Le chercheur et universitaire français, Aymeric Chauprade a attiré l'attention sur "les violations constantes des Conventions de Genève et du Droit International Humanitaire (DIH), par "le polisario".
Lors d'une conférence animée à l'Université de Genève sous le thème "la singularité de la population de Tindouf au regard des Droits de l'Homme et du Droit International Humanitaire", M. Chauprade a rappelé la dénonciation de ces violations par des ONG comme la Fondation France Libertés, connue pourtant pour son soutien aveugle à une certaine époque aux thèses des séparatistes.
La Fondation a rectifié le tir et dénoncé, dans un rapport publié en 2003, "l'imposture"du "polisario" et "les violations des conventions de Genève" dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Les rapports d'autres ONG indépendantes, qui se sont rendues compte de leurs erreurs ou celles qui accomplissent leur mission avec objectivité, font état de restrictions de toutes sortes imposées aux séquestrés. "Si une famille veut aller pour une promenade, elle se voit obligée de laisser certains de ses membres comme otages, pour l'empêcher de fuir l'enfer des camps", déplore l'intervenant.
A ce propos, le Pr. Chauprade a cité l'ouvrage écrit par le Rédacteur en Chef adjoint de la chaîne TF1 "qui a vu cette réalité des enfants au travail à Cuba" ainsi que le document "accablant" de Mme Marie-Françoise Mirot, présidente du groupe Petite fille, à l'UNESCO, qui relate "les sévices et les viols subis par les victimes et l'impact désastreux sur les plans psychique et mental de la coupure avec leurs familles". "L'un des aspects les plus pénibles de l'affaire du Sahara, est celui des milliers d'enfants sahraouis envoyés à Cuba dès l'âge de 7 ou 9 ans, sous couvert d'éducation et sans l'assentiment de leurs parents dont ils sont séparés pendant 10 à 15 ans", souligne le conférencier, citant le rapport.
Mme Mirot, qui était accompagnée de Mme Francine Henrich, ancienne ambassadrice de la Communauté européenne et représentante permanente de l'Alliance internationale des femmes (AIS) auprès de l'UNESCO, s'est aussi arrêté sur les conditions de déplacement et de séjour de ces enfants, a-t-il ajouté.Pour le conférencier, cet arrachement est une violation grave des droits de l'Homme et les purges ont aussi laissé des séquelles chez les familles qui ont assisté aux tortures subies jusqu'à la mort par leurs proches. Il ne s'agit plus de dérive mais d'un système qui brise la vie des gens devant leurs enfants, et c'est le pire des crimes, a-t-il relevé, rappelant à ce propos, la rébellion populaire de 1988 qui a été réprimée avec une extrême brutalité.
"C'était un cri contre l'avilissement", a dit l'intervenant.
Sur ce même registre, M. Chauprade a évoqué l'économie de rente fondée sur les détournements d'une partie substantielle de l'aide humanitaire détournée au profit de la nomenclature polisarienne, qui se permet de s'enrichir sur la misère des plus démunis retenus contre leur volonté dans un environnement hostile. C'est là aussi une violation du DIH, a-t-il affirmé, ce qui a poussé les organisations humanitaires à réduire, depuis mai 2006, leur aide.
Par ailleurs, et malgré les nombreuses requêtes du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), l'Algérie refuse toujours le recensement des populations des camps de Tindouf, jouant ainsi sur la carte de l'opacité car la population de Tindouf ne dépasse pas en réalité au meilleure des évaluations 70.000 personnes.
L'intervenant a également fait état de causes à effets d'une économie de rente, issue de trafics de toutes sortes qui mettrait la région en danger.
"L'établissement d'un petit Etat, dans ce cas de figure, serait le triomphe d'une économie illicite et d'origine criminelle", selon M. Chauprade.
Il a, dans ce sens, appelé les Etats occidentaux à réfléchir sur la logique entre l'économie illégale et le terrorisme notamment lorsque se pointe à l'horizon le pourrissement du mouvement qui en est une des parties prenantes, comme c'est le cas aujourd'hui du "polisario".
Genève 13/12/07-MAP
Lors d'une conférence animée à l'Université de Genève sous le thème "la singularité de la population de Tindouf au regard des Droits de l'Homme et du Droit International Humanitaire", M. Chauprade a rappelé la dénonciation de ces violations par des ONG comme la Fondation France Libertés, connue pourtant pour son soutien aveugle à une certaine époque aux thèses des séparatistes.
La Fondation a rectifié le tir et dénoncé, dans un rapport publié en 2003, "l'imposture"du "polisario" et "les violations des conventions de Genève" dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Les rapports d'autres ONG indépendantes, qui se sont rendues compte de leurs erreurs ou celles qui accomplissent leur mission avec objectivité, font état de restrictions de toutes sortes imposées aux séquestrés. "Si une famille veut aller pour une promenade, elle se voit obligée de laisser certains de ses membres comme otages, pour l'empêcher de fuir l'enfer des camps", déplore l'intervenant.
A ce propos, le Pr. Chauprade a cité l'ouvrage écrit par le Rédacteur en Chef adjoint de la chaîne TF1 "qui a vu cette réalité des enfants au travail à Cuba" ainsi que le document "accablant" de Mme Marie-Françoise Mirot, présidente du groupe Petite fille, à l'UNESCO, qui relate "les sévices et les viols subis par les victimes et l'impact désastreux sur les plans psychique et mental de la coupure avec leurs familles". "L'un des aspects les plus pénibles de l'affaire du Sahara, est celui des milliers d'enfants sahraouis envoyés à Cuba dès l'âge de 7 ou 9 ans, sous couvert d'éducation et sans l'assentiment de leurs parents dont ils sont séparés pendant 10 à 15 ans", souligne le conférencier, citant le rapport.
Mme Mirot, qui était accompagnée de Mme Francine Henrich, ancienne ambassadrice de la Communauté européenne et représentante permanente de l'Alliance internationale des femmes (AIS) auprès de l'UNESCO, s'est aussi arrêté sur les conditions de déplacement et de séjour de ces enfants, a-t-il ajouté.Pour le conférencier, cet arrachement est une violation grave des droits de l'Homme et les purges ont aussi laissé des séquelles chez les familles qui ont assisté aux tortures subies jusqu'à la mort par leurs proches. Il ne s'agit plus de dérive mais d'un système qui brise la vie des gens devant leurs enfants, et c'est le pire des crimes, a-t-il relevé, rappelant à ce propos, la rébellion populaire de 1988 qui a été réprimée avec une extrême brutalité.
"C'était un cri contre l'avilissement", a dit l'intervenant.
Sur ce même registre, M. Chauprade a évoqué l'économie de rente fondée sur les détournements d'une partie substantielle de l'aide humanitaire détournée au profit de la nomenclature polisarienne, qui se permet de s'enrichir sur la misère des plus démunis retenus contre leur volonté dans un environnement hostile. C'est là aussi une violation du DIH, a-t-il affirmé, ce qui a poussé les organisations humanitaires à réduire, depuis mai 2006, leur aide.
Par ailleurs, et malgré les nombreuses requêtes du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), l'Algérie refuse toujours le recensement des populations des camps de Tindouf, jouant ainsi sur la carte de l'opacité car la population de Tindouf ne dépasse pas en réalité au meilleure des évaluations 70.000 personnes.
L'intervenant a également fait état de causes à effets d'une économie de rente, issue de trafics de toutes sortes qui mettrait la région en danger.
"L'établissement d'un petit Etat, dans ce cas de figure, serait le triomphe d'une économie illicite et d'origine criminelle", selon M. Chauprade.
Il a, dans ce sens, appelé les Etats occidentaux à réfléchir sur la logique entre l'économie illégale et le terrorisme notamment lorsque se pointe à l'horizon le pourrissement du mouvement qui en est une des parties prenantes, comme c'est le cas aujourd'hui du "polisario".
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