Le premier Sommet historique Sino-Africain vient de s'achever à Pékin. Un Sommet largement couvert par les télévisions africaines et européennes. De la photo de famille, on retiendra surtout l'image d'un Abdelaziz Bouteflika dont l'Etat et l'état de santé n'inspirent pas la forme. A ses côtés, un Driss Jettou souriant au moment où un autre Abdelaziz se pavanait en Espagne chez ses amis basques pour essayer de défendre une cause perdue d'avance et de tenter de sauver ce qui lui reste à sauver.
Ce sommet, l'Algérie ne l'a pas boycotté. Elle qui pourtant a l'habitude de saboter tous les sommets où l'Union africaine n'est pas présente ou invitée. Rappellons-nous, le Sommet UE-AFRIQUE sur l'immigration organisé en juillet 2006 par l'Union européenne au Maroc et boycotté par l'Algérie. Quelle autre attitude pouvait adopter l'Algérie face au géant Chinois et les enjeux économiques d'un tel Sommet? La Chine qui a souhaité se démarquer de l'Occident dans son approche avec l'Afrique a réitéré un principe sacro-saint, celui de la non-ingérance dans les affaires intérieures des pays. Cette règle d'or, l'Algérie devra apprendre à s'y plier!
L&H
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