Les vols de véhicule, faux barrages, agressions, cambriolages… autant d’affaires criminelles qui sont régulièrement perpétrées dans cette région. En somme, il ne se passe pas une semaine dans cette circonscription de Maâtkas sans que l’on ne comptabilise un délit, voire un crime.
La circonscription de Maâtkas ne cesse décidément de défrayer la chronique, ces derniers mois, en matière d’insécurité.
En effet, en plus de sa signalisation dans ce volet sécuritaire et en raison principalement d’absence de services de sécurité compétents, mais aussi en raison de sa situation géographique qui fait que cette région est située entre 3 maquis des islamistes du GSPC, à savoir Amjoudh au sud, El Maj au sud et Boumahni à l’ouest, il n’en demeure pas moins que d’autres localités de la Kabylie vivent également un climat de terreur lié à cette insécurité grandissante qui frappe toute la wilaya de Tizi Ouzou.
C’est vrai que le paroxysme a été atteint ces derniers mois à Maâtkas, depuis particulièrement l’assassinat du petit Ali, un enfant unique âgé de 12 ans, suite à un kidnapping qui avait mal tourné durant le mois de mai 2006.
Un mois après, jour pour jour, un autre citoyen de Maâtkas, commerçant de son état, a fait l’objet d’un autre enlèvement pas tout à fait similaire avec celui opéré par un groupe de malfaiteurs actuellement mis hors d’état de nuire, au village Agouni Boufal, commune de Souk El Ténine.
M. B. a été victime d’un rapt par un groupe de 9 éléments armés du GSPC, qui aurait croit-on savoir, été libéré après paiement d’une forte rançon en contrepartie de sa libération, après 11 jour de captivité. Quelques temps après, c’est un trafiquant de drogue qui a été appréhendé dans un domicile appartenant à un émigre et qu’il a transformé en un véritable “jardin” de cannabis au village Agouni Boufal. Le 24 novembre, c’est un autre rapt qui s’est produit lors d’un faux barrage dressé sur ce sinistre CW 147 où a été enlevé M. B.
Un kidnapping à l’encontre d’un commerçant de 46 ans et qui n’a toujours pas été libéré après 26 jours de captivité. Les vols de véhicule, faux barrages, agressions, cambriolages… autant d’affaires criminelles qui sont régulièrement perpétrées dans cette région.
En somme, il ne se passe pas une semaine dans cette circonscription de Maâtkas sans que l’on ne comptabilise un délit, voire un crime.
La visite du wali de Tizi Ouzou dans la région a, certes, apporté un espoir de normalisation, mais la population ne cache plus son impatience pour un rapide déploiement des services de sécurité par la mise en fonction de cette sûreté de daïra actuellement quasi-achevée. Une structure qui devrait ouvrir ses portes avant probablement la fin de l’année.
En tout état de cause, la tension demeure toujours tendue dans la région et le climat de peur et de psychose est incontestablement omniprésent.
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