Saturday, December 26, 2009

Appel au renforcement de la mobilisation à l'international pour mettre à nu les manoeuvres du polisario et de l'Algérie

Les participants à une rencontre sur les derniers développements de la cause nationale ont appelé, vendredi soir à Casablanca, à l'intensification des actions sur la scène internationale pour mettre à nu les manoeuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume.

Lors de cette rencontre, organisée par la Chambre de Commerce, d'Industrie et de services de Casablanca, plusieurs acteurs des milieux politique, économique et associatif ont appelé à davantage de mobilisations des potentialités nationales au service de la cause nationale notamment dans les forums internationaux, afin de dévoiler et dénoncer les manoeuvres de l'Algérie et du polisario, visant la stabilité et la sécurité du Maghreb.
Ils ont, à ce propos, salué le travail accompli par la diplomatie marocaine dans la question du Sahara, ayant abouti au retrait par plusieurs pays de leur reconnaissance de la fantomatique RASD.
Ils ont également souligné l'importance de la diplomatie parallèle qui engage partis politiques, acteurs de la société civile, opérateurs économiques et autres acteurs dans la défense de l'intégrité territoriale du pays.
Les participants ont souligné que les complots ourdis contre le Maroc visent à saboter l'initiative marocaine d'autonomie des provinces du sud, dans le cadre de la souveraineté nationale, et à saper le projet sociétal, moderniste et démocratique du Royaume.
Ont pris part à cette rencontre, des représentants du Parti Authenticité et Modernité, du Rassemblement national des Indépendants, du parti de la Justice et du Développement, de l'Union constitutionnelle, du Parti de l'Istiqlal, de l'Union socialiste des Forces populaires et des Forces citoyennes ainsi que des opérateurs économiques et des acteurs associatifs.
Casablanca,26/12/09

Thursday, December 24, 2009

La série d'enlèvements d'Occidentaux dans la région sahélo-saharienne, en liaison avec les différents trafics liés à la drogue et à la contrebande, devient une puissante source de financement pour les bandes criminelles et terroristes qui opèrent dans cette région vulnérable, aux frontières poreuses et à la jeunesse désoeuvrée, et une sérieuse menace pour la sécurité de la sous-région, notamment les pays du Maghreb.

Le désert, avec une faible densité démographique et des frontières incontrôlables, offre une large étendue pour tout genre d'actions inavouées et inquiète la Communauté internationale, selon les observateurs.

"On constate depuis plusieurs années une hybridation des mouvements terroristes (dans la région) qui versent et recrutent de plus en plus dans le milieu criminel de droit commun", a expliqué à la MAP une source diplomatique occidentale.

"Le développement du trafic de drogue en Afrique de l'ouest constitue une puissante source de financement et donc, un facteur aggravant des menaces pesant sur la sécurité des pays du Maghreb", a ajouté cette source.

Récemment, le directeur exécutif de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Antonio Maria Costa, tirait la sonnette d'alarme sur les répercussions de ce trafic dans la sous-région, surtout après la découverte en novembre dernier de débris d'un Boeing-727 près de Gao, dans le nord du Mali, une zone affectée par la rébellion et le terrorisme.

+Répercussions "inévitables" sur les pays du Maghreb+

"Nous avons acquis des preuves que deux flux de drogues illicites - l'héroïne dans l'est de l'Afrique et la cocaïne dans l'ouest - se rejoignent désormais dans le Sahara, empruntant de nouveaux itinéraires à travers le Tchad, le Niger et le Mali", a déclaré le responsable de cet office basé à Vienne, avertissant contre les répercussions "inévitables" sur les pays voisins, "au Maghreb par exemple".

"Les drogues n'enrichissent pas seulement le crime organisé", a poursuivi M. Costa qui s'exprimait devant le conseil de Sécurité de l'ONU. "Les terroristes et les forces anti-gouvernementales" dans le Sahel puisent des ressources du trafic de drogue pour financer leurs opérations, acheter des équipements et payer leurs troupes", ajoute-t-il.

Plusieurs séries d'enlèvements d'Occidentaux opérés ces derniers mois dans la région, dont le dernier en date cette semaine, dans le sud-est mauritanien, viennent corroborer cette thèse du financement des opérations terroristes à travers des actes criminels et alarmer davantage la Communauté internationale. "Toute la région est confrontée à ce fléau et cela doit inciter les pays concernés à se souder, dans le cadre d'une stratégie cohérente et à mettre leurs actions en synergie, puisque le terrorisme n'a pas de frontière", a aussitôt réagi l'Union européenne, manifestant son inquiétude devant le développement des actions terroristes au nord et au sud du Sahara.

Car au-delà des activités illicites aux retombées pécuniaires incalculables, le lien entre ce +commerce+ et le financement d'actes terroristes dirigés contre la stabilité d'Etats fragiles devient de plus en plus manifeste, comme ce fut le cas en Afghanistan et en Asie centrale.

Depuis cinq ans, les cartels de la drogue d'Amérique latine utilisent l'Afrique comme plaque tournante et base arrière de leur trafic de cocaïne vers l'Europe.

"Il apparaît, dès lors, de plus en plus clairement que le trafic de drogues, par son lien avec les réseaux illicites internationaux, met en péril la sécurité internationale au-delà de l'échelle régionale", soulignait dernièrement l'ambassadeur de France auprès de l'ONU, Gérard Araud.

Le dernier rapport de l'ONUDC sur le commerce de l'opium afghan "montre non seulement le rôle du trafic de drogues dans le financement de l'insurrection en Afghanistan, mais aussi de groupes extrémistes dans plusieurs pays d'Asie centrale. Les réseaux terroristes financent leurs activités en partie grâce au trafic de drogues", soulignait le diplomate français devant le Conseil de sécurité.

Pour le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Bédouma Alain Yoda, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil pour le mois de décembre, "la faiblesse de l'Etat de droit, la pauvreté ou la corruption sont des facteurs qui favorisent l'action des narcotrafiquants". C'est pourquoi, il appelle la Communauté internationale à porter une "attention particulière aux zones fragilisées par les rebellions, qui peuvent constituer des menaces pour la sécurité et la paix de l'Afrique de l'ouest".


+Intégration régionale: nécessité vitale+

Mais force est de constater que malgré les efforts de la Communauté internationale, les dangers posés par le trafic de drogues à la sécurité internationale sont plus forts que jamais.

Le terrorisme est une menace pour le Maghreb et la région du Sahel, avait mis en garde en novembre dernier, le chef du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom) William Ward, en visite dans la région.

Selon lui, "les activités terroristes et criminelles dans le Maghreb et la région du Sahel continuent d'être une menace pour toute la région et au delà de celle-ci".

Un avis partagé par l'ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Erik Jensen, pour qui "la menace terroriste perçue par les Etats-Unis et l'Europe est +bien sérieuse+" dans cette région dont le tiers de la population a moins de 15 ans et qui, si elle est "désabusée et frustrée, peut constituer un terreau fertile pour les extrémistes".

Ce fin connaisseur de la région avait à maintes reprises préconisé que "dans l'intérêt de toute la région et du voisin européen que les Etats du Maghreb fassent preuve de volonté politique pour résoudre un conflit, qui plus qu'aucun autre, entrave le futur des peuples du Maghreb".

Experts, politiques, diplomates tout comme les stratèges s'accorderont à pointer du doigt la faiblesse des institutions, la porosité des frontières, mais aussi le fort taux de chômage des jeunes, la pauvreté endémique, le problème des réfugiés et des personnes déplacées, la persistance des conflits armés, en plus des tensions et divisions que connaît la région, autant de fléaux mis à profit par les bandes criminelles et terroristes aux desseins peu avouables.

Pour Erik Jensen, "le coût de la non intégration régionale est chèrement payée en Afrique du nord, une région, par ailleurs, aux ressources naturelles et humaines considérables, située dans un carrefour stratégique".

La solution résiderait, selon l'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU, Mohamed Loulichki, dans une triple démarche que la Communauté internationale devrait adopter, à savoir : la résolution des conflits et différends qui persistent dans cette région, la consolidation des pays sortant des conflits et leur accompagnement dans l'entreprise de reconstruction politique et économique et le renforcement de la coopération bilatérale, régionale et internationale pour éliminer ces trafics".

Mais au-delà de ces remèdes ponctuels, M. Loulichki estime que "le véritable rempart dans la lutte contre ces fléaux demeure le développement économique et social et la mise en place de la gouvernance économique et de l'Etat de droit". 24-12-2009 New-York

Wednesday, December 23, 2009

Sahara: Devant les tergiversations d'Alger et du Polisario, l'ONU réitère son attachement aux négociations (Analyse)

Que ce soit à l'occasion de la nomination du nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général, en janvier dernier, ou lors des réunions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU, le processus de négociations, enclenché par la proposition marocaine d'accorder une large autonomie à la région du Sahara marocain, a été, à chaque fois, mis en avant comme étant la voie à suivre en vue de parvenir à une solution à ce différend régional artificiel.

-Par Jamal FELHI-

L'Envoyé personnel pour le Sahara, Christopher Ross, "travaillera avec les parties et les pays voisins sur la base de la résolution la plus récente du Conseil de sécurité 1813 et des précédentes résolutions en se fondant sur les progrès réalisés jusqu'à présent dans la recherche d'une solution politique, juste et durable", avait souligné le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon lorsqu'il a annoncé la nomination à ce poste du diplomate américain.

Le chef de l'ONU a ainsi voulu signifier le plus clairement à l'Algérie et au Polisario que l'action de son nouvel Envoyé personnel s'inscrira dans la continuité de son prédécesseur, Peter Van Walsum, qui n'avait pas souhaité être reconduit à son poste, Alger et le polisario criant, rappelle-t-on, à sa "partialité".

Et pour cause: ce dernier avait, à l'appel du Conseil de sécurité et à la suite de la présentation par le Maroc en avril 2007 de l'Initiative d'autonomie, réuni à quatre reprises les parties à Manhasset près de New York, avant d'exprimer, sans ambages, devant les membres du Conseil de sécurité que l'indépendance du Sahara n'est pas une option réaliste et d'appeler les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale.


+Continuité du processus entamé à Manhasset+

L'adoption en avril dernier par le Conseil de sécurité, et à l'unanimité, de sa résolution 1871 est venue ainsi consacrer la continuité du processus entamé à Manhasset.

Tout comme la résolution 1813 (avril 2008), la nouvelle résolution insiste, en effet, sur la nécessité de prendre en compte ce qui a été entrepris durant les dernières années, notamment les acquis et la dynamique créée par l'initiative marocaine d'autonomie en tant que solution consensuelle à la question du Sahara tout en mettant l'accent sur la nécessité d'engager des négociations sérieuses et substantielles.

En vertu de cette résolution, M. Ross, un fin connaisseur de la région, a invité les parties à des pourparlers informels, en août dernier à Durnstein, en Autriche, en préparation d'un cinquième round de négociations.

Allant dans le même sens, la résolution adoptée récemment, sans vote, par l'Assemblée générale a réitéré l'appui des Nations unies au processus de négociations, appelant, de nouveau, "toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres".

A travers cette résolution, l'AG, tout comme le Conseil de sécurité, prend aussi "note des efforts consentis et des développements depuis 2006", en référence, une nouvelle fois, à la dynamique enclenchée par l'Initiative marocaine d'une autonomie pour la région du Sahara.

En adoptant cette résolution, les 192 Etats membres de l'ONU ont, à l'instar du Conseil, de nouveau exhorté toutes les parties à faire preuve de volonté politique et de dépasser les blocages et les clivages afin d'entrer dans une phase de négociations intensive et substantielle pouvant garantir la progression vers une solution définitive à ce différend, tout en reconnaissant, avec la même appréciation que le Conseil, les efforts sérieux et crédibles du Maroc.


+Instrumentalisation de la question des droits de l'Homme+

Malheureusement, ces appels des Nations unies ne semblent pas encore été entendus par les autres parties, l'Algérie et les séparatistes en l'occurrence.

Ces derniers ont jusque là cherché à torpiller les efforts déployés par l'ONU, leur but étant d'empêcher la poursuite du processus de négociations à travers l'instrumentalisation de la question des droits de l'homme.

Alors que les consultations étaient sur la bonne voie pour tenir une seconde rencontre informelle, le polisario et l'Algérie ont ainsi cherché à détourner l'opinion publique internationale et à faire échouer ces consultations en mettant en scène "le cas Aminatou Haidar".

Maintenant que cet épisode a pris fin sans faire de "martyr", ses instigateurs chercheront-ils à en inventer d'autres ? En tout cas, la Communauté internationale est aujourd'hui lassée par les manoeuvres de l'Algérie et des séparatistes.

Pour preuve: le Secrétaire général de l'ONU et les leaders de plusieurs pays ont exhorté les parties, dès que Aminatou Haidar avait accompli les formalités d'entrée au territoire marocain, à la reprise le plus tôt possible du processus de négociations.

Exclusif : le Polisario aurait apporté un soutien à AQMI pour l’enlèvement des trois espagnols

Selon des sources fiables proches de l’enquête, l’investigation sur l’enlèvement le 29 Novembre des trois humanitaires sur la route Nouadhibou-Nouakchott tend à démontrer qu’un soutien opérationnel de membres du Front Polisario aurait été apporté à Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Portant notamment sur le repérage des itinéraires des trois étrangers, ainsi que sur la transmission d’informations relatives à leur action en Mauritanie, le soutien de membres du Front Polisario à l’organisation terroriste AQMI devrait poser un grave problème d’image au mouvement, au moment où l’Algérie tente par tous les moyens de lui construire une crédibilité.
Depuis plusieurs semaines, l’on assistait de la part des autorités mauritaniennes à une intensification de la lutte contre AQMI, avec la multiplication d’arrestations et le renforcement de la coopération avec le Niger et le Mali. Il était donc techniquement difficile pour l’organisation terroriste d’organiser un enlèvement de cette ampleur sans utiliser une base logistique connaissant la région, et prête à s’allier avec les islamistes afin de diversifier ses sources de revenus.

En effet, selon la même source, une demande de rançon pourrait être formulée très rapidement par les ravisseurs, portant sur un échange de prisonniers et non sur du numéraire, ce qui tendrait à démontrer la fébrilité d’AQMI, ainsi que le virage mercantile pris par une frange du Front Polisario, qui était jusqu’alors spécialisée dans le trafic de marchandises et dans le transport de stupéfiants en connexion avec des groupes mafieux sud-américains. Or, depuis plusieurs mois, la lutte contre le narcotrafic au Sahel a réduit la marge de manœuvre des terroristes et du Front Polisario, et il restait donc à conquérir l’ultime bastion de la criminalité : le Kidnapping d’étrangers. De l’avis de plusieurs spécialistes, le virage pris par le terrorisme et la criminalité au sein de l’arc sahélien constitue un défi très important à relever, car la constitution d’une alliance « opportuniste » entre une frange du Front Polisario et AQMI pourrait constituer un cocktail extrêmement difficile à neutraliser, dans un contexte régional particulièrement complexe. De surcroit, l’« alchimie » dans le nord ouest de la Mauritanie est tout à fait particulière, car des activistes mauritaniens au sein de la branche maghrébine d’Al Qaida côtoient de trafiquants du Polisario qui risquent de se radicaliser devant l’impasse qui leur est offerte par leur mouvement. Le risque, à très court terme : que le front Polisario devienne les « FARC » du Maghreb, c'est-à-dire une organisation qui a recours aux enlèvements massifs d’étrangers, mutualisés (ou pas) avec AQMI, les uns répondant à une obligation « alimentaire », les autres obéissant à un impératif idéologique…Dans les deux cas, c’est la stabilité du Maghreb et du monde qui est perdante. Ce ne serait pas là la première fois que le front Polisario s’allie avec AQMI. Le 6 Juin 2005, lors de l’attaque contre la base militaire de Lemgheity, la participation d’un membre du Front Polisario, Mouawiya Ould Lamine Loubeid (décédé depuis) a été établie par l’équipe chargée de l’enquête.

Dernière mise à jour : ( 01-12-2009 )

Monday, December 21, 2009

Algérie: 200 000 enfants à la rue ....Le régime mafieux au pouvoir continue à pratiquer la politique de l'autruche

Près de 300 000 enfants sont utilisés dans des entreprises. Ils y travaillent sans avoir atteint l’âge légal, fixé par la loi à 16 ans. Abdelhak Mekki, directeur de l’Observatoire des droits de l’enfant de la Forem, n’en revient pas. Il s’agit bien, précise-t-il, d’une atteinte aux droits de l’enfant. Ce chiffre pourrait bien doubler si l’on tient compte du marché informel en pleine expansion, avertit M. Mekki. Ce sont notamment ces enfants utilisés en tant que domestiques, ceux exerçant des petits métiers à la sauvette dont le nombre peut atteindre le million et demi. Participant à une table ronde sur les droits de l’homme organisée hier au centre de presse d’El Moudjahid, cet ardent défenseur des droits de l’enfant affirme que la situation est bien plus « déplorable » qu’on le pense. En se référant à une enquête menée dans 8 wilayas, M. Mekki indique que plus de 200 000 enfants se trouvent dans la rue, sans aucune protection.

Il relève aussi que 10 000 bambins subissent des violences physiques chaque année. Cette situation dramatique est favorisée par une déperdition scolaire galopante. Selon le conférencier, environ 500 000 enfants sont perdus chaque année pour l’école. Interdit par la loi, le travail des enfants, explique le conférencier, est une réalité amère qui illustre on ne peut plus clairement le degré de détérioration du pouvoir d’achat des familles due à la poussée de l’inflation. Se félicitant du nouveau texte de loi sur la protection de l’enfance, M. Mekki estime que l’Etat à lui seul ne pourra pas protéger les enfants. Pour ce faire, il appelle à l’implication de tous les citoyens. Revenant sur la situation générale des droits de l’homme en Algérie, le conférencier relève une « avancée » remarquable, tout en évoquant des « insuffisances ».

Pour améliorer cette situation, M. Mekki appelle à la levée de l’état d’urgence qui constitue un obstacle à la pratique démocratique. Abordant la question des ONG internationales et de leur rôle dans la progression des droits de l’homme dans le monde, M. Mekki refuse de « remettre en cause leur travail », estimant qu’elles constituent « l’âme par laquelle on défend la société civile ». Un avis qui n’est pas partagé par l’autre conférencier, Me Azzi Marouane, président de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application de la charte pour la réconciliation nationale. Ce dernier qualifie de « douteuse » l’activité des ONG internationales qui établissent des rapports « tendancieux à des desseins autres que ceux de défendre les droits humains ».

Sans les citer nommément, Me Azzi pointe également un doigt accusateur sur les organisations nationales de défense des droits de l’homme, qu’il considère « responsables » des « rapports erronés » établis par les ONG internationales sur la situation des droits de l’homme en Algérie. « Ils ont parlé de prisons secrètes en Algérie. Qu’ils nous fournissent les preuves de leur existence. Qu’ils nous donnent le lieu où elles se trouvent », clame-t-il en regrettant que les séquelles de la tragédie nationale soit utilisée par « certaines parties » pour faire pression sur l’Algérie. M. Azzi revient, dans ce sillage, sur l’initiative algérienne auprès des Nations unies relative à l’incrimination de la rançon, la considérant comme « nécessaire » pour lutter contre le terrorisme. EL WATAN 21-12-2009

Sunday, December 20, 2009

Les Marocains établis en Europe réaffirment à Bruxelles la marocanité du Sahara

Plusieurs centaines de Marocains établis dans différents pays européens ont convergé, vendredi après-midi, devant le siège du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles pour réaffirmer la marocanité du Sahara et dénoncer les manoeuvres ourdies par les ennemis de l'intégrité territoriale.

Lors de cette manifestation, organisée à l'appel du Collectif des associations de la société civile en Europe, la communauté marocaine notamment de Belgique, des Pays-Bas, d'Allemagne et de France, a "vigoureusement" condamné les agissements hostiles au Maroc visant à attenter aux valeurs sacrées du Royaume et à saper le processus de négociations mené sous l'égide des Nations unies.
Bravant le froid qui sévit actuellement en Belgique, hommes, femmes et enfants ont tenu à se rassembler pour dénoncer les "machinations" de l'Algérie et du "polisario", appelant la communauté européenne à intervenir d'"urgence" pour mettre un terme aux souffrances des "frères" marocains séquestrés dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien.
Ils ont de même appelé à faire cesser "le calvaire des familles qui vivent au quotidien la séparation et qui n'attendent que l'occasion pour rejoindre leur proches au Maroc".
Les manifestants ont également réitéré leur rejet "catégorique" de céder au chantage du "polisario" et de l'Algérie, qui le soutien, en vue de saboter le processus de négociations qui accorde "sérieux et crédibilité" à la proposition marocaine d'autonomie des provinces du Sud du Royaume.
Ils ont exhorté les institutions européennes à intervenir pour jeter la lumière sur les violations des droits de l'Homme qui se font dans les camps de la honte sous la protection algérienne.
Tout en réaffirmant leur indéfectible attachement au glorieux Trône alaouite et leur mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI, ils ont salué les avancées enregistrés en matière des Droits de l'Homme et de démocratisation de la société marocaine dans le cadre des réformes "largement soulignées" par la communauté internationale.
Ils ont aussi exprimé leur entière adhésion au discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche verte.
Brandissant le drapeau national et les portraits du Souverain, ils portaient des pancartes et des banderoles où on pouvait lire notamment: "Le Sahara est marocain et restera marocain", "Nous défendons le processus d'autonomie sous l'égide des Nations unies", "Nous condamnons les agissements hostiles orchestrés par des parties étrangères ennemies de l'intégrité territoriale du Maroc", "Nous demandons une enquête internationale sur les violations des droits de l'homme en Algérie et à Tindouf" ou encore "Stop à la manipulation et l'instrumentalisation de la noble question des droits de l'homme par l'Algérie et le polisario".
Dans une déclaration à la MAP, le coordinateur du Collectif, M. Adil Arbai a souligné que "ce sit-in n'est que le début d'une série de manifestations à travers lesquelles les Marocains d'Europe réitèrent leur attachement à leur pays d'origine et que la question du Sahara, a toujours été et restera toujours la cause de tous les Marocains où qu'ils soient".
"Nous dénonçons l'instrumentalisation par l'Algérie et le polisario des droits de l'Homme, un noble principe auquel l'ensemble des Marocains sont profondément attachés", a-t-il ajouté, soulignant "que c'est bien l'Algérie et le Polisario qui doivent être jugés pour les violations des droits humains".
Dans une déclaration similaire, Mme Zahra Haidara, présidente de l'Association sahraouie de soutien au projet d'autonomie, a appelé la communauté internationale à faire pression sur l'Algérie et le polisario pour permettre le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf depuis plus de trente ans.
Elle a, par la même occasion, dénoncé la situation déplorable que vivent les séquestrés marocains sur le territoire algérien à Tindouf.
Pour sa part, M. Larch Ragragui, président de l'Association marocaine de solidarité sahraouie, a réitéré l'attachement de l'ensemble du peuple marocain, partout dans le monde, pour défendre la cause nationale du Sahara et la mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI.
"Le Maroc, qui a enregistré de grands progrès sous la conduite éclairée du Souverain, continuera son essor malgré les manoeuvres des ennemis de l'intégrité territoriale qui tentent par tous les moyens de freiner le processus et les avancées du Royaume", a-t-il ajouté.

Un couple d'Italiens porté disparu dans le sud-est de la Mauritanie, probablement enlevés (source sécuritaire)...

Un couple d'Italiens qui se rendait au Burkina-Faso est porté disparu depuis vendredi soir dans le sud-est de la Mauritanie, a indiqué samedi une source sécuritaire mauritanienne.
Les deux ressortissants italiens, qui étaient à bord d'un véhicule, ayant disparus près des frontières du Mali, auraient été enlevés par des hommes armés, a précisé la même source.
Le véhicule des deux Italiens, (un homme et son épouse née au Burkina Faso) a été retrouvé dans le secteur portant des traces de balles, a affirmé la même source.
Les forces de sécurité mauritaniennes ont lancé une vaste opération de ratissage pour retrouver les auteurs de cette opération.
Cette régiuon frontaliére avec l'Algérie est connue popur être connue dangeruese où Al QAEDA OU LE POLISARIO sévissent sans loi ni foi.
LE PLISARIO est soutenu politiquement, financiérement, militairement et diplomatiquement par le pouvoir algérien.
Nouakchott, 19/12/09

Thursday, December 17, 2009

Madrid, qui soutient une solution politique au conflit du Sahara, constate l'application de la loi marocaine dans cette région

La Présidence espagnole a constaté, dans communiqué rendu public jeudi soir à Madrid, que la Loi marocaine s'applique dans les provinces du sud du Royaume, alors que les efforts au niveau des Nations-unies sont en cours pour trouver une solution politique au conflit du Sahara.
L'Espagne a exprimé le voeu de voir les négociations de paix reprendre rapidement entre les parties au conflit, pour faciliter une solution politique, juste, définitive et acceptable".
"Pendant que l'on trouve une solution au contentieux du Sahara et en conformité avec la position des Nations Unies, l'Espagne constate que la Loi Marocaine s'applique au Sahara", précise le communiqué.
Le gouvernement d'Espagne partage la préoccupation de la communauté internationale pour que dans les prochaines semaines les conditions puissent être réunies pour de nouvelles négociations du processus de Manhasset, des négociations qui doivent avoir lieu dans le cadre des principes et accords des Nations Unies pour faciliter une solution politique, juste, définitive et acceptable par les parties, ajoute le communiqué.
Le gouvernement espagnol lance "un nouvel appel aux autorités Marocaines pour qu'un retour de Aminatou Haidar puisse avoir lieu dans le plus bref délai ", en raison de l'aggravation de " la situation humanitaire de cette dame ", selon les termes du communiqué.
"Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero et son ministre des Affaires étrangères ont entrepris ces derniers jours des démarches auprès des autorités Marocaines pour rendre possible le retour de Aminatou Haidar", souligne la même source.
Selon le gouvernement espagnol, ce geste (le retour de A. Haidar), "fera honneur à sa Majesté le Roi du Maroc et aux autorités du Royaume du Maroc, et mettra en relief, une nouvelle fois, son engagement pour la démocratie et la consolidation de l'Etat de Droit".
"Le gouvernement d'Espagne salue la politique de modernisation et de réformes entreprises par les autorités du Royaume du Maroc et s'engage à l'accompagner. Dans ce sens, le gouvernement réaffirme sa volonté d'approfondir sa coopération dans le cadre du statut avancé convenu entre l'Union Européenne et le Maroc", conclut le communiqué.MAP 18-12-2009

Monday, December 14, 2009

AVIS IMPORTANT.......NOTRE MAROC EST VISE

AVIS----AVIS----AVIS----AVIS----AVIS----AVIS----AVIS


A l'initiative de la député Européenne Véronique de Keyser , Le Parlement Européen prépare une résolution pour condamner le Maroc suite à l'affaire "Aminatou Haidar".

Encore une fois de plus le Polisario soutenu militairement, politiquement, diplomatiquement et financiérment est arrivé à berner les Euro-députés.

à cet effet, nous demandons à tous les Marocains et amis du Maroc d'envoyer dans les plus bréfs délais des lettres, des emails de protestation et d'indignation à cette Euro-députée.

Voici les coordonnées:


Véronique De Keyser
Députée au Parlement Européen
Coordinatrice PSE aux Affaires Etrangères
Bruxelles
Rue Wiertz 60 - 1047 Bruxelles
Bureau 12.G.115
Tél. 02 284 57 74
Fax. 02 284 97 74

Strasbourg
Bâtiment Louise Weiss - Strasbourg
Bureau T.07.043
Tél. 00 33 388 17 77 74
Fax. 00 33 388 17 97 74

Site internet:
http://www.vdekeyser.be/

Facebook: http://www.facebook.com/people/Veronique-De-Keyser/1108264042

L'Algérie et le "polisario" sont derrière les agissements de la dénommé Aminatou Haidar (Fassi Fihri)

L'Algérie et le "polisario" sont, de toute évidence, "derrière les agissements de la dénommé Aminatou Haidar", affirme le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, dans une déclaration publiée dimanche par le quotidien libanais +Annahar+.

Le Maroc, a-t-il souligné, dans cette déclaration accordée au correspondant du journal à New York, "ne fera aucune concession dans cette affaire" où l'Algérie et le "polisario" se livrent à un "chantage".
Cette affaire est fabriquée de toute pièce à des fins que nul n'ignore, a-t-il dit, précisant qu'il s'agit d'une vaine tentative de susciter la charité internationale.
La grève de la faim que la dénommée Haidar affirme observer ne relève pas de la sphère humanitaire puisqu'elle s'inscrit en droite ligne dans une "décision politique prise quelque part ailleurs pour empêcher la relance des négociations" sur la question du Sahara, a expliqué le ministre.
Quant à l'accès au territoire marocain, il obéit évidemment à une réglementation que tout un chacun doit respecter, a-t-il rappelé.
M. Fassi Fihri a fait observer qu'il est impossible de "répondre au chantage" et que le Maroc déplore le report de la deuxième rencontre informelle à cause des manoeuvres de l'Algérie et du "polisario" qui refusent de s'engager sur la voie de la solution politique du conflit et se complaisent dans la situation actuelle.
Les partis politiques marocains sont unanimes à refuser que l'on se plie au chantage, a-t-il dit, soulignant que le Maroc demeure fermement attaché à une solution politique de la question du Sahara sur la base des résolutions des Nations unies. MAP 14-12-2009

Friday, December 11, 2009

Alger veut créer un Etat marionnette pour avoir un débouché sur l'Atlantique (ancien pt gouvernement canarien)

Rabat - L'Algérie veut créer un Etat marionnette qui lui permettra d'avoir un débouché sur l'océan atlantique, a affirmé, jeudi soir à Rabat, l'ancien président du gouvernement autonome des Iles Canaries, M. Lorenzo Olarte.

S'exprimant lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire général du parti Authenticité et modernité (PAM), M. Mohamed Cheikh Biadillah et des membres du bureau politique du parti, l'ancien responsable canarien a mis en avant la responsabilité de l'Algérie dans le conflit du Sahara, soulignant que ce pays est "le grand adversaire du Maroc".

L'Algérie a toujours veillé à attiser les conflits dans la région et a même "soutenu une organisation terroriste" en Espagne, a-t-il relevé, soulignant qu'il avait exprimé cette position concernant le conflit du Sahara devant les Nations Unies et en présence du représentant algérien au sein de l'instance onusienne.

M. Lorenzo Olarte, qui était accompagné d'une délégation de personnalités canariennes, s'est par ailleurs félicité du processus démocratique en cours au Maroc et des pas franchis sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, mettant notamment en exergue le projet d'autonomie, ainsi que celui de la régionalisation avancée.

Il s'est dit disposé à mettre son expérience en matière d'autonomie à la disposition du Maroc, surtout qu'il était l'un de ses initiateurs aux îles Canaries.

Evoquant la question de la dénommée Aminatou Haidar, l'ancien responsable canarien a souligné que cette dame doit changer d'attitude et réfléchir sérieusement sans tenir compte des contraintes extérieurs qui lui sont imposées.

Il a également souligné que les médias espagnols ont utilisé le côté humain et celui des droits de l'Homme dans cette affaire, estimant qu'"accorder la nationalité espagnole à Haidar serait une erreur".

Pour sa part, M. Biadillah a affirmé que le comportement de A. Haidar est une stratégie planifiée en Algérie dans le but d'empoisonner les relations maroco-espagnoles et d'entraver le débat autour du projet d'autonomie dans les provinces du Sud.

Cette "tentative venimeuse" est destinée également à entacher le climat dans la région et entraver les efforts de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Christopher Ross, visant le retour à la table des négociations, a affirmé M. Biadillah.

Les responsables espagnols savent bien que les relations avec le Maroc ne peuvent être affectées par le cas de Haidar, a-t-il dit, appelant à faire la distinction entre le cas isolé de cette dame et les relations maroco-espagnoles "excellentes et stratégiques".

M. Fouad Ali El Himma, membre du bureau politique du PAM, a quant à lui indiqué que la question de Haidar est une tentative de discrédit, relevant que depuis la présentation par le Maroc du plan d'autonomie, l'Algérie a mobilisé tous les moyens nécessaires pour faire échouer ce projet.

L'Algérie est convaincue que le modèle démocratique marocain constitue un véritable danger pour elle et que le Royaume est sérieux dans sa démarche relative au projet d'autonomie, a-t-il dit, relevant que le pétrole et le gaz algériens ne peuvent pas continuer à être une arme pour lutter contre l'édification du projet démocratique dans la région de la Méditerranée.

La campagne algérienne est connue dans tous les milieux notamment espagnol, et le destin du peuple marocain ne peut pas dépendre d'une seule personne, a affirmé M. Ali El Himma.

Soulignant que l'Algérie doit laisser les Sahraouis choisir leur destin, M. Ali El Himma s'est dit convaincu qu'ils opteront pour le projet démocratique et moderniste du Maroc.

MAP 10-12-2009

Sahara: L'AG adopte en séance plénière une résolution réitérant l'appui de l'ONU au processus de négociations


New York (Nations Unies) - L'Assemblée Générale de l'ONU a adopté, jeudi sans vote, un projet de résolution réitérant l'appui des Nations Unies au processus de négociations sur le Sahara, et appelant, de nouveau, "toutes les parties et les Etats de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel, et les uns avec les autres".

En vertu de cette résolution, dont le projet avait été adopté par consensus, en octobre dernier, par sa quatrième commission, l'Assemblée générale "appuie le processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008) et 1871 (2009) du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable" à ce différend régional.

L'Assemblée Générale prend également "note des efforts consentis et des développements depuis 2006", en référence, une nouvelle fois, à la dynamique enclenchée par l'Initiative marocaine d'une autonomie pour la région du Sahara.

Elle se félicite, en outre, de "ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, afin d'entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociations plus intensive", ainsi que des négociations déjà engagées entre les parties, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies.

L'AG, qui salue la nomination de l'ambassadeur Christopher Ross en tant qu'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara, se déclare aussi "satisfaite" que ce dernier ait organisé une réunion informelle entre les parties, en août dernier à Duernstein en Autriche, en vue de "préparer le 5ème cycle des négociations".

En adoptant cette résolution, l'Assemblée générale, à l'instar du Conseil de sécurité, appelle ainsi toutes les parties à apporter la démonstration de leur volonté politique de dépasser les blocages et les clivages afin d'entrer dans une phase de négociations intensive et substantielle pouvant garantir la progression vers une solution définitive à ce différend.

De même, en soulignant l'adoption par le Conseil de sécurité des résolutions 1754 et 1783 de 2007, la 1813 (2008) et la 1871 (2009), elle reconnaît aussi avec la même appréciation les efforts sérieux et crédibles du Maroc contenus dans sa proposition d'autonomie et rappelle aux parties la nécessité de faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis. MAP 10-12-2009

Thursday, December 10, 2009

جبهة الإنقاذ الجزائرية تؤكد مغربية الصحراء وتنتقد التسلح‏

انتقد علي بلحاج،الرجل الثاني في جبهة الإنقاذ، صفقات التسلح الجزائرية ،واستغرب مبررات جنرالات الجيش بكون هذه الأسلحة التي تشتريها الجزائر موجهة للتصدي للمغرب ، مؤكدا على مغربية الصحراء وبكون قضية الصحراء المغربية يمكن حلها سلميا . متهما الجزائر بخلق بؤر التوتر مع البلدان المجاورة وقال علي بلحاج في حوار مطول مع مجلة الوطن العربي " يقال إنهم يريدون التصدى للمغرب، لماذا التصدى للمغرب.. وقضية الصحراء المغربية يمكن حلها سياسياً وهناك أمور أهم منها فى الجزائر" كما انتقد الصفقات العسكرية بين الجزائر وروسيا وجنوب إفريقيا وبريطانيا، قائلا للمصدر ذاته "لابد للدولة من سلاح.. هذه مسألة معروفة. لكن فيم يستخدم السلاح؟ هل يستخدم للدفاع عن البلاد أم فى قمع الشعوب؟ أو في إيجاد بؤر توتر بين البلدان المجاورة، بالطبع الأنظمة الديكتاتورية مثل الجزائر تستخدم هذه الأسلحة لقمع شعوبها.. ولهذا نندد بالصفقات العسكرية بين الجزائر وروسيا وجنوب إفريقيا وبريطانيا. وشعب الجزائر فقير ولديه أزمة سكن وعمل. وهناك عمال يعملون ولا يتقاضون أجورهم لمدة 6 أشهر. والأموال المفروض أن تصرف كي تعود للشعب بالخير. فماذا يستفيد الشعب من الأسلحة ؟" وأضاف بلحاج أن من يحكم الجزائر هم الجنرالات الذين يصفهم بأنهم أبناء الفرنسيين الذين تركوا الجزائر. وأن بوتفليقة بلا سلطات، حيث كل السلطات بيد الجنرال توفيق مدين رئيس جهاز المخابرات العسكري، على حد تعبير بلحاج دائما . وعن الزيارات المكثفة للمسؤولين الأمنيين الأمريكيين للجزائر، يقول بلحاج إن لأوضاع في الجزائر أصبحت غامضة والسياسة الخارجية لا يعرفها الشعب قائلا "نعرف هذه الزيارات التى من المسؤولين الأمريكيين والبريطانيين لماذا؟ ولا نعرف بالصفقات التى تعقد والقضايا التي تطرح سواء كان لها علاقة بالتنسيق الأمنى، كله غير معروف". كما أكد أن الجزائر تحولت إلى قاعدة لافريكوم قائلا "إن أمريكا لا تريد إنشاء قاعدة عسكرية لأفريكوم في الشمال الإفريقى، بل السفارة الأمريكية في الشمال الإفريقى.. والسفارة الأمريكية في الجزائر ليست سفارة بل قاعدة عسكرية أمريكية تابعة لأفريكوم.. وهم يضغطون على الحكومة الجزائرية عبر السفارة الأمريكية. وتعقد الصفقات داخل السفارة.. وهناك زيارات مكوكية تأتي وهناك بعضها لا يعلن عنها.. وما لا يعلن عنه أخطر مما يعلن

Wednesday, December 09, 2009

Haidar fait partie d'un complot algérien visant à "remettre en question" le règlement de la question du Sahara

Le comportement de la dénommée Aminatou Haidar s'inscrit dans le cadre d'un complot algérien visant à "perpétuer" la tension avec le Maroc et à "remettre en question" une solution "pacifique" et "définitive" de la question du Sahara, a fait savoir la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI).

"Le comportement de Aminatou Haidar ne s'inscrit nullement dans le cadre de la défense des droits de l'homme ni des libertés, l'activiste est plutôt motivée par des fins clairement politiques d'un complot orchestré par les autorités algériennes et par certaines parties hostiles au Maroc", indique la FEERI dans un communiqué sur les agissements " subversifs " et " provocateurs " de la "séparatiste" Aminatou Haidar.

L'Algérie vise à travers ce complot "à perpétuer sa stratégie d'exacerbation d'une tension contenue jusqu'à présent par la diplomatie, et à remettre en question de manière systématique tout effort de la part du Royaume susceptible d'aboutir à une solution pacifique et définitive du conflit territorial du Sahara", ajoute le communiqué.

Cette manÂœuvre "belliqueuse" de la part de l'Algérie, visant à l'utilisation d'un individu pour nuire aux efforts d'un pays voisin et "frère" comme le Maroc, précise la même source, " ne fera que créer un climat de tension et de discorde qui se trouve en contradiction avec l'esprit de bon voisinage sur laquelle insiste la religion de l'islam".

La FEERI relève que la conception "caduque" du droit à l'autodétermination des peuples promu par le gouvernement algérien, "est de nos jours une conception complètement dépassée ", mettant en garde contre les conséquences de cette conception sur la " balkanisation " des Etats africains et sur la paix, l'instabilité et l'insécurité dans le monde.

La FEERI, souligne le communiqué, "souhaite que l'Algérie, comme pays frère et musulman, examine la signification et la portée de l'initiative marocaine d'autonomie pour la région en conflit, et l'apprécie en sa juste valeur tout en contribuant positivement et constructivement à la paix dans la zone ". MAP 09 12 2009

Tuesday, December 08, 2009

Un journal espagnol fait état de liens entre le Polisario et l'organisation terroriste basque "ETA"

Le journal espagnol "La Razon" a souligné lundi l'existence de liens entre les séparatistes du Polisario et l'organisation terroriste basque (ETA).

Le mouvement de la jeunesse ETA, connu sous le sigle SEGI, est entré en contact, cette année, à deux reprises avec les séparatistes sahraouis, affirme le journal, qui cite des sources policières espagnoles.
Une dirigeante du SEGI, Idoia Iragorri Petuya, l'une des membres de la jeunesse d'ETA, arrêtée récemment en Espagne, a réalisé durant l'été dernier deux voyages au Maroc et lors de l'un de ces déplacement, elle s'est rendue dans les provinces du sud, croit savoir le journal, soulignant à ce titre que "la police espagnole soupçonne que ces deux visites ont un lien avec les activités de l'organisation Kamaradak".
"Kamaradak", selon "La Razon", est une aile de l'organisation terroriste ETA qui "prétend établir un réseau de relations stables entre les différents groupes indépendantistes, spécialement en Catalogne et en Galicie, mais également avec d'autres groupes indépendantistes dans différentes zones dans le monde où se produisent des phénomènes à caractère sécessionniste".
Interrogée par la police espagnole, la dirigeante du SEGI à Vizcaya (Biscaye) a reconnu s'être rendue à deux reprises au Maroc et que durant l'un de ses voyages, elle s'est déplacée jusqu'aux provinces du sud.
Le premier voyage a eu lieu du 11 au 19 juillet, en compagnie de deux autres personnes. Son contact au Maroc a été une personne dénommée "Hassanna" qui les a mis en contact avec deux individus, appelés "Ahmed" et "Dafa".
Le second déplacement s'est déroulé du 27 août au 3 septembre avec son compagnon et la responsable du SEGI a prétendu être restée à Marrakech.
Mais bien que la militante d'ETA ait affirmé que les motifs de ces deux voyages étaient "récréatifs" et pour connaître la situation du Sahara, la police soupçonne que les déplacements de la dirigeante du SEGI au Sahara sont à relier avec les activités du "Kamaradak", comme le voyage qu'elle a fait le 24 juillet dernier à Santiago de Compostela, où elle a établi un contact avec une dirigeante de AMI, un groupe identique au SEGI et qui fait l'objet d'une enquête de la police espagnole pour "activités terroristes", affirme " La Razon ". MAP 09-12-2009

Monday, December 07, 2009

Un journal espagnol fait état de liens entre le Polisario et l'organisation terroriste basque "ETA"

Le journal espagnol "La Razon" a souligné lundi l'existence de liens entre les séparatistes du Polisario et l'organisation terroriste basque (ETA).
Le mouvement de la jeunesse ETA, connu sous le sigle SEGI, est entré en contact, cette année, à deux reprises avec les séparatistes sahraouis, affirme le journal, qui cite des sources policières espagnoles.
Une dirigeante du SEGI, Idoia Iragorri Petuya, l'une des membres de la jeunesse d'ETA, arrêtée récemment en Espagne, a réalisé durant l'été dernier deux voyages au Maroc et lors de l'un de ces déplacement, elle s'est rendue dans les provinces du sud, croit savoir le journal, soulignant à ce titre que "la police espagnole soupçonne que ces deux visites ont un lien avec les activités de l'organisation Kamaradak".
"Kamaradak", selon "La Razon", est une aile de l'organisation terroriste ETA qui "prétend établir un réseau de relations stables entre les différents groupes indépendantistes, spécialement en Catalogne et en Galicie, mais également avec d'autres groupes indépendantistes dans différentes zones dans le monde où se produisent des phénomènes à caractère sécessionniste".
Interrogée par la police espagnole, la dirigeante du SEGI à Vizcaya (Biscaye) a reconnu s'être rendue à deux reprises au Maroc et que durant l'un de ses voyages, elle s'est déplacée jusqu'aux provinces du sud.
Le premier voyage a eu lieu du 11 au 19 juillet, en compagnie de deux autres personnes. Son contact au Maroc a été une personne dénommée "Hassanna" qui les a mis en contact avec deux individus, appelés "Ahmed" et "Dafa".
Le second déplacement s'est déroulé du 27 août au 3 septembre avec son compagnon et la responsable du SEGI a prétendu être restée à Marrakech.
Mais bien que la militante d'ETA ait affirmé que les motifs de ces deux voyages étaient "récréatifs" et pour connaître la situation du Sahara, la police soupçonne que les déplacements de la dirigeante du SEGI au Sahara sont à relier avec les activités du "Kamaradak", comme le voyage qu'elle a fait le 24 juillet dernier à Santiago de Compostela, où elle a établi un contact avec une dirigeante de AMI, un groupe identique au SEGI et qui fait l'objet d'une enquête de la police espagnole pour "activités terroristes", affirme " La Razon ".
MAP 08-12-2009

Haidar n'est plus une défenseure des droits de l'Homme mais répond à un agenda politique du Polisario (Fassi Fihri)

La dénommée Aminatou Haidar n'est pas une défenseure des droits de l'Homme mais un élément du "Polisario" qui répond à un agenda politique de ses commanditaires sur territoire algérien qui cherchent à saper les efforts visant à trouver une solution au conflit du Sahara qui divise le Maghreb arabe, a affirmé, lundi à Bruxelles, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri.
Répondant à des questions de journalistes espagnols, lors d'une conférence de presse à l'issue de la 8ème session du Conseil d'association Maroc-UE, M. Fassi-Fihri a souligné que la dénommée Haidar a choisi "pour la première fois, au moment où on étudie la possibilité d'une date d'une deuxième rencontre informelle de négociations dans le cadre des Nations unies, de renier sa nationalité et de remettre son passeport aux autorités marocaines".
"Aminatou Haidar n'est pas une militante des droits de l'Homme. Le cas des droits de l'Homme a été réglé au Maroc dans le cadre de l'Instance équité et réconciliation (IER). Elle a perçue 45.000 euros d'indemnisation. Et l'IER est valable pour tous les Marocains, et Haidar s'était présentée en tant que marocaine", a-t-il expliqué.
M. Fassi Fihri a rappelé que Haidar est née dans la localité de Tata en dehors de la zone de Sakia-El Hamra et Oued Eddahab. C'est elle même qui a choisi de se mettre dans sa situation actuelle et "n'inversons pas les responsabilités, car pour le Maroc et l'ensemble du peuple marocain, le passeport est un document à forte portée symbolique. On ne peut pas l'utiliser quand cela nous arrange et le jeter quand cela ne nous arrange pas. Peut être en Europe le cas est différend, mais certainement pas au Maroc", a-t-il souligné.
Le ministre a tenu à préciser qu'elle "n'a été, à aucun moment, inquiétée, ni enlevée ni séquestrée", comme l'avait rapporté certains médias espagnols. "Elle a été en discussion avec les membres de sa famille et quand elle a renié sa marocanité, elle a regagné les Iles Canaries d'où elle était arrivée, ne remplissant plus les conditions normales d'accès au Maroc", a-t-il rappelé.
"Elle a pu rentrer en territoire espagnol parce qu'elle a une carte de séjour. Et la carte de séjour espagnole lui a été délivrée sur la base de ses papiers d'identité marocains", a souligné M. Fassi Fihri.
"Le gouvernement espagnol a voulu régler le cas de Aminatou Haidar en lui proposant d'abord l'asile politique de manière rapide. Chose que Haidar a refusé. Il lui a été par la suite proposé la nationalité et le passeport espagnols, à titre exceptionnel, qu'elle a refusés tout autant", a expliqué M. fassi Fihri.
Elle a ainsi refusé une solution de sortie "dite humanitaire parce qu'elle n'est pas dans l'humanitaire. Elle est dans une logique politique avec des instructions reçus d'ailleurs", a affirmé le ministre.
"Et ce sont ses commanditaires qui sont responsables vis-à-vis de la région, de la stabilité de la région et du règlement du problème de la question du Sahara", a-t-il dit.
Et le ministre de s'interroger sur la véritable question humanitaire que les médias espagnols n'évoquent pas : la question des séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie. Il s'est demandé pourquoi le Haut commissariat aux réfugiés n'entre pas dans ces camps pour effectuer le recensement et assurer conformément à son mandat la protection de ces personnes? Et quelle est la situation humanitaire de plusieurs milliers de personnes ?
"Une question que les médias espagnols ne se posent pas", a-t-il déploré.
"Ces personnes n'ont pas droit au retour librement consenti pour rejoindre leurs familles et, à titre provisoire, de travailler librement en Algérie ou ailleurs conformément au droit humanitaire international. Ce sont les seuls cas de réfugiés au monde qui n'ont pas droit à la protection du HCR", s'est-il indigné.
Pour M. Fassi Fihri, les autorités algériennes conditionnent aujourd'hui la normalisation des relations bilatérales avec le Maroc et la construction du Maghreb par la résolution de la question du Sahara, déplorant que l'Union pour le Maghreb arabe (UMA) ne soit pas, dans ce contexte de blocage, un vrai partenaire pour l'Union européenne.
Il a, en outre, souligné que certaines parties cherchent "toujours à prendre en otage l'opinion publique ou certaines sensibilités espagnoles pour leur rappeler leur devoir et obligations vis-à-vis d'un dossier qui a aujourd'hui plus de 40 ans".
En réponse à un journaliste espagnol sur l'autorisation de retour de Haidar que le Maroc aurait accordé, M. Fassi Fihri a expliqué que le Royaume "n'a jamais donné cette réponse et qu'au contraire, la réponse négative a été immédiatement communiquée au gouvernement espagnol dès qu'il en a exprimé la demande officiellement".
Concernant les relations maroco-espagnoles, le ministre a souligné que depuis des années, les deux pays "construisent patiemment ces relations dans le sens de l'intérêt réciproque".
"Nous avons fait beaucoup pour construire. Lorsqu'il s'agit de l'immigration c'est avec le Maroc que l'Espagne discute. Les perspectives commerciales, économiques et d'investissement ou encore le partenariat euroméditerranéen c'est aussi avec le Maroc que l'Espagne discute et non avec ceux qui ne veulent pas de Maghreb", a-t-il assuré.
Le Maroc Âœuvre à normaliser ses relations avec les voisins et réaliser l'intégration du Maghreb, a ajouté M. Fassi Fihri, en vue d'assurer la quiétude et le retour des familles qui sont sur le territoire algérien depuis plus de 40 ans.
"Nous constatons au Maroc que les négociations n'évoluent pas à cause d'une position rigide et fermée des autres parties, l'Algérie et le Polisario, alors que le Conseil de sécurité appelle à une solution de compromis et à une solution politique négociée. Et le Conseil de sécurité appelle à une négociation sur la base du réalisme et du sens du compromis. Malheureusement, les autres parties ne font preuve ni de réalisme ni de sens du compromis", a conclu M. Fassi Fihri
MAP 08-12-2009

Le projet démocratique marocain est visé par un "plan diabolique ficelé en Algérie" (Biadillah)

Le projet démocratique et moderniste du Maroc est visé par un "plan diabolique ficelé en Algérie", a affirmé, samedi à Laâyoune, le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), M. Mohamed Cheikh Biadillah

"Cette stratégie diabolique dangereuse" vise à attenter à l'unité du pays et à barrer la voie devant l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara", a souligné M. Biadillah lors d'une conférence de presse, tenue en présence de membres du Conseil national du PAM et de parlementaires issus des provinces du sud du Royaume.

Ce plan intervient directement après que l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, ait exprimé son intention d'effectuer une deuxième visite dans la région, a fait observer M. Biadillah.

Et d'ajouter que l'affaire de la dénommée Aminatou Haidar s'inscrit également dans le sillage de ce plan diabolique qui vise à porter atteinte à l'unité et à l'intégrité territoriale du Maroc.

M. Biadillah a précisé, dans ce sens, que la tenue de cette rencontre à Laâyoune est porteuse de plusieurs messages symboliques, notamment signifier au monde entier que le peuple marocain dans son ensemble est mobilisé derrière SM le Roi Mohammed VI pour défendre la patrie et le projet sociétal démocratique et moderniste en cours dans le Royaume.

Pour sa part, M. Fouad Ali El Himma, membre du Bureau national du PAM, a indiqué que "nous aspirons envoyer à partir de la ville de Laâyoune un message clair à tout le monde, en particulier aux dirigeants du voisin algérien, que l'initiative d'autonomie n'était pas conçue comme ils le prétendent pour gagner du temps, mais se veut une proposition sérieuse qui procède d'une réelle volonté du Maroc de régler définitivement la question du Sahara".

M. El Himma a ajouté, dans ce sens, que les dirigeants algériens tentent de saper cette initiative après qu'ils aient pris conscience qu'elle représente un danger pour le régime algérien, allusion faite notamment à la question de la Kabylie et des Touaregs, et que le Maroc est résolument engagé à mettre en Âœuvre l'autonomie dans les provinces du sud. MAP 07-12-2009

Saturday, December 05, 2009

APS : AGENDE ALGERIENNCE DE SERVICE DE PROPAGANDE

Voilà ce que le HCR dit:
Appeal on humanitarian grounds by UN High Commissioner for Refugees, Mr. António Guterres, in respect of Ms. Aminatou Haidar
Briefing Notes, 4 December 2009
This is a summary of what was said by UNHCR spokesperson Andrej Mahecic – to whom quoted text may be attributed – at the press briefing, on 4 December 2009, at the Palais des Nations in Geneva.
In light of the rapidly deteriorating condition of Ms. Aminatou Haidar, of Laayoune, on hunger strike at the airport in Lanzerote since 16 November, the High Commissioner appeals on the basis of UNHCR's good offices and on strictly humanitarian grounds, to the governments of the two states directly concerned, Spain and Morocco, to consider any measure that could facilitate her movement and end the current impasse.
Et voilà ce que l'APS écrit:

Le HCR exhorte le Maroc et l’Espagne de faciliter le transfert d’Aminatou Haidar vers El-Ayoun NEW YORK (Nations unies) - Le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, a exhorté vendredi le Maroc et l’Espagne de faciliter le transfert, vers El-Ayoun occupée, de la militante sahraouie des droits de l’homme Aminatou Haidar, en grève de la faim à l'aéroport de Lanzarote, aux Iles Canaries, depuis le 16 novembre. "Eu égard à la dégradation rapide de l'état de santé de Aminatou Haidar, en grève de la faim à l'aéroport de Lanzarote depuis le 16 novembre, le Haut Commissaire lance un appel en vertu des bons offices du HCR et, pour des motifs purement humanitaires, aux gouvernements des deux Etats directement concernés, l'Espagne et le Maroc, afin d'envisager toute mesure pouvant faciliter son transfert et sortir de l'impasse actuelle", a indiqué le HCR dans un communiqué.
Cherchez l'erreur....

Les narcotrafiquants du "Poilsario" usent des armes de guerre: Des fusils-mitrailleurs saisis à Tindouf

Les narcotrafiquants usent désormais d’armes de guerre pour convoyer leurs passeurs. En effet, la criminalité transfrontalière prend de l’ampleur en épousant le dangereux axe qu’est le recours à l’usage d’armes de guerre.Ainsi, des fusils-mitrailleurs et des pistolets automatiques ont été saisis au cours de plusieurs opérations récentes diligentées par les unités des gardes-frontières de la Gendarmerie nationale dans le Grand Sud. Les éléments des gardes-frontières de Hassi Zegdou, dans la wilaya de Tindouf, ont tendu une embuscade jeudi sur la piste de de Tabelbala et ouvert le feu en direction de trois véhicules de narcotrafiquants. La fouille de deux véhicules immobilisés, le troisième étant en fuite, a permis la saisie d’un pistolet-mitrailleur de marque Kalachnikov avec trois chargeurs garnis et une quantité de plus de deux tonnes de kif traité, soit 2631 kilogrammes. Par ailleurs, treize kilogrammes de cannabis ont été saisis chez un trafiquant appréhendé jeudi soir en plein centre-ville de Ghardaïa. Selon la Sûreté de wilaya, la drogue, conditionnée sous forme de plaquettes, était destinée à la commercialisation locale. Agissant sur renseignements, et après une filature de trois mois, le dealer a été arrêté au moment où il tentait d’écouler une partie de la marchandise prohibée, a-t-on précisé. Ces deux opérations des services de la Sûreté ne sont pas isolées en elles-mêmes. Elles ne sont qu’une partie des efforts déployés pour contrer le développement de la criminalité, toutes tendances confondues, qui s’amplifie et se répand fort dangereusement à travers tout le pays. Ce constat est vérifiable à la lecture des communiqués transmis quasi quotidiennement à la presse pour publication, par les services des gardes-frontières, de la Gendarmerie nationale ainsi que par ceux de la Protection civile et des Douanes. Faut-il aussi rappeler, ici, l’appel pressant lancé en avril 2009 par les responsables de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt). C’est une véritable sonnette d’alarme qui avait été alors tirée au regard de l’augmentation des quantités de cannabis, saisies ces dernières années. A cet effet, le directeur général de l’Onldt, Abdelmalek Sayeh, a mis en garde la menace qui guette l’Algérie et qui compromet sérieusement son avenir. Il a relevé que le fléau de la drogue prend une «ampleur alarmante», dans ses vecteurs de vente et de consommation. C’est ce qu’il avait alors déclaré lors d’une rencontre de trois jours organisée par l’Onldt, en collaboration avec l’organisme français «Groupe Pompidou». Le malaise social qui découle de ce trafic touche hélas surtout les jeunes qui sont, de plus en plus, à la recherche d’un refuge dans la drogue. D’autre part, l’Onldt a souligné que l’Algérie séduit les trafiquants par sa position géographique aux portes de l’Europe. Une grande partie de la production marocaine de cannabis passe par nombre de ports algériens vers l’Europe. 73,87% transitent vers l’Europe et 26,13% sont destinés à la consommation locale. Les localités de prédilection des réseaux de trafic de cannabis sont situées le long des frontières algéro-marocaines, en plus de celles d’El Bayadh, de Naâma et d’Oued Souf dans le Sud-Est. Durant la période allant de 1992 à 2008, 116,4 tonnes de cannabis ont été saisies dont 38 tonnes en 2008... des chiffres hallucinants.
Abdelkrim AMARNI,L'EXPRESSION 05-12-2009

Tuesday, December 01, 2009

La classe politique exprime son indignation face à l'attitude de la dénommée A. Haidar et refuse de céder au chantage

La classe politique a exprimé son indignation face à l'attitude de la dénommée Aminatou Haidar et a fait part de son refus de céder au chantage.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération indique que sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, une importante réunion s'est tenue, mardi au siège du ministère avec les secrétaires généraux et dirigeants des partis politiques nationaux, toutes tendances confondues, au sujet des derniers développements de la question du Sahara marocain.
A cette occasion, M. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a rappelé que, face aux avancées réalisées par le Maroc sur la scène internationale à la faveur de la soumission de son Initiative d'autonomie, les adversaires de l'intégrité territoriale ont développé une stratégie négative, à la fois en termes de blocage du processus de négociations d'une solution politique et de sa déviation par, notamment, l'instrumentalisation méthodique et pernicieuse de la thématique des droits de l'homme.
Dans ce contexte, et au moment où M. Ross entamait des consultations pour la tenue d'une deuxième réunion informelle, plusieurs opérations, financièrement soutenues, diplomatiquement programmées et médiatiquement encadrées ont été engagées par les adversaires du Royaume, rappelle le communiqué, précisant que le reniement par A. Haidar de sa nationalité marocaine, le 13 novembre dernier, et sa remise de son passeport marocain et de sa carte d'identité nationale s'inscrivent dans ce cadre.
Le débat a essentiellement porté sur ce cas particulier, ainsi que sur la demande, aujourd'hui exprimée, par les autorités espagnoles pour la remise du passeport marocain à A. Haidar.
Les dirigeants des partis politiques nationaux ont tous relevé que A. Haidar s'est mise elle-même dans cette situation, au service d'un agenda politique fixé par ses commanditaires extérieurs. Au demeurant, son refus de toutes les propositions soumises par les autorités espagnoles dévoile ses véritables intentions.
A. Haidar, qui a bénéficié de son passeport national pendant des années, a décidé, dans un acte de défi aux autorités marocaines et de provocation à l'égard des sentiments nationaux de l'ensemble du peuple marocain, de remettre volontairement son titre de voyage marocain et sa carte d'identité nationale, poursuit la même source.
Elle a regagné, en toute logique et conformément aux normes en vigueur, son lieu d'embarquement, d'où elle provenait, les Iles Canaries en Espagne, pays dont elle détient, par ailleurs, une carte de séjour en vigueur, octroyée sur la base de son titre de voyage marocain.
Dans ces conditions, explique le communiqué, le passeport marocain, comme tout autre document national officiel, exige respect et déférence envers la Mère Patrie et ne peut faire l'objet d'affront, d'actes de mépris ou encore, de manœuvres basses ou d'agissements sensationnels.
L'ensemble des forces vives du pays, ajoute le communiqué, déclarent leur indignation face à l'attitude de l'intéressée et expriment leur refus de céder au chantage d'A.Haidar et de ses donneurs d'ordre.
Pour toutes ces considérations, et tout en soulignant l'importance des relations bilatérales maroco-espagnoles, les partis politiques, unanimes, considèrent que le sujet ne peut faire l'objet d'une intervention étrangère, d'où qu'elle provienne, s'agissant d'une décision nationale et d'une émanation souveraine, consécutive à la décision d'A.Haidar de se mettre, elle-même, en porte à faux avec la législation marocaine, a-t-on affirmé de même source.
Les partis politiques demandent au Gouvernement de Sa Majesté le Roi de ne pas accéder à la demande des autorités espagnoles, souligne le communiqué.
Enfin, la classe politique marocaine relève la coïncidence de cette affaire avec le récent enlèvement de 3 ressortissants espagnols, en territoire mauritanien et la démonstration aujourd'hui faite d'une implication de plusieurs groupes dans les actes terroristes dans la région et la connivence avérée de personnes vivant dans les camps de Tindouf.
Pour les partis politiques nationaux, ajoute-t-on, la situation dans la région et sa fragilité exigent un effort collectif afin de répondre à l'impératif de sécurité et aux attentes des citoyens relatives au progrès socio-économiques et à l'intégration maghrébine, telle que vivement souhaitée, aujourd'hui, par la communauté internationale. RABAT MAP 01-12-2009

Friday, November 27, 2009

Appel à la mise en place d'un tribunal international pour juger les tortionnaires du Polisario

Un groupe de ressortissants Marocains originaires des provinces du Sud, installés en Espagne, et issus de tribus Sahraouies, ont demandé, vendredi, la mise en place d'un tribunal international et impartial pour juger les crimes commis par les tortionnaires du Polisario et ceux qui les soutiennent.
Les membres de ce groupe, originaires principalement des tribus Sahraouies Rguibat, Filala, Azerguiyine, Ouled Dlim, Ouled Tidrarine, Ait Lahcen et Azouafit, ont dénoncé "les traitements inhumains et les tortures les plus atroces infligés par les mercenaires à nos ressortissants retenus de force dans les geôles de Tindouf".
Ils ont exigé, dans ce cadre, "la mise en place d'une instance judiciaire internationale et impartiale pour juger les crimes crapuleux et odieux des tortionnaires du Polisario et ceux qui les soutiennent et garantir ainsi le respect des droits de l'Homme tels qu'universellement reconnus".
Reçus par le Consul du Maroc à Bilbao (Pays Basque, nord de l'Espagne), M. Azzouz Abou El Kouroum, les membres de ce groupe ont exhorté "le Polisario et son protecteur l'Algérie de laisser le Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) exercer librement son mandat tel que prévu par ses statuts pour réaliser un recensement exact des séquestrés de Tindouf et mettre ainsi fin à une polémique longuement et outrageusement nourri d'intoxication, d'amalgame, de mensonge et de propagande sur le nombre de ces séquestrés qui seront très heureux de regagner leur pays, le Maroc et l'accompagner dans son élan global aux plans politique, économique et social".
Le groupe a demandé, par ailleurs, à la dénommée Aminatou Haidar de "cesser immédiatement de jouer la victime, une attitude qui ne trompe plus personne, de mettre fin à ses contradictions criantes et d'opérer résolument un choix qui ne souffre aucune ambiguïté entre le patriotisme et la trahison".
Les représentants des tribus Sahraouis ont tenu également à réitérer leur mobilisation derrière le Souverain pour "faire obstacle aux séparatistes et leurs acolytes qui tentent désespérément de porter atteinte à l'unité du Royaume et torpiller les efforts du Maroc, à travers l'initiative d'Autonomie du Sahara dans le cadre de l'intégrité et de la souveraineté marocaine, saluée par la communauté internationale et qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de Sécurité".
Les membres du groupe ont, dans ce contexte, exprimé "leur engagement ferme et leur appui sans réserve pour la défense de l'unité et l'intégrité du Royaume".
Ils ont lancé, par la même occasion, "un appel pressant à l'Algérie pour lever les barrières et ouvrir de son côté les frontières avec le Royaume du Maroc dans l'intérêt bien compris des deux peuples frères et favoriser ainsi un avenir prometteur pour tous les pays de l'Union du Maghreb Arabe qui a grandement et urgemment besoin de cette unité pour faire face aux défis combien majeurs qui guettent les peuples de la région". MAP 27-11-2009

Thursday, November 26, 2009

Des Mauritaniens réclament un tribunal international pour juger les tortionnaires des geôles du "polisario"

Un groupe d'anciens détenus dans les geôles du "polisario" a présenté mercredi à Nouakchott des témoignages accablants sur le traitement inhumain qui leur avait été infligé par leurs tortionnaires, réclamant la constitution d'un tribunal pénal international indépendant pour enquêter sur ces pratiques et en juger les auteurs.
Lors d'une conférence de presse organisée par l'"Association Mémoire et Justice", les membres du groupe, Sidi Ahmed Abidi Achlichel, Mohamed Fal El-Cadi, Ama Benbbeh Khalis et Mohamed Mokhtar Ould Alioune ont qualifié d'"inimaginables" les sévices et tortures qu'ils ont subis dans les centres de détention du "polisario".
Les atrocités auxquelles livraient les geôliers sur leurs captifs allaient "au-delà de l'imaginable et sont contraires aux droits les plus élémentaires des droits de l'Homme", ont-ils souligné.
Au cours de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de nombreux militants des droits de l'Homme et de représentants des Associations concernées, les membres du groupe ont souligné que le "polisario" s'est servi des Mauritaniens en détention dans ses geôles comme "boucs émissaires pour couvrir ses problèmes internes", les soumettant aux pires sévices corporels et psychiques que les tortionnaires puissent imaginer.
De nombreux détenus y ont perdu la vie alors que les tortionnaires continuent de jouir de la liberté et de l'impunité, ont-ils fait remarquer.
"Nous étions enterrés dans des trous et les tortionnaires, dont des dirigeants du polisario, se délectaient des sévices qu'ils nous infligeaient" parfois jusqu'à la mort, a précisé Mohamed Fal Ould El-Cadi, qui a passé quatre ans dans ces geôles.
Ama Benbbeh Khalis, un directeur d'école qui a passé sept ans en détention, a souligné que les tortionnaires se livraient, à tout moment, à des "pratiques sadiques" sur les détenus mauritaniens au point que ces derniers "en viennent à souhaiter la mort" plutôt de demeurer entre leurs mains.
"De nombreux détenus ont perdu la vie sous les coups des tortionnaires", a-t-il affirmé.
Les anciens détenus ont été unanimes a souligner la "responsabilité directe" du "polisario" dans ces pratiques inhumaines et à réclamer l'ouverture d'une procédure pour traduire les auteurs de ces sévices en justice.
Le président de Mémoire et Justice, Abderrahmane Ould Mohamed Moussa, avait ouvert la conférence de presse par une présentation de son Association qui, a-t-il précisé, oeuvre à "l'abri de la politique et de la surenchère" pour faire la lumière sur le sort des Mauritaniens disparus entre les mains du "polisario" et les circonstances de décès de ceux qui sont morts dans les camps de Tindouf.
Pour l'Association, a-t-il ajouté, le "polisario" est "pleinement responsable" du traitement inhumain subi par des centaines de Mauritaniens, tombés par simples concours de circonstances entre les mains de ses tortionnaires qui les ont soumis, sans raison, à toutes les formes de tortures corporelles et psychiques.
Les auteurs de ces atrocités doivent être jugés pour les actes infligés à des gens dont certains en sont morts et d'autres vivent avec des infirmités permanentes, a souligné Ould Mohamed Moussa.
A l'issue de la rencontre, l'Association a distribué un communiqué appelant le "polisario" a "reconnaître ses crimes contre l'humanité, commis sur la personne de Mauritaniens, à faire la lumière sur le sort des disparus dans ses geôles, à remettre les corps de ces derniers à leurs familles et à dédommager les victimes".
L'Association réclame la constitution d'un "tribunal international indépendant" pour enquêter sur cette affaire et déférer les auteurs de ces "crimes barbares" devant la justice. MAP NOUAKCHOUT 26-11-2009

Tuesday, November 24, 2009

Il est important de soutenir les efforts du Maroc pour la résolution de la question du Sahara (ministre belge)

Le ministre belge de la Coopération au Développement, M. Charles Michel, a souligné, mardi à Rabat, l'importance de soutenir les efforts du Maroc pour la résolution de la question du Sahara.

"Le gouvernement belge considère qu'il est important de soutenir les efforts du Maroc pour aboutir à une solution de la question du Sahara et salue la proposition d'autonomie formulée dans ce sens par la partie marocaine ", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue conjointement avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, à l'issue des travaux de la 18ème session de la commission mixte maroco-belge de coopération au développement.
Pour ce qui est du statut avancé accordé par l'Union européenne au Maroc, M. Michel a précisé que le gouvernement belge continuera à appuyer les initiatives marocaines pour faire en sorte que ce rapprochement avec l'UE devienne une réalité.
Le ministre belge a par ailleurs évoqué les différents volets du Programme indicatif de coopération 2010-2013 adopté par les deux pays dans le cadre de la réunion de la commission mixte, portant entre autres sur les secteurs de l'eau et de l'agriculture, le programme de bourses et la coopération déléguée.
Pour sa part, M. Fassi Fihri a souligné la forte symbolique de la présence de LL.AA.RR le Prince Philippe de Belgique et la Princesse Mathilde à la clôture des travaux de la commission mixte maroco-belge, reflétant la "volonté ferme et l'intérêt confirmé" pour le renforcement de la coopération bilatérale dans les différents secteurs.
Il a en outre salué la décision de la Belgique de doubler l'enveloppe destinée à la coopération avec le Maroc en la portant à 80 millions d'euros, et de contribuer à hauteur de 4 millions d'euros à l'Initiative nationale de développement humain (INDH). Un geste qui témoigne, a-t-il ajouté, de la confiance marquant les relations entre les deux pays. MAP 23-11-2009

Sunday, November 22, 2009

Le Maroc déjoue une tentative algérienne d'introduire un membre de la soi-disant "jeunesse sahraouie" à un congrès à Beyrouth

La délégation de la jeunesse marocaine participant à la deuxième session du conseil central de l'union de la jeunesse arabe, qui s'est ouverte samedi matin à Beyrouth, a déjoué une tentative de l'Algérie de faire participer à cette session un prétendu membre de la soi-disant "jeunesse de Saguia El Hamra et Oued Eddahab".
Le dénommé Moussa El Ouali devait prendre part aux travaux de cette session en tant que membre de la délégation algérienne invitée à ce congrès, après que l'union de la jeunesse arabe ait gelé la participation de la prétendue "jeunesse de Saguia El Hamra et Oued Eddahab" à ses travaux lors des deux précédentes réunions de l'union, tenues à Tripoli (Libye) et à Damas (Syrie).
L'homme en question, venu au Liban avec un passeport algérien, a été expulsé des réunions de cette session après que la délégation de la jeunesse marocaine ait demandé aux organisateurs de se conformer à la décision de gel de la participation d'une quelconque organisation sahraouie aux travaux de l'union.
Les délégations des 12 pays arabes devant prendre part à ces travaux n'ont pas manqué de constater que le dénommé Moussa El Ouali n'avait rien de jeune sahraoui, tellement son accent était purement algérien, et qu'il éprouvait du mal à décliner le nom de la partie qu'il était censé représenter.
De sources proches des organisateurs, on indique que le dénommé Moussa El Ouali a bel et bien été invité à cette session en tant que membre de la délégation algérienne, mais les démarches de la diplomatie marocaine ont pu réussir à mettre en échec la tentative de l'Algérie et faire en sorte que le prétendu jeune sahraoui soit écarté des travaux de la session.
M. Abderrahim M'Rad, président de l'université libanaise internationale et président du parti de l'Union, initiateur de cette rencontre, a confirmé à la MAP que c'est la délégation algérienne qui avait invité le prétendu jeune sahraoui à cette réunion et a fait figurer son nom sur la liste de ses représentants aux travaux de cette session.
"Nous ne pouvons tolérer ce genre d'atteinte aux intérêts du Maroc", a dit le responsable libanais, ajoutant que "tout ce qui touche le Maroc touche aussi le Liban qui est compréhensif de la position du Royaume".
La délégation des jeunes marocains à cette session est composée des représentants de la jeunesse istiqlalienne, de la jeunesse Ittihadie, de la jeunesse socialiste, du mouvement de la jeunesse démocratique progressiste et des organisations des jeunesses de l'UMT et de l'UGTM. map 21-11-2009

Sunday, November 15, 2009

Document exclusif : Aminatou Haïdar drapée dans l’étendard algérien avec l’ambassadeur Baali



Si des doutes pouvaient encore persister dans certains esprits, cette image exclusive vient tous les balayer : oui, Aminatou Haïdar, présentée par certains médias comme la « passionaria » du Front Polisario, est en réalité un agent du pouvoir algérien. Si ce n’était le cas, comment expliquer qu’elle accepte de poser drapée avec l’étendard algérien durant l’été 2008, en compagnie de l’ambassadeur algérien à Washington Abdallah Baali. Cette photo vient également éclaircir un certain nombre de zones d’ombres relatives aux déplacements et au train de vie de M. Haïdar, qui serait donc intégralement prise en charge par le pouvoir algérien. Contacté au téléphone par « Polisario Confidentiel », une source proche du ministère des affaires étrangères algérien explique : « L’argent importe peu, pourvu que des coups médiatiques puissent être montés pour gêner les marocains et continuer à détourner l’attention de l’opinion publique algérienne des vraies questions… ». Le fait que Aminatou Haïdar soit si proche d’Abdallah Baali est également un révélateur de la position de l’ambassadeur algérien à Washington dans le dispositif mis en place pour promouvoir le front Polisario à l’international. En effet, comme l’a dévoilé « Polisario Confidentiel », Abdallah Baali gère directement la question du Sahara aux Etats-Unis, assisté par le cabinet de lobbying « Foley Hoag », qui a encadré Aminbatou Haïdar lors de ses déplacements dans la capitale américaine et lui a organisé des entretiens avec la presse US.
Puisqu’ « une image vaut mille mots », cette photo exclusive de l’activiste en compagnie de son « sponsor » devrait faire méditer un certain nombre de sympathisants du Front Polisario, qui pensent que Mme Haïdar serait victime d’un mauvais procès de la part du Maroc. Ce dernier a, rappelons-le, a décidé de la renvoyer vers les Iles Canaries samedi 14 novembre 2009, après qu’elle ait refusé de s’acquitter des formalités d’entrée. Le militantisme serait-il soluble dans les pétrodollars ? Il semblerait que oui, puisque Mme Haïdar a semble-t-il cédé à la tentation, et s'est compromis avec le pouvoir algérien au point de tout accepter...
Polisario Confidentiel

Monday, November 09, 2009

L'association de défense des victimes de la répression dans les camps Tindouf adhère au contenu du discours royal

L'Association de défense des victimes de la répression dans les camps de Tindouf a exprimé son adhésion au contenu du discours adressé par SM le Roi Mohammed VI à la Nation, vendredi à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte.
Dans un communiqué de l'Association, dont copie est parvenue à la MAP, l'Association souligne que "la question du Sahara est une question capitale tant pour le Maroc que pour les Marocains. Il s'agit d'une question d'existence et non d'une affaire de frontières".

L'association, dont le siège est à Boujdour, a indiqué que le discours royal est porteur d'un message clair aux adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume en rappelant que le temps des manÂœuvres et des complots est révolu.

Elle a également salué les démarches annoncées dans le discours royal relatives à la restructuration du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS) et la révision du champ d'action de l'Agence de développement des provinces sahariennes et de sa compétence territoriale afin de réaliser un développement économique et social équitable pour toute la région.

L'association s'est, par ailleurs, félicité du renouvellement de l'appel "la patrie est clémente et miséricordieuse", et de la disposition du Maroc à accueillir chaleureusement les séquestrés de Tindouf, faisant assumer la responsabilité de ce conflit fomenté à l'Algérie. MAP 10-11-2009

Thursday, October 29, 2009

Une ONG américaine épingle l'Algérie pour ses entraves au programme d'échange de visites du HCR

Washington, 29/10/09 - Le Comité américain pour les réfugiés et les immigrés (USCRI) a épinglé l'Algérie pour ses entraves au programme d'échange de visites familiales, piloté par le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR), entre les camps de Tindouf et les provinces du sud du Royaume.
Dans un rapport sur les atteintes aux droits des séquestrés dans les camps de Tindouf, présenté mardi à Washington, l'ONG américaine déplore que l'Algérie exige que ces voyages de cinq jours se fassent par avion et non par voie terrestre, ce qui les rend plus coûteux et plus difficiles à organiser.
La rapport note, par ailleurs, que même si les séquestrés peuvent théoriquement circuler dans l'ensemble du territoire algérien et résider au lieu de leur choix, «la loi algérienne rend pratiquement impossible pour eux d'obtenir un permis de travail légal» .
L'USCRI s'arrête en outre sur le détournement de l'aide humanitaire internationale dans ces camps, notant que le Programme alimentaire mondial (PAM) fournit à lui seul des rations pour plus de 125.000 personnes, alors que la population des camps ne dépasse pas les 90.000 au meilleur des cas. Le rapport stigmatise dans ce cadre le refus des autorités algériennes d'autoriser un recensement des populations de Tindouf.
Pour le Comité, l'Algérie n'est pas parvenue à honorer les engagements auxquels elle a souscrit dans le cadre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du Protocole y afférent de 1967, à l'égard des populations séquestrées sur son sol.
Pis encore, déplore le rapport, le gouvernement algérien refuse aussi de reconnaître sa responsabilité au sujet de la situation qui prévaut dans les camps, ajoutant que pour se déplacer, les séquestres de Tindouf sont contraints d'avoir une autorisation signée tant par les autorités algériennes que par "le polisario".
L'USCRI est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui mène, depuis 1911, des actions en faveur des réfugiés, des immigrés, des demandeurs d'asile et des personnes déplacées. MAP 29-10-2009

Sunday, October 25, 2009

Un journaliste algérien condamné.....pas à mort fort heureusement

Le Groupe de Travail sur la Liberté d’Expression en Afrique du nord « WGFENA » exprime son indignation, suite à la condamnation de Ouahid Boulouh correspondant du quotidien d’expression Arabophone, «El Khabar», à la wilaya de Souk Ahras, à une amende de un million de dinars (soit 10 000 Euros) par le tribunal de la ville de Sédrata.
La condamnation faisait suite à une plainte pour diffamation déposée par la commission des œuvres sociales de l’Entreprise publique de santé de proximité (EPSP).
Rappelons qu’en date du 14 octobre, le procureur de la République près le tribunal de Sédrata a requis une peine de six mois de prison ferme et une amende de 20 000 DA (soit 200 euros) à l’encontre du journaliste.
Maître Mohamed Tahar Athmani, avocat du journaliste, trouve qu’il n’était « pas utile de transférer le dossier depuis le bureau du juge d’instruction après que la défense ait présenté des pièces à conviction prouvant la véracité des faits rapportés par le journaliste ».
Le WGFENA condamne fermement cette grave atteinte à la liberté de la presse, et demande aux autorités algériennes de mettre fin aux poursuites à l’encontre des journalistes.
Il exprime au journaliste persécuté son entière solidarité.

Saturday, October 24, 2009

ALGERIE: 7 GLD tués et 3 griévements blessés dans la Wilaya Tizi-ouzou, un ouveau carnage près de Souk-el-Tenine

Effroyable boucherie de jeudi dernier à Souk-el -enine, dans la daïra de Maâtkas (24 km au sud de Tizi-Ouzou) où 7 agents de prévention et de sécurité, exerçant pour le compte de l’entreprise canadienne SNC Lavallin dans l’extrême sud de la wilaya, ont été lâchement assassinés tandis que 6 autres, dont le chauffeur du fourgon, ont été très grièvement blessés dans l’embuscade tendue par un important groupe terroriste au lieu-dit Ighil Oumencher, sur le chemin de wilaya reliant les communes de Souk-el-Tenine et Mechtras.
Il était 10 heures du matin à peine lorsque le fourgon qui transportait les 8 agents de sécurité de SNC Lavallin a essuyé de part et d’autre de la chaussée des tirs nourris d’armes automatiques, dont un fusil-mitrailleur (FMPK). Premier atteint par les tirs terroristes, le chauffeur aurait vainement tenté d’accélérer afin de fuir le déluge de feu qui s’abattait sur ses camarades et son fourgon, rapportent des témoins oculaires. Le Peugeot Boxer s’immobilisa sous les cris de «Allah Akbar» des terroristes dont le nombre reste indéterminé même si certaines sources ont avancé le chiffre approximatif de quinze. Aucun témoignage ne pouvait relater les faits tels qu’ils se sont réellement produits durant l’assaut des terroristes vers le fourgon immobilisé car seuls quelques automobilistes ont pu voir certaines scènes du massacre. Pris de panique, tous les automobilistes présents sur les lieux du crime ont évidemment rebroussé chemin illico presto. Il était très difficile, pour ne pas dire impossible, d’arracher le moindre mot à ces témoins oculaires. «On a immédiatement fait demi-tour, dès les premiers coups de feu, on n’a rien vu.» Pas la peine d’insister, tout le monde était dans un indescriptible état de choc. Un terroriste filmait le carnage et criait «Allah Akbar»Par ailleurs, le sadisme criminel des acolytes de Droudkel a fait qu’ils ont pris le soin de tout filmer, à en croire un témoin oculaire qui a préféré garder l’anonymat. «J’ai vu un terroriste avec une drôle d’arme que je n’ai jamais vue, il s’est avéré finalement qu’il s’agissait d’un caméscope. En plus il courait et criait “Allah Akbar”». Les terroristes ont ensuite pris tout leur temps pour dépouiller les victimes de leurs armes et munitions sous le zoom de la caméra d’Al Qaïda au Maghreb islamique. En tout, huit fusils à pompe et leurs munitions, des cartouches de calibre 12 mm, ont été emportés par les assassins qui ont pris la fuite vers l’impénétrable maquis situé à la limite territoriale des daïras de Maâtkas et Boghni, laissant les deux blessés pour morts car ils gisaient dans une mare de sang. Les forces combinées de l’ANP, de la Sûreté nationale et de la Garde communale sont arrivées quelques minutes après avoir été informées. Des hélicoptères survolaient tout le périmètre sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, mais sans qu’il y ait de bruit de détonations. Les terroristes avaient déjà réussi à disparaître dans la nature. Hier en fin de matinée, d’importants renforts des forces de sécurité continuaient d’affluer sur les lieux du drame, exactement à 3 km au sud de la ville de Souk el Tenine, totalement bouclé par les militaires. Les blessés ont été évacués sur-le-champ vers l’hôpital de Tizi-Ouzou, et les corps des victimes vers la morgue du même hôpital. Les sept agents de sécurité décédés sont tous originaires du même village, Sidi Ali Moussa en l’occurrence. Sidi Ali Moussa, le village martyr de nouveau meurtri Pour rappel, Sidi Ali Moussa, ce village résistant de la première heure face à l’hydre intégriste, a vécu exactement le même drame en 1995. C’était sur le même chemin, mais du côté de Betrouna où 6 employés de la Cotitex de Draâ Benkhedda avaient été égorgés puis mutilés avant d’être brûlés à l’intérieur même du camion qui les transportait vers leur usine. Leur seul tort, c’était leur appartenance à ce village des` héros, à ce village de résistants, à la fois durant la Révolution mais aussi face au terrorisme islamiste. Souk-el-Tenine, ville morteAucun mot d’ordre de grève n’a pas été émis par qui ce soit, mais les Téninois ont tous baissé rideau hier vendredi. Aucun commerce n’a été ouvert. C’étaient la douleur et la consternation partout. «Tous les Téninois ont été touchés dans leur chair. Comment voulez-vous qu’on bosse ?» dira en substance un commerçant du chef-lieu. Les mines étaient défaites. Les gens ne savent plus à quel saint se vouer. La circonscription est meurtrie par l’insécurité. Capitale du kidnapping, la région est livrée à elle-même. La commune de Soukel- Tenine (daïra de Maâtkas) n’est pourvue que d’un détachement de la Garde communale alors qu’elle est entourée par trois célébrissimes maquis terroristes, à savoir Amjoudh au nord, El Maji au sud et Boumahni à l’ouest.Amayas Idir
ENTERREMENT DES VICTIMESDans la douleur et la dignité !Ils étaient des milliers, ces citoyens venus rendre un dernier hommage aux 7 victimes de l’abject attentat terroriste perpétré jeudi dernier et inhumés au Carré des martyrs du village de Sidi-Ali Moussa hier après-midi en présence d’une délégation d’officiels venus de toute part. Le wali de Tizi-Ouzou, le chef de daïra de Maâtkas, des membres de l’APW et du conseil de wilaya, des élus des communes de Souk-El-Tenine et de Maâtkas, les autorités militaires… et des tas d’autres délégations ne cessaient de défiler. Un silence radio a régné durant toute la cérémonie funèbre où les victimes furent inhumées ensemble, juste à côté de leurs 6 camarades de la Cotitex, lâchement assassinés en mars 2006 par le GIA. C’est dire, qu’hier, les villageois de Sidi-Ali Moussa ne pouvaient contenir leur émotion. On leur sentait cette insurmontable douleur, mais on leur sentait aussi cette dignité de résistants, de montagnards. Tard dans l’après-midi, on ne pouvait pas se frayer un chemin en raison des embouteillages de véhicules venus des quatre coins de la région. La foule n’a pu s’abstenir d’accompagner ces honorables pères de famille à leur dernière demeure. Ils sont morts dignes ! A. I. LE SOIR D'ALGERIE 23/10/2009

Thursday, October 22, 2009

Le Maroc prend à témoin l'UE sur le refus obstiné de l'Algérie d'un recensement des séquestrés à Tindouf

Le Maroc a exprimé aux institutions européennes sa "préoccupation majeure" face à l'opposition "catégorique et systématique" de l'Algérie à toute demande du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) pour le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf depuis plus de trente ans.

L'ambassadeur du Maroc auprès des Communautés européennes, M. Menouar Alem, a fait part de cette obstruction systématique, dans une lettre adressée à plusieurs hauts responsables européens dont le président du Parlement européen, la présidence suédoise de l'UE et la Commissaire européenne chargée de la Politique européenne de voisinage et des Relations extérieures.
Le diplomate a ainsi condamné la position de l'Algérie qui "empêche le HCR de s'acquitter de son mandat en procédant à un recensement et une évaluation fiables des besoins de la population des camps".
Cette fin de non-recevoir est opposée par l'Algérie au mépris du drame humanitaire qui se déroule sur son territoire, en violation des responsabilités légale, politique et morale, en tant qu'Etat d'accueil des camps, a souligné M. Alem.
Le Maroc, qui accorde la plus grande importance à ce recensement, "ne peut que s'indigner de ce refus obstiné et injustifié" que les autorités algériennes ont réitéré à M. Antonio Guterres, Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, lors de sa visite effectuée, en septembre dernier en Algérie et dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
M. Guterres avait pu constater la situation déplorable et les conditions inhumaines imposées par le "Polisario" aux populations séquestrées dans ces camps de fortune, a-t-il rappelé.
Pour le Royaume du Maroc, a ajouté M. Alem, cette situation est préoccupante à plus d'un titre, car l'absence de données statistiques fiables pose un double problème.
D'une part, elle rend impossible l'ajustement de l'aide nécessaire à un régime nutritionnel normal, notamment pour les enfants en bas âge et, d'autre part, elle laisse la porte ouverte aux malversations et aux trafics de tous genres, dont est victime la population des camps de Tindouf qui compte, aujourd'hui, parmi les rares camps où le HCR ne dispose pas d'une présence permanente, a-t-il expliqué.
Le diplomate marocain a, à ce propos, souligné que des pratiques de détournement de l'aide et de sa revente en Algérie et dans les pays voisins, à des fins d'enrichissement personnel, ont été formellement constatées et condamnées même par certains des sympathisants "les plus inconditionnels du polisario".
Il a rappelé, dans ce sens, que l'Union européenne a dressé le même constat à l'issue de l'enquête diligentée par l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) et dont le rapport ''n'a, malheureusement, pas été publié à ce jour''.
Pour le Maroc, lit-on dans cette lettre, le recensement des populations dans les camps de Tindouf demeure un outil indispensable pour la mise en œuvre de procédures viables, en termes d'évaluation de l'aide humanitaire et de transparence dans sa distribution dans la perspective de mettre fin aux trafics et aux détournements de cette aide qui profite à "une poignée d'individus sans scrupules".
"L'attitude de l'Algérie sur cette question ne permet pas aux pourvoyeurs de l'aide, dont le principal donateur est l'Union européenne, de mettre en place un mode de gestion efficace, respectueux des procédures et des règles de transparence", a ajouté M. Alem.
Ainsi, "la responsabilité politique, juridique et sociale du gouvernement algérien est pleine et entière, dans la persistance de cette situation intolérable du point de vue humanitaire et dont les victimes sont surtout les enfants, mais aussi les femmes et les personnes vulnérables, sans autre choix que de se résigner à la situation qui leur est imposée par la direction du ''polisario'', à savoir continuer à faire les frais d'une politique d'enrichissement personnel à outrance", s'est indigné l'ambassadeur.
Il a, dans le même contexte, appelé au respect de la dignité des populations des camps qui "ne peuvent être condamnées à vivre perpétuellement de l'aide humanitaire" et qui sont "en droit de vivre dignement aux côtés des membres de leurs familles dans un cadre qui leur garantisse protection, sécurité et développement. Cadre qui leur est offert, aujourd'hui, par le projet d'autonomie proposé par le Maroc"'.
Il s'agit également pour la communauté internationale et plus particulièrement pour l'UE, de mettre l'Algérie et le "polisario" face à leur responsabilité, en tant que principaux auteurs de cette situation dramatique, dont le règlement requiert la dissolution des camps militaires de Tindouf, a insisté M. Alem précisant que la dissolution des camps permettra "le rapatriement librement consenti des séquestrés dans des conditions de sécurité et de dignité assurées par le HCR ou favoriser leur réinstallation dans un pays tiers".
Cette lettre a été également adressée au commissaire européen en charge du Développement et de l'aide humanitaire, au représentant personnel pour les droits de l'Homme du secrétaire général du Conseil de l'UE et au secrétaire général du Conseil de l'UE. Bruxelles 22-10-2009