreté et le terrorisme". Le journaliste met l'accent sur le fait que l'autonomie offre "l'unique solution pratique" et garantit leurs droits à tous, y compris la population locale. "Quiconque chercherait à éviter la solution ne ferait que pratiquer une politique dont la stérilité a été prouvée depuis longtemps, c'est-à-dire depuis le retrait espagnol au milieu des années soixante-dix et la Marche verte, grâce à laquelle le territoire a pu revenir aux ayant-droits sans la moindre effusion de sang", explique-t-il.
L'Algérie, souligne-t-il, ne veut pas reconnaître son échec, probablement en raison des intérêts qui lient le Polisario à certains services de sécurité qui trouvent un intérêt dans l'existence des camps de Tindouf et nourrissent une vieille volonté d'affaiblir le Maroc par l'usure, car ils le considèrent comme pôle concurrent sur la scène régionale.
Pour l'auteur de l'article, le Maghreb ne peut s'accommoder d'une entité artificielle que l'Algérie, elle-même, devrait rejeter plus que les autres Etats de la région, sachant qu'elle ne peut l'utiliser indéfiniment et qu'une telle entité pourrait se retourner contre elle, surtout lorsqu'on prend en considération les capacités dont dispose "Al-Qaïda" dans la région, et particulièrement en Algérie.Site ELAPH.COM

Tuesday, January 08, 2008

L'Algérie doit participer aux négociations comme une partie prenante au conflit du Sahara (ONG)

Une ONG américaine a estimé que l'Algérie devrait être invitée aux négociations de Manhasset sur le Sahara en tant que partie prenante au conflit du Sahara et non comme un simple "observateur", exprimant son appréhension de voir le 3ème round de ces négociations échouer en raison de l'intransigeance et des menaces de violence et de terrorisme du Polisario et de l'ingérence et obstruction de l'Algérie.
"L'Algérie devrait être invitée à la table des négociations comme une partie prenante au conflit et non comme un simple +observateur+ car elle a entrepris un effort sérieux, délibéré et soutenu pour entretenir et perpétuer ce conflit depuis qu'il a éclaté il y a plus de 30 ans, utilisant tous les moyens d'Etat dont elle dispose'', a souligné "The American Council for Moroccan POWs", dans une lettre, adressée lundi au Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki-moon.
L'Algérie a joué un rôle actif dans le conflit, en envoyant ses forces armées prendre part directement aux hostilités armées, a souligné le Conseil Américain pour les prisonniers de guerre marocains (ACMP), ajoutant que l'Algérie continue de garder contre leur gré des milliers de personnes dans des camps gérés par le Polisario.
"Le Polisario ayant commis des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et tant d'autres crimes et violations comme la torture, l'esclavage et le détournement de l'aide humanitaire, devrait être exclu des négociations et poursuivi par un tribunal criminel international'', a en outre affirmé le Conseil, qui a aussi appelé à placer les camps de Tindouf sous surveillance internationale et à rapatrier tous les habitants de ces camps dans leurs pays d'origine.
Le Conseil, qui a dit craindre "sérieusement" un éventuel échec du 3ème round des négociations de Manhasset, a averti que l'intransigeance et les menaces de violence et de terrorisme du Polisario et l'ingérence et l'obstruction continues de l'Algérie risquent de porter un coup fatal à la meilleure opportunité de résoudre cette question, offerte par le projet d'autonomie proposé par le Maroc, et au grand espoir que ce projet a suscité à travers le monde.
Le Conseil Américain pour les prisonniers de guerre marocains a exhorté le secrétariat général de l'ONU et le Conseil de Sécurité à signifier clairement à l'Algérie et au Polisario que le conflit du Sahara doit être résolu pacifiquement et que les menaces et les actes de violence et de terrorisme contre le Maroc et d'autres pays de la région, ainsi que les violations du cessez-le-feu sont inacceptables et contraires à la volonté et au voeu de la communauté internationale comme exprimés dans de nombreuses résolutions des Nations Unies.Washington, 08/01/08 MAP

Les négociateurs du polisario agissent suivant un mandat précis de l'Algérie (diplomate marocain)

"Si aujourd'hui ceux qu'on appelle ici les négociateurs du Polisario déclarent adhérer à la proposition marocaine (d'autonomie) et que l'Algérie s'y oppose, ils ne seront plus considérés comme des représentants du Polisario et seront remplacés par d'autres, et si ces négociateurs expriment leur opposition à la proposition marocaine et que l'Algérie lui réserve un accueil favorable, ils seront désapprouvés", a affirmé M. Mohamed Mael-Ainin, ambassadeur du Maroc en Jordanie.
Dans un entretien accordé, lundi soir à la MAP, en marge de la tenue du 3-ème round des négociations sur le Sahara à Manhasset, banlieue de New York, sous l'égide des Nations Unies, ce natif du Sahara a souligné que le conflit du Sahara avait d'abord opposé le Maroc et l'Espagne, avant de devenir un problème maroco-algérien.
Selon lui, ce conflit ne date pas de la création du Polisario en 1973 car, juridiquement, lorsqu'on se réfère à la Cour internationale de justice, le litige à propos de ce territoire était posé entre le Maroc et l'Espagne. A l'époque, a-t-il relevé, il n'y avait aucun mouvement qui revendiquait ce territoire, et ce n'est qu'au début des années 70 que l'Espagne a commencé à promouvoir la thèse du séparatisme, sachant que le Royaume était visé par tous les courants de gauche en cette ère de guerre froide. Ajouter à cela le conflit territorial qui opposait le Maroc à l'Algérie.
Au cours de cet entretien, M. Mael-Ainin, qui s'est livré à une analyse exhaustive du conflit, a insisté sur le fait que le Polisario n'a jamais été un mouvement de libération à l'instar de ceux qui existaient en Afrique. "C'est un mouvement séparatiste qui a vu le jour, à la suite de la pression exercée à l'époque par le Maroc sur l'Espagne pour la rétrocession du territoire", a-t-il souligné, rappelant que depuis la chute du mur de Berlin et de l'empire soviétique, plus de 35 pays ont retiré leur reconnaissance de la soi-disant rasd.
Tout en rappelant les liens d'allégeance entre les Rois du Maroc et les habitants du Sahara, M. Mael-Ainin a indiqué que durant l'époque coloniale espagnole au Sahara, il y avait un représentant du Souverain dans la région.New York, 08/01/08 MAP

Monday, January 07, 2008

Maroc-Sahara/démenti : Les informations de l'APS sur la découverte d'un charnier à Smara, fantaisistes et dénuées de tout fondement

Les informations diffusées par l'agence de presse algérienne (APS), faisant état de la découverte d'un charnier à Smara, sont fantaisistes et dénuées de tout fondement, selon les autorités locales et le chef de chantier, qui supervise les travaux de construction d'une salle omnisports.
"Nous démentons catégoriquement ces nouvelles fantaisistes et dénuées de tout fondement, faisant état de la découverte d'un charnier sur le chantier de construction d'une salle omnisports" à Smara, ont indiqué les autorités locales.
Le chef de chantier, Mohamed Laarif, considère, pour sa part, que de telles allégations sont étonnantes pour les ouvriers, qui s'attelant à ces travaux depuis plusieurs mois, n'ont découvert aucune trace d'ossement sur le chantier.
"Notre seule découverte était une nappe phréatique, à la mi-décembre. Nous avions alors avisé les services d'analyse de l'ONEP et suspendu les travaux, car il était impossible de poursuivre les travaux de construction sur une nappe phréatique ", a-t-il ajouté.
Les travaux ont repris après la fête de l'Aid Al Adha, après la déviation du cours d'eau, selon le chef de chantier.
Les déclarations de M. Laarif sont confirmées par plusieurs habitants, situés dans le voisinage du chantier.
Ces mêmes sources affirment que le polisario, relayé par l'APS, qui fait office de porte-parole officiel des séparatistes, et les médias algériens, nous ont habitués à de pareilles élucubrations, à l'approche de chaque rendez-vous, en rapport avec le dossier du Sahara.
Les "découvertes" du polisario, et par ricochet des médias algériens, sont ainsi annoncées aujourd'hui, à la veille du démarrage des négociations de Manhasset.
L'on se rappelle que lors de la deuxième session ordinaire du Corcas, tenue les 17 et 18 décembre dernier à Smara, l'agence de presse algérienne, avait fait état d'une manifestation dans cette ville, alors qu'une quarantaine de journalistes, dont des envoyés spéciaux de télévisions étrangères, se trouvaient sur place et n'avaient rien constaté de tel.
Voulant s'ériger en chantres des droits de l'homme, les séparatistes, qui sont décriés dans tous les forums internationaux, pour le blocus imposé aux camps de Tindouf et les crimes perpétrés, à huis clos, contre les populations séquestrées, tentent donc, à l'approche de Manhasset, de se faire une virginité, et de se présenter sous de meilleurs auspices.
Leur objectif est également d'accréditer la thèse de génocide, principalement en Espagne, où ils disposent de relais au sein même de la justice, alors que des rapports d'enquêtes internationales récusent les prétendues disparitions de sahraouis, avancées par le polisario.
Ces rapports, publics, avaient d'ailleurs indiqué que parmi les disparus, listés par le polisario, plusieurs vivaient tranquillement au Maroc. On ignore, face au blocus imposé aux camps de Tindouf, le nombre des disparus dans ces camps, dont des marocains ayant fui les camps fournissent aujourd'hui les listes et les noms.
Dans tous les cas, le Maroc, pays démocratique, qui fournit des gages tangibles de son engagement en faveur du respect des droits de l'homme, n'a pas de leçons à recevoir des séparatistes et encore moins de l'Algérie, dont la responsabilité n'a toujours pas été clarifiée dans la mort de plus de 150.000 personnes depuis 1992 et la disparition de plusieurs dizaines de milliers d'algériens sur son propre territoire.
MAP-08/01/2008.

Friday, January 04, 2008

Poursuivi à Madrid pour tortures et esclavagisme, le délégué du Polisario en Espagne trouve «refuge» à Alger

Brahim Ghali a quitté son poste à la tête de «l’ambassade» du Polisario à Madrid, où il est poursuivi pour tortures et esclavagisme. Il trouve «refuge» à Alger. Une grosse tête du Polisario vient de tomber à Madrid. Brahim Ghali, représentant de cette entité en Espagne, vient de renoncer à ce poste à corps défendant, pour trouver «refuge» en Algérie, où il a été nommé «ambassadeur» de la fantomatique RASD. L’ancien «ministre de la Défense», poursuivi actuellement en Espagne pour crimes de guerre et esclavagisme, ne pouvait continuer de courir impunément à Madrid, où il risque la prison. Deux plaintes ont été déposées au mois de décembre dernier contre ce criminel de guerre auprès de l’Audience nationale (la plus haute instance pénale en Espagne) et devant un tribunal de Murcie. Il a été cité à comparaître le 10 décembre devant un tribunal de Murcie, suite à une plainte pour esclavagisme contre Soltana Bent Bilal, une fille au teint noir qui avait été enlevée de la région de Zouérate, en Mauritanie, pour être employée en tant qu’esclave chez une famille de maîtres blancs résidant à Tindouf. Ce scandale, digne d’un autre âge, a éclaté en 2002, quand cette fille âgée de 14 ans est arrivée à Murcie, en provenance des camps de Tindouf, à l’invitation de «l’Association espagnole des amis du peuple sahraoui», à l’origine des colonies de vacances organisées à Murcie au profit des enfants séquestrés à Tindouf. La présidente de cette ONG espagnole, Rosa Maria Sanchez, découvrira, à sa surprise et à la surprise de l’opinion publique espagnole en général, que la mère biologique de la petite Soltana, Knana Saleck de son nom, résidait en Mauritanie, et non à Tindouf, où de faux parents, dénommés El Bardi, avaient embauché la petite victime en tant qu’esclave. Cette dernière, qui dit préférer mourir en Espagne que retourner à Tindouf, est adoptée aujourd’hui par la présidente de l’ONG espagnole à Murcie, en attendant l’issue du procès contre Brahim Ghali. Cet ancien chef militaire, connu pour être l’un des fidèles proches de Mohamed Abdelaziz, a été rappelé dernièrement par ce dernier, pour lui trouver «refuge» à Alger, où il fut bombardé «ambassadeur» de la chimérique RASD. Mais ce n’est que partie remise. Le pedigree du dénommé Ghali est assez bien étoffé pour croire pouvoir échapper à la justice. Il fait l’objet d’une autre plainte déposée auprès de l’Audience nationale espagnole, à Madrid. Le 14 décembre 2007, l’Association sahraouie des portés disparus au Polisario, ainsi que l’Association sahraouie de défense des droits de l’Homme, ont saisi la plus haute juridiction en Espagne sur des crimes perpétrés par une trentaine de responsables militaires algériens et du Polisario, dont Brahim Ghali. Ce tortionnaire est confronté à de graves accusations, dont notamment des détentions arbitraires, des tortures et des sévices corporels ainsi que des disparitions forcées de dizaines de centaines de Sahraouis. Un passé qui est lourd de crimes et auquel son auteur ne peut se dérober, quand bien même il aurait trouvé «asile» à Alger.
Source: Aujourd'hui le Maroc.

Soutenir le "Polisario", "c'est cautionner la tuerie des innocents et la violation des droits de l'homme" (Journal Sénégalais)

Soutenir le "Polisario", "c'est soutenir le non droit", c'est "cautionner la tuerie des innocents et la violation des droits de l'Homme", affirme le mensuel sénégalais "Temps d'Afrique".
Soutenir le "Polisario", "c'est aussi trahir l'idéal de l'unité africaine, c'est être complice de l'irrédentisme et du séparatisme préjudiciable à la souveraineté étatique", indique le journal.
Le "Polisario", ajoute-t-il, est un mouvement "séparatiste dangereux et terroriste, dépassé et déphasé par la marche de l'histoire et qui est incapable d'apporter une réponse responsable à la généreuse proposition du Roi du Maroc soutenue par la communauté internationale", précisant que ce mouvement a choisi, avec le soutien "honteux" de l'Etat algérien, la politique de la "corruptibilité", de la violence et de la lutte armée contre les populations civiles composées essentiellement d'enfants, de femmes et de personnes du troisième âge.
Le mensuel sénégalais souligne que le Sahara est une terre marocaine, par la géographie, par l'histoire, la culture et la religion et par le pacte de la Bai'a, ajoutant que les populations sahraouies "sont prisonnières d'un lobby algérien et d'une oligarchie d'affairistes, violente et dangereuse, incapable d'entendre raison et de choisir la voix de la paix".
Dénonçant la position du parti socialiste (PS) sénégalais sur le Sahara, "Temps d'Afrique" relève que cette position est "simplement grave" et "honteuse" pour l'Afrique, pour le Sénégal et pour les Sénégalais amis du Maroc, terre de Cheikh Sidi Ahmed Tidjani, fondateur de la tidjanya.
"Cette position alimentaire, affirme le journal, n'est ni celle du Sénégal, ni celle des Sénégalais. C'est celle d'un parti en sécheresse d'idées, de propositions et d'intelligence et en agonie en raison de son absence d'avenir".
Dakar, 04/01/08-MAP

Wednesday, January 02, 2008

Quatre policiers tués dans un attentat à Naciria (Algérie)

Un attentat à la voiture piégée a frappé un poste de police à Naciria en Algérie, tuant, selon la radio nationale, quatre policiers et faisant 20 blessés.
L'explosion, survenue en début de matinée dans cette ville à 120 km à l'est d'Alger, a creusé un cratère de trois mètres de diamètre, endommagé la façade du poste de police ainsi que des habitations du voisinage.
Le ministère de l'Intérieur ne dit pas, dans le communiqué qu'il a publié sur l'attentat, s'il est l'oeuvre d'un kamikaze, comme l'avaient affirmé plus tôt certains témoins.
Cette explosion survient moins d'un mois après le double attentat du 11 décembre à Alger, qui avait fait 37 morts selon le bilan officiel, dont 17 employés des Nations unies. L'attentat de Naciria est le plus important dans le pays depuis les événements du 11 décembre.
Lamine Chikhi et Hamid Ould Ahmed, version française Eric Faye et Gregory Schwartz
ALGER (Reuters) - 02/01/2008.

Tuesday, January 01, 2008

Algérie: Plus de 40 millions de dinars partis en fumé, Un investisseur émigré en appelle à Bouteflika

Il vient investir dans son pays. Il finit par perdre plus de 40 millions de dinars et beaucoup d’énergie. Arab Mokhbi, un Algérien vivant depuis 40 ans en France, ne savait certainement pas que son projet aurait une fin désastreuse.
Sinon, il ne serait pas venu. Répondant aux appels incessants des dirigeants algériens, le président Bouteflika en tête, aux émigrés et aux étrangers pour venir investir en Algérie en leur faisant miroiter une palette d’avantages, M. Mokhbi a créé une entreprise de droit algérien spécialisée dans la fabrication du matériel de sécurité électronique et de contrôle d’accès, dénommée Afritel. Une première dans cette Algérie en panne d’économie productive. « Nous avons même déposé deux brevets d’invention dans le secteur des technologies de contrôle », précise-t-il, en insistant sur le sérieux et l’importance du projet qui visait aussi le marché maghrébin et africain. « Nous avons entre autres, prévu de fabriquer des câbles connectiques et cabling system, mais aussi de faire dans la formation, la recherche et le développement technologique », indique-t-il encore. Mais ce qui devait être un projet prometteur a vite tourné au cauchemar. L’usine Afritel, implantée dans la zone industrielle d’El Harrach, a été réduite en poussière. Elle a été rasée, effacée de la carte d’Alger suite à une décision émanant de l’APC d’El Harrach en mai 2007, et qui portait sur la démolition immédiate de toutes les constructions illicites se trouvant sur la rue Benyoucef Khettab. « Après avoir réglé les derniers détails pour lancer nos activités, à ma grande stupéfaction, le 18 mai 2007, à 8h , des engins arrivent et la police assiège les lieux. Le wali délégué et le commissaire de la daïra d’El Harrach sont sur place. Des voix nos crient “sortez, on va démolir. N’essayez surtout pas de résister" », raconte M. Mokhbi, qui se rappelle bien de « ce tsunami qui s’est abattu sur Afritel, détruisant tout ce qui se trouvait sur son passage. Des équipements d’une valeur de 40 millions de dinars qui se trouvaient à l’intérieur ont été également détruits ». La raison ? La bâtisse faisant office de siège de l’entreprise a été construite illégalement. « J’ai établi un contrat de location en bonne et due forme. Je ne savais pas qu’il y avait un litige entre le propriétaire ou celui censé être le propriétaire au moment de la conclusion du contrat et les autorités locales. Je ne savais pas non plus, qu’il s’agissait d’une construction illicite en voie de démolition », souligne M. Mokhbi avant d’ajouter : « Certes, une imprudence a été commise à la signature du bail. Mais il me semble que ce n’est pas une raison pour démolir toute une structure économique et sociale d’une entreprise, à l’aube où l’Algérie est un énorme chantier. » Il estime aussi que la décision des autorités locales « manque cruellement d’objectivité et de justice » et elle est, à ses yeux, « incompréhensible et injustifiée ». Cela, dans le sens où aucune chance de recours ne lui a été accordée. M. Mokhbi a essayé de faire valoir ses droits et a réclamé auprès de la wilaya d’Alger. En vain. Ses requêtes sont restées lettre morte. Ne trouvant plus bon entendeur, il adresse une lettre ouverte au président de la République où il le sollicite pour intervenir et sauver au moins le projet. Mais il n’obtiendra aucune réponse. Aujourd’hui, c’est tout un projet pouvant créer une centaine d’emplois permanents, qui risque de partir en fumée. Et dire que l’Algérie a besoin des investissements étrangers !
M. A. O. -L'EXPRESSION 01/01/2008

LISTE DES TERRORISTES DU POLISARIO QUI SE RENDERONT A MANHASSET LE 8 JANVIER PROCHAIN.

- Taleb Ami Deih, commandant de la 1ère région militaire en remplacement de M Ahmed Vall Mohamed Yehdih appelé à occuper le poste de secrétaire d?Etat à la fonction publique.

- Brahim Mohamed Mahmoud commandant de la 2ème région militaire- Hamdi Khalil Mayara, commandant de la 3ème région militaire- Mohamed Ali Sid?El Bechir, commandant de la 4ème région militaire

- Hama Salam, commandant de la 5ème région militaire de la gendarmerie.
- Abdallahi Lehbib, commandant de la 7ème région militaire

- Hama Malou, commandant de la gendarmerie nationale

- Mohamed Lemine Ahmed, trésorier général

- Brahim Ghali, ambassadeur en Algérie- Boukhari Ahmed, représentant du Polisario auprès de l'ONU

- Bouchraya Beyoun, représentant du Polisario en Espagne-

-Mansour Oumar, représentant du Polisario en France

- Mohamed Sidati, ministre, conseiller à la Présidence, chargé de l'Europe

- Khadija Hamdi, ministre de la culture

- Salem Lembsir, gouverneur de Dakhla

- Khattri Adouh, gouverneur de Smara

- Alioun Habib Kentaoui, gouverneur de Aousserd- Mohamed Lemin Deddi, gouverneur d'El Aaiun
(SPS)