Longtemps rétifs à la vente d’armes sophistiquées à l’armée algérienne, même au plus fort de la menace terroriste, les Américains sont en train de revoir radicalement leur stratégie vis-à-vis du pays devenu pivot de la lutte contre le fléau transnational.
Le secrétaire d’Etat adjoint américain à la Défense s’apprête à effectuer une importante visite en Algérie. C’est ce qu’annonce Maghreb confidentiel dans sa dernière édition. L’émissaire du Pentagone aura à convaincre les autorités politiques et militaires algériennes de la nécessité d’acquérir des armes sophistiquées made in USA pour combattre le terrorisme. Ce qui constitue un sérieux indice d’un changement radical dans la perception des Américains pour l’Algérie. Cela signifie également que les Etats-Unis ont décidé, enfin, de mettre unilatéralement fin à l’embargo qu’ils ont imposé à la vente d’armes au profit de l’Algérie. Une décision inique qui s’appuyait maladroitement sur un faut postulat selon lequel ces armes risquaient d’êtres utilisées par l’ANP pour mater ce qu’ils appelaient à l’époque «l’opposition armée». Mais, le 11-Septembre semble avoir balayé les dernières illusions du Pentagone et de la Maison-Blanche.Ces derniers croient plus que jamais que l’Algérie constitue un front non négligeable dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans la région sahélo-saharienne. Aussi, le méga contrat de 7 milliards de dollars conclu entre l’Algérie et la Russie, dans le sillage de la visite de Vladimir Poutine en Algérie, semble avoir frappé les esprits aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la frilosité de l’Oncle Sam cède progressivement la place à un engagement prononcé en faveur d’une coopération multiforme, y compris dans la vente d’armes. Le fait que l’Algérie soit allée à Moscou faire son «marché» n’a pas été particulièrement apprécié par Washington qui n’a fait que constater les «dégâts économiques» de sa stratégie. A présent, ce n’est donc plus l’Algérie qui quémande les armes, mais les Américains eux-mêmes qui proposent leurs services. Et l’arrivée de l’adjoint du secrétaire d’Etat à la Défense pour prospecter, s’apparente à une offre de service aux dirigeants algériens qui ne seraient pas forcément demandeurs. Les Américains qui ont salivé après ce qu’ils ont appelé le fabuleux «shopping list» russe en Algérie, consécutivement à la signature du méga contrat, veulent désormais prendre une part de ce gâteau d’autant plus que l’Algérie possède une super cagnotte de près de 80 milliards de dollars qui la rend tout à fait solvable et que, politiquement, la situation y est nettement plus favorable à l’investissement étranger. Et à défaut de réussir un jackpot aussi impressionnant que celui des Russes, les Américains ambitionnent au moins de s’assurer une part du marché algérien. Le secrétaire d’Etat à la Défense viendra dans tous les cas démarcher des contrats aux vendeurs d’armes de son pays, eux qui constituent également de puissants lobbies bien écoutés par la Maison-Blanche
Le secrétaire d’Etat adjoint américain à la Défense s’apprête à effectuer une importante visite en Algérie. C’est ce qu’annonce Maghreb confidentiel dans sa dernière édition. L’émissaire du Pentagone aura à convaincre les autorités politiques et militaires algériennes de la nécessité d’acquérir des armes sophistiquées made in USA pour combattre le terrorisme. Ce qui constitue un sérieux indice d’un changement radical dans la perception des Américains pour l’Algérie. Cela signifie également que les Etats-Unis ont décidé, enfin, de mettre unilatéralement fin à l’embargo qu’ils ont imposé à la vente d’armes au profit de l’Algérie. Une décision inique qui s’appuyait maladroitement sur un faut postulat selon lequel ces armes risquaient d’êtres utilisées par l’ANP pour mater ce qu’ils appelaient à l’époque «l’opposition armée». Mais, le 11-Septembre semble avoir balayé les dernières illusions du Pentagone et de la Maison-Blanche.Ces derniers croient plus que jamais que l’Algérie constitue un front non négligeable dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans la région sahélo-saharienne. Aussi, le méga contrat de 7 milliards de dollars conclu entre l’Algérie et la Russie, dans le sillage de la visite de Vladimir Poutine en Algérie, semble avoir frappé les esprits aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la frilosité de l’Oncle Sam cède progressivement la place à un engagement prononcé en faveur d’une coopération multiforme, y compris dans la vente d’armes. Le fait que l’Algérie soit allée à Moscou faire son «marché» n’a pas été particulièrement apprécié par Washington qui n’a fait que constater les «dégâts économiques» de sa stratégie. A présent, ce n’est donc plus l’Algérie qui quémande les armes, mais les Américains eux-mêmes qui proposent leurs services. Et l’arrivée de l’adjoint du secrétaire d’Etat à la Défense pour prospecter, s’apparente à une offre de service aux dirigeants algériens qui ne seraient pas forcément demandeurs. Les Américains qui ont salivé après ce qu’ils ont appelé le fabuleux «shopping list» russe en Algérie, consécutivement à la signature du méga contrat, veulent désormais prendre une part de ce gâteau d’autant plus que l’Algérie possède une super cagnotte de près de 80 milliards de dollars qui la rend tout à fait solvable et que, politiquement, la situation y est nettement plus favorable à l’investissement étranger. Et à défaut de réussir un jackpot aussi impressionnant que celui des Russes, les Américains ambitionnent au moins de s’assurer une part du marché algérien. Le secrétaire d’Etat à la Défense viendra dans tous les cas démarcher des contrats aux vendeurs d’armes de son pays, eux qui constituent également de puissants lobbies bien écoutés par la Maison-Blanche
(Source : La voix de l'Oranie)
Les montants consacrés à l'armement par le régime militaire en Algérie avoisinent les 25 milliards de dollars. L'équivalent de ce qu'il faudrait pour endiguer la misére dans ce pays.
L&H
No comments:
Post a Comment