Invité hier de la Chaîne III algérienne, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a usé de tout son savoir pour rassurer sur la situation hydrique qui prévaut actuellement.
Mais l’exercice auquel il s’est adonné n’est pas de tout repos. Les pluies ne sont pas là et la sécheresse s’installe. C’est là une réalité qui ne peut être occultée. Et l’on se devait donc d’agir. C’est chose faite. Un programme de restriction est en vigueur. Et si cette mesure ne relève pas de la présence d’une situation gravissime, puisque Sellal l’expliquera par «le principe de précaution» qui anime le ministère, lequel sera-t-il ajouté ne veut «pas s’aventurer» à continuer à gérer cette ressource comme si rien n’était. En fait précisera le ministre, ce programme de restriction retenu obéit au souci de «donner de l’eau à tout le monde le plus longtemps possible». Et si l’on avait parlé dans un premier temps des seuls agriculteurs, Sellal déclarera que le programme concerne tout le monde et surtout la région ouest du pays.
Mais tiendra-t-il à souligner ce «n’est pas un rationnement». C’est «une diminution des plages horaires». Mais il n’en reste pas moins qu’au niveau d’Alger, ces plages sont réduites de moitié. De 16 heures par jour les abonnés seront approvisionnés durant 8 heures. «Il faut gérer l’eau pour arriver à tenir le plus longtemps possible» affirme le premier responsable du secteur qui se refuse à l’idée que le spec-tre de la sécheresse est là. «On diminue un peu et on verra en février» rassure-t-il. Et de continuer dans la foulée en déclarant que «je ne pense pas que la situation de 2002 va se reproduire. La raison de cette confiance réside, explique-t-il dans le fait que depuis, des efforts ont été déployés et les unités de dessalement sont pour certaines, en voie d’être opérationnelles ou le sont carrément comme celle d’arzew». Et puis indique-t-il «il ne faut pas voir que le taux de remplissage des barrages, il y a beaucoup d’eaux souterraines» .C’est pourquoi il n’y a pas lieu d’avoir des inquiétudes pour le Centre et l’Est puisque les nappes sont à moins de 6 mètres de profondeur.
En fait le souci se présente pour les régions ouest. A Mascara, les eaux souterraines sont à 15 mètres. Pour ce qui est de la wilya de Chlef où la situation serait critique, on a lancé pour y remédier «un programme d’urgence de réalisation de forages». Mais le durcissement du programme est à prévoir si les pluies ne viennent pas en février et mars prochains. C’est pourquoi déclare Sellal,, il faut lutter contre le gaspillage de cette ressource. Car c’est le seul moyen à même d’assurer la disponibilité de l’eau, et ce même, sera-t-il rappelé, si dans le cadre du programme du gouvernement pour le secteur on prévoit la réalisation de nouveaux barrages et la mise en service d’unités de dessalement, celle d’Oran est considérée comme une méga unité qui permettra de dessaler 500 000 m3. L’Algérie est un pays semi-aride. Et on ne peut changer cette donne climatique.
(la tribune)
Mais l’exercice auquel il s’est adonné n’est pas de tout repos. Les pluies ne sont pas là et la sécheresse s’installe. C’est là une réalité qui ne peut être occultée. Et l’on se devait donc d’agir. C’est chose faite. Un programme de restriction est en vigueur. Et si cette mesure ne relève pas de la présence d’une situation gravissime, puisque Sellal l’expliquera par «le principe de précaution» qui anime le ministère, lequel sera-t-il ajouté ne veut «pas s’aventurer» à continuer à gérer cette ressource comme si rien n’était. En fait précisera le ministre, ce programme de restriction retenu obéit au souci de «donner de l’eau à tout le monde le plus longtemps possible». Et si l’on avait parlé dans un premier temps des seuls agriculteurs, Sellal déclarera que le programme concerne tout le monde et surtout la région ouest du pays.
Mais tiendra-t-il à souligner ce «n’est pas un rationnement». C’est «une diminution des plages horaires». Mais il n’en reste pas moins qu’au niveau d’Alger, ces plages sont réduites de moitié. De 16 heures par jour les abonnés seront approvisionnés durant 8 heures. «Il faut gérer l’eau pour arriver à tenir le plus longtemps possible» affirme le premier responsable du secteur qui se refuse à l’idée que le spec-tre de la sécheresse est là. «On diminue un peu et on verra en février» rassure-t-il. Et de continuer dans la foulée en déclarant que «je ne pense pas que la situation de 2002 va se reproduire. La raison de cette confiance réside, explique-t-il dans le fait que depuis, des efforts ont été déployés et les unités de dessalement sont pour certaines, en voie d’être opérationnelles ou le sont carrément comme celle d’arzew». Et puis indique-t-il «il ne faut pas voir que le taux de remplissage des barrages, il y a beaucoup d’eaux souterraines» .C’est pourquoi il n’y a pas lieu d’avoir des inquiétudes pour le Centre et l’Est puisque les nappes sont à moins de 6 mètres de profondeur.
En fait le souci se présente pour les régions ouest. A Mascara, les eaux souterraines sont à 15 mètres. Pour ce qui est de la wilya de Chlef où la situation serait critique, on a lancé pour y remédier «un programme d’urgence de réalisation de forages». Mais le durcissement du programme est à prévoir si les pluies ne viennent pas en février et mars prochains. C’est pourquoi déclare Sellal,, il faut lutter contre le gaspillage de cette ressource. Car c’est le seul moyen à même d’assurer la disponibilité de l’eau, et ce même, sera-t-il rappelé, si dans le cadre du programme du gouvernement pour le secteur on prévoit la réalisation de nouveaux barrages et la mise en service d’unités de dessalement, celle d’Oran est considérée comme une méga unité qui permettra de dessaler 500 000 m3. L’Algérie est un pays semi-aride. Et on ne peut changer cette donne climatique.
(la tribune)
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