C’est une voyageuse. Elle a sillonné le monde pour faire de la propagande à une thèse séparatiste farfelue. Aminatou Haïdar s'est laissée manipuler par les Algériens et d’autres lobbies anti-marocains. Aminatou Haidar dans son exercice favori : la gesticulation.
En sept mois, elle a sillonné trois continents. Elle a visité sept pays. Elle s’est entretenue avec des politiques, des journalistes, des défenseurs des droits de l’Homme et des responsables d’organisations internationales. Elle porte un passeport marocain qui lui sert de document d’identité nationale et qui lui permet d’accéder aux pays qu’elle visite. Pourtant, ce document, elle le renie aussi grossièrement qu’elle le fait avec son identité, sa nationalité, son origine, ses racines, son histoire, celle de ses parents…À ses interlocuteurs, partout où elle va, elle s’efforce de dire qu’elle n’est pas marocaine. Ce qui est tout à fait normal. Son contrat l’exige. Et elle ne peut aucunement dire le contraire. Elle s’appelle Aminatou Haidar. Mariée et mère de deux enfants : une fille et un garçon. Ils s’appellent Hayat et Mohamed. Ils font leurs études au Maroc. À Laâyoune, capitale des Provinces du Sud, où les autorités garantissent, à l’instar des autres provinces du Royaume, la sérénité, la sécurité, et les droits de chaque citoyen à l’éducation, à la santé et autres services publics. Pourtant, à ses enfants, elle tente d’inculquer des idées séparatistes qu’ils ont certainement du mal à assimiler, comme la majorité écrasante des Sahraouis marocains où qu’ils soient. Pourtant, des personnes comme Aminatou Haidar il y en a quelques dizaines à Laâyoune. Inconnus, il y a juste quelques années, ils ont profité de l’élan démocratique et de l’élargissement des marges de liberté que connaît le pays depuis 1999 pour faire leur apparition sur la scène nationale. Ils se disent indépendantistes et revendiquent le droit à l’autodétermination au Sahara marocain. Une attitude tolérée par les autorités marocaines sous la nouvelle ère puisqu’elle relève du droit à la libre opinion dont le Maroc de SM le Roi Mohammed VI a fait une religion. Toutefois, ce que les autorités locales n’acceptent pas, à l’instar de tous les pouvoirs publics au monde, c’est l’anarchie et l’incitation à la rébellion. L’atteinte à l’ordre public. Et c’est, justement, ce point que ces pseudos militants d’une cause chimérique allaient utiliser à partir de 2002 pour tenter de provoquer la naissance d’une soi-disant «Intifada» dans les provinces du Sud. Manipulés, intéressés, exploités ou tout simplement recrutés au profit des ennemis de la nation et de sa cause sacrée, Aminatou Haidar et les siens, dont les deux fameux initiateurs de cette cellule pro-polisarienne à Laâyoune à savoir Ali Salem Tamek et Mohamed Dadach, ont d’abord agi dans le cadre du champ des libertés publiques garanti par l’Etat de droit au Maroc. Ils ont commencé par militer à travers l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) et le Forum Vérité et Justice (FVJ). Aussi, affirme-t-on de source informée, au début, l’indépendantisme n’était nullement à l’ordre du jour de leurs activités et ne faisait pas partie de leurs convictions. Leurs activités militantes se résumaient à des revendications d’ordre socioéconomique que l’on retrouve dans toutes les régions du Royaume : amélioration des conditions de vie, emploi, habitat salubre… Mais, les ennemis du Maroc ne pouvaient pas rester indifférents face à l’occasion en or que leur offrait cette situation afin d’avoir, pour la première fois, des agents dans les provinces marocaines du Sud. C’est ainsi que les services algériens ont lancé une grande opération visant à approcher ces jeunes sahraouis afin de les recruter au profit de la propagande séparatiste. Cela se fera à travers des contacts indirects d’abord auxquels serviront d’intermédiaires des journalistes et des militants de la société civile notamment espagnols, français, norvégiens et suédois. Dans la perspective de les recruter, les services algériens eurent recours à toutes les manœuvres classiques : intéressement, persuasion, manipulation idéologique, endoctrinement… Dans le cas d’Aminatou Haidar, ce fut l’intéressement. «Car, explique un connaisseur du dossier, comment une jeune femme dont des proches ont été torturés, incarcérés et certains exécutés par le Polisario à Tindouf, peut-elle devenir une aussi fervente défenseuse des thèses séparatistes au point de se leurrer elle-même avant de mentir au monde entier en prétendant que Tindouf est un paradis des droits de l’Homme». Les services algériens s’en mêlent Ceux qui suivent de près l’évolution du cas Aminatou Haidar affirment que tout ce qu’elle fait ou entreprend à l’échelle nationale et internationale lui est dicté, tracé et planifié par les services algériens. Même la direction du Polisario est maintenue à l’écart du planning des mouvements et des actions entreprises par Aminatou Haidar. Les agents de Mohamed Abdelaziz, eux, ne sont qu’un maillon dans la chaîne de la propagande anti-marocaine dirigée depuis Alger par les renseignements algériens et les services diplomatiques qui leur servent de relais à l’étranger. La bande à Abdelaziz n’a aucun droit de regard sur le schéma propagandiste adopté par la machine diplomatique algérienne dans le cas d’Aminatou Haidar, Tamek ou Dadach. En fait, des spécialistes des affaires polisariennes vont même jusqu’à affirmer que l’actuelle direction du Polisario ne voit pas d’un bon œil la montée en puissance de cette nouvelle génération de séparatistes qui volent la vedette aux anciens et soupçonnent l’Algérie de vouloir préparer un mouvement «indépendantiste» à vocation politique à l’intérieur des provinces du Sud qu’elle utiliserait pour maintenir la tension dans lesdites régions même au cas où la communauté internationale adopterait la solution de l’autonomie. Ce qui est une fatalité, selon les observateurs avisés. «Incapables de parvenir à une solution à la «Timor», ils veulent créer, en cas de l’application d’une autonomie – ce qui est une voie inévitable – un climat politique semblable à celui du Pays Basque. Aminatou et les autres formeraient alors le noyau dur d’un mouvement semblable à Herri Batasuna (bras politique de l’ETA)», explique un observateur. L’essentiel étant pour les Algériens de faire en sorte que le sud du Maroc soit toujours une source de préoccupation à Rabat. Une pierre dans les souliers des Marocains afin de les empêcher d’avancer aisément vers la réalisation du projet de société moderne, dynamique et prospère qu’ils se sont fixés dès l’Indépendance et vers la réalisation duquel, ils ont accéléré la cadence des pas ces sept dernières années. La toile propagandiste algérienne Aminatou Haidar ne peut rien faire pour changer la donne à l’échelle internationale concernant le Sahara. La communauté internationale et plus particulièrement les puissances ne prêtent aucune attention aux dires ou actes d’une personne aussi insignifiante, qui n’a aucune influence sur l’évolution des choses et qui n’a aucun pouvoir de décision. Certes, on la reçoit parfois, on lui accorde, sous la pression de l’opinion publique, quelques rendez-vous avec des responsables notamment parlementaires dans certains pays, mais cela ne peut nullement influer sur la position de ces pays en ce qui concerne l’affaire du Sahara marocain. «En politique internationale, les enjeux sont tellement grands que les gouvernants ne cèdent jamais à l’opinion publique. Le meilleur exemple est la décision de l’Amérique d’envahir l’Irak malgré le rejet de la guerre par l’opinion publique américaine», explique un expert des relations internationales. «Les Algériens savent d’ailleurs très bien que, quoi qu’elle fasse, Aminatou Haidar ne changera rien à la situation. Mais, ils veulent qu’elle acquière le maximum de notoriété au sein de la communauté internationale des défenseurs des droits de l’Homme pour pouvoir, un jour, jouer le rôle d’une Jone Goirizelaia (une célèbre dirigeante du bras politique de l’ETA, NDLR)», explique cette source bien informée. Qui fait quoi ? La machine des services secrets algériens et ses antennes à l’étranger ont réparti l’espace géographique de mobilisation de Haidar en trois zones d’activités : les Etats-Unis, l’Europe et l’Afrique australe. Dans chaque zone, un lobby doté de grands moyens financiers et logistiques a été développé. Son cahier des charges se résume en la création du maximum de turbulences autour de la perception de la cause marocaine par les milieux politiques, la société civile et les médias là où elle débarque. À Washington, c’est le sénateur Edward Royce qui chapeaute l’opération de promotion de la nouvelle star du séparatisme artificiel à l’algérienne. Lors de sa visite aux Etats-Unis en septembre dernier, Aminatou Haidar a pu s’entretenir avec plusieurs membres du Congrès grâce à un programme établi et préparé par le sénateur Royce. En plus, il réussit à lui obtenir, à l’occasion de sa visite, l’adhésion de 23 membres du Congrès à une lettre adressée à la secrétaire d’Etat américaine, Condoleeza Rice, lui faisant état de la visite d’Aminatou Haidar et lui demandant de soutenir son action et «sa cause». Parmi les signataires de cette lettre, figure une Congresswoman du nom de Sheila Jackson Lee. Or, il se trouve que Royce et Jackson Lee sont les co-présidents du lobby algérien à Washington créé en juin dernier par le ministère algérien des Affaires étrangères. A sa création, une grande réception avait été donnée par l’ambassadeur algérien à Washington, Amine Kharbi, le 28 juin dernier. Trois mois après, comme par miracle, Ed Royce réussit à faire inviter Aminatou par Freedom House (une ONG qui sert de bras d’action au fameux IRI, Institut international républicain créé par l’ancien président Reagan pour permettre au gouvernement de faire de l’ingérence sous la couverture de la société civile). Mais que gagne Edward Royce à part la rémunération pour ses services de lobbying ? C’est très simple : le pétrole. Ce congressman républicain pour la Californie roule pour un secteur du parti républicain qui prône une nouvelle politique pétrolière qui veut que l’on puisse se dispenser des pays du Golfe en la matière et procéder à une réorientation vers le pétrole africain. Et qui mieux que l’Algérie pour aider à installer une telle politique. «Nos relations avec les producteurs de pétrole africains doivent être meilleures, cela diminuerait notre dépendance vis-à-vis d’une certaine région du globe», avait-il déclaré en marge d’un sommet dont il a été l’un des promoteurs et qui a réuni, en 2002, le président américain Georges W. Bush et 11 chefs d’Etat africains. La deuxième zone d’action, celle de l’Europe, est dirigée, elle, directement par l’un des meilleurs diplomates algériens. Il s’agit du représentant de ce pays auprès du siège de l’ONU à Genève, Idriss Jazaïri, un descendant, dit-on, de l’émir Abdelkader. C’est lui, personnellement, qui supervise le programme des rencontres d’Aminatou Haidar en Europe (sauf pour la France), ses interventions et ses rendez-vous médiatiques. En Afrique australe, la même mission est assurée par une organisation très influente dans la région. Il s’agit du Conseil des églises sud-africaines. Une organisation qui, sous la couverture de la religion, œuvre pour la mainmise de l’Afrique du Sud sur les pays de la région. C’est son secrétaire général, Eddy Makue, qui recevra la pseudo ambassadrice itinérante de la fantomatique RASD lors de son passage à Johannesburg, le 4 juillet dernier, et lui obtint une rencontre avec pas moins que la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Dlamini Zuma. Cette organisation obtient aussi des fonds de l’Algérie qui co-finance certaines de ses opérations de «lobbying» auprès de chefs d’Etat de la région. La position pro-polisario du président zimbabwéen, Mugabe, est l’une des réalisations de cette organisation. Il est à signaler que le Zimbabwe n’a pu obtenir un prêt d’un demi-milliard de dollars du gouvernement sud-africain qu’après avoir obtenu l’aide du Conseil des églises sud-africaines. À travers ce voyage au cœur de la toile propagandiste algérienne au profit du séparatisme polisarien, on voit clairement que la prétendue neutralité algérienne dans l’affaire du Sahara marocain n’est qu’un discours hypocrite tenu par le pouvoir algérien et que personne au monde n’est assez dupe pour le croire.
Aminatou Haidar est rentrée à Laayoune ni vue ni connue,elle a cherché à se faire arretter,interroger pour qu'on parle d'elle,elle a tout simplement raté son atterissage.
تجوع الحرة و لا تأكل من ثديها
En sept mois, elle a sillonné trois continents. Elle a visité sept pays. Elle s’est entretenue avec des politiques, des journalistes, des défenseurs des droits de l’Homme et des responsables d’organisations internationales. Elle porte un passeport marocain qui lui sert de document d’identité nationale et qui lui permet d’accéder aux pays qu’elle visite. Pourtant, ce document, elle le renie aussi grossièrement qu’elle le fait avec son identité, sa nationalité, son origine, ses racines, son histoire, celle de ses parents…À ses interlocuteurs, partout où elle va, elle s’efforce de dire qu’elle n’est pas marocaine. Ce qui est tout à fait normal. Son contrat l’exige. Et elle ne peut aucunement dire le contraire. Elle s’appelle Aminatou Haidar. Mariée et mère de deux enfants : une fille et un garçon. Ils s’appellent Hayat et Mohamed. Ils font leurs études au Maroc. À Laâyoune, capitale des Provinces du Sud, où les autorités garantissent, à l’instar des autres provinces du Royaume, la sérénité, la sécurité, et les droits de chaque citoyen à l’éducation, à la santé et autres services publics. Pourtant, à ses enfants, elle tente d’inculquer des idées séparatistes qu’ils ont certainement du mal à assimiler, comme la majorité écrasante des Sahraouis marocains où qu’ils soient. Pourtant, des personnes comme Aminatou Haidar il y en a quelques dizaines à Laâyoune. Inconnus, il y a juste quelques années, ils ont profité de l’élan démocratique et de l’élargissement des marges de liberté que connaît le pays depuis 1999 pour faire leur apparition sur la scène nationale. Ils se disent indépendantistes et revendiquent le droit à l’autodétermination au Sahara marocain. Une attitude tolérée par les autorités marocaines sous la nouvelle ère puisqu’elle relève du droit à la libre opinion dont le Maroc de SM le Roi Mohammed VI a fait une religion. Toutefois, ce que les autorités locales n’acceptent pas, à l’instar de tous les pouvoirs publics au monde, c’est l’anarchie et l’incitation à la rébellion. L’atteinte à l’ordre public. Et c’est, justement, ce point que ces pseudos militants d’une cause chimérique allaient utiliser à partir de 2002 pour tenter de provoquer la naissance d’une soi-disant «Intifada» dans les provinces du Sud. Manipulés, intéressés, exploités ou tout simplement recrutés au profit des ennemis de la nation et de sa cause sacrée, Aminatou Haidar et les siens, dont les deux fameux initiateurs de cette cellule pro-polisarienne à Laâyoune à savoir Ali Salem Tamek et Mohamed Dadach, ont d’abord agi dans le cadre du champ des libertés publiques garanti par l’Etat de droit au Maroc. Ils ont commencé par militer à travers l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) et le Forum Vérité et Justice (FVJ). Aussi, affirme-t-on de source informée, au début, l’indépendantisme n’était nullement à l’ordre du jour de leurs activités et ne faisait pas partie de leurs convictions. Leurs activités militantes se résumaient à des revendications d’ordre socioéconomique que l’on retrouve dans toutes les régions du Royaume : amélioration des conditions de vie, emploi, habitat salubre… Mais, les ennemis du Maroc ne pouvaient pas rester indifférents face à l’occasion en or que leur offrait cette situation afin d’avoir, pour la première fois, des agents dans les provinces marocaines du Sud. C’est ainsi que les services algériens ont lancé une grande opération visant à approcher ces jeunes sahraouis afin de les recruter au profit de la propagande séparatiste. Cela se fera à travers des contacts indirects d’abord auxquels serviront d’intermédiaires des journalistes et des militants de la société civile notamment espagnols, français, norvégiens et suédois. Dans la perspective de les recruter, les services algériens eurent recours à toutes les manœuvres classiques : intéressement, persuasion, manipulation idéologique, endoctrinement… Dans le cas d’Aminatou Haidar, ce fut l’intéressement. «Car, explique un connaisseur du dossier, comment une jeune femme dont des proches ont été torturés, incarcérés et certains exécutés par le Polisario à Tindouf, peut-elle devenir une aussi fervente défenseuse des thèses séparatistes au point de se leurrer elle-même avant de mentir au monde entier en prétendant que Tindouf est un paradis des droits de l’Homme». Les services algériens s’en mêlent Ceux qui suivent de près l’évolution du cas Aminatou Haidar affirment que tout ce qu’elle fait ou entreprend à l’échelle nationale et internationale lui est dicté, tracé et planifié par les services algériens. Même la direction du Polisario est maintenue à l’écart du planning des mouvements et des actions entreprises par Aminatou Haidar. Les agents de Mohamed Abdelaziz, eux, ne sont qu’un maillon dans la chaîne de la propagande anti-marocaine dirigée depuis Alger par les renseignements algériens et les services diplomatiques qui leur servent de relais à l’étranger. La bande à Abdelaziz n’a aucun droit de regard sur le schéma propagandiste adopté par la machine diplomatique algérienne dans le cas d’Aminatou Haidar, Tamek ou Dadach. En fait, des spécialistes des affaires polisariennes vont même jusqu’à affirmer que l’actuelle direction du Polisario ne voit pas d’un bon œil la montée en puissance de cette nouvelle génération de séparatistes qui volent la vedette aux anciens et soupçonnent l’Algérie de vouloir préparer un mouvement «indépendantiste» à vocation politique à l’intérieur des provinces du Sud qu’elle utiliserait pour maintenir la tension dans lesdites régions même au cas où la communauté internationale adopterait la solution de l’autonomie. Ce qui est une fatalité, selon les observateurs avisés. «Incapables de parvenir à une solution à la «Timor», ils veulent créer, en cas de l’application d’une autonomie – ce qui est une voie inévitable – un climat politique semblable à celui du Pays Basque. Aminatou et les autres formeraient alors le noyau dur d’un mouvement semblable à Herri Batasuna (bras politique de l’ETA)», explique un observateur. L’essentiel étant pour les Algériens de faire en sorte que le sud du Maroc soit toujours une source de préoccupation à Rabat. Une pierre dans les souliers des Marocains afin de les empêcher d’avancer aisément vers la réalisation du projet de société moderne, dynamique et prospère qu’ils se sont fixés dès l’Indépendance et vers la réalisation duquel, ils ont accéléré la cadence des pas ces sept dernières années. La toile propagandiste algérienne Aminatou Haidar ne peut rien faire pour changer la donne à l’échelle internationale concernant le Sahara. La communauté internationale et plus particulièrement les puissances ne prêtent aucune attention aux dires ou actes d’une personne aussi insignifiante, qui n’a aucune influence sur l’évolution des choses et qui n’a aucun pouvoir de décision. Certes, on la reçoit parfois, on lui accorde, sous la pression de l’opinion publique, quelques rendez-vous avec des responsables notamment parlementaires dans certains pays, mais cela ne peut nullement influer sur la position de ces pays en ce qui concerne l’affaire du Sahara marocain. «En politique internationale, les enjeux sont tellement grands que les gouvernants ne cèdent jamais à l’opinion publique. Le meilleur exemple est la décision de l’Amérique d’envahir l’Irak malgré le rejet de la guerre par l’opinion publique américaine», explique un expert des relations internationales. «Les Algériens savent d’ailleurs très bien que, quoi qu’elle fasse, Aminatou Haidar ne changera rien à la situation. Mais, ils veulent qu’elle acquière le maximum de notoriété au sein de la communauté internationale des défenseurs des droits de l’Homme pour pouvoir, un jour, jouer le rôle d’une Jone Goirizelaia (une célèbre dirigeante du bras politique de l’ETA, NDLR)», explique cette source bien informée. Qui fait quoi ? La machine des services secrets algériens et ses antennes à l’étranger ont réparti l’espace géographique de mobilisation de Haidar en trois zones d’activités : les Etats-Unis, l’Europe et l’Afrique australe. Dans chaque zone, un lobby doté de grands moyens financiers et logistiques a été développé. Son cahier des charges se résume en la création du maximum de turbulences autour de la perception de la cause marocaine par les milieux politiques, la société civile et les médias là où elle débarque. À Washington, c’est le sénateur Edward Royce qui chapeaute l’opération de promotion de la nouvelle star du séparatisme artificiel à l’algérienne. Lors de sa visite aux Etats-Unis en septembre dernier, Aminatou Haidar a pu s’entretenir avec plusieurs membres du Congrès grâce à un programme établi et préparé par le sénateur Royce. En plus, il réussit à lui obtenir, à l’occasion de sa visite, l’adhésion de 23 membres du Congrès à une lettre adressée à la secrétaire d’Etat américaine, Condoleeza Rice, lui faisant état de la visite d’Aminatou Haidar et lui demandant de soutenir son action et «sa cause». Parmi les signataires de cette lettre, figure une Congresswoman du nom de Sheila Jackson Lee. Or, il se trouve que Royce et Jackson Lee sont les co-présidents du lobby algérien à Washington créé en juin dernier par le ministère algérien des Affaires étrangères. A sa création, une grande réception avait été donnée par l’ambassadeur algérien à Washington, Amine Kharbi, le 28 juin dernier. Trois mois après, comme par miracle, Ed Royce réussit à faire inviter Aminatou par Freedom House (une ONG qui sert de bras d’action au fameux IRI, Institut international républicain créé par l’ancien président Reagan pour permettre au gouvernement de faire de l’ingérence sous la couverture de la société civile). Mais que gagne Edward Royce à part la rémunération pour ses services de lobbying ? C’est très simple : le pétrole. Ce congressman républicain pour la Californie roule pour un secteur du parti républicain qui prône une nouvelle politique pétrolière qui veut que l’on puisse se dispenser des pays du Golfe en la matière et procéder à une réorientation vers le pétrole africain. Et qui mieux que l’Algérie pour aider à installer une telle politique. «Nos relations avec les producteurs de pétrole africains doivent être meilleures, cela diminuerait notre dépendance vis-à-vis d’une certaine région du globe», avait-il déclaré en marge d’un sommet dont il a été l’un des promoteurs et qui a réuni, en 2002, le président américain Georges W. Bush et 11 chefs d’Etat africains. La deuxième zone d’action, celle de l’Europe, est dirigée, elle, directement par l’un des meilleurs diplomates algériens. Il s’agit du représentant de ce pays auprès du siège de l’ONU à Genève, Idriss Jazaïri, un descendant, dit-on, de l’émir Abdelkader. C’est lui, personnellement, qui supervise le programme des rencontres d’Aminatou Haidar en Europe (sauf pour la France), ses interventions et ses rendez-vous médiatiques. En Afrique australe, la même mission est assurée par une organisation très influente dans la région. Il s’agit du Conseil des églises sud-africaines. Une organisation qui, sous la couverture de la religion, œuvre pour la mainmise de l’Afrique du Sud sur les pays de la région. C’est son secrétaire général, Eddy Makue, qui recevra la pseudo ambassadrice itinérante de la fantomatique RASD lors de son passage à Johannesburg, le 4 juillet dernier, et lui obtint une rencontre avec pas moins que la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Dlamini Zuma. Cette organisation obtient aussi des fonds de l’Algérie qui co-finance certaines de ses opérations de «lobbying» auprès de chefs d’Etat de la région. La position pro-polisario du président zimbabwéen, Mugabe, est l’une des réalisations de cette organisation. Il est à signaler que le Zimbabwe n’a pu obtenir un prêt d’un demi-milliard de dollars du gouvernement sud-africain qu’après avoir obtenu l’aide du Conseil des églises sud-africaines. À travers ce voyage au cœur de la toile propagandiste algérienne au profit du séparatisme polisarien, on voit clairement que la prétendue neutralité algérienne dans l’affaire du Sahara marocain n’est qu’un discours hypocrite tenu par le pouvoir algérien et que personne au monde n’est assez dupe pour le croire.
Aminatou Haidar est rentrée à Laayoune ni vue ni connue,elle a cherché à se faire arretter,interroger pour qu'on parle d'elle,elle a tout simplement raté son atterissage.
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