L'Internationale Libérale, qui a clôturé son 54ème conclave à Marrakech, a exprimé son soutien au projet d'autonomie marocain pour le Sahara. Une conférence internationale sur le sujet sera organisée, en février prochain à Bruxelles, à l'initiative du Mouvement réformateur international (MRI).
«La position que nous défendons, après analyse de l'ensemble des aspects du conflit, est que la communauté internationale doit se mobiliser pour faire aboutir l'offre marocaine d'une autonomie au Sahara». La déclaration est du président du Mouvement réformateur international (MRI), le député et ministre d'Etat belge Daniel Ducarme, à l'issue des travaux du 54ème conclave de l'Internationale Libérale qui a clôturé, samedi, ses travaux à Marrakech. Pour ce dernier, qui répondait aux questions d'ALM, il s'agit d'encourager «une autonomie qui ne morcelle pas davantage, ni ne déstructure, un peu plus, la région du Maghreb». Pour approfondir le débat autour de la question du Sahara et de l'offre marocaine d'une autonomie pour les provinces du Sud, le MRI a pris l'initiative d'organiser, en février prochain à Bruxelles, une conférence internationale sur le Sahara. Initiative qui a remporté l'appui de l'Internationale Libérale.Le "Panel Sahara" a accaparé l'attention et l'intérêt des dizaines de délégations présentes au 54ème congrès de l'Internationale Libérale. Ce panel a été notamment marqué par la présentation du rapport de la mission de l'Internationale Libérale à Laâyoune et Tindouf et à laquelle avaient pris part, début avril 2006, des politiques européens (belges et suédois notamment) pour évaluer la situation des droits de l'Homme des deux côtés. Dans le rapport de cette mission, l'Internationale Libérale épingle le Polisario sur le volet des droits de l'Homme et notamment en ce qui concerne la négation de la liberté de mouvement et les déportations des enfants sahraouis à Cuba. De l'autre côté, le rapport a relevé avec satisfaction les multiples facettes de l'ouverture démocratique au Maroc et notamment les efforts consentis, sur plusieurs volets, dans les villes marocaines du Sud.Le rapport de cette mission de l'Internationale Libérale émet également le souhait de voir aboutir le projet d'autonomie prôné par le Maroc comme solution viable au conflit du Sahara. Mohamed Abied, secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC), dont le parti a accueilli ce 54ème congrès de l'Internationale Libérale, a, pour sa part, affirmé que cette dernière «soutient la position légitime du Maroc». M. Abied, cité par la MAP, a ajouté que cette position constituait une «avancée» au regard des positions exprimées auparavant par les partis de cette organisation. Selon des sources ayant pris part aux travaux de ce congrès, c'est le cas de plusieurs partis libéraux européens et mêmes des membres de partis libéraux "radicaux" comme les Suédois. «Des politiques suédois ont revu leurs positions et admis qu'ils ne cernaient pas exactement les dessous de ce conflit», indique une source qui a pris part au "Panel Sahara" et dont l'un des principaux animateurs n'était autre que le ministre sénégalais de la Coopération, Mamadou Lamine Bâ, aux côtés de M'Hand Laenser, secrétaire-général adjoint du Mouvement populaire.
(Aujourd'hui le Maroc 13/11/2006)
«La position que nous défendons, après analyse de l'ensemble des aspects du conflit, est que la communauté internationale doit se mobiliser pour faire aboutir l'offre marocaine d'une autonomie au Sahara». La déclaration est du président du Mouvement réformateur international (MRI), le député et ministre d'Etat belge Daniel Ducarme, à l'issue des travaux du 54ème conclave de l'Internationale Libérale qui a clôturé, samedi, ses travaux à Marrakech. Pour ce dernier, qui répondait aux questions d'ALM, il s'agit d'encourager «une autonomie qui ne morcelle pas davantage, ni ne déstructure, un peu plus, la région du Maghreb». Pour approfondir le débat autour de la question du Sahara et de l'offre marocaine d'une autonomie pour les provinces du Sud, le MRI a pris l'initiative d'organiser, en février prochain à Bruxelles, une conférence internationale sur le Sahara. Initiative qui a remporté l'appui de l'Internationale Libérale.Le "Panel Sahara" a accaparé l'attention et l'intérêt des dizaines de délégations présentes au 54ème congrès de l'Internationale Libérale. Ce panel a été notamment marqué par la présentation du rapport de la mission de l'Internationale Libérale à Laâyoune et Tindouf et à laquelle avaient pris part, début avril 2006, des politiques européens (belges et suédois notamment) pour évaluer la situation des droits de l'Homme des deux côtés. Dans le rapport de cette mission, l'Internationale Libérale épingle le Polisario sur le volet des droits de l'Homme et notamment en ce qui concerne la négation de la liberté de mouvement et les déportations des enfants sahraouis à Cuba. De l'autre côté, le rapport a relevé avec satisfaction les multiples facettes de l'ouverture démocratique au Maroc et notamment les efforts consentis, sur plusieurs volets, dans les villes marocaines du Sud.Le rapport de cette mission de l'Internationale Libérale émet également le souhait de voir aboutir le projet d'autonomie prôné par le Maroc comme solution viable au conflit du Sahara. Mohamed Abied, secrétaire général de l'Union Constitutionnelle (UC), dont le parti a accueilli ce 54ème congrès de l'Internationale Libérale, a, pour sa part, affirmé que cette dernière «soutient la position légitime du Maroc». M. Abied, cité par la MAP, a ajouté que cette position constituait une «avancée» au regard des positions exprimées auparavant par les partis de cette organisation. Selon des sources ayant pris part aux travaux de ce congrès, c'est le cas de plusieurs partis libéraux européens et mêmes des membres de partis libéraux "radicaux" comme les Suédois. «Des politiques suédois ont revu leurs positions et admis qu'ils ne cernaient pas exactement les dessous de ce conflit», indique une source qui a pris part au "Panel Sahara" et dont l'un des principaux animateurs n'était autre que le ministre sénégalais de la Coopération, Mamadou Lamine Bâ, aux côtés de M'Hand Laenser, secrétaire-général adjoint du Mouvement populaire.
(Aujourd'hui le Maroc 13/11/2006)
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