L’International des Services Publiques (ISP) a reconnu, dans un rapport publié après la visite d’une délégation de cet organisme en Algérie la semaine dernière, l’existence de pressions exercées sur les activistes des syndicats indépendants ainsi que des restrictions des libertés syndicales. Entre temps, l’organisme international a réclamé au gouvernement algérien de rétablir ses relations avec les syndicats afin d’assurer leur participation aux tripartites. Lors d’une conférence de presse, tenue hier, Rachid Maâlaoui, président du Syndicats national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), a mis l’accent sur le fait que «l’administration n’a pu convaincre la délégation internationale, qui a constaté de visu la réalité de l’exercice du droit syndical en Algérie, que les syndicats indépendants qui ont organisé, à maintes reprises, des protestations ne sont pas réellement représentatifs tel qu’ils le prétendent ». Selon Maâlaoui, l’ISP a incité le gouvernement à accorder des agréments aux syndicats non agrémentés, et a affirmé que les représentants du ministère de l’Emploi ont tenté d’induire en erreur les membres de la délégation en les informant de l’existence de 80 syndicats autonomes « agrées ». Le ministère a inclus un bon nombre de syndicats dissous, à l’instar des syndicats islamiques. L’ISP a appelé les autorités algériennes à arrêter les poursuites judiciaires contre les syndicalistes, tandis que le président du syndicat a soumis une requête au Président Bouteflika pour accorder la grâce à tous les syndicalistes poursuivis. L’organisme international a estimé que le pacte social, signé le mois dernier, lors de la rencontre de la tripartite « est un bon espace de dialogue ». Les membres de la délégation n’ont, cependant, pas manqué de dénoncer la non implication dans l’élaboration des clauses du pacte sociale, et l’exclusion de ces syndicats des rrencontres de la tripartite.
(source ELKHABAR)
(source ELKHABAR)
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