Wednesday, February 28, 2007

Algérie : les familles des disparus s’impatientent

Pour exiger l’aboutissement de leurs dossiers, plusieurs membres de familles des disparus de la «décennie noire» en Algérie se sont rassemblés devant le siège de la wilaya de Constantine. Des dizaines de manifestants, membres des familles des disparus de «la décennie noire» en Algérie, se sont rassemblés devant le siège de la wilaya de Constantine, pour exiger l’aboutissement de leurs dossiers.Les protestataires ont réclamé l’intervention des autorités de la wilaya pour assurer la prise en charge de leurs dossiers d’indemnisation, de même qu’ils ont dénoncé l’exclusion de nombre d’entre eux des listes des bénéficiaires du logement social, a rapporté lundi la presse algérienne.Les autorités algériennes ont prévu le traitement du dossier des disparitions forcées, à travers les seules indemnisations pour les familles qui ont accepté cette procédure.Plusieurs autres associations, en l’occurrence, l’Association Jazaïrouna, SOS-Disparus, Somoud et l’Association nationale des familles des disparus, réclament des enquêtes sur les circonstances de ces disparitions forcées, mais elles se sont vu opposer par les pouvoirs publics les termes de «la charte pour la réconciliation nationale» qui ne prévoit pas de mécanismes dans ce sens. Des mères de disparus et des défenseurs des droits de l’homme, ainsi que des invités étrangers, qui voulaient tenir, début février, un séminaire à Alger sur «la vérité, la paix et la réconciliation», ont été dispersés par la force et empêchés d’accéder au lieu de la rencontre. Un avocat chilien, connu pour son engagement dans la défense des droits de l’homme, s’est vu interdire l’entrée en territoire algérien, bien qu’ayant obtenu le visa.Ce séminaire, convoqué par plusieurs associations de familles de disparus (SOS-Disparus, Jazaïrouna, Somoud et l’Association nationale des familles des disparus), se proposait de débattre d’«une solution pour une paix et une réconciliation garantissant la vérité et la justice», concernant les dossiers des disparus, au nombre de 18.000, selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH). Il y a deux semaines, un séminaire international sous le thème «La vérité et la justice» a été interdit à Alger. Des membres de cinq associations représentant les familles des disparus, dont SOS Disparus, Djazaïrouna, ANFD et Soumoud ont été interpellés par la police algérienne. Interrogé sur cette interdiction, le ministre algérien des affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui a déclaré que «la signature de la Convention sur les disparitions forcées est un témoignage de la volonté de l’Etat algérien de ne rien cacher». Des propos qui ont été aussitôt dénoncés par Le collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA). Dans un communiqué, le CFDA, estime que M. Bedjaoui veut uniquement «atténuer la polémique sur l’interdiction du séminaire» et éviter de s’expliquer sur un tel empêchement. Le collectif ajoute que les propos de M. Bedjaoui sont à la limite de l’amnésie.
(ALM 28/02/2007)

Monday, February 26, 2007

Tifarity : vieux et bébés sacrifiés

Pour les besoins de ses festivités à Tifarity, le Polisario déplace les populations des camps dans des conditions inhumaines. Plusieurs personnes ont péri.
Le Polisario fait encore des victimes parmi les populations séquestrées de Tindouf. Les séparatistes, pour les festivités célébrant la création de la RASD, procèdent depuis plusieurs jours à des déplacements massifs des séquestrés sahraouis vers Tifarity. Or, ces déplacements ne passent pas sans faire des victimes parmi les populations déplacées et notamment les vieillards et les enfants. C'est ainsi que des sources informées rapportent la mort, dans des conditions inhumaines, d'au moins une dizaine de personnes dont des bébés en bas âge.La mort de ces derniers est survenue lors des cinq derniers jours à cause des conditions de déroulement des transferts : des camions bondés roulant à très petite vitesse pour parcourir près de 400 kilomètres, soit la distance séparant Tindouf et la zone tampon de Tifarity. Selon les mêmes sources, et sans le moindre égard aux vies humaines et au respect dû aux morts, les victimes sont enterrées à la va-vite, sur le parcours même. Au total, une soixantaine d'autres personnes ont dû subir des soins pour cause de ce qu'elles avaient subi lors du voyage. Une source de l'ASM (Association le Sahara Marocain) affirme pour sa part que le nombre des victimes du Polisario risque d'augmenter au vu des conditions de "logement" prévues par les séparatistes pour abriter les milliers de personnes déplacées. Ces dernières sont obligées de s'abriter sous des tentes sur place et surtout de s'astreindre à une nourriture des plus basiques. «Avec les tempêtes de sable qui se sont déclarées dans cette région, les festivités du Polisario risquent de tourner en véritable drame humain», indique la même source. Les séparatistes ont de nouveau décidé de célébrer le 31ème anniversaire de la création sur le territoire de la commune rurale de Tifarity, zone démilitarisée selon les accords de cessez-le-feu de 1991.Pour ce faire, indiquent des sources informées, l'Algérie a mis le paquet en finançant l'essentiel de ces festivités et notamment les déplacements vers Tindouf de délégations étrangères. C'est le cas, entre autres, pour les vols charter en partance ces derniers jours de plusieurs villes espagnoles vers l'aéroport de Tindouf. L'on apprend également que le Polisario et l'Algérie, pour gonfler le nombre des participants à ces festivités, n'hésitent pas à louer les services de centaines de ressortissants mauritaniens pour prendre part aux cérémonies.Les festivités du Polisario démarrent ce lundi avec l'organisation d'un marathon, de diverses autres manifestations en plus d'un défilé militaire. La présence des séparatistes dans cette zone constitue une nouvelle violation des accords de cessez-le-feu de 1991. Le Maroc, en 2006, avait multiplié les protestations contre ces violations et saisi l'ONU, organisation chargée faire respecter lesdits accords. La Minurso se limite à consigner lesdites violations pour les besoins des rapports périodiques du secrétaire général de l'ONU.
(ALM

Saturday, February 24, 2007

Le Polisario bientôt poursuivi en Espagne

La Ligue espagnole des droits de l'Homme a renouvelé son soutien à toute action en justice contre le Polisario. Son président a d'ailleurs décidé d'intervenir pour amener l'Algérie à indemniser les anciens détenus du Polisario. L'Algérie et le Polisario se mettent à dos l'une des plus importantes organisations espagnoles de défense des droits de l'Homme. La Ligue espagnole des droits de l'Homme, que préside Francisco Jose Alonso Rodriguez, vient d'annoncer qu'elle soutiendra les revendications des ex-prisonniers sahraouis chez le Polisario d'être indemnisés par l'Algérie. Dans un communiqué conjoint avec l'Asadeh (Association sahraouie des droits de l'Homme), la Ligue espagnole affirme que si le Maroc a indemnisé les prisonniers politiques sahraouis, l'Algérie devra faire de même pour les préjudices subis par les prisonniers du Polisario et notamment la privation de liberté. Pour les deux ONG, la responsabilité de l'Algérie est établie du moment que les graves violations dont avaient été victimes les Sahraouis s'étaient déroulées sur son territoire. Pour Ramdane Messaoud Larbi, président de l'Asadeh, cette dernière ONG a recensé, au Maroc et en Espagne notamment, 856 victimes du Polisario et dont 16 étrangers (ressortissants espagnols et portugais). «Nous représentons ces centaines de victimes et nous attendons la fin de quelques procédures légales pour des actions en justice contre les responsables du Polisario», déclare M. Messaoud Larbi qui ajoute que Brahim Ghali figure en bonne place des responsables des séparatistes qui feront l'objet de poursuites devant l'Audience nationale, la plus haute juridiction espagnole. Pour le président de l'Asadeh, Brahim Ghali, actuel représentant du Polisario à Madrid, devra répondre de «graves violations des droits de l'Homme commises sur le territoire algérien».Se trouvant au Maroc à l'occasion de la visite, dans les régions du Sud, d'une délégation européenne, Francisco Jose Alonso Rodriguez a réaffirmé la disposition de la Ligue espagnole des droits de l'Homme à soutenir d'éventuelles poursuites contre les tortionnaires du Polisario au moment opportun, soit quand toutes les conditions seront réunies pour porter des plaintes en justice. Le soutien de la Ligue espagnole des droits de l'Homme sera sous forme d'assistance judiciaire des victimes lors des procès grâce aux services d'éminents avocats espagnols militants de cette ONG. D'ailleurs, la Ligue espagnole des droits de l'Homme, sur la base des renseignements et rencontres recueillis par son président lors de son séjour dans les régions du Sud marocain, a décidé d'œuvrer pour le rapprochement des Sahraouis de l'intérieur et de l'extérieur. Cela passera, affirme le communiqué diffusé jeudi, par l'organisation de tables rondes et de rencontres de "réconciliation". La Ligue espagnole des droits de l'Homme, dans son communiqué, revient encore une fois sur les divagations de la propagande séparatiste en affirmant que, durant le séjour de son président dans les régions du Sud, il ne lui a été donné d'assister à aucune manifestation ou troubles de l'ordre public. Quelques jours auparavant, un communiqué attribué à Francisco Jose Alonso Rodriguez, avait fait état de manifestations à Laâyoune. Le premier concerné s'était empressé de démentir et de fustiger les pratiques propagandistes des séparatistes.la Ligue espagnole des droits de l'Homme, rappelle-t-on, est l'"héritière" de la Ligue espagnole pour la défense des droits de l'Homme et du citoyen, fondée en 1913.
(Le 23-2-2007Par : Mohamed Boudarham ALM)

L’Algérie en proie à la criminalité

En Algérie, la criminalité a pris des proportions alarmantes. Une panoplie de mesures répressives ont été mises en place pour dissuader les malfaiteurs. La criminalité a pris des proportions plus qu’inquiétantes en Algérie. Viols, meurtres et crime organisé font régulièrement la Une des journaux. Le procès d’un criminel, âgé de 33 ans, condamné à perpétuité par la Cour d’assises d’Alger pour six viols et de cinq meurtres, est un des cas qui illustrent ces nouvelles formes de criminalité auxquelles les services de sécurité se trouvent confrontés ces dernières années.La ville d’Oran est actuellement sous le choc après une découverte macabre survenue en début de semaine. Des cadavres de quatre personnes, dont deux femmes, ont été retrouvés à différents endroits, pour la seule journée de mardi 20 février. Les victimes portaient toutes des marques de violence, rapporte le journal "El Wasl". Le journal tire la sonnette d’alarme en soulignant que le niveau de la criminalité dans cette métropole a atteint des pics jamais connus auparavant.La wilaya de Annaba a connu, à elle seule en l’espace d’une semaine (du 10 au 16 février), 591 crimes et délits donnant lieu à quelque 250 interpellations. Face à cette escalade de criminalité, les services de police organisent périodiquement des opérations coups de point dans des endroits réputés «chauds». Le ministère algérien de la Justice a enjoint, depuis octobre dernier, aux procureurs généraux de réclamer des peines sévères dans les affaires liées à la petite et moyenne délinquance. Les cas de vols, de port d’armes blanches, de coups et blessures avec armes et violation de domicile sont désormais traités «sans état d’âme» par les juges. Le procureur près du tribunal de Hussein Dey a admis, dans des déclarations à la presse, que «la capitale vit depuis des années une situation catastrophique et les différents crimes commis sont devenus un vrai danger pour la société ». La loi est désormais appliquée abstraction faite «du côté sentimental» des juges, a-t-il affirmé. Dans la panoplie des mesures répressives pour dissuader les criminels, les autorités judiciaires ont ordonné le transfert des détenus, condamnés définitivement à Alger, vers des établissements pénitentiaires des wilayas de l’intérieur notamment Chlef, Laghouat, Médéa, Bouira. L’objectif de la manœuvre est d’éloigner les détenus de leur milieu. La criminalité a atteint des proportions alarmantes au cours des dix premiers mois de l'année 2006, avec le constat de 102.676 crimes et délits impliquant quelque 72.000 personnes, selon des statistiques officielles relayées par les journaux algériens. La lutte contre la montée de la criminalité a obligé les autorités algériennes à créer une commission nationale de lutte contre ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Parmi les mesures prises figure l’augmentation des effectifs de police, dans la perspective de les porter à quelque 200.000 éléments, à en croire des sources citées par la presse.Londres déconseille à ses ressortissants de se rendre en AlgérieLa Grande-Bretagne a demandé à ses ressortissants d’éviter de voyager en Algérie suite aux sept attentats à la voiture piégée, perpétrés le 13 février dernier en Kabylie, rapporte hier mercredi le quotidien "Le jeune indépendant". Sous le titre «Londres invite ses ressortissants à éviter l'Algérie», le journal indique que le Foreign Office, qui considère que le terrorisme en Algérie constitue une menace constante, depuis les attentats du 13 février, invite les ressortissants britanniques contraints de s’y rendre à faire preuve de vigilance. Dans sa dernière note de voyage (travel advice), le ministère britannique des Affaires étrangères souligne que ces attentats «témoignent de la persistance de l'insécurité, que ce soit dans la capitale ou dans les autres régions du pays», ajoute le journal, qui relève que la note de voyage a revu à la hausse le risque pays par rapport à celle diffusée en novembre 2006.
Le 22-2-2007Par : Rachid Abbar (Avec Map)

Friday, February 23, 2007

Journée Internationale des Séquestrés

COMMUNIQUE DE PRESSE
Journée Internationale des Séquestrés
Bruxelles, le 23 février 2007

En ce 23 février 2007, Journée internationale des séquestrés, l’Alliance Mondiale des Marocains de l’Etranger (AMOME) se joint à l’extraordinaire mobilisation internationale pour demander la libération immédiate et inconditionnelle d’Ingrid Betancourt détenue par les FARC depuis 5 ans.

L’AMOME réitère avec force la demande de libération de nos compatriotes marocains otages en Irak, Aberrahim Boualam et Abdelkrim Mouhafidi depuis le 20 octobre 2005.

L’AMOME demande aussi à la communauté internationale de se mobiliser à tous les niveaux pour la libération de tous les otages, au titre desquels figurent les dizaines de milliers de nos compatriotes séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, oubliés depuis plus de 30 ans et victimes des sévisses infligées par l’Algérie et les mercenaires du polisario.

C’est sans relâche que l’AMOME réitère la demande d’appui des instances internationales et de l’Union européenne pour garantir :
- la libération immédiate et inconditionnelle de tous les Sahraouis Marocains de l’enfer algérien,
- le libre choix du retour dans la mère Patrie, le Royaume du Maroc,
- la traduction en justice de tous les responsables de crimes contre l’humanité perpétrés à l’encontre du peuple sahraoui marocain, à savoir l’Algérie et les membres du polisario.

Contact :
Latifa Aït-Baala, Porte-parole, tel + 32 (0) 499 400 235,
e-mail alliance.amome@yahoo.com
Abdelaziz Saret, Président, tel +32 (0) 495 51 82 13,
e-mail alliance.amome@yahoo.com

Thursday, February 22, 2007

José Alonso, l’autre victime du Polisario

Le Polisario vient de publier un communiqué au nom du président de la Ligue espagnole des droits de l’Homme, dans lequel il attribue à ce dernier des propos qu’il n’a pas tenus. Francisco José Alonso dénonce une «manipulation irresponsable».«Immonde», «infâme», «irresponsable»… C’est en ces termes que le président de la Ligue espagnole des droits de l’Homme, Francisco José Alonso, a réagi à une grosse manipulation du Polisario. Dans une déclaration à «ALM», le responsable espagnol, qui a effectué dimanche dernier une visite à Laâyoune en compagnie d’une importante délégation européenne, a démenti catégoriquement les propos que le Polisario lui a attribués dans un communiqué signé au nom de la Ligue espagnole des droits de l’Homme. Dans ce communiqué, diffusé hier sur le site du Polisario, les séparatistes prêtent à M. Alonso des déclarations « fictives » à propos de présumées « manifestations contre la présence marocaine dans le Sahara occidental », de supposées « violations des droits de l’Homme », etc ; le tout mâtiné de slogans pro-séparatistes qui auraient ponctué la visite à Laâyoune de la délégation européenne. Preuve qu’il y a eu escroquerie, les séparatistes ont fait publier ce communiqué à partir de la Suisse, et non de l’Espagne, «sous peine d’être poursuivis par la justice espagnole qui interdit ce genre de procédés ignominieux», fait constater M. Alonso. En condamnant fermement cette « manipulation irresponsable », le président de la Ligue espagnole, fondée en 1913, affirme avoir constaté non sans intérêt le développement des provinces du Sud. Il ajoute que cette visite, la première qu’il a effectuée à Laâyoune, lui a permis d’avoir une idée différente de celle qui a été longtemps véhiculée par la machine de propagande du Polisario. «Je ne m’attendais pas à voir une “ville semi-européenne“», a-t-il décrit, admiratif. «En rentrant à Madrid, je vais parler de cette évolution notoire que connaissent les provinces sahariennes, sur le plan aussi bien de l’essor économique que des progrès réalisés au niveau des droits de l’Homme». Après la visite qu’il a effectuée auprès des associations des victimes du Polisario, M. Alonso a annoncé son intention d’ouvrir une enquête sur les violations perpétrées dans les camps de Lahmada.
(ALM 22/07/2007)

Wednesday, February 21, 2007

Quand une Algérienne parle du fond du coeur.

Je suis une algerienne et Effectivement il ne faut pas se voilé la face, la pauvreté est réel en Algérie, un pays considéré comme le plus riche d’Afrique du nord, mais hélas les pauvre comme dans pas male de pays sont ignoraient, et quand le ministre dit qu’il n’ya que 1.5 millions de pauvres en Algérie, c’est du pipot, se ministre vit à hidra, roule en Mercedes et ne veut sur tout pas se salir les mains ou les yeux en allant réellement constaté ceux qui vivent dans la m***** et n’ont même pas les moyens de vivre dignement ( Manger, boire et un toit sur la tête), tu disais que le salaire d’un pauvre c’été 5000 da, ici les acquis sociaux sont presque inexistant, en bouf l’argent des retraités, on détourne des milliard de dinars au yeux et au su de tout le monde, la corruption est dans tous les domaine de la vie, comme ont dit ici si ta pas de « ARFFE »( Connaissances bien placé) ta aucune chance de t’en tiré dans la vie,. En plus les politique et a sa tête se chère président se ventent d’avoir sortie l’Algérie du gouffre dans le quelle elle a été, je ne suis absolument pas d’accord, c’est juste que en 1999 le court du pétrole a remonté se qu’il n’avait pas fait depuis 1991, se qui a remplie les caisse de l’état qui été vide car n’oublions pas quand le peuple se faisait massacré les dirigeants politique se remplissaient les poche. J’ais une colère pas possible en mois, j’ais l’impression que les politiciens et a leurs tête le président nous prennent pour des cons ou des ignorons, pour revenir sur l’état de la pauvreté en Algérie je dirai juste qu’il ya des algériens qui ne mangent pas a leurs faim, cette semaine il ya eu 2 suicides à Oran a ton avis quelle est la raison de cette augmentation du nombre de suicide en Algérie, (Merci de m’avoir donner l’occasion de vidé mon coeur.
http://globlog.fr/blog/2006/11/01/de-la-pauvrete-en-algerie/

Tuesday, February 20, 2007

Un ex-pilote sahraoui opposant du "Polisario" condamné à quatre ans de prison

L'ex-pilote sahraoui Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, opposant du "Polisario", arrêté récemment par les autorités algériennes, vient d'être condamné à quatre ans de prison ferme, a appris mardi MAP-Madrid auprès de sa famille.
"Connu pour son militantisme en faveur de la défense des droits de l'homme dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) et pour ses positions critiques contre la direction du Polisario, Fuedal Boussaoula a été réduit au silence dans un procès pour une affaire de droit commun monté de toutes pièces", a dénoncé son frère Hassanna Boussaoula.
Le frère de Massaoud compte saisir les organisations espagnoles de défense des droits de l'homme pour faire pression sur le régime algérien et sur la direction du "Polisario" afin d'obtenir la libération de ce défenseur des droits de l'homme.
Hassanna Boussaoula, l'un des fondateurs du "Polisario", a été lui aussi incarcéré en 1974 dans les geôles des séparatistes pour son opposition au totalitarisme qui régnait dans la direction du "Polisario", avant d'être libéré pour regagner la mère patrie, le Maroc.
Fin décembre 2006, l'Association de Défense des Séquestrés à Tindouf (ADESETI), avait tiré la sonnette d'alarme sur l'état de santé de Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, qui s'est considérablement détérioré, en raison des conditions inhumaines de sa détention et de l'intense interrogatoire auquel il a été soumis.
Massaoud oueld Fuedal Boussaoula, pilote sahraoui formé dans une académie militaire espagnole, a été arrêté en décembre dernier par les forces de sécurité algériennes, à son retour aux camps de Tindouf d'un voyage d'affaires en Espagne et en Mauritanie en compagnie d'un groupe d'autres Sahraouis.
Des membres de la famille de Boussaoula, qui jouit d'un grand charisme auprès des mouvements de jeunesse dans les camps de Tindouf, pensent que ce dernier a été arrêté sur "recommandation" de la direction du "Polisario" qui mène ces derniers mois une opération de harcèlement contre tous les opposants.
Des éléments de la sécurité militaire algérienne empêchent les amis de Boussaoula de lui rendre visite. Le militant sahraoui a été soumis à un intense interrogatoire portant essentiellement sur ses connaissances en aéronautique et ses divergences avec la direction du "Polisario".
(Madrid, 20/02/07 -MAP)

Sahara Marocain: Sabotage et provocations

Les mercenaires du polisario, relayés pour ne pas changer par une presse à leur solde et à la dévotion de leurs commanditaires, semblent de nouveau ruer dans les brancards. Le prétexte ? Une caricaturale célébration du 31e anniversaire de la proclamation de la fantomatique rasd.L'impudeur et l'indécence poussent les uns et les autres à parler de " territoire libéré " quand il ne s'agit que d'une dérisoire randonnée – filmée par une presse complice – du côté de Tifariti, située hors périmètre de sécurité dans une bande de dunes abandonnées ! Cependant, au-delà d'une si paranoïaque gesticulation, orchestrée par les commanditaires qui mobilisent logistique d'encadrement et moyens de propagande, il convient d'y voir ni plus ni moins in fine qu'une opération de sabotage.Une manœuvre d'autant plus désespérée qu'elle est programmée à un moment où la communauté mondiale prend acte, un Etat après l'autre, des propositions novatrices du Maroc pour une solution politique au problème du Sahara. Tout donne à penser, dans ces conditions, qu'en plus de la volonté délibérée de sabotage d'un processus fructueux placé sous l'égide des Nations unies, existe une intention manifeste de provocation évidente.Il fut un temps en effet, avant l'accord de cessez-le-feu et le lancement en 1992 par l'Onu du plan de règlement que le Royaume du Maroc respecte scrupuleusement, où une simple incursion en territoire marocain par les mercenaires – à plus forte raison par leurs stipendiés comme il semble en être le cas aujourd'hui – eut justifié une riposte rédhibitoire des Forces Armées Royales. Conforté par la légalité, le Maroc invoquait le " droit de suite ". Dès lors qu'il s'est inscrit dans une démarche de respect de la légalité internationale, préconisée par les Nations unies, il s'en tient aux dispositions politiques et juridiques de celles-ci.Et s'il contourne les provocations, c'est aussi pour mieux faire comprendre qu'il leur trace en même temps des limites à ne guère dépasser. Fort de sa conviction pacifique et de son attachement aux principes de dialogue, il prend de nouveau à témoin l'Onu, notamment à travers la Minurso, les Etats membres du Conseil de sécurité – permanents ou autres –, disons la communauté mondiale, du caractère délibérément provocateur d'une prétendue célébration sur fond de sabotage des efforts déployés pour mettre en œuvre une solution politique consensuelle, acceptable et définitive.Puisqu'une solution militaire reste inconcevable et donc exclue, puisque les nombreuses tentatives de règlement ont été tour à tour sabotées et rejetées, seule l'autonomie élargie constitue désormais l'ultime solution . A moins que les commanditaires du conflit n'y préfèrent le déjà connu " état de ni guerre ni paix ".
(Le Matin 20/02/2007)

Monday, February 19, 2007

Les services spéciaux algériens dirigeaient "Khalifa Télévision"

Les services spéciaux algériens du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) dirigeaient la chaîne "Khalifa Télévision", écrit lundi le journal français "Le Figaro". Dans un article intitulé : "Quand les services algériens dirigeaient Khalifa TV", le journal indique que dans le staff dirigeant du groupe "Khalifa" figurait une "fonctionnaire proche des militaires", qui a comparu samedi devant le tribunal criminel de Blida pour "abus de confiance". Elle occupait "une position bien singulière" au sein du ministère algérien de la communication, où elle était en charge de la presse étrangère.Le journal affirme que ladite fonctionnaire, dont il décline l'identité, avait été nommée par la suite directrice de l'antenne algéroise de Khalifa, et qu'elle avait sur "la base de critères patriotiques", recruté 80 journalistes chargés de "défendre l'image de l'Algérie", dont d'"honorables correspondants du DRS".Devant le tribunal, ladite fonctionnaire a affirmé, selon le journal, qu'elle était "en mission pour le compte de l'Etat et que l'argent ne m'intéressait pas". Pour justifier ce "statut ambigu", elle a mis en cause la ministre de Tutelle, qui l'avait chargée de cette mission "en m'assurant que ma carrière était protégée"."Le Figaro" affirme que "la réalité est plus complexe" et que les services de renseignements avaient infiltré le ministère de la communication et qu'ils décidaient en fait, de l'accréditation des médias étrangers et de la création de journaux algériens. Ce sont également les mêmes services qui distribuent la manne publicitaire de l'Etat et des entreprises publiques, "sur des critères d'allégeance claniques", ajoute la même source.
(LE FIGARO)

Thursday, February 15, 2007

Terrorisme : l’Algérie dans l’œil du cyclone

L’Algérie était hier sous le choc après la vague d’attentats qui a frappé la région de la Kabylie. La loi sur la Charte pour la paix et réconciliation est à nouveau remise en question. L’Algérie sous le choc après la vague d’attentats parfaitement synchronisés qui a secoué, mardi 13 février, les deux wilayas de Boumerdès et de Tizi Ouzou en Kabylie. Au total, sept attentats à la bombe et à la voiture piégée qui ont fait six morts, dont quatre civils, et une quarantaine de blessés, selon un communiqué du ministère algérien de l’Intérieur.La région de la Kabylie est souvent visée par des attaques terroristes, mais jamais avec une telle ampleur. «Al-Qaïda au Maghreb », ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSCP), avait aussitôt revendiqué ces attentats qui apparemment portent la marque du réseau d’Oussama Ben Laden. Ces explosions simultanées ressemblent bizarrement aux attentats perpétrés en Irak ou en Afghanistan. Chose qui a ravivé les craintes d’une montée sans précédente de la violence terroriste en Algérie. «Matinée d’enfer…», a titré hier à sa Une le quotidien "El Watan". «La manière et le moment choisis indiquent que les terroristes du GSPC, affiliés à la tristement célèbre organisation Al-Qaïda, ont bien préparé le coup», souligne "El Watan". «En commettant la série d’attentats à l’explosif avec une simultanéité surprenante sur un rayon de plus de 100 kilomètres, l’ex-GSPC, devenu la branche d’Al-Qaïda pour le Maghreb est-il entré définitivement dans la logique de l’organisation terroriste internationale dont l’action repose nettement sur ce type d’opération ?», s’inquiète pour sa part le journal "Liberté". Ces derniers temps, l’armée algérienne a déclenché une série d’opérations de ratissage visant à affaiblir les groupes terroristes qui continuent à opérer sur le sol algérien.La «filière» d’Al-Qaïda en Algérie semble ainsi défier les autorités algériennes, surtout que ces derniers attentats ont visé des structures relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (services de sécurité algériens).Le ministre algérien délégué aux Collectivités locales, Dahou Ould Kabliya, avait récemment déclaré lors d’une réunion des ministres arabes de l’Intérieur que les opérations menées par l’armée algérienne commençaient à donner leurs fruits et que l’ex-GSPC était hors d’état de nuire. «Les attentats aux voitures piégées (…) tranchent singulièrement avec le discours “rassurant” et triomphant de Dahou Ould Kabliya», a fait remarquer "Le Soir d’Algérie".Les quotidiens algériens ont également critiqué la Charte pour la paix et la réconciliation. Plusieurs islamistes relâchés dans le cadre de cette loi ont disparu dans la nature, selon les journaux. Ils auraient rejoint les maquis. «Cette manière d’agir s’apparente beaucoup plus à une démonstration de force d’une organisation terroriste traversée par des divisions et turbulences depuis l’application des mesures afférentes à la Charte pour la paix et la réconciliation », estime "Liberté".Le GSPC, la filiale algérienne d’Al-Qaïda Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a récemment changé d’appellation pour devenir « Al-Qaïda au Maghreb ». Ce groupe terroriste, qui a rejeté de façon catégorique la Charte pour la paix et la réconciliation, avait auparavant prêté allégeance à Oussama Ben Laden. La « filiale » algérienne d’Al-Qaida a même menacé dans une vidéo mise en ligne sur Internet directement la France, en appelant les Algériens à s’en prendre aux intérêts français.
(ALM 15/02/2007)

Wednesday, February 14, 2007

Hassan II a soutenu l'ANC

Et il n’y a là, en outre, rien d’étonnant compte tenu de la stature et la trempe du Roi défunt. Il avait un authentique ascendant sur le continent et une «présence» indéniable dans le siècle.Que Jacques Chirac témoigne de l’engagement de Hassan II contre l’apartheid, franchement il n’y a là rien de surprenant pour un Marocain un tant soit peu soucieux de l’Histoire de son pays. Et il n’y a là, en outre, rien d’étonnant compte tenu de la stature et la trempe du Roi défunt. Il avait un authentique ascendant sur le continent et une «présence» indéniable dans le siècle. Ce qui est par contre choquant, et c’est là que le témoignage de Jacques Chirac est absolument précieux, c’est l’ingratitude des Sud-Africains vis-à-vis de l’héritier de ce militant de la première heure et de l’unité de son pays. Aujourd’hui, sur la scène africaine, un des adversaires le plus résolu et le plus nocif –à part l’Algérie dont la haine du Maroc est un élément constitutif de son identité– contre notre souveraineté sur le Sahara, ce sont bien ces mêmes Africains du Sud. La lutte contre l’apartheid avait fédéré, autour de ce pays en lutte, les cœurs nobles et avait exalté les âmes. Mais ce capital s’est perdu, rapidement, au gré des vents de l’opportunisme et des petits calculs. Comment une grande nation se rapetisse aux yeux du monde et dilapide un honneur chèrement acquis? Par la désinvolture des hommes.%
ALM 14/02/2007

Algérie : la guérilla urbaine s’intensifie

Les attaques terroristes contre les convois militaires se multiplient en Algérie. Un phénomène qui prend de l’ampleur malgré les efforts des services de sécurité. Quatre bombes artisanales ont explosé à Bouira (122 km au sud-est d’Alger) et Boumerdès (50 km à l’est de la même ville), faisant huit blessés dont six militaires, rapporte lundi la presse algérienne.La première bombe a explosé au passage d’un convoi militaire à Beggas, sur les hauteurs de la localité de Kadiria, relevant de la wilaya de Bouira, faisant quatre blessés parmi les soldats. L’armée algérienne a déclenché une opération de ratissage dans cette région où sont retranchés des groupes armés qui continuent de semer la terreur dans la région, révèlent les journaux.Deux autres attentats ont eu lieu à Laadjard, située entre les communes de Chekfa et Bordj Tahar, dans la wilaya de Bouira, faisant deux blessés parmi les civils. Transportées à l’hôpital, ces deux personnes ont été amputées chacune d’une partie de la jambe.Et une quatrième bombe a explosé, dans la nuit de vendredi à samedi, au passage d’une patrouille militaire à Sidi Ali Bounab relevant de la wilaya de Boumerdès, faisant deux blessés dans les rangs de l’armée, rapporte "La dépêche de Kabylie". Cette explosion intervient au moment où l’armée mène une vaste opération de ratissage dans cette région. Entamée dans la région de Chabet El Ameur, dans les monts des Aït Boudoukhane, cette offensive s’est étendue depuis dimanche à la forêt du Grand Beggas, à Bouira. Selon la presse, lors de l’opération de ratissage, l’armée a utilisé, durant toute la nuit de samedi à dimanche, l’artillerie contre les positions détenues par les groupes armés.Citant des témoins, la presse algérienne indique que l’armée algérienne a mobilisé pour cette opération d’impressionnants moyens matériels et humains. Des milliers de soldats sont déployés dans cette vaste forêt à la recherche d’éventuelles caches des groupes armés écumant la région, soulignent plusieurs quotidiens. Deux membres des «Groupes de légitime défense» (GLD), enrôlés dans la lutte contre les groupes armés, ont également été blessés vendredi dernier dans l’explosion de deux bombes artisanales dans la région d’Ajarda (wilaya de Jijel - 360 km à l’est d’Alger), toujours selon la presse locale. Depuis trois jours, l’armée algérienne pilonne certaines poches suspectes dans les maquis du nord-est de Lalla Moussad avant de déployer, dimanche, de gros moyens militaires afin de parvenir à se frayer un chemin sécurisé dans les maquis. Des groupes armés du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le Combat) ont fait savoir qu’ils continueront la lutte armée, en rejetant l’offre de reddition d’Alger, semant ainsi la terreur dans certaines régions notamment en Kabylie.Plus de 30 personnes ont été tuées en janvier dernier dans des attentats perpétrés par des groupes armés en Algérie, selon un bilan établi à partir d’informations rapportées par la presse locale.
(ALM, 14/02/2007)

Tuesday, February 13, 2007

Vague d'attentats à l'explosif en Algérie: six morts, une trentaine de blessés

ALGER (AP) - Une vague d'attentats à l'explosif apparemment coordonnés a fait au moins six morts et une trentaine de blessés mardi en Algérie , selon des bilans concordants obtenus de sources policières et hospitalières.
Selon la chaîne panarabe Al-Jazira, ces attaques ont été revendiquées par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui s'est rallié l'an dernier au réseau terroriste Al-Qaïda
Le mode opératoire et les cibles visées reflètent en effet la manière de faire de l'organisation de Abdelmalek Droukdal, dit Abou Mossaâb Abdel Wadoud, l'"émir national" du GSPC, qui se fait désormais appeler "Organisation d'Al-Qaïda aux pays du Maghreb islamique".
Au total, sept attentats à l'explosif ont été perpétrés, dont plusieurs étaient des attaques à la voiture piégée. Deux des morts et dix des blessés sont des agents des services de sécurité, selon l'agence officielle APS.
Ces explosions qui se sont produites entre 4h et 10h locales ont visé des édifices publics, en particulier des commissariats ou des gendarmeries, dans les wilayas (département) de Boumerdès et de Tizi Ouzou.
A l'hôpital central de Boumerdès, le Dr Saïd Lamri a déclaré son établissement avait accueilli 13 personnes à la suite des explosions. La police a pour sa part annoncé que 16 autres personnes avaient été blessées à Tizi Ouzou.
"J'habite à une centaine de mètres du commissariat de la ville. Nous avons été réveillés en sursaut, vers 4h, par une terrible déflagration qui a brisé toutes les vitres de la maison", a raconté Yacine, un retraité de 55 ans domicilié à Boumerdès. "Ma femme, mes enfants et moi, nous avons d'abord cru à un nouveau tremblement de terre, comme en 2003, mais comme cela na pas duré, j'ai immédiatement pensé à un attentat."
Dans la wilaya de Boumerdès (environ 50km à l'est d'Alger), un véhicule piégé a explosé dans la localité de Si Mustapha, faisant quatre morts et trois blessés (dont un agent des services de sécurité), selon le ministère de l'Intérieur. A Souk El Had, deux bombes actionnées à distance ont par ailleurs sauté, blessant cinq agents des services de sécurité et, dans la commune de Boumerdès, l'explosion d'un véhicule piégé a blessé un agent des services de sécurité.
Dans la wilaya de Tizi Ouzou (environ 100km à l'est d'Alger), un véhicule piégé a explosé à Draâ Ben Khedda, blessant un agent des services de sécurité. Par ailleurs, un véhicule piégé actionné à distance a sauté à Mekla, provoquant la mort de deux éléments des services de sécurité et blessant deux de leurs collègues.
Enfin, un véhicule piégé a explosé à Illoula Oumalou, près du village de Boubhir (wilaya de Tizi Ouzou), blessant une personne, selon le communiqué du ministère.
Il s'agit de la première vague d'attentats d'importance en Algérie depuis le changement de nom du GSPC.
Cependant, en octobre dernier, deux commissariats avaient déjà été la cible de deux attentats à la voiture piégée à Reghaïa et Dergana, dans la même région. Ces attaques, revendiquées par le GSPC, avaient fait trois morts et plusieurs blessés.
AP

Le black-out imposé par le "polisario" empêche de connaître le nombre réel des disparus et des séquestrés (ONG)

Le président de l'Association des portés disparus au "polisario" (APDP), M. Dahi Akai, a affirmé, lundi à Rabat, que l'association n'a pas réussi à connaître le nombre réel des disparus et des séquestrés chez le "polisario" en raison du black-out total imposé par les séparatistes dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie.
Au cours d'une conférence de presse consacrée aux violations perpétrées par le "polisario" et aux derniers développements du dossier des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, M. Akai a souligné que le nombre des portés disparus se compte par des centaines, ajoutant que l'association effectue d'intenses contacts avec les familles et les tribus sahraouies pour déterminer le nombre réel des victimes.
Malgré le black-out, l'organisation Amnesty International a réussi à réaliser des rapports dévoilant les pratiques perpétrées par le "polisario" à l'encontre des Sahraouis (enlèvements, torture et assassinats), a poursuivi M.Akai, notant que ces rapports réclament la libération des détenus, l'arrêt des violations et la présentation des dirigeants du "polisario" à la justice internationale.
D'autre part, le président de l'APDP a affirmé sa totale adhésion à la proposition marocaine relative à l'octroi d'une autonomie élargie aux provinces du sud du Royaume.
Il a par ailleurs affirmé qu'à travers cette rencontre, son association souhaite lancer un appel à l'ensemble des défenseurs des droits de l'Homme dans le monde pour libérer les séquestrés et mettre un terme à leurs souffrances, faisant remarquer que l'association intervient auprès de plusieurs organisations internationales et onusiennes pour dévoiler ces pratiques.
Et de souligner que selon des informations sûres, le "polisario" procède systématiquement à la délocalisation des prisons dans les camps de Tindouf dès que les organisations internationales prennent connaissance de leur emplacement initial.
M. Akai a ajouté que le polisario poursuit la politique des enlèvements et des assassinats dont sont la cible des personnes innocentes, rappelant que les mercenaires du "polisario" détournent l'aide humanitaire envoyée par les organisations internationales au profit des séquestrés pour l'écouler ensuite en Mauritanie, en Algérie et au Mali.
(Rabat, 13/02/07 -MAP)

Feu SM le Roi Hassan II a beaucoup aidé financièrement l'ANC (Le Président Chirac)

Feu SM le Roi Hassan II "a beaucoup aidé au financement de l'ANC" (African National Congress), le mouvement qui luttait contre le régime de l'apartheid, alors que son président, Nelson Mandela, purgeait sa condamnation à perpétuité dans les geôles sud-africaines, a confié le Chef de l'Etat français, M. Jacques Chirac, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé "L'inconnu de l'Elysée", à paraître mercredi.
"J'ai été militant de l'ANC de Mandela depuis la fin des années 60, le début des années 70. J'ai été approché par Hassan II, le Roi du Maroc, pour aider au financement de l'ANC", a-t-il poursuivi, soulignant que le "Souverain, Paix à son âme de bon musulman, a beaucoup aidé au financement de l'ANC".
Le Souverain défunt "a soutenu dès le départ l'ANC" et "il n'a pas été payé en retour", a dit M. Chirac, précisant que feu SM le Roi versait de l'argent à l'ANC sur ses propres comptes.
"Il pensait que plus on donnait, mieux cela valait", a-t-il ajouté.
Selon le président Jacques Chirac, feu SM le Roi Hassan II "avait constitué un réseau de gens qui aidaient au financement de l'ANC". "Il m'avait choisi pour cela" , a-t-il ajouté.
(Paris, 12/02/07-MAP)

Friday, February 09, 2007

Algérie : les ONG muselées

En usant de la manière forte, la police algérienne a empêché la tenue, mercredi 7 février, d’un séminaire sur les disparitions forcées intitulé «Pour la vérité, la paix et la conciliation». En Algérie, la répression est encore monnaie courante. Opposants ou militants associatifs, tout le monde y passe. Il suffit d’avoir des opinions différentes de celles du pouvoir central pour être sans cesse harcelé par les services de sécurité algériens. Des membres de cinq associations représentant les familles des disparus ont eu récemment droit à une descente policière dans l’hôtel où ils voulaient organiser un séminaire sous le thème «Pour la vérité, la paix et la conciliation». Selon le quotidien "El Wtan", les policiers se sont substitués à la sécurité interne de l’hôtel privé pour “rejeter“, violemment, les personnes venues participer à ce séminaire. Le journal a précisé que les clients de l’hôtel, des ressortissants étrangers, ont été surpris par la présence massive de la police à l’entrée de l’établissement hôtelier, alors que les journalistes et les photographes ont été tenus à l’écart. Ces policiers ont également coupé l’électricité dans la salle où devait avoir lieu le séminaire. Et ils ont empêché certains participants d’accéder à l’hôtel. «Ils voulaient à tout prix empêcher les associations de se réunir», a déclaré Lila Iril, de l’Association nationale des familles de disparus. Les associations disent avoir averti les autorités de la tenue du séminaire. Le ministre algérien de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, n’a pas fait de commentaires.Cherifa Kheddar, de Djazair Iruna, une association de familles de victimes du terrorisme, assurait qu’aucune autorité n’avait interdit le séminaire. Elle a rapporté que la police a déclaré avoir reçu l’ordre d’empêcher les participants d’entrer dans la salle.Les organisateurs affirment aussi que des experts internationaux invités pour parler des efforts de réconciliation dans des pays comme le Chili ou l’Afrique du Sud n’avaient pas obtenu de visa.Dans un communiqué, la Fédération internationale des droits de l’Homme a dénoncé dans un communiqué cette interdiction «le dernier d’une longue liste d’incidents qui, ces derniers mois, visent défenseurs des droits humains et avocats impliqués dans la défense des familles de disparus». Le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, Yahia Abdenour, a qualifié cette interdiction de «grave atteinte à la liberté d’expression et aux libertés d’association». Il a expliqué que les familles des disparus veulent poursuivre en justice «ceux qui sont à l’origine de ce drame et ouvrir en même temps le dialogue avec les ONG nationales des droits de l’Homme, les partis politiques et la société civile». Les autorités algériennes avaient déjà annoncé la couleur la veille, en interdisant l’entrée sur le sol algérien à Roberto Garreton, avocat chilien et ancien rapporteur des Nations Unies sur les droits de l’Homme en RD Congo.Invité pour participer à ce séminaire, Roberto Garreton, défenseur des droits de l’Homme, devait animer la conférence-débat prévue sur «La Justice transitionnelle, expériences et défis». Muni de son visa, il a été avisé par téléphone que l’accès au territoire algérien lui était interdit.Une drôle de réconciliationMalgré la charte pour la paix et la réconciliation, il est toujours interdit de parler des années noires qui avaient secoué l’Algérie. Il est également interdit aux familles des victimes de poursuivre les responsables des enlèvements forcés. Ces familles n’ont même pas le droit de connaître le sort de leurs enfants disparus.
(ALM 09/01/2007)

Les USA traquent Al-Qaïda au Sahara

Les Etats-Unis renforcent leur présence dans la lutte antiterroriste en Afrique. Les Américains, en partenariat avec neuf pays dont le Maroc, décident de passer à la vitesse supérieure pour contrer Al-Qaïda.Les Américains s'impliquent davantage dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahara et notamment dans la zone du Sahel où s'active le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) qui vient de changer d'appellation pour prendre le nom de «Al-Qaïda aux pays du Maghreb». Mercredi dernier à Dakar, s'est ouverte une réunion consacrée au partenariat transsaharien contre le terrorisme, initiative américaine à laquelle se sont joints neuf pays africains dont le Maroc, mais aussi le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Mali, la Tunisie et l'Algérie. Près de 100 hauts responsables militaires des dix pays ont discuté durant deux jours la meilleure manière de renforcer le partenariat afro-américain contre le terrorisme lancé il y a plusieurs années et qui est devenu une nécessité depuis que le GSPC a intensifié ses opérations dans la région sahélo-saharienne.Les Etats-Unis, à travers ce programme, visent globalement à renforcer les capacités et moyens des armées des pays africains partenaires pour faire face aux groupes terroristes. Pour les stratèges américains, les groupes terroristes ont fini par faire de cette région, peu ou pas du tout contrôlée, une base non seulement de leurs activités, mais surtout pour la planification d'opérations terroristes contre les intérêts occidentaux. Des sources de renseignements US avancent surtout un chiffre qui donne des insomnies à l'Administration de George W. Bush : près de 25 % des combattants étrangers arrêtés en Irak, un total de 400, sont issus de pays africains de cette région. La réunion de Dakar a été coordonnée par le général William Ward, l'un des patrons du commandement des forces américaines en Europe. Pour ce dernier, la réalité est que la région sahélo-saharienne est devenue un «incubateur» de terroristes jouant ainsi le même rôle que celui de l'Afghanistan sous l'emprise de Al-Qaïda et des Talibans.Les Américains envisagent d'ailleurs de doter l'Afrique d'un commandement de leurs forces et plusieurs pays sont candidats pour abriter les quartiers généraux d'une telle structure dont le Maroc, partenaire de premier ordre dans la lutte antiterroriste. Les Etats-Unis, qui ont déjà mis le paquet dans la région, affirment réserver près de 80 millions de dollars US au programme transsaharien contre le terrorisme. Ce montant est destiné d'abord à renforcer les moyens des armées partenaires dans ce programme, mais aussi à donner un coup de pouce à l'échange et au transfert des informations, domaine devenu stratégique dans la lutte contre les groupes terroristes. Les Etats-Unis avaient déjà initié, en 2002, un premier programme contre le terrorisme en Afrique et en partenariat avec quatre pays. Aujourd'hui, c'est le cercle des partenaires qui s'élargit avec plus de moyens et une meilleure coordination. De toutes les manières, dans la stratégie sécuritaire adoptée par l'Administration Bush, cette région a fini par devenir une source de soucis, mais aussi le sujet de plus d'attention de la part des Américains qui recensent les principaux faits d'arme des groupes terroristes et du GSPC, en particulier : les attaques de Nairobi et Dar Essalam, mais aussi l'attaque contre la caserne mauritanienne de Lemghiti (par le GSPC) et l'enlèvement, en 2003, des touristes allemands. Et, le plus grave aux yeux des Américains, l'installation de bases pour le recrutement et l'entraînement de kamikazes pour le «Jihad» en Irak.Fin janvier 2007, le GSPC a annoncé avoir changé d'enseigne pour devenir «Al-Qaïda aux pays du Maghreb». Ce changement est intervenu, selon les responsables du GSPC après avis favorable d’Oussama Ben Laden. «Après le ralliement du GSPC à l'organisation d'Al-Qaïda et après avoir prêté allégeance au lion de l'Islam (...) Oussama Ben Laden, que Dieu le garde, il était absolument nécessaire que le groupe change de nom pour montrer la véracité de la liaison des moujahidine en Algérie avec leurs frères d'Al-Qaïda», annonçait le groupe sur l'un des sites islamistes radicaux les plus connus. Le GSPC, en annonçant cette fusion avec Al-Qaïda, a affirmé qu'il s'attaquera notamment aux intérêts français et américains, mais occidentaux en général. Il n'hésitera pas à initier également des actions contre les intérêts des pays embarqués dans la lutte antiterroriste menée par les Etats-UnisLa région sahélo-saharienne a été le point de ralliement de plusieurs salafistes jihadistes marocains dont Mohamed Saïd Idghiri condamné récemment à dix ans de prison ferme. Ce dernier était à la tête d'une cellule terroriste qui préparait des attentats au Maroc et à Tanger en particulier.
(ALM 10/02/2007)

Thursday, February 08, 2007

Baba Sayed épingle le Polisario

Baba Sayed, un des ex-hauts responsables du Polisario, met les séparatistes devant leurs propres contradictions à propos des festivités de Tifarity. L'ancien représentant du Polisario en France et en Suisse appelle à annuler celles-ci.Les festivités programmées par le Polisario, le 27 février 2007 dans la zone de Tifarity, continuent de nourrir une polémique même au sein des séparatistes. Après Khat Achahid (Voie du Martyr, courant réformateur), c'est au tour d'un ex-haut responsable du Polisario de critiquer l'organisation d'onéreuses festivités et surtout de fustiger les propres contradictions de la direction des séparatistes. Dans une lettre à Mohamed Abdelaziz, intitulée "L'immense gâchis", Baba Sayed, l'un des frères du fondateur du Polisario (Elouali Sayed), dégage ce qu'il qualifie de "démarche incohérente" et de "caractère paradoxal" en évoquant les festivités prévues pour les célébrations du trente et unième anniversaire de la proclamation de la RASD. «Soit la direction du Front Polisario a les possibilités et les moyens de relever l'intolérable défi que lui lancent, depuis un certain temps, les autorités marocaines (...) et dans ce cas on ne voit pas pourquoi elle tient à alerter l'opinion internationale d'une imminente famine», écrit celui qui fut représentant du Polisario en France, au Canada et en Suisse. «Soit la menace de famine (...) est réelle et dans ce contexte parler d'éventuelles festivités est non seulement un acte vain», mais également une insulte aux populations des camps de Tindouf, argumente Baba Sayed. Ce dernier qualifie, dans ce dernier cas de figure, lesdites festivités de véritable provocation et appelle à abandonner une telle éventualité pour réserver les millions de dollars nécessaires à ces cérémonies aux populations. Dans les deux cas de figure avancés dans sa lettre, Baba Sayed tire à boulets rouges sur "l'incohérence de la démarche de la direction du Front Polisario et son caractère paradoxal (qui) sont saisissants". La lettre de Baba Sayed, datée du 3 février 2007, évoque d'ailleurs de graves divergences au sein de la direction du Polisario quant à l'appréciation faite de l'offre marocaine d'une autonomie pour les régions du sud sous souveraineté du Royaume. Baba Sayed parle de risques d'"implosion de l'intérieur" sous l'effet de l'offre marocaine.Ce n'est pas la première fois que Baba Sayed s'attaque à la direction du Polisario. Il lui est déjà arrivé, à maintes reprises, de critiquer, de manière ouverte, les pratiques de la bande de Mohamed Abdelaziz et surtout en ce qui concerne la gestion des affaires des camps de Tindouf. Ce sont d'ailleurs ces critiques qui l'ont poussé, vers la fin des années 1990, à demander l'asile politique au Canada où il était d'ailleurs représentant du Polisario. Il craignait à l'époque de subir les foudres de la direction du Polisario qui avaient coûté la vie, entre autres, à Fadil Ismaïl. Ce dernier, représentant du Polisario pour la Grande-Bretagne et l'Irlande, avait été assassiné dans sa résidence au moment où il était question de son retour au Maroc. Outre le Canada, Baba Sayed a été en poste en France et en Suisse avant de s'installer en Norvège. Depuis plusieurs années, il ne prend plus part aux activités ou réunion de la direction du Polisario. Il y a quelques jours, Khat Achahid a affirmé son opposition à toute forme de cérémonie déclarant que les dépenses nécessaires pour ces festivités devraient être destinées aux populations des camps de Tindouf. Pour sa part, Khelli Henna Ould Errachid, président du Corcas, a demandé une enquête internationale sur les détournements de l'aide humanitaire destinée, en principe, aux populations retenues dans les camps et qui finit sur les marchés de la région saharienne.
(ALM 9//2/2007)

Wednesday, February 07, 2007

Les enragés d’Alger

Donc à Alger, ils l’ont mauvaise en ce moment et il faut s’attendre à des réactions. Au Maroc, la presse trouve ridicule de répondre à une campagne de presse par une autre campagne de presse et c’est tout à son honneur.on a fêté l’anniversaire de l’UMA, un sigle vide de sens. Le manuel scolaire pour les collégiens dit pudiquement : «Les résolutions de Marrakech n’ont pas pu être appliquées à cause des problèmes que connaît la région». En fait, de problèmes, il n’y en a qu’un, c’est l’affrontement maroco-algérien. La presse algérienne, en ce moment, est en transe. Le Royaume chérifien, comme ils écrivent là-bas, croyant pouvoir nous réorganiser, a commis l’irréparable à leurs yeux : il développe ses provinces du Sud.L’année 2006 a été une horrible année pour la diplomatie algérienne. Le Conseil de sécurité a enterré le plan Baker, le Polisario a été exclu des grands rendez-vous, y compris ceux organisés par l’Union africaine, le projet d’autonomie avance et s’impose comme l’unique solution viable. Nos voisins de l’Est étant de mauvais perdants, ils ont relancé la meute, la fameuse presse algérienne «indépendante». Ce mythe là, il faut le briser, la presse algérienne dépend de l’Etat dans son ensemble par le biais de l’impression et chaque journal a son «parrain» parmi les généraux. Parrain généralement identifié et connu de toute la nomenklatura. Donc à Alger, ils l’ont mauvaise en ce moment et il faut s’attendre à des réactions. Au Maroc, la presse trouve ridicule de répondre à une campagne de presse par une autre campagne de presse et c’est tout à son honneur. «Al Watan» ne forme pas d’opinion publique nationale et il peut exécuter les ordres de ses mandants quand il veut, cela n’a aucune espèce d’importance.Par contre, deux choses sont importantes à mes yeux. La première concerne le contentieux entre les deux pays. Il est faux de le réduire à la question du Sahara, elle n’en est que l’expression. Il s’agit, en fait, d’un choc des nationalismes.La très jeune nation algérienne, cimentée (j’allais dire fomentée) par la guerre d’indépendance a un projet national basé sur le leadership régional. A côté, il y a un mastodonte chargé d’histoire qui s’appelle le Maroc. Les généraux ne sont pas les seuls à vivre ce psychodrame, l’ensemble de l’intelligentsia, ou ce qui en reste, charrie un véritable atavisme vis-à-vis de ce qu’ils appellent le «narcissisme historique du Maroc». Un ancien directeur de la Banque centrale algérienne a même actualisé le concept. Pour lui et de manière explicite : «Si le Maroc décolle avant que l’Algérie ne réussisse ses réformes, les Algériens ne seront plus qu’un peuple de boyaux, les tubes pour exporter le gaz et l’appareil digestif pour consommer marocain», d’où l’importance de l’hypothèque saharienne, ceux qui nous présentent l’Algérie comme un épouvantail devraient fréquenter des Algériens. Ils apprendraient que l’Etat a du mal à exister, que ses services fonctionnent rarement, que les ouvriers sont d’un niveau si faible que pour construire des logements, l’Etat a fait appel à une main-d’œuvre chinoise. Ils sauraient aussi qu’il y a plusieurs milliers de Marocains dans les grandes écoles étrangères, que la majorité compte rentrer et que les rares étudiants algériens sont des enfants d’émigrés. Ce conflit est fait pour durer, prenons notre mal en patience et laissons le temps à la très jeune nation de grandir.La deuxième chose importante à mes yeux, c’est le front intérieur. S’il est naturel que la presse refuse son instrumentalisation dans une guerre de propagande d’un autre âge, il est dangereux de se livrer à la propagande de l’ennemi au nom de la liberté. L’adhésion au projet national appelle des devoirs de réserve.

Tuesday, February 06, 2007

La France et le Sahara

Quasiment à quelques heures d'intervalle, deux personnalités françaises viennent de déclarer leur soutien à une solution politique négociée au problème du Sahara. Si elles ne sont pas du même bord politique – puisqu'il s'agit du président de la République, Jacques Chirac, et de Jack Lang, ancien ministre et l'une des figures emblématiques du Parti socialiste –, leurs propos traduisent, c'est le moins que l'on puisse dire, une relative convergence sur la question. Tous deux connaissent bien le Maroc et y séjournent régulièrement, ils sont familiers de son peuple et suivent sa marche vers la démocratie et le développement.Jacques Chirac vient de qualifier de « constructif le projet d'autonomie dans les provinces du Sud du Royaume et du plan qui l'accompagne ». Jack Lang, quant à lui, souligne tout à la fois la complexité du problème sur les plans « politique et juridique » et la nécessité « d'une solution acceptable par les uns et les autres » sous l'égide des Nations unies.Par quelque aspect que l'on prend les deux déclarations, le président français et le porte-parole de la candidate socialiste à la présidence, se rejoignent. Aussi – diplomatie et obligation de réserve obligent chez Jack Lang –, son propos pèche par la nuance mais s'inscrit dans le droit-fil de la légalité. Il faut souhaiter cependant qu'il puisse trouver un prolongement favorable chez Mme Ségolène Royal . Car celle-ci, prenant le contre-pied des positions officielles du gouvernement français, s'est faite fort d'exprimer lundi sur la chaîne « Canal+ » sa détermination à rétablir, si jamais elle venait à être élue, de « bonnes relations d'amitié avec l'Algérie ». Porteur d'un message de Ségolène Royal au président Abdelaziz Bouteflika, Jack Lang – et le contraire eut été surprenant – s'est fait interpeller lors de sa conférence de presse par deux journalistes algériens sur le Sahara marocain. Sa réponse s'inspire de la raison, à tout le moins du réalisme qui articule la politique des Etats. L'Establishment français, fût-il de droite ou de gauche, connaît fort bien le dossier du Sahara, il ne saurait occulter la coresponsabilité de la France et de l'Espagne dans la décolonisation douloureuse des provinces du Sud marocain. Celle-ci a été arrachée – cas singulier dans l'histoire – par étapes et non d'un seul tenant : Tarfaya, Sidi Ifni, Sakia al-Hamra et Oued Eddahab enfin, abstraction faite de territoires du sud-est marocain comme Tindouf, purement et simplement annexés à l'Algérie en juillet 1962. La gauche et la droite françaises ne peuvent pas ne pas être sensibles à une injustice historique – et territoriale – faite au Maroc. Elles doivent, on ne peut que s'en féliciter, raison garder et contribuer à une solution de dialogue, consensuelle et définitive au Sahara. Le Maghreb et l'Europe y gagneront manifestement.
(le matin 06/02/2007)

"L'ONU enquête sur la mauvaise gestion" de l'aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf

L'Organisation des Nations Unies a envoyé des délégations dans les camps de Tindouf, dans le sud algérien, "pour enquêter sur la mauvaise gestion" et sur "le détournement" de l'aide humanitaire destinées aux populations séquestrées dans ces camps, écrit lundi le quotidien espagnol "La Razon".
"Les Nations Unies, avec ses deux agences pour les réfugiés et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont dépêché des délégations dans les camps pour +évaluer in situ+ les besoins et vérifier la distribution des aliments" aux véritables destinataires que sont les populations séquestrées, ajoute le journal.
Rappelant que "depuis 30 ans, l'ONU et l'UE (Union Européenne) envoient régulièrement aux camps des aliments et des médicaments", l'article de "La Razon" souligne que "les fonctionnaires internationaux se sont plaints à plusieurs occasions de la mauvaise distribution des aides" de la part de la "direction" du "polisario".
Le journal rappelle aussi que le Maroc avait à maintes reprises "dénoncé le détournement de ces aides" qui sont écoulées sur "le marché noir au Mali, au Niger, en Mauritanie et même en Algérie".
"La Razon" cite enfin le communiqué, "daté des camps" de Tindouf et diffusé par une faction dissidente du "polisario", Khat Achahid (Ligne du martyr), appelant "la direction du polisario à annuler les festivités du 31-ème anniversaire" de l'auto-proclamation de la prétendue "RASD" et à consacrer cet argent pour aider les femmes et les enfants +victimes de la famine+", comme le prétendent les chefs séparatistes.
( MAP Madrid, 05/02/07 )

Saturday, February 03, 2007

Moumen Khalifa : il n'ya pas de démocratie ni de justice en Algérie

La banque El Khalifa n’était pas en faillite. » Abdelmoumen Khalifa ne l’admet pas. De Londres, et à travers la chaîne satellitaire Al Jazeera, il tente de se disculper en accusant le président Bouteflika d’être le premier responsable de la banqueroute d’El Khalifa Bank.
Dans un arabe approximatif, Moumen Khalifa, réfugié en Grande-Bretagne, depuis 2003, parle de « problèmes » qui lui ont été « créés » à partir de juillet 2002 dans le but de pousser sa banque à la faillite. Cela a commencé, d’après lui, le jour où la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, services secrets français) avait fait un rapport dans lequel est souligné que « El Khalifa Bank est au bord de la faillite ». « Le rapport, affirme-t-il, a été partiellement publié par Libération, Le Parisien et Le Canard enchaîné. » Il se demande ainsi « comment a-t-on pu prédire la banqueroute, alors que la banque se portait bien et continuait à opérer normalement ». « Et depuis, insiste-t-il, Bouteflika et son entourage ont fait toutes sortes d’obstacles pour qu’elle soit mise en faillite. » Remettant en cause son passé de moudjahid, Moumen Khalifa estime que Abdelaziz Bouteflika avait « une affaire personnelle » avec son défunt père, Laâroussi Khalifa, l’un des fondateurs des services secrets algériens. Accusations graves qu’il dit assumer « pleinement ». « Mon père a sauvé Bouteflika et Belaïd Abdesselam d’une condamnation à mort au Maroc. Et, il les a aidés à partir au Mali pendant que la guerre de Libération se poursuivait en Algérie », a-t-il soutenu. Moumen Khalifa évoque aussi que « la banque a été liquidée, pas pour ces histoires évoquées dans la mascarade de Blida, mais parce qu’elle a accordé un crédit important à une société pour construire le nouveau siège du ministère des Finances. » Pourquoi ? Pas de réponse. Il rejette en bloc les chefs d’inculpation qui ont été retenus contre lui. « J’ai laissé 3 milliards de dollars dans les caisses », dit-il, remettant en cause le chiffre donné par les autorités et qui est de 1,5 milliard de dollars. Pour lui, ceux qui sont au pouvoir « parlent de milliards comme ils parlent de la pomme de terre ». Mais où est passé cet argent ? « C’est l’Etat qui l’a pris. » Pour quelle raison ? « Avec un tel groupe, j’avais une force politique », explique-t-il. Revenant sur l’affaire de Khalifa Airways France et ses démêlées avec l’Etat français, il a souligné qu’en mars 2003, la justice française a dépêché à Londres une délégation composée de deux juges, cinq policiers et un responsable de l’ambassade de France à Londres. « Je les ai rencontrés au Scotland Yard », précise-t-il, notant leur avoir fourni les preuves nécessaires sur tout ce qu’ils voulaient savoir. « Leur problème, c’était les quatre voitures blindées de 500 000 euros chacune, que Khalifa Airways France avait achetées. Ils pensaient qu’il s’agissait d’une fuite organisée de capitaux. Mais, ces voitures sont chez Bouteflika. On les voit à la télé. Même les chauffeurs de la présidence, entraînés pendant deux semaines en Belgique, ont été transportés par les avions de Khalifa Airways », souligne-t-il. Questionné sur ses relations avec les généraux, Moumen Khalifa dira qu’il connaissait tout le monde, « de Bouteflika aux ministres et à l’armée » et qu’il n’était pas au service de tel ou tel clan. Sur son refus de rentrer au pays pour se défendre, Moumen Khalifa dira qu’« il n’y a pas de justice ni de démocratie en Algérie ».
(EL WATAN)

Friday, February 02, 2007

Lettre du président du CORCAS au HCR et au directeur exécutif du PAM

La menace d’une famine dans les camps de Tindouf n’est que pure allégation Les déclarations alarmistes du Polisario sur la situation humanitaire dans les camps des séquestrés de Tindouf, en Algérie, ne sont que pures allégations pour continuer à bénéficier davantage de l’aide internationale ""qui ne profite en réalité qu’à une poignée de dirigeants du front"", a affirmé le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid.
Dans une lettre adressée au Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M. Antonio Guterres, et au directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. James Morris, M. Ould Errachid souligne que la thèse propagandiste sur l’imminence d’une famine dans ces camps n’est colportée que par certains médias algériens et le soi-disant ""croissant rouge sahraoui"" (CRS), qui n’est rien d’autre qu’un outil de l’appareil de propagande des séparatistes.
M. Khalihenna Ould Errachid a expliqué que le Polisario utilise, depuis 30 ans, les habitants des camps de Tindouf comme ""monnaie d’échange et fonds de commerce inépuisable"" pour obtenir des aides qui ont toujours été détournées par certains dirigeants du front et écoulées ensuite sur différents marchés.
""Cette poignée de dirigeants ne veut pas lâcher prise et s’enrichit outrageusement sur le dos des séquestrés de Tindouf qui subissent toutes sortes de souffrances et des divisions familiales"", précise-t-il, rappelant que ces aides sont vendues quotidiennement aux prix courants dans le nord et le long de la frontière de la Mauritanie, dans le sud Algérien, à Tindouf et dans le nord du Mali.
""Comment se fait-il que le Polisario crie à la famine alors que les différentes denrées alimentaires issues des instances humanitaires sont vendues aux populations mêmes de Tindouf au vu et au su de tout le monde, au lieu d’être distribuées gratuitement aux populations sahraouies retenues dans les camps de Tindouf ?"", s’interroge M. Ould Errachid.
Le Maroc, poursuit-il, a régulièrement dénoncé, devant les instances exécutives du HCR et du PAM, le détournement de l’aide humanitaire et a constamment demandé au HCR de s’assurer de l’arrivée effective de l’assistance à ses véritables destinataires par des structures appropriées de réception, de contrôle, de supervision et de distribution fiables.
Ces détournements ont été confirmés par les témoignages de plusieurs responsables du ""Polisario"" ayant regagné la mère-Patrie, le Maroc, ainsi que par plusieurs ONG internationales, notamment l’""US Committee for Refugees and Immigrants (USCRI)"", la Fondation France-Libertés et l’European Strategic Intelligence and security Center (ESISC).
Ces ONG ont ainsi attiré, à plusieurs reprises, l’attention de la communauté internationale sur ce phénomène de détournement et sur son impact sur la situation humanitaire des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, indique-t-il, précisant que le détournement des produits de l’aide a aussi été mis à nu par certains journaux algériens qui, ""dans un éveil de conscience, venaient d’ouvrir les yeux sur l’ampleur du drame humanitaire dans les camps de Tindouf"".
Et de s’interroger : ""Pourquoi donc le Polisario crie-t-il famine alors qu’il s’apprête à organiser le 27 février prochain à Tifarity des festivités grandioses et un défilé militaire fort coûteux, financés grâce à l’aide internationale et n’apportant rien aux populations des camps des retenus de Tindouf, bien au contraire ?"".
Le président du CORCAS a, dans ce contexte, appelé à l’ouverture d’une enquête internationale sur le détournement des aides humanitaires par les dirigeants du Polisario, qui en privent les milliers de séquestrés sahraouis.
L’aide doit se poursuivre sans interruption, pourvu qu’elle parvienne à ses véritables destinataires, à savoir les retenus dans les camps de Tindouf, précise-t-il, soulignant qu’elle se doit d’être distribuée directement par le PAM et le HCR et non pas par les dirigeants du Polisario.
A cet égard, il a appelé les deux organismes à prendre le contrôle de la totalité du processus de l’aide humanitaire : l’acheminement, le stockage, les clés des magasins de stockage, le gardiennage et la distribution de ces aides humanitaires.
""Le Polisario ne doit en aucun cas intervenir à quelque niveau que ce soit dans cette opération"", a-t-il souligné.
Il également appelé le HCR et le PAM à ""envoyer des inspecteurs là où ces aides sont vendues frauduleusement, quotidiennement et massivement, à recenser en toute honnêteté les gens qui doivent bénéficier de ces aides, en l’occurrence les habitants des camps de Tindouf, à obliger le Polisario à laisser les séquestrés retourner vivre chez eux et à ne pas les utiliser comme arme politique"".
Le président du CORCAS a fait état de pressions exercées sur les séquestrés pour influencer leurs opinions quant à la situation alimentaire dans les camps : ""nous avons appris, de source digne de foi, que les dirigeants du Polisario ont donné récemment un ordre, à toutes les familles des séquestrés (abordées tente par tente) lors de la récente visite de la commission conjointe PAM-HCR qui voulait s’enquérir de la situation alimentaire des séquestrés, de dire qu’elles souffrent de famine et de misère absolues"".
""Les mêmes dirigeants du Polisario ont demandé à la police algérienne de Tindouf de faire disparaître toutes les marchandises et produits alimentaires destinés aux séquestrés des camps et vendus habituellement et quotidiennement à la population locale de Tindouf"", souligne M. Ould Errachid.
La police algérienne, ajoute-t-il, a de son côté donné l’ordre aux commerçants, notamment du Souk de vendredi de Tindouf, de dissimuler ces produits sous peine de sanctions sévères.
D’après les affirmations des habitants des camps, les dirigeants du Polisario ont vidé les magasins et les lieux de stockage de marchandises et de produits alimentaires, les transportant loin dans le désert afin de les cacher avant l’arrivée de ladite commission et montrer ainsi une situation de misère régnant dans les campements, relève-t-il, affirmant que cette manoeuvre a eu pour but d’éviter toute tentative de diminution des aides données par lesdits organismes ou d’en faire correspondre le volume au nombre exact des séquestrés.
""Les temps ont bien changé"", rappelle le président du CORCAS, affirmant qu’il est indispensable actuellement de s’engager sur la voie de l’autonomie pour permettre aux citoyens sahraouis de ""vivre dignement dans des conditions décentes, de mener une vie normale sans subir le chantage de quiconque et de jouir pleinement, entre autres, de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels"".
La nouvelle manoeuvre du Polisario ne peut être interprétée que comme une tentative désespérée de détourner l’attention sur les actions tous azimuts visant à débloquer la situation à travers une solution politique définitive à la question du Sahara, dont le socle n’est autre que le projet d’autonomie sous souveraineté marocaine, proposé par le Royaume en réponse aux appels de la communauté internationale, conclut-il.
(map 02/02/2007)

Thursday, February 01, 2007

Algérie : la violence reprend

Les affrontements entre services de sécurité algériens et groupes armés prennent de l’ampleur. Dans la seule ville de Batna, quatre soldats, un garde communal et dix islamistes armés ont été tués en une journée. C’est une véritable guerre de guérilla que mènent, depuis des mois, les groupes armés en Algérie. Lundi soir, la ville algérienne de Batna (520 km à l’est d’Alger) était le théâtre de violents affrontements entre les services de sécurité et des éléments armés qui avaient pris pour cible un poste militaire. Quatre soldats algériens, un garde communal et dix islamistes armés ont été tués, rapporte la presse algérienne. Tout a commencé dans la nuit du dimanche lorsque le groupe armé a tiré une roquette RPG contre un poste militaire, blessant trois soldats et un garde communal qui ont été transportés à l’hôpital de la wilaya, raconte le quotidien "Liberté".La riposte des autorités algériennes n’a pas tardé. Une opération de ratissage a été aussitôt enclenchée en riposte à l’attaque terroriste. Selon le journal l’"Expression", l’armée algérienne a «mobilisé des centaines de soldats parachutistes, y compris des moyens militaires conséquents, dont des forces héliportées» pour les besoins de la contre-offensive.«Des barrages et un périmètre comprenant plusieurs kilomètres font actuellement l’objet d’une vaste opération de ratissage. Toute la région, à l’heure où nous mettons sous presse, a été hermétiquement bouclée à l’aide de moyens lourds. Des artificiers ont été appelés pour le déminage des lieux susceptibles de constituer des caches ou des passages de transit pour les terroristes», précise l’"Expression" qui cite des sources sécuritaires. Dans cette opération qui se poursuivait lundi, les services de sécurité ont mis hors d’état de nuire une dizaine d’islamistes affiliés au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) et blessé plusieurs autres, rapporte "Liberté".«Avec les dernières capitulations, les forces engagées dans la lutte antiterroriste modulent leur présence sur le terrain en se déployant sur des sites qui étaient jusqu’ici des zones de repli pour les membres de la nébuleuse», note "Liberté".Par ailleurs, et selon le quotidien "El Watan", un second accrochage entre les forces de sécurité et un groupe armé s’est produit, dans la commune de Aïn Kechra, relevant de la wilaya de Skikda. Cet affrontement a fait un mort parmi les militaires alors qu’un élément armé a été capturé, rapporte le journal. "El Watan" rappelle, toutefois, que l’opération de ratissage déclenchée par l’armée algérienne dans cette région, depuis le 9 janvier, s’est soldée par la mort d’un militaire et sept éléments armés. Le GSPC continue à être très actif dans plusieurs régions de l’Algérie malgré les opérations de ratissages que mènent les autorités algériennes. Ce groupe, qui rejette la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a récemment annoncé le changement de son appellation. Avec l’accord d’Oussama ben Laden, le groupe s’appelle désormais l’Organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique, indique un communiqué diffusé sur le Net.Le GSPC avait déjà annoncé en septembre dernier son ralliement à Al-Qaïda. L’organisation explique son changement d’appellation par sa volonté de prouver «la sincérité des liens qui unissent les moudjahidine en Algérie à leurs frères d'Al-Qaïda».
(Le 31-1-2007Par : Rachid Abbar avec Agences)

Qaïda relance sa franchise au Maghreb et s'installe en Algérie

Le GSPC change d'«identité visuelle» pour prendre le nom de «Al-Qaïda aux pays du Maghreb». Pour les spécialistes, il s'agit de la consécration de la nouvelle stratégie de la nébuleuse dirigée par Ben Laden.Le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) change d'enseigne et devient «Al-Qaïda aux pays du Maghreb». C'est ce qui a été annoncé, récemment, par le chef de ce groupe terroriste algérien qui indique que cette nouvelle orientation après consultation et avis favorable de Oussama Ben Laden.«Après le ralliement du GSPC à l'organisation d'Al-Qaïda et après avoir prêté allégeance au lion de l'Islam (...) Oussama ben Laden, que Dieu le garde, il était absolument nécessaire que le groupe change de nom pour montrer la véracité de la liaison des moujahidine en Algérie avec leurs frères d'Al-Qaïda», écrit le groupe sur l'un des sites islamistes radicaux les plus en vue.Interrogé sur cette nouvelle orientation du GSPC, Mohamed Darif affirme que cette dernière a trait à la stratégie d'Al-Qaïda en général pour gagner le bras de fer engagé contre les Etats-Unis et l'Occident en général. «Il s'agit d'une nouvelle restructuration des sous-organisations (bras exécutifs) d'Al-Qaïda qui a commencé avec l'Irak, les pays du Golfe, l'Europe et qui s'achève aujourd'hui avec l'annonce de la création d'une structure similaire pour le Maghreb», explique le chercheur marocain. Pour ce dernier, il s'agit aussi de sceller le passage d'un lien purement idéologique entre les deux entités à un lien organisationnel qui serait profitable à Al-Qaïda pour deux motifs: recruter pour le Jihad en Irak, mais, en même temps, déboucher sur une seule organisation de cellules dormantes capables de mener des campagnes punitives comme cela a été le cas lors de l'attaque contre la caserne de Lemghiti (Mauritanie) et la dernière attaque en Tunisie. Pour Mohamed Darif, le choix du GSPC est d'autant «éloquent» que les autres structures réunies sous la bannière «Unicité et Jihad» ont montré leurs limites. Le spécialiste des mouvements radicaux fait notamment référence au «Groupe combattant libyen» et au «Groupe combattant tunisien». Pour le chercheur, le GSPC, sous sa nouvelle appellation, oeuvrera à rassembler tous les salafistes combattants maghrébins pour poursuivre les mêmes objectifs de la maison-mère : Al-Qaïda. Le GSPC entretenait des liens idéologiques avec Al-Qaïda (salafisme combattant) depuis sa création en 1998, année où il avait suppléé aux GIA. Ses liens organisationnels avec Al-Qaïda allaient se renforcer après les attentats du 11 septembre 2001 au moment où les services de renseignements américains avaient commencé à aider leurs homologues algériens à neutraliser ses leaders et dont le célèbre Antar Zouabri. Cette collaboration a été renforcée, il y a quelques mois, quand le GSPC avait prêté allégeance à Al-Qaïda . C'est aussi à partir de cette date-là que le GSPC a commencé à devenir de plus en plus actif dans la région du Sahel, région éclatée et difficile d'accès qui donne aujourd'hui des insomnies aux services de renseignements occidentaux et maghrébins. La région sahélo-saharienne a d'ailleurs abrité des camps d'entraînement où avaient séjourné plusieurs salafistes marocains et dont Mohamed Saïd Idghiri (condamné dernièrement à dix ans de prison ferme) dont la cellule préparait des actes terroristes à Tanger notamment depuis le fin fond du Sahara. C'est aussi cette région du Sahel qui a fini par devenir, l'étau se resserrant autour des itinéraires européens, une base pour l'embrigadement et l'acheminement des candidats à des opérations kamikazes en Irak.Selon des sources des renseignements américains, le GSPC a commencé à apporter son soutien à Al-Qaïda dès octobre 2003. Les mêmes sources créditent ce groupe de quelque 500 combattants (il en revendique 5.000) ayant reçu un entraînement avancé en matière de maniement des armes et des explosifs. L'arsenal du GSPC se composerait essentiellement de grandes «provisions» d'explosifs en plus, notamment, de fusils d'assaut AK-47 et AK-57. Dernièrement, l'une de ses attaques les plus violentes a visé, le 10 décembre 2006, et au cœur de la capitale algérienne, un groupe de salariés d'une société pétrolière dont il en tuait deux. Le GSPC, autre particularité de ce groupe, se base, pour son financement, sur le trafic de drogue, de cigarettes, d'êtres humains et du butin qu'il recueille après chaque opération.
(agences)