Bélaïd Abrika, figure de prou des aârouch et porte-parole du mouvement citoyen pour le dialogue avec les représentants de l’Etat a été interpellé hier, en compagnie des de deux autres délégués, en l’occurrence Ahmed Amour de Tizi Rached et Mahendad Jugurtha de Mekla.
Selon les témoignages recueillis au niveau de la permanence de la coordination des aârchs, daïras et communes (CADC) de Tizi Ouzou, l’interpellation a eu lieu vers 11 h. Une trentaine d’éléments de la BMPJ arrivés à bord de deux fourgons et de deux Nissans ont pénétré à l’intérieur du siège des aârouch, et procédé à l’interpellation de Bélaïd Abrika et Mouloud Chebhab. Ce dernier qui a étépris pour Yazid Kaci, un délégué de la commune de Tizi Ouzou a été libéré, après vérirication de son identité au niveau de la Sûreté de wilaya «on m’a pris pour Yazid Kaci», nous a déclaré Chebhab, un membre de la commission solidarité, chargé du dossier des blessés des événements du Printemps noir, nous fait savoir que Ahmed Amour, membre lui aussi de la même commission, a été interpellé à l’intérieur du siège de la wilaya, où il s’est rendu pour participer à une réunion de la commission de solidarité avec les services de la direction de l’action sociale Hamenad Jughurtha a été interpellé quant à lui, à Mekla. Nous apprenons auprès des membres de laCADC que les éléments de la BMPJ sont revenus une seconde fois au siège des aârouch pour y chercher Yazi Kaci qui est nous dit-on «en fuite». Ces interpellations interviennent deux jours après le saccage par des représentants du mouvement citoyen et des jeunes du village Issiakhem Oumedour (commune de Tizi Ouzou d’une plate-forme réalisée au niveau de ce village dans le cadre d’un projet de réalisation d’un campement de la Gendarmerie nationale. Des délégués des aârouch, un mouvement, rappelons-le qui prône le départ du corps de la gendarmerie de la Kabylie, accompagné de quelques jeunes et membres des comités du village d’Issiakhem, ont détruit lundi passé ladite palte-forme pour signifier ainsi leur refus de redéploiement du corps de la gendarmerie. Un acte qui est qualifié de «destruction des biens publics puni par la loi» apprend-on auprès d’un avocat qui requiert l’anonymat; une plainte a été déposée par la daïra. L’APC aurait également déposé plainte contre «X», selon certains délégués. Aussitôt la nouvelle de l’arrestation répandue, des délégués ont afflué vers le siège de la CADC Ali Gherbi, délégué de Béjaïa qui a même fait le déplacement à Tizi Ouzou où il est arrivé en début d’après-midi, avec dans ses bagages une déclaration du comité de la société civile d’El Kseur datant du 28 novembre (soit une journée avant l’interpellation. Dans ladite déclaration, les rédacteurs condamnent «les tentatives de redéploiement du corps de la gendarmerie dans la wilaya de Tizi Ouzou». Des délégués ont improvisé un sit-in devant le siège du tribunal de Tizi Ouzou où les trois délégués devraient être présents devant le procureur.
Au moment où nous mettons sous presse, Abrika et ses amis étaient encore au niveau de la Sûreté de wilaya. Un conclave extraordinaire pourrait se tenir dans la soirée.
(ouest tribune)
Selon les témoignages recueillis au niveau de la permanence de la coordination des aârchs, daïras et communes (CADC) de Tizi Ouzou, l’interpellation a eu lieu vers 11 h. Une trentaine d’éléments de la BMPJ arrivés à bord de deux fourgons et de deux Nissans ont pénétré à l’intérieur du siège des aârouch, et procédé à l’interpellation de Bélaïd Abrika et Mouloud Chebhab. Ce dernier qui a étépris pour Yazid Kaci, un délégué de la commune de Tizi Ouzou a été libéré, après vérirication de son identité au niveau de la Sûreté de wilaya «on m’a pris pour Yazid Kaci», nous a déclaré Chebhab, un membre de la commission solidarité, chargé du dossier des blessés des événements du Printemps noir, nous fait savoir que Ahmed Amour, membre lui aussi de la même commission, a été interpellé à l’intérieur du siège de la wilaya, où il s’est rendu pour participer à une réunion de la commission de solidarité avec les services de la direction de l’action sociale Hamenad Jughurtha a été interpellé quant à lui, à Mekla. Nous apprenons auprès des membres de laCADC que les éléments de la BMPJ sont revenus une seconde fois au siège des aârouch pour y chercher Yazi Kaci qui est nous dit-on «en fuite». Ces interpellations interviennent deux jours après le saccage par des représentants du mouvement citoyen et des jeunes du village Issiakhem Oumedour (commune de Tizi Ouzou d’une plate-forme réalisée au niveau de ce village dans le cadre d’un projet de réalisation d’un campement de la Gendarmerie nationale. Des délégués des aârouch, un mouvement, rappelons-le qui prône le départ du corps de la gendarmerie de la Kabylie, accompagné de quelques jeunes et membres des comités du village d’Issiakhem, ont détruit lundi passé ladite palte-forme pour signifier ainsi leur refus de redéploiement du corps de la gendarmerie. Un acte qui est qualifié de «destruction des biens publics puni par la loi» apprend-on auprès d’un avocat qui requiert l’anonymat; une plainte a été déposée par la daïra. L’APC aurait également déposé plainte contre «X», selon certains délégués. Aussitôt la nouvelle de l’arrestation répandue, des délégués ont afflué vers le siège de la CADC Ali Gherbi, délégué de Béjaïa qui a même fait le déplacement à Tizi Ouzou où il est arrivé en début d’après-midi, avec dans ses bagages une déclaration du comité de la société civile d’El Kseur datant du 28 novembre (soit une journée avant l’interpellation. Dans ladite déclaration, les rédacteurs condamnent «les tentatives de redéploiement du corps de la gendarmerie dans la wilaya de Tizi Ouzou». Des délégués ont improvisé un sit-in devant le siège du tribunal de Tizi Ouzou où les trois délégués devraient être présents devant le procureur.
Au moment où nous mettons sous presse, Abrika et ses amis étaient encore au niveau de la Sûreté de wilaya. Un conclave extraordinaire pourrait se tenir dans la soirée.
(ouest tribune)
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