Les chercheurs algériens continuent de fuir leur pays en raison notamment des salaires dérisoires, considérés comme étant les plus bas du Maghreb. Sur les onze mois de 2006, il ne reste plus en Algérie que 1.700 chercheurs contre 2.700 en 2005, tous préfèrent aller exercer leur savoir dans les pays du Golfe, en France ou au Canada. Selon le secrétaire général du Syndicat algérien des chercheurs permanent (SNCP), Smati Zoghbi, le salaire d'un chercheur permanent en Algérie oscille entre 35.000 dinars (350 euros) pour un débutant et 50.000 DA (500 euros) en fin de carrière.
Le Polisario, de l'abréviation espagnole de « Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro » (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro), est un mouvement terroriste armé soutenu par l'Algérie et installé sur le territoire algérien dont l'objectif est la destabilisation de la région du Maghreb. الجزائر و البوليساريو وجهان لعملة واحدة
Thursday, November 30, 2006
Algérie: La situation dégénère
Les treize travailleurs de l’entreprise algéroise de transport urbain et suburbain (Etusa) sont à leur 33e jour de grève de la faim. Même si, hier, ils étaient absents à l’esplanade de la Maison du peuple, il n’en demeure pas moins qu’ils campent toujours sur leurs positions. Ces travailleurs, licenciés ou compressés, ont vu leur état de santé se dégrader, jour après jour. Enroulés dans de vieilles couvertures, ils se contentent d’eau minérale, de citron et de sérum, et en cas de complication de leur état de santé, d’un stéthoscope et d’un tensiomètre. Leur santé se consume comme cette cigarette perchée à leurs lèvres au péril de leur vie.D’ailleurs, sept d’entre eux ont été déjà évacués au CHU Mustapha Pacha. «Nous ne sommes pas ici fortuitement, mais notre présence est très significative. En un seul mot, nous réclamons nos droits» lancent-ils d’une seule voix. Il convient de rappeler que l’affaire remonte à 1998 quand l’Etusa a connu des problèmes financiers pour des raisons économiques.Une pléthore des effectifs a créé une crise sans précédent au sein de l’entreprise. Parce que lésés, les travailleurs grévistes réclament une réintégration urgente dans leurs postes. M.Maghlaoui, pour sa part, soutient le contraire: «Selon mes informations, ces travailleurs ne peuvent pas réintégrer l’entreprise puisqu’ils ont été indemnisés. Celui qui a été lésé dans ses droits n’a qu’a recourir à la justice», a-t-il prévenu, il y a quelques jours. Interrogé par L’Expression, le porte-parole des grévistes, en l’occurrence M.Kherroubi Mohammed, a affirmé que leur compression s’était faite d’une manière illégale, ce qui contredit, selon lui, les décrets 94/09 et 94/11 qui stipulent que tout travailleur licencié doit être pris en charge par la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac).Pis, enchaîne notre interlocuteur, 400 agents ont été recrutés au début de l’an 2000 par l’Etusa, alors que les compressés sont prioritaires si on se réfère à l’article 69 de la loi 90/11 concernant la législation du travail.De son côté, M.Rachid Aït Ali, chargé de la communication au niveau de l’Ugta qu’on a contacté, hier, par téléphone, répond que «le problème est définitivement réglé».En voulant des explications, le responsable nous a fait savoir que les grévistes ne sont aucunement forcés de quitter l’esplanade de l’Ugta mais sont partis de leur propre gré.S’agissant des licenciements, M.Aït Ali a précisé que sur un ensemble de 13, deux cas sont concernés. «Leur licenciement ne s’était pas fait aveuglément mais après une faute professionnelle» a-t- il précisé.Ce qui, semble-t-il, ne leur ouvre aucun droit de réintégration à leur poste. Cette fameuse affaire risque de prendre d’autres tournures, tant qu’une partie n’est pas satisfaite. Un dialogue ouvert est envisageable pour mettre fin à cet épisode qui a fait couler beaucoup d’encre.
(l'expression)
(l'expression)
Tizi-ouzou: Arrestation de Belaid Abrika,délégué des Aârouchs
Bélaïd Abrika, figure de prou des aârouch et porte-parole du mouvement citoyen pour le dialogue avec les représentants de l’Etat a été interpellé hier, en compagnie des de deux autres délégués, en l’occurrence Ahmed Amour de Tizi Rached et Mahendad Jugurtha de Mekla.
Selon les témoignages recueillis au niveau de la permanence de la coordination des aârchs, daïras et communes (CADC) de Tizi Ouzou, l’interpellation a eu lieu vers 11 h. Une trentaine d’éléments de la BMPJ arrivés à bord de deux fourgons et de deux Nissans ont pénétré à l’intérieur du siège des aârouch, et procédé à l’interpellation de Bélaïd Abrika et Mouloud Chebhab. Ce dernier qui a étépris pour Yazid Kaci, un délégué de la commune de Tizi Ouzou a été libéré, après vérirication de son identité au niveau de la Sûreté de wilaya «on m’a pris pour Yazid Kaci», nous a déclaré Chebhab, un membre de la commission solidarité, chargé du dossier des blessés des événements du Printemps noir, nous fait savoir que Ahmed Amour, membre lui aussi de la même commission, a été interpellé à l’intérieur du siège de la wilaya, où il s’est rendu pour participer à une réunion de la commission de solidarité avec les services de la direction de l’action sociale Hamenad Jughurtha a été interpellé quant à lui, à Mekla. Nous apprenons auprès des membres de laCADC que les éléments de la BMPJ sont revenus une seconde fois au siège des aârouch pour y chercher Yazi Kaci qui est nous dit-on «en fuite». Ces interpellations interviennent deux jours après le saccage par des représentants du mouvement citoyen et des jeunes du village Issiakhem Oumedour (commune de Tizi Ouzou d’une plate-forme réalisée au niveau de ce village dans le cadre d’un projet de réalisation d’un campement de la Gendarmerie nationale. Des délégués des aârouch, un mouvement, rappelons-le qui prône le départ du corps de la gendarmerie de la Kabylie, accompagné de quelques jeunes et membres des comités du village d’Issiakhem, ont détruit lundi passé ladite palte-forme pour signifier ainsi leur refus de redéploiement du corps de la gendarmerie. Un acte qui est qualifié de «destruction des biens publics puni par la loi» apprend-on auprès d’un avocat qui requiert l’anonymat; une plainte a été déposée par la daïra. L’APC aurait également déposé plainte contre «X», selon certains délégués. Aussitôt la nouvelle de l’arrestation répandue, des délégués ont afflué vers le siège de la CADC Ali Gherbi, délégué de Béjaïa qui a même fait le déplacement à Tizi Ouzou où il est arrivé en début d’après-midi, avec dans ses bagages une déclaration du comité de la société civile d’El Kseur datant du 28 novembre (soit une journée avant l’interpellation. Dans ladite déclaration, les rédacteurs condamnent «les tentatives de redéploiement du corps de la gendarmerie dans la wilaya de Tizi Ouzou». Des délégués ont improvisé un sit-in devant le siège du tribunal de Tizi Ouzou où les trois délégués devraient être présents devant le procureur.
Au moment où nous mettons sous presse, Abrika et ses amis étaient encore au niveau de la Sûreté de wilaya. Un conclave extraordinaire pourrait se tenir dans la soirée.
(ouest tribune)
Selon les témoignages recueillis au niveau de la permanence de la coordination des aârchs, daïras et communes (CADC) de Tizi Ouzou, l’interpellation a eu lieu vers 11 h. Une trentaine d’éléments de la BMPJ arrivés à bord de deux fourgons et de deux Nissans ont pénétré à l’intérieur du siège des aârouch, et procédé à l’interpellation de Bélaïd Abrika et Mouloud Chebhab. Ce dernier qui a étépris pour Yazid Kaci, un délégué de la commune de Tizi Ouzou a été libéré, après vérirication de son identité au niveau de la Sûreté de wilaya «on m’a pris pour Yazid Kaci», nous a déclaré Chebhab, un membre de la commission solidarité, chargé du dossier des blessés des événements du Printemps noir, nous fait savoir que Ahmed Amour, membre lui aussi de la même commission, a été interpellé à l’intérieur du siège de la wilaya, où il s’est rendu pour participer à une réunion de la commission de solidarité avec les services de la direction de l’action sociale Hamenad Jughurtha a été interpellé quant à lui, à Mekla. Nous apprenons auprès des membres de laCADC que les éléments de la BMPJ sont revenus une seconde fois au siège des aârouch pour y chercher Yazi Kaci qui est nous dit-on «en fuite». Ces interpellations interviennent deux jours après le saccage par des représentants du mouvement citoyen et des jeunes du village Issiakhem Oumedour (commune de Tizi Ouzou d’une plate-forme réalisée au niveau de ce village dans le cadre d’un projet de réalisation d’un campement de la Gendarmerie nationale. Des délégués des aârouch, un mouvement, rappelons-le qui prône le départ du corps de la gendarmerie de la Kabylie, accompagné de quelques jeunes et membres des comités du village d’Issiakhem, ont détruit lundi passé ladite palte-forme pour signifier ainsi leur refus de redéploiement du corps de la gendarmerie. Un acte qui est qualifié de «destruction des biens publics puni par la loi» apprend-on auprès d’un avocat qui requiert l’anonymat; une plainte a été déposée par la daïra. L’APC aurait également déposé plainte contre «X», selon certains délégués. Aussitôt la nouvelle de l’arrestation répandue, des délégués ont afflué vers le siège de la CADC Ali Gherbi, délégué de Béjaïa qui a même fait le déplacement à Tizi Ouzou où il est arrivé en début d’après-midi, avec dans ses bagages une déclaration du comité de la société civile d’El Kseur datant du 28 novembre (soit une journée avant l’interpellation. Dans ladite déclaration, les rédacteurs condamnent «les tentatives de redéploiement du corps de la gendarmerie dans la wilaya de Tizi Ouzou». Des délégués ont improvisé un sit-in devant le siège du tribunal de Tizi Ouzou où les trois délégués devraient être présents devant le procureur.
Au moment où nous mettons sous presse, Abrika et ses amis étaient encore au niveau de la Sûreté de wilaya. Un conclave extraordinaire pourrait se tenir dans la soirée.
(ouest tribune)
Tuesday, November 28, 2006
Pénurie d'eau à Alger
Invité hier de la Chaîne III algérienne, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal a usé de tout son savoir pour rassurer sur la situation hydrique qui prévaut actuellement.
Mais l’exercice auquel il s’est adonné n’est pas de tout repos. Les pluies ne sont pas là et la sécheresse s’installe. C’est là une réalité qui ne peut être occultée. Et l’on se devait donc d’agir. C’est chose faite. Un programme de restriction est en vigueur. Et si cette mesure ne relève pas de la présence d’une situation gravissime, puisque Sellal l’expliquera par «le principe de précaution» qui anime le ministère, lequel sera-t-il ajouté ne veut «pas s’aventurer» à continuer à gérer cette ressource comme si rien n’était. En fait précisera le ministre, ce programme de restriction retenu obéit au souci de «donner de l’eau à tout le monde le plus longtemps possible». Et si l’on avait parlé dans un premier temps des seuls agriculteurs, Sellal déclarera que le programme concerne tout le monde et surtout la région ouest du pays.
Mais tiendra-t-il à souligner ce «n’est pas un rationnement». C’est «une diminution des plages horaires». Mais il n’en reste pas moins qu’au niveau d’Alger, ces plages sont réduites de moitié. De 16 heures par jour les abonnés seront approvisionnés durant 8 heures. «Il faut gérer l’eau pour arriver à tenir le plus longtemps possible» affirme le premier responsable du secteur qui se refuse à l’idée que le spec-tre de la sécheresse est là. «On diminue un peu et on verra en février» rassure-t-il. Et de continuer dans la foulée en déclarant que «je ne pense pas que la situation de 2002 va se reproduire. La raison de cette confiance réside, explique-t-il dans le fait que depuis, des efforts ont été déployés et les unités de dessalement sont pour certaines, en voie d’être opérationnelles ou le sont carrément comme celle d’arzew». Et puis indique-t-il «il ne faut pas voir que le taux de remplissage des barrages, il y a beaucoup d’eaux souterraines» .C’est pourquoi il n’y a pas lieu d’avoir des inquiétudes pour le Centre et l’Est puisque les nappes sont à moins de 6 mètres de profondeur.
En fait le souci se présente pour les régions ouest. A Mascara, les eaux souterraines sont à 15 mètres. Pour ce qui est de la wilya de Chlef où la situation serait critique, on a lancé pour y remédier «un programme d’urgence de réalisation de forages». Mais le durcissement du programme est à prévoir si les pluies ne viennent pas en février et mars prochains. C’est pourquoi déclare Sellal,, il faut lutter contre le gaspillage de cette ressource. Car c’est le seul moyen à même d’assurer la disponibilité de l’eau, et ce même, sera-t-il rappelé, si dans le cadre du programme du gouvernement pour le secteur on prévoit la réalisation de nouveaux barrages et la mise en service d’unités de dessalement, celle d’Oran est considérée comme une méga unité qui permettra de dessaler 500 000 m3. L’Algérie est un pays semi-aride. Et on ne peut changer cette donne climatique.
(la tribune)
Mais l’exercice auquel il s’est adonné n’est pas de tout repos. Les pluies ne sont pas là et la sécheresse s’installe. C’est là une réalité qui ne peut être occultée. Et l’on se devait donc d’agir. C’est chose faite. Un programme de restriction est en vigueur. Et si cette mesure ne relève pas de la présence d’une situation gravissime, puisque Sellal l’expliquera par «le principe de précaution» qui anime le ministère, lequel sera-t-il ajouté ne veut «pas s’aventurer» à continuer à gérer cette ressource comme si rien n’était. En fait précisera le ministre, ce programme de restriction retenu obéit au souci de «donner de l’eau à tout le monde le plus longtemps possible». Et si l’on avait parlé dans un premier temps des seuls agriculteurs, Sellal déclarera que le programme concerne tout le monde et surtout la région ouest du pays.
Mais tiendra-t-il à souligner ce «n’est pas un rationnement». C’est «une diminution des plages horaires». Mais il n’en reste pas moins qu’au niveau d’Alger, ces plages sont réduites de moitié. De 16 heures par jour les abonnés seront approvisionnés durant 8 heures. «Il faut gérer l’eau pour arriver à tenir le plus longtemps possible» affirme le premier responsable du secteur qui se refuse à l’idée que le spec-tre de la sécheresse est là. «On diminue un peu et on verra en février» rassure-t-il. Et de continuer dans la foulée en déclarant que «je ne pense pas que la situation de 2002 va se reproduire. La raison de cette confiance réside, explique-t-il dans le fait que depuis, des efforts ont été déployés et les unités de dessalement sont pour certaines, en voie d’être opérationnelles ou le sont carrément comme celle d’arzew». Et puis indique-t-il «il ne faut pas voir que le taux de remplissage des barrages, il y a beaucoup d’eaux souterraines» .C’est pourquoi il n’y a pas lieu d’avoir des inquiétudes pour le Centre et l’Est puisque les nappes sont à moins de 6 mètres de profondeur.
En fait le souci se présente pour les régions ouest. A Mascara, les eaux souterraines sont à 15 mètres. Pour ce qui est de la wilya de Chlef où la situation serait critique, on a lancé pour y remédier «un programme d’urgence de réalisation de forages». Mais le durcissement du programme est à prévoir si les pluies ne viennent pas en février et mars prochains. C’est pourquoi déclare Sellal,, il faut lutter contre le gaspillage de cette ressource. Car c’est le seul moyen à même d’assurer la disponibilité de l’eau, et ce même, sera-t-il rappelé, si dans le cadre du programme du gouvernement pour le secteur on prévoit la réalisation de nouveaux barrages et la mise en service d’unités de dessalement, celle d’Oran est considérée comme une méga unité qui permettra de dessaler 500 000 m3. L’Algérie est un pays semi-aride. Et on ne peut changer cette donne climatique.
(la tribune)
L’Algérie en proie à la fièvre de l’armement:En attendant la livraison de 28 chasseurs bombardiers Sukhoi 30MK 54 chars T-90 russes
L’Algérie du gaz et du pétrole poursuit sa course effrénée vers l’armement à outrance en y mettant plusieurs milliards de dollars. Pendant ce temps, le peuple algérien, berné par l’existance d’une supposée menace extérieure persistante, continue à se débattre contre les démons de la misère et du sous-développement.
Les premiers 54 chars T-90 russes faisant partie d’une première commande de 180 chars, seront livrés à l’Algérie en décembre prochain par l’entreprise d’armement russe la Rosoboronexport, chargée de l’exportation d’armes russes à l’étranger, rapporte dimanche le quotidien algérien "Le Jeune indépendant".
Le journal, qui illustre sa Une par une photo de ce char, considéré par les experts militaires comme l’un des meilleurs au monde, ajoute que Rosoboronexport, qui a cofinancé la fabrication de la première tranche des T-90 MBTS, un modèle destiné à l’exportation, a fait parvenir à la direction militaire algérienne des propositions commerciales ainsi que le descriptif technique du modèle T-90 MBTS.
Selon le directeur du département des exportations des armements des forces terrestres au sein de Rosoboronexport, Igor Sevastyanov, cité par le journal, ce char aurait été déjà testé par l’armée algérienne, soulignant que le contrat entre les deux pays avait été finalisé en septembre dernier, soit cinq mois après l’annonce officielle ayant suivi la visite du président russe Vladimir Poutine en Algérie.
L’agence russe Arms-Tass, un service spécialisé dans les questions militaires dépendant de l’agence d’information officielle Itar-Tass, indique que les premiers exemplaires qui seront livrés à l’Algérie, font partie d’une première commande de 180 chars T-90 S qui sera exécutée avant la fin de 2007, tandis que la commande globale de 300 chars sera achevée d’ici l’année 2011 pour un montant total de 1 milliard de dollars.
L’acquisition de la première tranche intervient également avant la livraison, prévue à partir de 2007, des 28 chasseurs bombardiers Sukhoi 30MK, annoncée en juin dernier par Oleg Demchenko, directeur du constructeur Irkut, fabricant de ces appareils, relève le journal algérien.
Fleuron de l’aviation russe, le chasseur Sukhoi 30MK est considéré par les experts en armement comme le plus performant de sa catégorie, ajoute-t-on de même source.
Outre la livraison des Su-30, la presse russe avait fait état de la livraison, à partir de la fin de l’année, de 16 avions d’entraînement YAK -130 et d’un lot d’au moins six avions de combat Mig-29.
L’Algérie avait passé ces commandes lors de la conclusion de l’accord global entre les deux pays en mars dernier. Cet accord prévoit aussi un effacement de la dette contractée par l’Algérie auprès de l’ex-URSS, de l’ordre de 4,7 milliards de dollars, en contrepartie de contrats en équipements militaires d’un montant de 7,5 milliards de dollars, un chiffre qui pourrait même atteindre les 10 milliards de dollars, rappelle le Jeune indépendant.
Le contrat global porte sur la livraison de 34 chasseurs MIG-29 SMT, 28 chasseurs Su-30 MKI et 14 avions d’entraînement et de combat Yak-130 (pour un total de 3,5 milliards de dollars).
De plus, 36 MIG-29 de l’ancienne version seront renvoyés en Russie pour être vendus à des pays tiers.
Il est prévu aussi la livraison de 8 systèmes de missiles S-300 PMU-2 pour la DCA (un milliard de dollars), 30 batteries sol-air Toungouska (d’une valeur de près de 500 millions de dollars), la modernisation de 250 chars T-72 (pour plus de 200 millions de dollars) et la livraison de missiles antichars Metis et Kornet, ainsi que la réparation de navires des forces navales algériennes.
Les premiers 54 chars T-90 russes faisant partie d’une première commande de 180 chars, seront livrés à l’Algérie en décembre prochain par l’entreprise d’armement russe la Rosoboronexport, chargée de l’exportation d’armes russes à l’étranger, rapporte dimanche le quotidien algérien "Le Jeune indépendant".
Le journal, qui illustre sa Une par une photo de ce char, considéré par les experts militaires comme l’un des meilleurs au monde, ajoute que Rosoboronexport, qui a cofinancé la fabrication de la première tranche des T-90 MBTS, un modèle destiné à l’exportation, a fait parvenir à la direction militaire algérienne des propositions commerciales ainsi que le descriptif technique du modèle T-90 MBTS.
Selon le directeur du département des exportations des armements des forces terrestres au sein de Rosoboronexport, Igor Sevastyanov, cité par le journal, ce char aurait été déjà testé par l’armée algérienne, soulignant que le contrat entre les deux pays avait été finalisé en septembre dernier, soit cinq mois après l’annonce officielle ayant suivi la visite du président russe Vladimir Poutine en Algérie.
L’agence russe Arms-Tass, un service spécialisé dans les questions militaires dépendant de l’agence d’information officielle Itar-Tass, indique que les premiers exemplaires qui seront livrés à l’Algérie, font partie d’une première commande de 180 chars T-90 S qui sera exécutée avant la fin de 2007, tandis que la commande globale de 300 chars sera achevée d’ici l’année 2011 pour un montant total de 1 milliard de dollars.
L’acquisition de la première tranche intervient également avant la livraison, prévue à partir de 2007, des 28 chasseurs bombardiers Sukhoi 30MK, annoncée en juin dernier par Oleg Demchenko, directeur du constructeur Irkut, fabricant de ces appareils, relève le journal algérien.
Fleuron de l’aviation russe, le chasseur Sukhoi 30MK est considéré par les experts en armement comme le plus performant de sa catégorie, ajoute-t-on de même source.
Outre la livraison des Su-30, la presse russe avait fait état de la livraison, à partir de la fin de l’année, de 16 avions d’entraînement YAK -130 et d’un lot d’au moins six avions de combat Mig-29.
L’Algérie avait passé ces commandes lors de la conclusion de l’accord global entre les deux pays en mars dernier. Cet accord prévoit aussi un effacement de la dette contractée par l’Algérie auprès de l’ex-URSS, de l’ordre de 4,7 milliards de dollars, en contrepartie de contrats en équipements militaires d’un montant de 7,5 milliards de dollars, un chiffre qui pourrait même atteindre les 10 milliards de dollars, rappelle le Jeune indépendant.
Le contrat global porte sur la livraison de 34 chasseurs MIG-29 SMT, 28 chasseurs Su-30 MKI et 14 avions d’entraînement et de combat Yak-130 (pour un total de 3,5 milliards de dollars).
De plus, 36 MIG-29 de l’ancienne version seront renvoyés en Russie pour être vendus à des pays tiers.
Il est prévu aussi la livraison de 8 systèmes de missiles S-300 PMU-2 pour la DCA (un milliard de dollars), 30 batteries sol-air Toungouska (d’une valeur de près de 500 millions de dollars), la modernisation de 250 chars T-72 (pour plus de 200 millions de dollars) et la livraison de missiles antichars Metis et Kornet, ainsi que la réparation de navires des forces navales algériennes.
Monday, November 27, 2006
Algérie: Djillali Hadjadj, porte-parole de l’AALCC affiliée à Transparency international La corruption gangrène les institutions de l’Etat
«La lutte contre la corruption ne doit pas s’arrêter à un seul organisme ou se limiter à un seul texte de loi. Elle est l’affaire de tous, y compris la société civile».
C’estce qu’a indiqué hier le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption, affiliée à Transparency international. Invité de la radio, hier, Djillali Hadjadj a souligné que notre pays n’est pas en marge de ce qui secoue le monde entier concernant les affaires de corruption, et les affaires de détournement relatées par la presse en est une bonne preuve. Et de noter qu’en dépit de ses nombreuses révélations, «les pouvoirs publics ne semblent pas être inquiétés outre mesure». Livrant ses statistiques, Djillali Hadjadj a indiqué que malgré le «bon placement de l’Algérie dans cette liste, gagnant de plus en plus de place, ceci ne change rien à la donne en ce sens que la corruption et les détournements continuent de sérieusement gangrener notre économie». Dans son rapport de 2006, rendu public le 6 novembre dernier, Transparency international classe notre pays à la 84e place en matière de corruption sur un tableau constitué de 163 pays avec une note de 3,1 sur 10. «En 2003, l’Algérie était classée à la 88ème place avec une note de 2,6 parmi 133 pays. Elle est passée à la 97ème place en 2004 avec 2,7 parmi 146 pays».
Pour le même interlocuteur, avoir une note inférieure à 3 renseigne sur le haut degré de corruption qui affecte le pays. Selon lui, les institutions de l’Etat doivent se prémunir contre ce genre de pratique même si, de son avis, la chose s’avère difficile avec le nombre de diplômés qui exercent dans ces mêmes institutions, et qui ne dépassent pas les 5%. Et d’ajouter que même si notre pays s’est déjà doté d’une loi anti-corruption, celle du 1er février 2006, «celle-ci ne suffit pas à elle seule, car beaucoup d’articles doivent être ajoutés, notamment en ce qui concerne la société civile».
Et de revenir sur la gestion et l’utilisation des 100 milliards de dollars affectés au plan quinquennal de consolidation de la croissance économique, estimant que «les pouvoirs publics ont mis la charrue avant les bœufs». «Même si la volonté politique de lutte contre ce mal existe, même si les pouvoirs publics reconnaissent son existence, les actes ne suivent pas ou viennent tardivement», dira-t-il encore.
A noter que le représentant de TI en Algérie a saisi le président de la République à travers une correspondance dans laquelle l’organisation non gouvernementale note «avec satisfaction les efforts de l’Algérie visant à mettre en application la convention des Nations Unies contre la corruption, après avoir été parmi les tout premiers pays à l’avoir ratifiée». Pour cette association, notre pays devrait présenter son rapport sur la lutte contre la corruption lors de la conférence des Etats parties prenantes de ladite convention et qui se tiendra du 10 au 14 décembre prochains, au lendemain de la Journée mondiale contre la corruption.
(Auteur: Tahar A.O.la voix de l'oran)
C’estce qu’a indiqué hier le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption, affiliée à Transparency international. Invité de la radio, hier, Djillali Hadjadj a souligné que notre pays n’est pas en marge de ce qui secoue le monde entier concernant les affaires de corruption, et les affaires de détournement relatées par la presse en est une bonne preuve. Et de noter qu’en dépit de ses nombreuses révélations, «les pouvoirs publics ne semblent pas être inquiétés outre mesure». Livrant ses statistiques, Djillali Hadjadj a indiqué que malgré le «bon placement de l’Algérie dans cette liste, gagnant de plus en plus de place, ceci ne change rien à la donne en ce sens que la corruption et les détournements continuent de sérieusement gangrener notre économie». Dans son rapport de 2006, rendu public le 6 novembre dernier, Transparency international classe notre pays à la 84e place en matière de corruption sur un tableau constitué de 163 pays avec une note de 3,1 sur 10. «En 2003, l’Algérie était classée à la 88ème place avec une note de 2,6 parmi 133 pays. Elle est passée à la 97ème place en 2004 avec 2,7 parmi 146 pays».
Pour le même interlocuteur, avoir une note inférieure à 3 renseigne sur le haut degré de corruption qui affecte le pays. Selon lui, les institutions de l’Etat doivent se prémunir contre ce genre de pratique même si, de son avis, la chose s’avère difficile avec le nombre de diplômés qui exercent dans ces mêmes institutions, et qui ne dépassent pas les 5%. Et d’ajouter que même si notre pays s’est déjà doté d’une loi anti-corruption, celle du 1er février 2006, «celle-ci ne suffit pas à elle seule, car beaucoup d’articles doivent être ajoutés, notamment en ce qui concerne la société civile».
Et de revenir sur la gestion et l’utilisation des 100 milliards de dollars affectés au plan quinquennal de consolidation de la croissance économique, estimant que «les pouvoirs publics ont mis la charrue avant les bœufs». «Même si la volonté politique de lutte contre ce mal existe, même si les pouvoirs publics reconnaissent son existence, les actes ne suivent pas ou viennent tardivement», dira-t-il encore.
A noter que le représentant de TI en Algérie a saisi le président de la République à travers une correspondance dans laquelle l’organisation non gouvernementale note «avec satisfaction les efforts de l’Algérie visant à mettre en application la convention des Nations Unies contre la corruption, après avoir été parmi les tout premiers pays à l’avoir ratifiée». Pour cette association, notre pays devrait présenter son rapport sur la lutte contre la corruption lors de la conférence des Etats parties prenantes de ladite convention et qui se tiendra du 10 au 14 décembre prochains, au lendemain de la Journée mondiale contre la corruption.
(Auteur: Tahar A.O.la voix de l'oran)
Tariqa tijania : Echec du hold-up algérien
Plusieurs pays africains ont boycotté la conférence de LaghouatLe pouvoir algérien vient de découvrir subitement que des courants soufis existent dans son pays. En effet, le ministre algérien des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah, a organisé du 23 au 24 novembre à Laghouat, à 400 kilomètres au sud d'Alger, une conférence internationale sur la Tariqa tijania, l'une des plus grandes confréries soufies au monde, avec 350 millions d'adeptes, dont le rayonnement international s'est fait à partir du Royaume.Cette rencontre qui voulait se présenter sous un caractère “spirituel” a vite tourné à la récupération politique.Ainsi, le ministre algérien des Affaires religieuses a trahi les velléités d'Alger en soulignant le désir de son pays d'organiser annuellement une rencontre sur son sol afin de confirmer que sidi Ahmed Tijani “est bel et bien né dans le Sahara algérien”. Le ministre s'est même permis de qualifier de “malentendu familial” les deux prétendues “tendances qui traversent la Tariqa”, et qui n'existent que dans son imagination. Ces déclarations, ainsi que “l'intérêt empressé et récent” porté à cette confrérie par le président Bouteflika, qui se découvre une fibre soufie sur le tard, démontrent les manœuvres sournoises qui visent à contrôler la Tariqa afin de l'utiliser à des fins politiques et de jeter le trouble sur les relations séculaires qu'entretiennent les adeptes avec la ville de Fès, berceau et sanctuaire de la confrérie.D'ailleurs, ayant flairé la supercherie, plusieurs grands dignitaires de la Tijania ont boycotté la conférence de Laghouat.C'est le cas du doyen de la grande Zaouïa à Oum Darman au Soudan, Ahmed Moussa Zine Al Abidine, qui s'est élevé contre les tentatives d'instrumentalisation des valeurs de la Tariqa tijania.Rappelant dans une lettre publiée par le journal “Assoudani” que Cheik sidi Ahmed Tijani était d'origine marocaine, de par son appartenance à la tribu des Abda.Selon plusieurs observateurs, les autorités algériennes ont subi un revers cuisant puisque plusieurs pays africains invités à la conférence ont préféré s'abstenir. En effet, sur les 600 participants attendus, seuls une centaine ont répondu présents et n'ont d'ailleurs pas raté l'occasion de souligner le volet strictement spirituel de leur participation. Dans ce sens, le président du Centre islamique du Sénégal, Aïne Techam, chef de file de la Tariqa tijania dans son pays, a affirmé que la participation de la délégation sénégalaise se résumait “ au seul volet spirituel et ne saurait être comprise comme une caution politique ”. De l'aveu même de la presse algérienne, l'organisation de cette rencontre fut un échec patent autant par la cacophonie organisationnelle que par la faiblesse des débats. A ce propos, le journal « Al Fajr » a révélé que les adeptes de la confrérie ont été fortement indisposés par la présence à la rencontre de Laghouat de hauts cadres et responsables du FLN. Certains d'entre eux ont même dénoncé la volonté du parti au pouvoir de faire passer sous sa coupe la Tariqa.
(le matin)
Alger préocuppée par ses frontiéres du sud,turbulences dans le Sahel
La région saharo-sahélienne semble être entrée, depuis quelques mois, dans une zone de tension à risques incontrôlés.
Le désert s’agite au sud de l’Algérie. Elections et reconfiguration politique en Mauritanie sur fond de contestation, pendant que les islamistes des Cavaliers du changement lorgnent de loin pour évaluer comment le pouvoir du colonel Ould Mohamed Val gérera son départ. Rébellion au Mali où des Touareg ont mené une sédition au nord de Kidal (c’est-à-dire là même où le Gspc a conduit les quatorze otages européens en août 2003), et qui a été certes atténué par les accords d’Alger, contractés il y a quelques mois, mais qui peut reprendre d’un moment à l’autre au vu de la situation inchangée et des carences en matière de développement accusées par Bamako. Le Niger reste un pays tout aussi précaire, mais c’est bel et bien le Tchad qui alimente le plus de souci. Bien qu’il n’offre pas de frontières directes avec l’Algérie, il n’en reste pas moins qu’il constitue une zone de transit vers le sud algérien pour les marchands d’armes, très entreprenants dans la région, surtout en période de troubles.Des combats ont éclaté samedi autour d’Abéché entre l’armée tchadienne et les rebelles de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (Ufdd), ont annoncé des sources militaires à N’djamena. Le contrôle d’Abéché a été à l’origine de ces combats qui se sont déroulés sur deux fronts, à la sortie ouest de la ville en direction de la capitale N’Djamena, distante de 700km, et dans sa banlieue sud-est sur la route qui mène à la localité de Goz Beïda, selon les mêmes sources.Née de la récente fusion de plusieurs groupes rebelles, l’Ufdd avait repris, fin octobre, les hostilités contre le régime du président tchadien Idriss Deby Itno en s’emparant brièvement des localités de Goz Beïda, non loin de la frontière soudanaise, puis d’Am Timan, à une centaine de kilomètres plus au Sud, avant de se replier vers l’Est.A l’annonce de la rébellion, on avait pensé au Mdjt, groupe d’opposition armé hégémonique dans le Tibesti, et qui s’était distingué par le passé pour avoir livré aux autorités algériennes Amari Saïfi, via Tripoli. Le «Grand Sud tranquille» est-il en train de subir les contrecoups d’une politique de folklore qui a trop duré, ou est-il entré, au contraire, dans une zone de turbulences prévisible?Le Mali, déjà, avait alimenté les pires craintes avant l’été et l’insurrection des Touareg avait poussé Alger à prendre en charge le contentieux sur la demande des deux parties en conflit. Les assaillants de Kidal, des partisans du lieutenant-colonel Hassan Fagaga, un ancien officier et rebelle touareg qui a déserté avec un groupe d’hommes en février 2006. «Il s’agit de partisans de Fagaga, de déserteurs», disait-on à Kidal.Les rebelles touareg avaient attaqué des camps militaires du nord-est malien, et affirmé qu’ils souhaitaient «négocier» avec le gouvernement central de Bamako pour le développement des régions septentrionales du pays. Les Touareg maliens, qui, selon des chiffres officiels, représentent environ 6% de la population, soit 400.000 personnes, vivent essentiellement dans les régions sahéliennes du nord du pays de Tombouctou, Gao et Kidal.Cette péripétie rappelle une autre qui s’est déroulée, il y a un peu plus d’une année, et qui avait consisté en l’attaque sanglante contre une caserne militaire à Lemgheity, au nord de la Mauritanie.Nouakchott, alors, à la veille d’un putsch militaire qui va destituer le président mauritanien, Mouaouya Ould Sid Ahmed Taya au profit du colonel Ely Ould Mohamed Val, parlera abusivement de cent cinquante hommes armés du groupe salafiste pour la prédication et le combat qui auraient perpétré l’attentat.Quelques semaines plus tard, le président libyen Kadhafi avait appelé les Touareg de la région saharo-sahélienne à se constituer dans une seule et unique Fédération qui prendrait en charge leurs soucis, démarche alambiquée s’il en est, et qui a été interprétée par plusieurs capitales de la région comme un appel à l’insurrection. Zones-grises s’il en est, créées par des contrebandiers locaux, des cigarettiers de grand chemin, des commerçants d’armes, des Touareg séparatistes et des islamistes séditieux, et tensions suspectes qui coïncident avec le moment où Washington met en place des structures de surveillance de ce vaste territoire saharien dans le cadre de son plan de lutte contre le terrorisme.Les bribes d’idées des experts du Pentagone affirmaient que cette bande du Sahel, longue de plusieurs milliers de kilomètres et qui va de la Mauritanie au Tchad et à la Somalie en passant par le Mali et le Niger, finira par constituer une «rampe de lancement» pour les futurs groupes armés.La face visible du plan américain, Pan-Sahel Initiative (PSI), élaboré par Washington à cet effet, est un vaste programme dont l’objectif est d’endiguer toute menace terroriste venant du Sahel. La face immergée du plan reste inconnue.
Le désert s’agite au sud de l’Algérie. Elections et reconfiguration politique en Mauritanie sur fond de contestation, pendant que les islamistes des Cavaliers du changement lorgnent de loin pour évaluer comment le pouvoir du colonel Ould Mohamed Val gérera son départ. Rébellion au Mali où des Touareg ont mené une sédition au nord de Kidal (c’est-à-dire là même où le Gspc a conduit les quatorze otages européens en août 2003), et qui a été certes atténué par les accords d’Alger, contractés il y a quelques mois, mais qui peut reprendre d’un moment à l’autre au vu de la situation inchangée et des carences en matière de développement accusées par Bamako. Le Niger reste un pays tout aussi précaire, mais c’est bel et bien le Tchad qui alimente le plus de souci. Bien qu’il n’offre pas de frontières directes avec l’Algérie, il n’en reste pas moins qu’il constitue une zone de transit vers le sud algérien pour les marchands d’armes, très entreprenants dans la région, surtout en période de troubles.Des combats ont éclaté samedi autour d’Abéché entre l’armée tchadienne et les rebelles de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (Ufdd), ont annoncé des sources militaires à N’djamena. Le contrôle d’Abéché a été à l’origine de ces combats qui se sont déroulés sur deux fronts, à la sortie ouest de la ville en direction de la capitale N’Djamena, distante de 700km, et dans sa banlieue sud-est sur la route qui mène à la localité de Goz Beïda, selon les mêmes sources.Née de la récente fusion de plusieurs groupes rebelles, l’Ufdd avait repris, fin octobre, les hostilités contre le régime du président tchadien Idriss Deby Itno en s’emparant brièvement des localités de Goz Beïda, non loin de la frontière soudanaise, puis d’Am Timan, à une centaine de kilomètres plus au Sud, avant de se replier vers l’Est.A l’annonce de la rébellion, on avait pensé au Mdjt, groupe d’opposition armé hégémonique dans le Tibesti, et qui s’était distingué par le passé pour avoir livré aux autorités algériennes Amari Saïfi, via Tripoli. Le «Grand Sud tranquille» est-il en train de subir les contrecoups d’une politique de folklore qui a trop duré, ou est-il entré, au contraire, dans une zone de turbulences prévisible?Le Mali, déjà, avait alimenté les pires craintes avant l’été et l’insurrection des Touareg avait poussé Alger à prendre en charge le contentieux sur la demande des deux parties en conflit. Les assaillants de Kidal, des partisans du lieutenant-colonel Hassan Fagaga, un ancien officier et rebelle touareg qui a déserté avec un groupe d’hommes en février 2006. «Il s’agit de partisans de Fagaga, de déserteurs», disait-on à Kidal.Les rebelles touareg avaient attaqué des camps militaires du nord-est malien, et affirmé qu’ils souhaitaient «négocier» avec le gouvernement central de Bamako pour le développement des régions septentrionales du pays. Les Touareg maliens, qui, selon des chiffres officiels, représentent environ 6% de la population, soit 400.000 personnes, vivent essentiellement dans les régions sahéliennes du nord du pays de Tombouctou, Gao et Kidal.Cette péripétie rappelle une autre qui s’est déroulée, il y a un peu plus d’une année, et qui avait consisté en l’attaque sanglante contre une caserne militaire à Lemgheity, au nord de la Mauritanie.Nouakchott, alors, à la veille d’un putsch militaire qui va destituer le président mauritanien, Mouaouya Ould Sid Ahmed Taya au profit du colonel Ely Ould Mohamed Val, parlera abusivement de cent cinquante hommes armés du groupe salafiste pour la prédication et le combat qui auraient perpétré l’attentat.Quelques semaines plus tard, le président libyen Kadhafi avait appelé les Touareg de la région saharo-sahélienne à se constituer dans une seule et unique Fédération qui prendrait en charge leurs soucis, démarche alambiquée s’il en est, et qui a été interprétée par plusieurs capitales de la région comme un appel à l’insurrection. Zones-grises s’il en est, créées par des contrebandiers locaux, des cigarettiers de grand chemin, des commerçants d’armes, des Touareg séparatistes et des islamistes séditieux, et tensions suspectes qui coïncident avec le moment où Washington met en place des structures de surveillance de ce vaste territoire saharien dans le cadre de son plan de lutte contre le terrorisme.Les bribes d’idées des experts du Pentagone affirmaient que cette bande du Sahel, longue de plusieurs milliers de kilomètres et qui va de la Mauritanie au Tchad et à la Somalie en passant par le Mali et le Niger, finira par constituer une «rampe de lancement» pour les futurs groupes armés.La face visible du plan américain, Pan-Sahel Initiative (PSI), élaboré par Washington à cet effet, est un vaste programme dont l’objectif est d’endiguer toute menace terroriste venant du Sahel. La face immergée du plan reste inconnue.
(l'expression)
les recettes d’exportations se situeront entre 52 et 54 milliards de dollars en 2006 et pourtant le pays est pauvre.
“D’ici à la fin de l’année en cours, les recettes pétrolières dépasseront les 50 milliards de dollars. Peut-être 52 ou 54 milliards de dollars, tout dépendra des cours du pétrole d’ici au mois de décembre prochain. Mais tout porte à croire que nous atteindrons ces niveaux-là.” C’est ce qu’a annoncé, hier, Mohamed Meziane, P-DG de Sonatrach.Selon lui, l’investissement dans le secteur des hydrocarbures se situe, conformément au plan 2006-2010 établi par Sonatrach, autour des 30 milliards de dollars. “Nous sommes en train de préparer le nouveau plan quinquennal 2007-2011 qui devra atteindre le même niveau ou le dépassera selon l’évolution des coûts et suivant la conjoncture du marché mondial”, soulignera-t-il. Les activités investies ont trait essentiellement au développement de la recherche pour l’augmentation et l’élargissement des réserves des hydrocarbures tant gazières que pétrolières.Le transport constitue également l’autre domaine dans lequel ces investissements sont consentis afin de mettre au même niveau les capacités d’évacuation des produits pétroliers. “À cela, il y a lieu d’ajouter un événement nouveau qui date de l’année dernière, à savoir le lancement du programme de la pétrochimie, notamment la dizaine de complexes de taille mondiale qui demandent un investissement très important et des partenaires de renommée internationale qui visent les marchés européen, américain et asiatique. Ces partenaires vont s’impliquer dans la production et la commercialisation de ces produits”, précisera le P-DG.
Impact des amendements : le marché reste attractif, plusieurs compagnies veulent rester en AlgérieIntervenant sur les ondes de la Chaîne III, M. Meziane a estimé que les amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures n’affectent en rien ces investissements étrangers. “Au contraire, le système fiscal reste toujours attractif et compétitif par rapport aux autres pays producteurs. Plusieurs sociétés étrangères partenaires ont, au contraire, confirmé leur intention de rester en Algérie et de continuer à investir”, expliquera-t-il. Concernant les gisements dont dispose notre pays, il affirmera que l’Algérie reste, à un domaine de 1,5 million de kilomètres carrés. Cette surface demeure, selon lui, insuffisamment explorée. “Nous ne sommes pas encore arrivés à une moyenne de 10 puits par 10 000 kilomètres carrés. Nous en sommes à une moyenne de 8,5 de puits. Or, aux États-Unis, ils sont à une moyenne de 500 alors que la moyenne mondiale est de 100”, arguera-t-il. Le patron de Sonatrach est convaincu que beaucoup de gisements restent à découvrir. Les études effectuées par les spécialistes dans ce sens confirment, selon lui, ce constat. L’exemple de l’année 2006 est édifiant.
40 milliards de barils de pétrole et de gaz à découvrir“Durant l’année 2006, nous avons réalisé 18 découvertes dont une bonne partie est l’œuvre de Sonatrach seule. L’évaluation de ces découvertes a montré qu’il existe encore un potentiel considérable soit en pétrole, soit en gaz. Ce qui permettra à l’Algérie de demeurer producteur encore pendant plusieurs décennies à venir”, enchaînera-t-il. Toutefois, les techniciens et géologues laissent entrevoir, estime M. Meziane, un total de 40 milliards de barils de ressources à découvrir. Par ailleurs, Sonatrach poursuit sa stratégie de développement de ses activités à l’international. “Nous sommes déjà présents et nous continuons à nous intéresser aux opportunités qui nous sont offertes à ce propos, notamment dans les pays africains et subsahariens… ainsi que d’autres zones. Nous avons consacré un budget dans ce sens pour les cinq prochaines années”, indiquera-t-il. L’objectif assigné à ces opérations est d’essayer de produire d’ici à 2015, 120 000 barils/an d’équivalent en pétrole à partir des gros actifs à l’étranger. “Nous faisons de l’exploration déjà en Libye, au Niger. Nous venons de signer un contrat au Mali où nous avons acquis 27%. Nous envisageons aussi une opération en Mauritanie, en Égypte en plus du Pérou”, soulignera M. Meziane. Il ajoutera avec une touche d’optimisme : “Nous y allons progressivement en amont pour la production ou l’acquisition de réserves en hydrocarbures et, en aval, dans la pétrochimie, par exemple, comme c’est le cas en Espagne, les chaînes de GNL en Grande-Bretagne, projets de terminaux pour les États-Unis, à l’étude…” L’enveloppe globale dégagée pour ce type d’activités est évaluée à plus de 1 milliard de dollars. Comment ce montant sera-t-il dépensé ? “Les projets sont étudiés au cas par cas et selon les intérêts qu’ils apporteront à Sonatrach”, répond Mohamed Meziane. Il considère que les cours de pétrole ne connaîtront pas une chute brutale ou drastique compte tenu de certains évènements à l’international. Les répercussions de la baisse actuelle des prix sur la compagnie pétrolière nationale ne sont pas, selon le P-DG, perceptibles. “Nous disposons d’une situation financière qui nous permet, à moyen terme, d’arrêter des prévisions réalistes et réalisables”, conclut-il.
(liberté)
Impact des amendements : le marché reste attractif, plusieurs compagnies veulent rester en AlgérieIntervenant sur les ondes de la Chaîne III, M. Meziane a estimé que les amendements apportés à la loi sur les hydrocarbures n’affectent en rien ces investissements étrangers. “Au contraire, le système fiscal reste toujours attractif et compétitif par rapport aux autres pays producteurs. Plusieurs sociétés étrangères partenaires ont, au contraire, confirmé leur intention de rester en Algérie et de continuer à investir”, expliquera-t-il. Concernant les gisements dont dispose notre pays, il affirmera que l’Algérie reste, à un domaine de 1,5 million de kilomètres carrés. Cette surface demeure, selon lui, insuffisamment explorée. “Nous ne sommes pas encore arrivés à une moyenne de 10 puits par 10 000 kilomètres carrés. Nous en sommes à une moyenne de 8,5 de puits. Or, aux États-Unis, ils sont à une moyenne de 500 alors que la moyenne mondiale est de 100”, arguera-t-il. Le patron de Sonatrach est convaincu que beaucoup de gisements restent à découvrir. Les études effectuées par les spécialistes dans ce sens confirment, selon lui, ce constat. L’exemple de l’année 2006 est édifiant.
40 milliards de barils de pétrole et de gaz à découvrir“Durant l’année 2006, nous avons réalisé 18 découvertes dont une bonne partie est l’œuvre de Sonatrach seule. L’évaluation de ces découvertes a montré qu’il existe encore un potentiel considérable soit en pétrole, soit en gaz. Ce qui permettra à l’Algérie de demeurer producteur encore pendant plusieurs décennies à venir”, enchaînera-t-il. Toutefois, les techniciens et géologues laissent entrevoir, estime M. Meziane, un total de 40 milliards de barils de ressources à découvrir. Par ailleurs, Sonatrach poursuit sa stratégie de développement de ses activités à l’international. “Nous sommes déjà présents et nous continuons à nous intéresser aux opportunités qui nous sont offertes à ce propos, notamment dans les pays africains et subsahariens… ainsi que d’autres zones. Nous avons consacré un budget dans ce sens pour les cinq prochaines années”, indiquera-t-il. L’objectif assigné à ces opérations est d’essayer de produire d’ici à 2015, 120 000 barils/an d’équivalent en pétrole à partir des gros actifs à l’étranger. “Nous faisons de l’exploration déjà en Libye, au Niger. Nous venons de signer un contrat au Mali où nous avons acquis 27%. Nous envisageons aussi une opération en Mauritanie, en Égypte en plus du Pérou”, soulignera M. Meziane. Il ajoutera avec une touche d’optimisme : “Nous y allons progressivement en amont pour la production ou l’acquisition de réserves en hydrocarbures et, en aval, dans la pétrochimie, par exemple, comme c’est le cas en Espagne, les chaînes de GNL en Grande-Bretagne, projets de terminaux pour les États-Unis, à l’étude…” L’enveloppe globale dégagée pour ce type d’activités est évaluée à plus de 1 milliard de dollars. Comment ce montant sera-t-il dépensé ? “Les projets sont étudiés au cas par cas et selon les intérêts qu’ils apporteront à Sonatrach”, répond Mohamed Meziane. Il considère que les cours de pétrole ne connaîtront pas une chute brutale ou drastique compte tenu de certains évènements à l’international. Les répercussions de la baisse actuelle des prix sur la compagnie pétrolière nationale ne sont pas, selon le P-DG, perceptibles. “Nous disposons d’une situation financière qui nous permet, à moyen terme, d’arrêter des prévisions réalistes et réalisables”, conclut-il.
Je veux bien vous croire Monsieur BOUTEFLIKA
Le soutien de l’Algérie au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui est une question de principe sur lequel est fondée la diplomatie algérienne, c’est-à-dire le soutien aux causes justes, c’est pour cela que je vous demande au nom de ce principe si vous avez les moyens d’apporter le même soutiens aux peuples :
1/ CORSE (France)
2/ BASQUE (France)
3 / KACHEMIRE (Inde/Pakistan)
4/ KABYLIE (Algérie)
5 / TOUAREG (Mali/Algérie/Niger)
6/ DARFOUR (Soudan)
7/ IRLAND DU NORD (Angleterre)
8/KURDE (Turquie/Irak/Iran/Syrie)
9/ TCHETCHENE (Russie)
10/ KOBT (Egypte)
11/Flandre(Belgique)
etc.....
Le peuple algérien ne vous pardonnera pas,Monsieur le président.
1/ CORSE (France)
2/ BASQUE (France)
3 / KACHEMIRE (Inde/Pakistan)
4/ KABYLIE (Algérie)
5 / TOUAREG (Mali/Algérie/Niger)
6/ DARFOUR (Soudan)
7/ IRLAND DU NORD (Angleterre)
8/KURDE (Turquie/Irak/Iran/Syrie)
9/ TCHETCHENE (Russie)
10/ KOBT (Egypte)
11/Flandre(Belgique)
etc.....
Le peuple algérien ne vous pardonnera pas,Monsieur le président.
Enigmatique disparition du six: à Défaut d'un travail adéquat,place au vol en Algérie
Le chiffre 6 des Peugeot de la ville de Sétif disparaît, mystérieusement, depuis quelque temps. Toutes les 106, 206, 306 et 406 sont amputées de ce chiffre. La seule explication oiseuse trouvée à l’énigme est que ce chiffre est en argent, ce qui pousserait les voleurs à en débarrasser les nombreux véhicules victimes de cet acte de vandalisme gratuit et bête. Personne parmi les voleurs ne s’est demandé pourquoi les autres numéros ne seraient pas faits du même métal !
(sétif info)
(sétif info)
Sept soldats algériens tués: l'Algérie renoue avec la violence
Des rebelles algériens ont tué sept soldats, dernière attaque en date menée par des activistes visant à établir un Etat islamique en Algérie, rapporte dimanche le quotidien indépendant El Khabar. Selon lui, les soldats ont affronté samedi dans la province de Batna, à 435 km à l'est d'Alger, des activistes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a prêté allégeance au réseau islamiste Al Qaïda. Une offensive militaire de grande ampleur est en cours contre les rebelles dans ce secteur où deux soldats ont été tués, il y a trois jours.Il s'agit de la pire attaque contre les forces algériennes depuis le 11 novembre, où sept militaires ont péri dans des affrontements avec des rebelles dans la province de Bouira, à 120 km à l'est d'Alger.
(aps)
حالة الفقر المدقعة في الجزائر الى اين تذهب عائدات النفط؟ حي ''قصبار'' القصديري بباش الجراح عائلات تعيش بين أكوام القاذورات وقنوات الصرف الصحي
طالبت جمعية المستقبل لحي قصبار دبروني المعروف بـ''الجاردينا'' الواقع بحي الهواء الجميل في بلدية باش جراح، السلطات بضرورة التدخل العاجل لإنقاذ حياة العائلات ''التي بات يتهددها الخطر من كل ناحية''· وأعرب رئيس الجمعية عن أمله في أن يجد مسؤولو بلدية باش جراح والمقاطعة الإدارية للحراش حلا عاجلا لوضعية سكان هذا الحي القصديري، التي دامت أكثر من 20 سنة قضوها وسط أكوام القاذورات وقنوات صرف المياه ''القاتلة''· كانت مفاجأتنا كبيرة ونحن نهمّ بالولوج إلى أدغال حي ''الجاردينا'' الواقع بالهواء الجميل في باش جراح، بتلك الرائحة الكريهة التي تسبقك حتى قبل أن تطأ أقدامنا ذلك الممر الضيق الوحيد المؤدي إلى الحي، وما هي إلا لحظات حتى قطعت إحدى ممثلات جمعية المستقبل هذا الانزعاج مازحة ''ماشفتو والو، مازال الخير لفدام''·وفعلا كان مزاح هذه السيدة في محله، فلم تمر سوى لحظات حتى صدمنا مرة أخرى بمشهد مجرى مياه قنوات الصرف، التي تداخلت بشكل يثير الدهشة والاستغراب بالمساكن، في ديكور واحد، لا يفصل بينهما سوى تلك الأكوام من القاذورات وأكياس الفضلات المنتشرة هنا وهناك، هنا سألتنا مرافقتنا ''هل أدركتم الآن حجم المعاناة التي نعيشها؟<·براءة تحاصرها قنوات الصرف والقاذورات من كل اتجاهوكانت نقطة بدايتنا في كل هذا، منظر أطفال حفاة من عمر البراءة وهم جميعهم من أبناء العائلات القاطنة في هذا الحي، مستغرقين في اللعب على بعد خطوة أو خطوتين من مجرى مياه قنوات الصرف، غير مدركين بحجم الخطر الذي بات يلاحقهم في أية لحظة، أمام مرأى بعض ربات البيوت غير البعيدات عن أنظارهن·· هنا حاولنا تنبيه إحداهن بحجم هذا الخطر فكان ردها ''إلى أين سيذهبون·· إنهم محاصرون بهذه المياه من جهة وتلك القاذورات من جهة أخرى'' قبل أن تضيف ''ربي يسترهم''· وكان لهذا المنظر ''المشمئز'' فاتحة الحديث عن القائمة الطويلة لضحايا مجرى قنوات الصرف والقاذورات، بالإضافة إلى الرطوبة العالية التي بلغت أقصى درجاتها بهذا المكان، الذي يبقى في أغلب فترات النهار محروما من أشعة الشمس· وفي هذا الإطار، كشف لنا رئيس جمعية المستقبل الخاصة بـ 68 عائلة التي بدأت تنشط منذ نحو عشر سنوات بالحي، قائمة الضحايا التي أحصت مؤخرا وفاة أحد أعضاء الجمعية متأثرا بداء السل ''الذي أفرزته طبيعة المكان غير المؤهلة أصلا للسكن''·· وعن الضحايا من فئة الأطفال، كشفت القائمة عن سلسلة أخرى تتصدرها الفتاة هند التي أصيبت هي الأخرى بمرض الربو المتبوع بالتهاب في المفاصل، ولا تزال لحد الآن تحت العلاج· وحكاية الرضيع رابح الذي لم يتعد عمره الـ6 أشهر المصاب بالتهاب تنفسي حاد ناتج عن الرطوبة الحادة· أما آخرها، فكانت بإصابة الرضيع خديجي عندما كان عمره لا يتجاوز الشهر بالتهاب رئوي· يضاف إلى هذه القائمة الطويلة حالات الحساسية وبعض الأمراض التنفسية·وقصد الوقوف على المشهد، استجبنا لإلحاح إحدى السيدات التي دعتنا للدخول إلى منزلها والتفقد عن قرب حجم الأضرار التي تلحق بالبيوت بسبب الرطوبة، إذ بمجرد أن دخلنا إحدى غرفها حتى صدمتنا رائحة الرطوبة المنبعثة من تحت الأرض ومن خلف الأسوار، كانت ممزوجة هي الأخرى برائحة مياه قنوات الصرف القذرة رغم بُعد منزلها بعض الشيء مقارنة بباقي المنازل الأخرى·· ولعل الأخطر في كل هذا، أن البيت كان يأوي أحد المرضى الذي بدا لنا أنه لم يعد يقوى حتى على الحديث، وهو ما اكتشفناه من التفاتة الترحاب التي وجهها لنا محاولا النهوض من سريره· وقد علمنا من خلال حديث والدته أن ظروفه الصحية أرغمته على قضاء اليوم كله داخل البيت، بعد إصابته بنوبة قلبية·صيف للحشرات والروائح·· وشتاء لمياه قنوات الصرف ويقول بعض السكان إن معاناتهم لم تعد تقتصر على شهر دون غيره، أو فصل دون آخر ''فالأيام بالنسبة لنا كلها متشابهة''·· ويبقى المتغير الوحيد في المعادلة ''سلسلة الأمراض الخطيرة الناتجة عن طبيعة كل مرحلة، وحسب المناخ الذي يعم هؤلاء السكان''· وحسب محدثينا، فإن هذا المشهد لا يزال يتكرر منذ 20 سنة، دون أن تحرك السلطات ساكنا ''وكأن الأمر لا يعني حياة الأشخاص المعرضة للخطر في أية لحظة'' تقول إحدى السيدات· وفي محاولة منه لشرح درجة وحجم المعاناة التي يعشيها سكان ''الجاردينا ''، اختصر لنا أحد السكان وضعهم قائلا ''الخطر أصبح يداهمنا من كل مكان وفي كل فصل· مشيرا في هذا الإطار إلى أن فصل الصيف يشهد تكاثر الحشرات الفتاكة، أهمها حشرة البعوض اللاسعة التي وجدت ضالتها في الفضلات المترامكة هنا هناك، بالإضافة إلى قاذورات مياه قنوات الصرف التي تزداد روائحها الكريهة حدة مع حلول موسم الحرارة·أما في موسم الأمطار فيبدأ فصل جديد من معاناة السكان مع مشاهد تصاعد مياه مجرى قنوات الصرف ليصل إلى غاية بيوتهم''· ويؤكدون في هذا الصدد بأنه كثيرا ما يؤدي فيضان المياه إلى إبقاء أبنائهم حبيسي البيوت لساعات عديدة، قد تجبرهم في الكثير من المرات على التغيب عن الدراسة، باعتبار أن الممر الوحيد المؤدي إلى خارج الحي يمتلئ بالمياه، وهو ما يعرّض حياه هؤلاء الأطفال للخطر· ويضيف محدثونا من جهة أخرى، أن المكان يتحول بفعل تساقط الأمطار الذي يقابله التصاعد المستمر لمياه قنوات الصرف، إلى شبه مستنقع مترامي الأطراف· والمثير أن السكان بهذا الحي القصديري أصبحوا يخافون على أبنائهم من الثعابين والجرذان التي تكاثرت في الآونة الأخيرة· ويؤكدون في هذا الصدد بأنه لا يمر يوم إلا واعترض طريق أحدهم ثعبان أو جرذ· وتسرد لنا إحدى السيدات كيف أنها نجت من عضة جرذ هاجمها بينما هي نائمة· وأضافت محدثنا التي أظهرت لنا قميصها البالي الذي بدت عليه آثار العضات ''كان حجمه كبيرا إلى درجة أنني فضلت الهروب على أن أهمّ بقتله''·وأكد لنا ممثل الجمعية أنه راسل البلدية في الكثير من المرات من أجل إحضار شاحنة المبيدات إلى الحي القصديري بهدف القضاء على البعوض، بالإضافة إلى إيجاد بعض الحلول الخاصة بمحاربة الجرذان والثعابين غير أن ''طلبنا كان في كل مرة يصطدم بالرفض''·''نطالب بالشاليات كحل ظرفي لمعاناة دامت 20 سنة''من جهة أخرى، يشتكي سكان الحي تصاعد حدة السرقة وتكرار عمليات السطو على المنازل التي يقوم بها أشخاص غرباء عن الحي، كان آخرها ما تعرضت له عجوز طاعن في السن إلى السرقة في وضح النهار، عندما استحوذ لصوص على جهاز التلفزيون، وهو مؤنسها الوحيد الذي كانت تقضي به معظم وقتها!!من جانب آخر، دق سكان ''الجاردينا''، ناقوس الخطر حول تنامي ظاهرة الاعتداءات على الفتيات، آخرها تعرض فتاة في منزلها إلى هجوم من قبل شباب منحرفين، ولولا تدخل الجيران لكان مصيرها شيئا آخر· ويقول السكان إنهم سئموا من هذه الوضعية التي ظلت تلاحقهم لأزيد من 20 سنة، وعليه فهم يلحّون على ضرورة الإسراع في إيجاد حلول لهم، وقد حاولوا عن طريق جمعية المستقبل في الكثير من المرات مراسلة السلطات المحلية ''لكن لا حياة لمن تنادي''· وأكد مسؤول الجمعية أن غالبية السكان أصبحوا يفكرون بصورة جدية حاليا في طرق أخرى للتعبير عن احتجاجهم من بينها ''الاعتصام في بعض المراكز الحساسة إذا كان مثل هذا الحل قد يؤدي للنتائج المرجوة''، ويضيفون أنهم يأملون أن تنظر إليهم السلطات الولائية بعين الرأفة عن طريق ترحيلهم باتجاه شاليات المنكوبين من الزلزال التي أصبح الكثير منها شاغرا بعد إعادة ترحيل أصحابها، ''وهو في نظرهم'' حل أضعف الإيمان، ''اقتناعا منا بأن تحقيق مطالبنا والاستفادة من السكنات يعتبر حلم بعيد المنال'' يقولون
الخبر
Télé. Al Jazeera, politically correct ?
La chaîne qatarie Al Jazeera a adouci son discours sur le Sahara depuis l’ouverture de son bureau à Rabat. Alors que la chaîne avait l’habitude de diviser le Maroc en deux parties, une marocaine et une seconde appelée “Sahara occidental”, cette dernière semble avoir disparu des cartes géographiques qui accompagnent les bulletins d’informations de la chaîne. Toute la carte porte maintenant le nom du Maroc. Al Jazeera semble avoir “normalisé” ses relations avec Rabat depuis le lancement de son édition spécial Maghreb le 17 novembre. Remarquons toutefois que les responsables marocains restent méfiants. À l’instar du ministre de la Communication, Nabil Benabdellah, qui n’a pas assisté à la cérémonie de lancement présidée par le patron de la chaîne, Wadah Khanfar.
(telquel)
Algérie: la mercuriale de la corruption
Un Un colonel à la retraite qui parle doit être écouté attentivement. Surtout que l’interviewé de Djazaïr News, est un “colonel grand format” puisqu’il s’agit de Bencherif.
Il nous révèle qu’au sein de sa ville natale, où il vit encore sa retraite, la corruption fait rage et ravage. Le fléau est institutionnalisé et codifié à Djelfa, à telle enseigne qu’un barème des tarifs est établi. Le colonel Bencherif donne quelques prix à titre indicatif. Voici à la mercuriale de la corruption :
- Bac : 14 millions de centimes
- Ligne de transport (changement) :
50 000 DA
- Permis de place pour taxis : 100 000 DA
- Etre élu à la tête d’une APC : entre 200 et 400 millions.
Ainsi après un simple calcul mental, nous pouvons assurer de “potentiels investisseurs” qu’ils peuvent devenir de supercitoyens, au-dessus de tout soupçon, en investissant la somme de 429 millions de centimes. Le quidam qui injectera cette somme s’offrira un Bac, une ligne de transport pour sa belle-mère, un permis de place pour le petit cousin et trônera sur une mairie des Ouled Naïl, Bilad el moûdjizate.
Il nous révèle qu’au sein de sa ville natale, où il vit encore sa retraite, la corruption fait rage et ravage. Le fléau est institutionnalisé et codifié à Djelfa, à telle enseigne qu’un barème des tarifs est établi. Le colonel Bencherif donne quelques prix à titre indicatif. Voici à la mercuriale de la corruption :
- Bac : 14 millions de centimes
- Ligne de transport (changement) :
50 000 DA
- Permis de place pour taxis : 100 000 DA
- Etre élu à la tête d’une APC : entre 200 et 400 millions.
Ainsi après un simple calcul mental, nous pouvons assurer de “potentiels investisseurs” qu’ils peuvent devenir de supercitoyens, au-dessus de tout soupçon, en investissant la somme de 429 millions de centimes. Le quidam qui injectera cette somme s’offrira un Bac, une ligne de transport pour sa belle-mère, un permis de place pour le petit cousin et trônera sur une mairie des Ouled Naïl, Bilad el moûdjizate.
(la dépéche de la Kabylie)
Sunday, November 26, 2006
Les couacs du colloque de Laghouat continuent de susciter des remous
Alger, 26/11/06- Les couacs ayant émaillé l'organisation du premier colloque sur la tarika tijania, qui vient de prendre fin à Laghouat (400 KM au sud d'Alger), n'en finissent pas: un représentant de la tarika a purement et simplement refusé de donner lecture aux recommandations finales de cette rencontre.
Le représentant de la tarika tijania a motivé son refus par la présence d'un passage sur l'une des neuf recommandations qui "salue" et "remercie" l'Algérie pour "la parfaite" organisation de ce colloque.
Mis dans l'embarras et pour sauver les meubles devant une assistance médusée, un conseiller du ministre algérien des affaires religieuses et des waqfs a pris son courage à deux mains pour monter à la tribune et donner enfin lecture à ces recommandations.
Ces faits viennent corroborer ceux rapportés la veille par des journaux locaux qui se sont faits l'écho de couacs ayant émaillé l'organisation de ce rendez-vous au point que le ministre algérien des affaires religieuses a présenté des excuses aux partisans de la tarika tijania pour "les défaillances" constatées à cause de l'organisation tatillonne et de la "cacophonie" résultant de l'interférence entre différentes parties chargées de l'organisation.
Des journalistes ont même failli rebrousser chemin quelques heures avant le coup d'envoi du rendez-vous, en protestation contre l'incohérence et le peu d'égard manifesté à leur endroit par les organisateurs.
(map)
Le représentant de la tarika tijania a motivé son refus par la présence d'un passage sur l'une des neuf recommandations qui "salue" et "remercie" l'Algérie pour "la parfaite" organisation de ce colloque.
Mis dans l'embarras et pour sauver les meubles devant une assistance médusée, un conseiller du ministre algérien des affaires religieuses et des waqfs a pris son courage à deux mains pour monter à la tribune et donner enfin lecture à ces recommandations.
Ces faits viennent corroborer ceux rapportés la veille par des journaux locaux qui se sont faits l'écho de couacs ayant émaillé l'organisation de ce rendez-vous au point que le ministre algérien des affaires religieuses a présenté des excuses aux partisans de la tarika tijania pour "les défaillances" constatées à cause de l'organisation tatillonne et de la "cacophonie" résultant de l'interférence entre différentes parties chargées de l'organisation.
Des journalistes ont même failli rebrousser chemin quelques heures avant le coup d'envoi du rendez-vous, en protestation contre l'incohérence et le peu d'égard manifesté à leur endroit par les organisateurs.
(map)
Des armes, des armes, rien que des armes pour le peuple Algérien
Dans le cadre des contrats d'équipements militaires conclus avec la Russie L'Algérie réceptionnera en décembre 54 premiers chars T-90
L’agence russe Arms-Tass, un service spécialisé dans les questions militaires dépendant de l’agence d’information officielle Itar-Tass, a indiqué avant-hier que les 54 exemplaires seront livrés par la société d’exportation d’Etat Rosoboronexport, qui a cofinancé, précise l’agence, la fabrication de la première tranche des T-90MBTs, un modèle destiné à l’exportation.
Ce char, considéré par les experts militaires comme le meilleur au monde et supérieur au char israélien Mirkava, est fabriqué par les usines Uralvagonzavod (l’usine de fabrication des véhicules de combat dans l’Oural), en association avec Rosoboronexport, précise l’agence russe.
Le directeur du département des exportations des armements des forces terrestres au sein de Rosoboronexport, Igor Sevastyanov, a fait savoir que «le client algérien avait reçu il y a plusieurs mois des propositions commerciales ainsi que le descriptif technique du modèle T-90MBTs (la lettre S désigne que c’est un modèle d’exportation), avant d’ajouter que le modèle aurait été déjà testé par l’armée algérienne.
Selon lui, le contrat entre les deux pays avait été finalisé en septembre dernier, soit cinq mois après l’annonce officielle ayant suivi la visite historique du président Poutine en Algérie. L’agence rappelle que les premiers exemplaires qui seront livrés font partie d’une première commande de 180 chars T-90S qui sera exécutée avant la fin de 2007.
tandis que la commande globale de 300 chars sera achevée d’ici l’année 2011. La mise en œuvre de cette commande, estimée à un milliard de dollars, s’effectue grâce à un financement auquel participe Rosoboronexport. M. Sevastyanov précise aussi que le contrat ne porte pas seulement sur la livraison des chars mais aussi sur la maintenance, l’entraînement et la formation des militaires algériens sur ce type de véhicule de combat.
L’acquisition de la première tranche intervient aussi avant la livraison, prévue à partir de 2007, des 28 avions Sukhoi 30MK, annoncée en juin dernier par M. Oleg Demchenko, directeur du constructeur Irkut, fabricant de ces appareils.
Sans donner plus de précisions sur le calendrier des livraisons, le patron de l’usine basée en Sibérie a, dans une déclaration au quotidien Vodomosti, publication moscovite du milieu des affaires, ajouté que sa firme doit «commencer à livrer les appareils à l’Algérie à partir de 2007».
Le chasseur Sukhoi 30MK est l’un des fleurons de l’aviation russe. Il est considéré par les experts en armement comme le plus performant de sa catégorie. Outre la livraison des Su-30, la presse russe avait fait état de la livraison, à partir de la fin de l’année, de 16 avions d’entraînement YAK -130 et d’un lot d’au moins six avions de combat Mig-29.
L’Algérie avait passé ces commandes lors de la conclusion de l’accord global entre les deux pays en mars dernier. Cet accord prévoit aussi un effacement de la dette contractée par l’Algérie auprès de l’ex-URSS, de l’ordre de 4,7 milliards de dollars, en contrepartie de contrats en équipements militaires d’un montant de 7,5 milliards de dollars, un chiffre qui pourrait même atteindre les 10 milliards de dollars.
Le contrat global porte sur la livraison de 34 chasseurs MIG-29 SMT, 28 chasseurs Su-30 MKI et 14 avions d’entraînement et de combat Yak-130 (pour un total de 3,5 milliards de dollars). De plus, 36 MIG-29 de l’ancienne version seront renvoyés en Russie pour être vendus à des pays tiers.
Il est prévu aussi la livraison de 8 systèmes de missiles S-300 PMU-2 pour la DCA (un milliard de dollars), 30 batteries sol-air Toungouska (d’une valeur de près de 500 millions de dollars), la modernisation de 250 chars T-72 (pour plus de 200 millions de dollars) et la livraison de missiles antichars Metis et Kornet, ainsi que la réparation de navires des forces navales algériennes. (agence russe-arms Tass)
L’agence russe Arms-Tass, un service spécialisé dans les questions militaires dépendant de l’agence d’information officielle Itar-Tass, a indiqué avant-hier que les 54 exemplaires seront livrés par la société d’exportation d’Etat Rosoboronexport, qui a cofinancé, précise l’agence, la fabrication de la première tranche des T-90MBTs, un modèle destiné à l’exportation.
Ce char, considéré par les experts militaires comme le meilleur au monde et supérieur au char israélien Mirkava, est fabriqué par les usines Uralvagonzavod (l’usine de fabrication des véhicules de combat dans l’Oural), en association avec Rosoboronexport, précise l’agence russe.
Le directeur du département des exportations des armements des forces terrestres au sein de Rosoboronexport, Igor Sevastyanov, a fait savoir que «le client algérien avait reçu il y a plusieurs mois des propositions commerciales ainsi que le descriptif technique du modèle T-90MBTs (la lettre S désigne que c’est un modèle d’exportation), avant d’ajouter que le modèle aurait été déjà testé par l’armée algérienne.
Selon lui, le contrat entre les deux pays avait été finalisé en septembre dernier, soit cinq mois après l’annonce officielle ayant suivi la visite historique du président Poutine en Algérie. L’agence rappelle que les premiers exemplaires qui seront livrés font partie d’une première commande de 180 chars T-90S qui sera exécutée avant la fin de 2007.
tandis que la commande globale de 300 chars sera achevée d’ici l’année 2011. La mise en œuvre de cette commande, estimée à un milliard de dollars, s’effectue grâce à un financement auquel participe Rosoboronexport. M. Sevastyanov précise aussi que le contrat ne porte pas seulement sur la livraison des chars mais aussi sur la maintenance, l’entraînement et la formation des militaires algériens sur ce type de véhicule de combat.
L’acquisition de la première tranche intervient aussi avant la livraison, prévue à partir de 2007, des 28 avions Sukhoi 30MK, annoncée en juin dernier par M. Oleg Demchenko, directeur du constructeur Irkut, fabricant de ces appareils.
Sans donner plus de précisions sur le calendrier des livraisons, le patron de l’usine basée en Sibérie a, dans une déclaration au quotidien Vodomosti, publication moscovite du milieu des affaires, ajouté que sa firme doit «commencer à livrer les appareils à l’Algérie à partir de 2007».
Le chasseur Sukhoi 30MK est l’un des fleurons de l’aviation russe. Il est considéré par les experts en armement comme le plus performant de sa catégorie. Outre la livraison des Su-30, la presse russe avait fait état de la livraison, à partir de la fin de l’année, de 16 avions d’entraînement YAK -130 et d’un lot d’au moins six avions de combat Mig-29.
L’Algérie avait passé ces commandes lors de la conclusion de l’accord global entre les deux pays en mars dernier. Cet accord prévoit aussi un effacement de la dette contractée par l’Algérie auprès de l’ex-URSS, de l’ordre de 4,7 milliards de dollars, en contrepartie de contrats en équipements militaires d’un montant de 7,5 milliards de dollars, un chiffre qui pourrait même atteindre les 10 milliards de dollars.
Le contrat global porte sur la livraison de 34 chasseurs MIG-29 SMT, 28 chasseurs Su-30 MKI et 14 avions d’entraînement et de combat Yak-130 (pour un total de 3,5 milliards de dollars). De plus, 36 MIG-29 de l’ancienne version seront renvoyés en Russie pour être vendus à des pays tiers.
Il est prévu aussi la livraison de 8 systèmes de missiles S-300 PMU-2 pour la DCA (un milliard de dollars), 30 batteries sol-air Toungouska (d’une valeur de près de 500 millions de dollars), la modernisation de 250 chars T-72 (pour plus de 200 millions de dollars) et la livraison de missiles antichars Metis et Kornet, ainsi que la réparation de navires des forces navales algériennes. (agence russe-arms Tass)
kidnapping, assassinat, viol, vol...le quotidien en république de la Kabylie.
Les vols de véhicule, faux barrages, agressions, cambriolages… autant d’affaires criminelles qui sont régulièrement perpétrées dans cette région. En somme, il ne se passe pas une semaine dans cette circonscription de Maâtkas sans que l’on ne comptabilise un délit, voire un crime.
La circonscription de Maâtkas ne cesse décidément de défrayer la chronique, ces derniers mois, en matière d’insécurité.
En effet, en plus de sa signalisation dans ce volet sécuritaire et en raison principalement d’absence de services de sécurité compétents, mais aussi en raison de sa situation géographique qui fait que cette région est située entre 3 maquis des islamistes du GSPC, à savoir Amjoudh au sud, El Maj au sud et Boumahni à l’ouest, il n’en demeure pas moins que d’autres localités de la Kabylie vivent également un climat de terreur lié à cette insécurité grandissante qui frappe toute la wilaya de Tizi Ouzou.
C’est vrai que le paroxysme a été atteint ces derniers mois à Maâtkas, depuis particulièrement l’assassinat du petit Ali, un enfant unique âgé de 12 ans, suite à un kidnapping qui avait mal tourné durant le mois de mai 2006.
Un mois après, jour pour jour, un autre citoyen de Maâtkas, commerçant de son état, a fait l’objet d’un autre enlèvement pas tout à fait similaire avec celui opéré par un groupe de malfaiteurs actuellement mis hors d’état de nuire, au village Agouni Boufal, commune de Souk El Ténine.
M. B. a été victime d’un rapt par un groupe de 9 éléments armés du GSPC, qui aurait croit-on savoir, été libéré après paiement d’une forte rançon en contrepartie de sa libération, après 11 jour de captivité. Quelques temps après, c’est un trafiquant de drogue qui a été appréhendé dans un domicile appartenant à un émigre et qu’il a transformé en un véritable “jardin” de cannabis au village Agouni Boufal. Le 24 novembre, c’est un autre rapt qui s’est produit lors d’un faux barrage dressé sur ce sinistre CW 147 où a été enlevé M. B.
Un kidnapping à l’encontre d’un commerçant de 46 ans et qui n’a toujours pas été libéré après 26 jours de captivité. Les vols de véhicule, faux barrages, agressions, cambriolages… autant d’affaires criminelles qui sont régulièrement perpétrées dans cette région.
En somme, il ne se passe pas une semaine dans cette circonscription de Maâtkas sans que l’on ne comptabilise un délit, voire un crime.
La visite du wali de Tizi Ouzou dans la région a, certes, apporté un espoir de normalisation, mais la population ne cache plus son impatience pour un rapide déploiement des services de sécurité par la mise en fonction de cette sûreté de daïra actuellement quasi-achevée. Une structure qui devrait ouvrir ses portes avant probablement la fin de l’année.
En tout état de cause, la tension demeure toujours tendue dans la région et le climat de peur et de psychose est incontestablement omniprésent.
La circonscription de Maâtkas ne cesse décidément de défrayer la chronique, ces derniers mois, en matière d’insécurité.
En effet, en plus de sa signalisation dans ce volet sécuritaire et en raison principalement d’absence de services de sécurité compétents, mais aussi en raison de sa situation géographique qui fait que cette région est située entre 3 maquis des islamistes du GSPC, à savoir Amjoudh au sud, El Maj au sud et Boumahni à l’ouest, il n’en demeure pas moins que d’autres localités de la Kabylie vivent également un climat de terreur lié à cette insécurité grandissante qui frappe toute la wilaya de Tizi Ouzou.
C’est vrai que le paroxysme a été atteint ces derniers mois à Maâtkas, depuis particulièrement l’assassinat du petit Ali, un enfant unique âgé de 12 ans, suite à un kidnapping qui avait mal tourné durant le mois de mai 2006.
Un mois après, jour pour jour, un autre citoyen de Maâtkas, commerçant de son état, a fait l’objet d’un autre enlèvement pas tout à fait similaire avec celui opéré par un groupe de malfaiteurs actuellement mis hors d’état de nuire, au village Agouni Boufal, commune de Souk El Ténine.
M. B. a été victime d’un rapt par un groupe de 9 éléments armés du GSPC, qui aurait croit-on savoir, été libéré après paiement d’une forte rançon en contrepartie de sa libération, après 11 jour de captivité. Quelques temps après, c’est un trafiquant de drogue qui a été appréhendé dans un domicile appartenant à un émigre et qu’il a transformé en un véritable “jardin” de cannabis au village Agouni Boufal. Le 24 novembre, c’est un autre rapt qui s’est produit lors d’un faux barrage dressé sur ce sinistre CW 147 où a été enlevé M. B.
Un kidnapping à l’encontre d’un commerçant de 46 ans et qui n’a toujours pas été libéré après 26 jours de captivité. Les vols de véhicule, faux barrages, agressions, cambriolages… autant d’affaires criminelles qui sont régulièrement perpétrées dans cette région.
En somme, il ne se passe pas une semaine dans cette circonscription de Maâtkas sans que l’on ne comptabilise un délit, voire un crime.
La visite du wali de Tizi Ouzou dans la région a, certes, apporté un espoir de normalisation, mais la population ne cache plus son impatience pour un rapide déploiement des services de sécurité par la mise en fonction de cette sûreté de daïra actuellement quasi-achevée. Une structure qui devrait ouvrir ses portes avant probablement la fin de l’année.
En tout état de cause, la tension demeure toujours tendue dans la région et le climat de peur et de psychose est incontestablement omniprésent.
L'organisation de la rencontre sur la tariqa tijania boudée par plusieurs délégations
Alger, 25/11/06 - Une rencontre sur la Tariqa Tijania qui se tient depuis jeudi à Laghouat (sud algérien) a été boudée par de nombreuses délégations notamment celles du Nigeria et de Libye, rapporte la presse algérienne, ces délégations y voyant une tentative de récupération politique d'un mouvement d'obédience fondamentalement spirituelle.
Ces appréhensions ont été même exprimées par certains délégués présents, tel Aiane Techam, président du Centre islamique du Sénégal et chef de file de la tariqa tijania dans son pays, qui a tenu à circonscrire la participation sénégalaise au seul volet spirituel, en affirmant qu'elle ne saurait être comprise comme une caution politique.
L'organisation par les autorités algériennes de cette rencontre viserait principalement, selon les observateurs, à récupérer cette école soufie pour contrer la prédominance de courants rigoristes d'obédience salafiste qui ont proliféré en Algérie durant les dernières décennies, en revendiquant la paternité d'un courant spirituel dont les adeptes ne reconnaissent pour seul sanctuaire que la ville spirituelle de Fès où est inhumé son fondateur.
Le ministre algérien des waqfs et des affaires religieuses, M. Abou Abdallah Gholamallah, qui n'a pas été en mesure de donner un chiffre sur le nombre d'adeptes de la tariqa tijania en Algérie, a expliqué la volonté de l'Algérie de réhabiliter les zaouiyas et tariqas afin de défendre l'identité algérienne.
Ces orientations imprimées désormais au champ religieux algérien visent à favoriser une démarcation avec les courants dits salafistes, mis sur la sellette pour leur "rigorisme" et dans la montée en puissance d'idéologies légitimant le recours à la lutte armée et la violence contre le pouvoir.
Le soudain intérêt de l'Etat algérien pour les tariqa et les zaouiyas, 22 ans après un colloque sur ce thème organisé en 1984, s'expliquerait ainsi par l'impératif de tarir le vivier des autres idéologies provenant du Moyen Orient, soupçonnées de nourrir l'extrémisme et la violence, relèvent des observateurs à Alger.
Le journal +Liberté+ écrit samedi que "la volonté politique chez le pouvoir de réhabiliter les zaouiyas mérite d'être encouragée", car selon lui c'est "leur marginalisation au lendemain de l'indépendance qui a provoqué une véritable cassure dont les conséquences ont été la prise du pouvoir religieux par les intégristes en imposant à l'Algérie un Islam importé d'Orient".
Le ministre algérien des affaires religieuses s'est gardé d'établir un lien entre l'absence de certaines délégations et le caractère politique dont est taxée la rencontre, affirmant avoir envoyé des invitations aux différents pays comptant des communautés de tijanes, et attribuant leur absence à des contraintes de calendrier.
Le journal +Al Fajr+ écrit notamment que la présence en force à la rencontre de Laghouat de hauts responsables et cadres du FLN (au pouvoir) dénote une volonté de polarisation et de récupération des adeptes de cette tariqa. Il titre à ce propos "la zaouiya tijania est en voie de passer sous la coupe du FLN".
La presse s'est faite également l'écho de couacs ayant émaillé l'organisation de ce rendez-vous au point que le ministre algérien des affaires religieuses a présenté des excuses aux partisans pour "les défaillances" constatées à cause de l'organisation tatillonne et de la "cacophonie" résultant de l'interférence entre différentes parties chargées de l'organisation.
Selon plusieurs quotidiens, la confusion qui a régné le jour d'ouverture de cette rencontre a poussé les représentants de la presse algérienne à boycotter les travaux et de se retirer, pour ne revenir qu'après moult tractations.
Ces appréhensions ont été même exprimées par certains délégués présents, tel Aiane Techam, président du Centre islamique du Sénégal et chef de file de la tariqa tijania dans son pays, qui a tenu à circonscrire la participation sénégalaise au seul volet spirituel, en affirmant qu'elle ne saurait être comprise comme une caution politique.
L'organisation par les autorités algériennes de cette rencontre viserait principalement, selon les observateurs, à récupérer cette école soufie pour contrer la prédominance de courants rigoristes d'obédience salafiste qui ont proliféré en Algérie durant les dernières décennies, en revendiquant la paternité d'un courant spirituel dont les adeptes ne reconnaissent pour seul sanctuaire que la ville spirituelle de Fès où est inhumé son fondateur.
Le ministre algérien des waqfs et des affaires religieuses, M. Abou Abdallah Gholamallah, qui n'a pas été en mesure de donner un chiffre sur le nombre d'adeptes de la tariqa tijania en Algérie, a expliqué la volonté de l'Algérie de réhabiliter les zaouiyas et tariqas afin de défendre l'identité algérienne.
Ces orientations imprimées désormais au champ religieux algérien visent à favoriser une démarcation avec les courants dits salafistes, mis sur la sellette pour leur "rigorisme" et dans la montée en puissance d'idéologies légitimant le recours à la lutte armée et la violence contre le pouvoir.
Le soudain intérêt de l'Etat algérien pour les tariqa et les zaouiyas, 22 ans après un colloque sur ce thème organisé en 1984, s'expliquerait ainsi par l'impératif de tarir le vivier des autres idéologies provenant du Moyen Orient, soupçonnées de nourrir l'extrémisme et la violence, relèvent des observateurs à Alger.
Le journal +Liberté+ écrit samedi que "la volonté politique chez le pouvoir de réhabiliter les zaouiyas mérite d'être encouragée", car selon lui c'est "leur marginalisation au lendemain de l'indépendance qui a provoqué une véritable cassure dont les conséquences ont été la prise du pouvoir religieux par les intégristes en imposant à l'Algérie un Islam importé d'Orient".
Le ministre algérien des affaires religieuses s'est gardé d'établir un lien entre l'absence de certaines délégations et le caractère politique dont est taxée la rencontre, affirmant avoir envoyé des invitations aux différents pays comptant des communautés de tijanes, et attribuant leur absence à des contraintes de calendrier.
Le journal +Al Fajr+ écrit notamment que la présence en force à la rencontre de Laghouat de hauts responsables et cadres du FLN (au pouvoir) dénote une volonté de polarisation et de récupération des adeptes de cette tariqa. Il titre à ce propos "la zaouiya tijania est en voie de passer sous la coupe du FLN".
La presse s'est faite également l'écho de couacs ayant émaillé l'organisation de ce rendez-vous au point que le ministre algérien des affaires religieuses a présenté des excuses aux partisans pour "les défaillances" constatées à cause de l'organisation tatillonne et de la "cacophonie" résultant de l'interférence entre différentes parties chargées de l'organisation.
Selon plusieurs quotidiens, la confusion qui a régné le jour d'ouverture de cette rencontre a poussé les représentants de la presse algérienne à boycotter les travaux et de se retirer, pour ne revenir qu'après moult tractations.
Saturday, November 25, 2006
Reprise des visites familiales entre les camps de Tindouf et les provinces du Sud
Laâyoune, 24/11/06- L'opération d'échange de visites familiales entre les séquestrés dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, et les membres de leurs familles dans les provinces du sud du Royaume a repris, vendredi, avec l'organisation du dernier des quatre voyages programmés de manière concomitante, de et vers les villes de Dakhla et Laâyoune.
Ce quatrième échange a connu la participation d'un total de 57 bénéficiaires (16 familles), indique un communiqué du bureau de la Coordination marocaine avec la Minurso. Selon la même source, 10 personnes originaires de la province de Laâyoune appartenant à trois familles ont embarqué vendredi vers 06h00 à bord d'un aéronef de la MINURSO à l'aéroport Hassan 1er de Laâyoune avant que 18 personnes appartenant à 8 familles issues des provinces de Oued-Eddahab et d'Aousserd n'aient embarqué à l'aéroport de Dakhla vers 8h35 à destination de Tindouf.
En outre, 29 personnes séquestrées dans les camps de Lahmada ont débarqué dans le cadre de ce voyage à Laâyoune et à Dakhla, dont 11 appartenant à deux familles sont arrivées dans l'après-midi à Laâyoune, au moment où 18 autres appartenant à trois familles ont continué leur voyage vers la ville de Dakhla, poursuit le communiqué.
Le bureau de la Coordination marocaine avec la MINURSO souligne que cet échange s'est déroulé, du côté marocain, dans de bonnes conditions et toutes les dispositions ont été prises pour assurer un bon accueil aux participants et leur faciliter les formalités d'usage, au niveau des aéroports d'embarquement et de débarquement.
Le bureau, qui rappelle de nouveau le caractère éminemment humanitaire des mesures de confiance, réitère son appel au HCR à user de la fermeté requise, conformément aux dispositions du plan d'action, pour prémunir ladite opération contre toute exploitation d'ordre politique et préserver l'unité des familles participantes.
Par cet échange, le nombre total des personnes ayant bénéficié des visites familiales depuis le 05 mars 2004, s'élève à 2678 dont 1377 personnes en provenance des camps de Tindouf et 1301 personnes en partance des provinces du sud.
Ce quatrième échange a connu la participation d'un total de 57 bénéficiaires (16 familles), indique un communiqué du bureau de la Coordination marocaine avec la Minurso. Selon la même source, 10 personnes originaires de la province de Laâyoune appartenant à trois familles ont embarqué vendredi vers 06h00 à bord d'un aéronef de la MINURSO à l'aéroport Hassan 1er de Laâyoune avant que 18 personnes appartenant à 8 familles issues des provinces de Oued-Eddahab et d'Aousserd n'aient embarqué à l'aéroport de Dakhla vers 8h35 à destination de Tindouf.
En outre, 29 personnes séquestrées dans les camps de Lahmada ont débarqué dans le cadre de ce voyage à Laâyoune et à Dakhla, dont 11 appartenant à deux familles sont arrivées dans l'après-midi à Laâyoune, au moment où 18 autres appartenant à trois familles ont continué leur voyage vers la ville de Dakhla, poursuit le communiqué.
Le bureau de la Coordination marocaine avec la MINURSO souligne que cet échange s'est déroulé, du côté marocain, dans de bonnes conditions et toutes les dispositions ont été prises pour assurer un bon accueil aux participants et leur faciliter les formalités d'usage, au niveau des aéroports d'embarquement et de débarquement.
Le bureau, qui rappelle de nouveau le caractère éminemment humanitaire des mesures de confiance, réitère son appel au HCR à user de la fermeté requise, conformément aux dispositions du plan d'action, pour prémunir ladite opération contre toute exploitation d'ordre politique et préserver l'unité des familles participantes.
Par cet échange, le nombre total des personnes ayant bénéficié des visites familiales depuis le 05 mars 2004, s'élève à 2678 dont 1377 personnes en provenance des camps de Tindouf et 1301 personnes en partance des provinces du sud.
(MAP)
Détournement de l'aide humanitaire par la mafia polisarienne
Un "capitaine" du "polisario" a été arrêté récemment à Tombouctou, au Mali, pour trafic de produits alimentaires envoyés dans les camps de Tindouf par des organismes internationaux.
Les produits détournés sont écoulés par certains responsables du "polisario" dans des pays comme le Mali, rapporte lundi le journal malien "Le Républicain" en créditant l'hypothèse selon laquelle ledit "capitaine" ferait partie d'un réseau qui s'adonne au trafic de ces produits.
Citant ses propres sources, le journal indique que l'objet de la présence à Tombouctou de l'intéressé s'explique précisément par ce trafic. Selon "Le Républicain", il aurait en effet été arrêté en possession de produits non déclarés à la douane.
Le journal évoque une autre version selon laquelle l'arrestation dudit "capitaine" serait en rapport avec une histoire de dettes contractées suite à des transactions commerciales, notamment la vente de véhicules.
(journal malien)
Les produits détournés sont écoulés par certains responsables du "polisario" dans des pays comme le Mali, rapporte lundi le journal malien "Le Républicain" en créditant l'hypothèse selon laquelle ledit "capitaine" ferait partie d'un réseau qui s'adonne au trafic de ces produits.
Citant ses propres sources, le journal indique que l'objet de la présence à Tombouctou de l'intéressé s'explique précisément par ce trafic. Selon "Le Républicain", il aurait en effet été arrêté en possession de produits non déclarés à la douane.
Le journal évoque une autre version selon laquelle l'arrestation dudit "capitaine" serait en rapport avec une histoire de dettes contractées suite à des transactions commerciales, notamment la vente de véhicules.
(journal malien)
Friday, November 24, 2006
C.V. de Mohamed Abdelaziz chef de l'organisation terroriste "polisario"
Nom et Prénom: Mohamed Abdelaziz
Naissance:Marrakech (Maroc)
Nationalité:Marocaine
Situation Familliale:marié
Adresse:Alger
Hobbies:chasse,assassinat,torture et séquestration
Etudes:primaires inférieures au Maroc
Formation: maniement des missiles,des explosifs , et permis de char russe à Alger.
Expériences professionnelles:
-J'ai organisé le kidnapping d'un couple de touristes Suédois ,ce couple de Suédois naviguait vers les côtes marocaines et fut capturé par mes Hommes et nous avons ainsi détruit leur bâteau.
-Je supervise l'assassinat des touristes français Le 21 Juillet 1971, ces cinq touristes français ont été tués quand leur bus a heurté des mines plantées par mes Hommes. Le bus venait de la ville de Tarfaya et se dirigeait vers Laâyoune. La fille et le fils du consul de France à Rabat, Jean Guyot se trouvaient également dans le bus.Une grande leçon pour la france qui soutient le Maroc.
-Attentats à la bombe en Espagne Le 27 Octobre 1976, deux jihadists ont commis un attentat à la bombe contre l'ambassade du Maroc à Madrid en Espagne blessant 4 personnes et causant plusieurs dégâts matériaux. Les " martyrs" ont ouvert le feu au sein de l'ambassade contre le personnel avant de s'enfuir.
Naissance:Marrakech (Maroc)
Nationalité:Marocaine
Situation Familliale:marié
Adresse:Alger
Hobbies:chasse,assassinat,torture et séquestration
Etudes:primaires inférieures au Maroc
Formation: maniement des missiles,des explosifs , et permis de char russe à Alger.
Expériences professionnelles:
-J'ai organisé le kidnapping d'un couple de touristes Suédois ,ce couple de Suédois naviguait vers les côtes marocaines et fut capturé par mes Hommes et nous avons ainsi détruit leur bâteau.
-Je supervise l'assassinat des touristes français Le 21 Juillet 1971, ces cinq touristes français ont été tués quand leur bus a heurté des mines plantées par mes Hommes. Le bus venait de la ville de Tarfaya et se dirigeait vers Laâyoune. La fille et le fils du consul de France à Rabat, Jean Guyot se trouvaient également dans le bus.Une grande leçon pour la france qui soutient le Maroc.
-Attentats à la bombe en Espagne Le 27 Octobre 1976, deux jihadists ont commis un attentat à la bombe contre l'ambassade du Maroc à Madrid en Espagne blessant 4 personnes et causant plusieurs dégâts matériaux. Les " martyrs" ont ouvert le feu au sein de l'ambassade contre le personnel avant de s'enfuir.
-J'ordonne la Capture de pêcheurs espagnoles et de citoyens français Le 14 Novembre 1977, les soldats du "Polisario" ont attaqués un bâteau de pêche espagnol naviguant vers les côtes algériennes à l'aide de mortiers et de mitrailleuses automatiques,destruction de leur bateau.
-Le 23 Décembre, 8 otages français sont capturés par les rebelles armés pendant une longue période ont été remis au Secrétaire Général des Nations Unis Kurt Waldheim via un représentant des rebelles du Polisario dans un bureau de l'ONU basé à Alger. Cette capture a été justifié par le soutien français au Maroc. Les 8 citoyens français ainsi que le Dr. Waldheim ont pris le premier avion pour Paris (France).
Le 7 juillet 1977, deux inconnus envoyés par le chef du polisario, armés de revolvers ont blessé l'ambassadeur mauritanien à Paris par des tirs près de sa résidence à Paris. Les rebelles indépendantistes ont revendiqué l'attaque par un appel téléphonique anonyme à l'agence France-Presse.
-Je cordonne l'attaque contre une carrière minière mauritanienne Le 1er mai 1977, un groupe armé du Polisario a qui j'ai donné des ordres attaqué une carrière minière mauritanienne près de Zouérate avec des tirs de mortiers et plusieurs coups de feux. Deux citoyens français ont trouvé la mort durant cette attaque violente et deux autres furent kidnappé par les mercenaires. La carrière minière a été sévèrement endommagée.
-Kidnapping d'un équipage portugais Le 29 septembre 1980, les rebelles du Polisario ont kidnappés tout l’équipage d'un bâteau de pêche portugais intitulé "Rio Vouga" près des côtes marocaines. L'équipage a finalement été libéré après que la commission européenne ait sommé Alger de les relâché.
-Destruction d'un bateau de pêche marocain Le 2 juillet 1980, un bâteau de pêche marocain nommé "Cap Juby II" a été bombardé et attaqué par les mercenaires du Polisario près des côtes marocaines. Le bâteau a été détruit et a coulé.
-Kidnapping d'un équipage espagnol Le 29 septembre 1980, les rebelles du Polisario ont kidnappé tout l'équipage d'un bâteau de pêche espagnol le "Costa de Terranova" près des côtes mauritanienne.
-Attaque contre un bâteau de pêche portugais Le 26 septembre 1981, un groupe armé se revendiquant du "Polisario" a attaqué un bâteau de pêche portugais navigant près des côtes du Sahara marocain. Les mercenaires ont tué un pêcheur et en ont blessé trois autres.
-Capture de 2 électriciens ouest-allemandsLe 22 Août 1985, les mercenaires du polisario ont détruit un bâteau où deux électriciens ouest-allemands voyageaient entre Tanger et Banjul (Gambie). Tout deux ont été pris en captivité et libèré le 3 septembre 1985 suite aux pressions de diplomates occidentaux sur Alger.
-Trois scientifiques tués Le 21 février 1985, Un avion est-allemand transportant trois chercheurs scientifiques a été abattu en plein vol par les mercenaires du Polisario qui ont ouvert le feu sur l'avion. Aucun des passagers a bord n'a survécu au drame.
- Attaques de bateaux de pêche En Juillet 1986:
1-Les mercenaires séparatistes du Polisario ont attaqués à l'aide d'armes automatiques un bâteau de pêche soviétique.
2-ils ont aussi attaqué un autre bâteau de pêche espagnol.
3-Un navire panamien cible d'attentat Le 23 Janvier 1987, le navire marchand panamien "The Maritime King" a été ciblé par des tirs de roquettes et des mitrailleuses près des côtes mauritanienne.
-je téléguide l'assassinat de citoyens Américains innocents Le 8 décembre 1988, deux avions transportant des citoyens américains et canadiens travaillant pour l'aide U.S ont été la cible de missiles tirés par le Polisario tuant 8 personnes, 5 Américains et 3 Canadiens;ces missiles je les ai reçus de la part de nos amis algériens.
Actuellement, je détourne l'aide humanitaire internationale octroyée aux sahraouis que j'ai séquestrés. 'organise aussi le trafic de drogue,je falsifie les documents pour permettre aux clandestins de se trouver en Europe ainsi que d'autres activités terroristes en collaboration avec nos amis du GSPC,de la salafya jihadia et AL QAEDA.
Thursday, November 23, 2006
ALGERIE : La prostitution sévit massivement,drame et misére
Drame et misèreOn les croise partout : devant les hôtels, les grands boulevards, aux alentours des résidences universitaires et dans toutes les boîtes de nuit. A force de les voir, on finit par retenir leurs emplacements. Elles sont devenues tellement nombreuses qu’elles font partie de notre décor quotidien. Ce sont les prostituées. La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution.Cette prostitution qui sévit massivement dans toutes nos villes et même nos petits villages - qui ont du mal à la dissimuler - est l’un des résultats de la catastrophe sociale et de la ruine économique qu’impliquent les politiques d’ajustement structurel, les privatisations, le libre-échange à sens unique ; bref, la mondialisation et ses effets sur l’accroissement des inégalités sociales. Désormais, aujourd’hui, ces malheureuses font partie de la mosaïque des gens de la rue. Elles y passent la plus grande partie de leur temps, elles disent qu’elles y travaillent. Les scènes de contact et les palabres entre la fille de joie et son client sont repérables à vue d’œil, même s’ils sont attablés dans un café.Il ne faut pas plus de quelques minutes pour que le marché soit conclu ou, dans le cas contraire, le présumé client s’en aille poursuivre sa chasse ailleurs. Ces femmes ont un quotidien qui n’a rien de commun avec le nôtre et leur vie a des lois et des codes différents de ceux que nous connaissons. Parmi les sept femmes qui ont bien voulu nous parler, nous vous livrons le témoignage de trois d’entre elles. Fifi (Fatima), à peine vingt ans, campe face à un hôtel. Cheveux taillés courts et teintés blonds, habillée d’un jean moulé à taille basse, tee-shirt blanc très court faisant apparaître son nombril et une bonne partie de son ventre. Hypermaquillée, elle scrute les automobilistes de ses grands yeux noirs. Fifi a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard à la fois grave et morose donne l’impression que cette jeune femme voudrait vider tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle nous confie que son moral est rarement bon. Elle est pessimiste, a du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, veut tout et tout de suite. Malgré son énergie, elle a souvent envie de pleurer, est inquiète et nerveuse, se fait des reproches, se sent déprimée et désespérée en pensant à l’avenir.
source:elwatan
source:elwatan
Kabylie : Le retour des gendarmes chez les Arouchs,ça chauffe de nouveau
Après cinq ans d’absence suite aux évènements du «printemps noir», les brigades de la gendarmerie algérienne reviendront bientôt en Kabylie ; une décision rejetée d’avance par les délégués des Archs. Des brigades de la gendarmerie algérienne seront bientôt réimplantées en Kabylie cinq après les évènements qui ont ensanglanté cette région. C’est ce qu’a annoncé en début de semaine, El Hocine Mazouz, wali de Tizi Ouzou. Le quotidien «El Watan» qui en a fait sa Une hier affirme que «le premier magistrat de la wilaya a décidé de mettre les moyens pour le rétablissement de l’autorité publique et annoncé que des brigades de gendarmerie seront installées conjointement avec des structures de la BMPJ, dès l’année prochaine, dans toutes les communes de la wilaya». À en croire la presse algérienne, cela fait des mois, en effet, que cette région connaît une montée progressive de l’insécurité : vols, agressions à main armée, trafic de drogue. Selon les journaux, certains habitants de cette wilaya, située au nord de l’Algérie, ont même été victimes d’acte de kidnapping, un phénomène criminel qui commence à prendre de l’ampleur.«La sécurité est l’une de nos préoccupations majeures. C’est un aspect primordial pour assurer une vie normale et un fonctionnement normal de la société», a déclaré le wali lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques locaux, rapporte El Watan.Le wali de Tizi Ouzou a, cependant, souligné quelques problèmes dans la mise en œuvre de ce plan visant, selon lui, à sécuriser la région. Il s’agit du «manque d’assiettes foncières pour l’implantation de ce type de structures sécuritaires qui demeure posé dans de nombreuses localités».Les autorités algériennes doivent, cependant, faire face à un autre problème que celui du manque de moyens. Il s’agit d’un problème de fond. Après la répression sanglante du «printemps noir», comme l’appelle la presse algérienne, la présence des agents de sécurité est toujours indésirable dans cette région. En effet, l’une des principales revendications des Archs était le retrait des gendarmes de Kabylie. Selon El Watan, «les Archs nient l’ampleur de l’insécurité, qualifiant d’"intox" et de "désinformation" les comptes-rendus faisant état de la multiplication des actes de banditisme». Il est hors de question, selon les délégués des Archs, d’évoquer le retour des gendarmes avant de traduire devant des tribunaux civils les auteurs des assassinats commis durant les événements sanglants du printemps 2001», enchaîne le journal.La crise de Kabylie, une région en dissidence permanente avec le pouvoir central, est née à la suite de l'assassinat d'un jeune lycéen le 18 avril 2001 par une brigade de la gendarmerie. Cette bavure a mis le feu aux poudres dans cette région qui a vécu pendant trois ans dans l'engrenage des émeutes et de la répression. Le bilan s'élève à 126 morts et des centaines de blessés, sans compter les dégâts matériels qui se chiffrent en milliards de dinars.
Tuesday, November 21, 2006
Aminatou remet de l'argent au mercenaire Mohamed Abdelaziz
Aminatou Haidar avait remis des sommes d'argent à Mohamed Abdelaziz quand ils se sont rencontrés en Espagne, lors de la récente tournée internationale du "symbole de la révolution sahraouie". Selon des sources sahraouies, le don, sonnant et trébuchant, provient des sommes récoltées par Aminatou Haidar aux USA, en Espagne et en Suisse notamment. Les milieux séparatistes sahraouies, installés au Maroc, ne voient pas la chose d'un bon œil et estiment qu’Aminatou aurait dû réserver une part aux actions de propagande dans les villes du Sud. Le don fait à Mohamed Abdelaziz n'a pas empêché Mme Haidar de débarquer à Laâyoune avec plusieurs valises. Le "militantisme" n'a jamais été contre les emplettes et les courses dans les galeries les plus huppées du monde.
(agences)
c'est ce qu'on appelle dans le jargon français "faire d'une pierre deux coups"
Onze Marocains fuient l'enfer de Tindouf.
En réponse à l'appel Royal "la Patrie est clémente et miséricordieuse", onze Marocains parmi les séquestrés des camps de Tindouf au sud de l'Algérie, dont un Cheikh de tribu, ont regagné récemment la Mère-patrie.
Parmi ce groupe, figure El Mahjoub Ould M'Hamed Salem Ould Rahha qui avait représenté le "Polisario" au sein de la commission d'identification. Les membres du groupe, dont l'âge varie entre 4 et 86 ans, sont tous originaires de la tribu "Oulad Tidrarine".
Le retour au Maroc de ces personnes, qui coïncide avec la célébration par le peuple marocain de la fête de la Marche verte et du 51-ème anniversaire de l'indépendance, intervient au lendemain de l'annonce par le Maroc de la proposition d'autonomie des provinces du sud pour le règlement définitif de la question du Sahara.
(map)
ان الوطن غففور رحيم
Parmi ce groupe, figure El Mahjoub Ould M'Hamed Salem Ould Rahha qui avait représenté le "Polisario" au sein de la commission d'identification. Les membres du groupe, dont l'âge varie entre 4 et 86 ans, sont tous originaires de la tribu "Oulad Tidrarine".
Le retour au Maroc de ces personnes, qui coïncide avec la célébration par le peuple marocain de la fête de la Marche verte et du 51-ème anniversaire de l'indépendance, intervient au lendemain de l'annonce par le Maroc de la proposition d'autonomie des provinces du sud pour le règlement définitif de la question du Sahara.
(map)
ان الوطن غففور رحيم
Monday, November 20, 2006
Voilà où va l'argent du peuple Algérien: l'Algérie premier financier de l'Union Africaine
L’Algérie a versé plus de 10,4 millions de dollars au titre de sa quote-part au budget 2006 de l’Union africaine (UA), faisant d’elle l’un des plus grands financiers de l’organisation continentale, indique un document du Parlement pan-africain (PAP) diffusé hier. Cette somme représente 17,5%, soit plus du sixième, du budget de l’UA en 2006, qui est de 59,49 millions de dollars (M USD). Seuls l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Libye et le Nigeria contribuent financièrement autant que l’Algérie, selon le document présenté aux parlementaires africains à l’occasion d’une séance spéciale au PAP consacrée à la discussion de son budget 2007. Le budget du PAP, dont le siège est à Midrand, en Afrique du Sud, dépend entièrement de celui de l’UA.
Le document détaille, sous forme de tableau, les quotes-parts, les sommes versées jusqu’au 17 novembre dernier et les arriérés dus par chacun des 53 pays membres de l’UA. L’Algérie et les quatre autres plus grands contributeurs n’ont pas d’arriérés et leur part cumulée représente plus de 87% de ce budget, révèle le document.
La contribution financière de chaque pays membre est calculée selon son «poids économique». A cette échelle, c’est le Sao-Tomé-et-Principe qui paie le moins, avec une quote-part de 6 939 dollars. Le Maroc, qui n’est pas membre de l’UA, lui doit cependant près de 6,3 M USD, au titre d’arriérés cumulés du temps de l’Organisation de l’union africaine (OUA), dont il s’est retiré en 1984, indique la même source. L’OUA est devenue en 2002 l’UA, avec une nouvelle structure et de nouveaux organes. C’est la République démocratique du Congo (RDC) qui a le plus d’arriérés, avec 10,82 M USD, suivie du Maroc, de la Somalie (6,03 M USD) et de la Tunisie (6,01 M USD), selon le même document.
(le jour d'Algérie)
Le document détaille, sous forme de tableau, les quotes-parts, les sommes versées jusqu’au 17 novembre dernier et les arriérés dus par chacun des 53 pays membres de l’UA. L’Algérie et les quatre autres plus grands contributeurs n’ont pas d’arriérés et leur part cumulée représente plus de 87% de ce budget, révèle le document.
La contribution financière de chaque pays membre est calculée selon son «poids économique». A cette échelle, c’est le Sao-Tomé-et-Principe qui paie le moins, avec une quote-part de 6 939 dollars. Le Maroc, qui n’est pas membre de l’UA, lui doit cependant près de 6,3 M USD, au titre d’arriérés cumulés du temps de l’Organisation de l’union africaine (OUA), dont il s’est retiré en 1984, indique la même source. L’OUA est devenue en 2002 l’UA, avec une nouvelle structure et de nouveaux organes. C’est la République démocratique du Congo (RDC) qui a le plus d’arriérés, avec 10,82 M USD, suivie du Maroc, de la Somalie (6,03 M USD) et de la Tunisie (6,01 M USD), selon le même document.
(le jour d'Algérie)
Deux points particuliers ont retenus notre attention en lisant cet article. L'auteur met en avant l'Algérie comme étant le premier bailleur de fonds pour l'UA. Evidemment, puisqu'elle doit financer et entretenir les mafieux du polisario ainsi que leur représentation au sein de cette entité. Le journaliste cite par ailleurs les pays qui n'ont pas encore réglé leur dette vis-à-vis de L'Union africaine, au titre desquels, il cite le Maroc, alors que ce pays n'a jamais rien signé avec cette entité et qu'il n'a jamais fait partie de l'Union Africaine.
L&H
La proposition d'autonomie "très bien accueillie" dans les camps de Tindouf (rallié)
La proposition d'autonomie des provinces du Sud sous souveraineté marocaine a été "très bien accueillie" par les Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, a affirmé, lundi à Rabat, Cheikh El Mahjoub Ould M'Hamed Salem Ould Rahha, qui a regagné récemment la Mère-patrie parmi un groupe de 11 personnes.
Dans une déclaration a la MAP, Cheikh El Mahjoub Ould M'Hamed Salem Ould Erraha, qui avait représenté le "Polisario" au sein de la Commission d'identification, a déploré à ce propos que le blocus imposé aux populations Sahraouies les empêche d'exprimer à haute voix leur point de vue sur cette question.
Cheikh Ould Erraha a salué la décision de SM le Roi Mohammed VI relative à la restructuration du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), mettant en relief le rôle qui incombe à cette instance au service de la première cause nationale.
Cheikh Ould Erraha a souligné que son retour à la Mère-patrie s'inscrit dans le cadre du renouvellement de l'allégeance à SM le Roi Mohammed VI, qui a de tout temps lié les populations sahraouies aux Souverains alaouites. Il survient également en réponse à l'appel royal "la Patrie est clémente et miséricordieuse", a-t-il dit.
Pour sa part, M. Mohamed Mohamed Salem Ould El Mahjoub Ould Mohamed Salem, qui figure également parmi le groupe des ralliés, a exprimé sa grande joie de regagner la Mère Patrie en réponse à l'appel royal, faisant part de son admiration à l'égard de l'essor économique, social et culturel que connaît le Maroc de Tanger à Lagouira.
Il a en outre souligné la volonté des autres Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf de revenir parmi les leurs au Maroc, qualifiant de "déplorable" la situation dans les camps de Tindouf où les conditions d'une vie digne font défaut. Il a déploré le mutisme observé à ce propos par la majorité des organisations humanitaires et des droits de l'Homme internationales qui visitent ces camps.
Onze Marocains parmi les séquestrés des camps de Tindouf avaient regagné récemment la Mère-patrie. Les membres du groupe, dont l'âge varie entre 4 et 86 ans, sont tous originaires de la tribu "Oulad Tidrarine".
Le retour au Maroc de ces personnes, qui coïncide avec la célébration par le peuple marocain de la Marche Verte et du 51-ème anniversaire de l'indépendance, intervient après l'annonce par le Maroc de la proposition d'autonomie des provinces du sud pour le règlement définitif de la question du Sahara.
(map)
Dans une déclaration a la MAP, Cheikh El Mahjoub Ould M'Hamed Salem Ould Erraha, qui avait représenté le "Polisario" au sein de la Commission d'identification, a déploré à ce propos que le blocus imposé aux populations Sahraouies les empêche d'exprimer à haute voix leur point de vue sur cette question.
Cheikh Ould Erraha a salué la décision de SM le Roi Mohammed VI relative à la restructuration du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), mettant en relief le rôle qui incombe à cette instance au service de la première cause nationale.
Cheikh Ould Erraha a souligné que son retour à la Mère-patrie s'inscrit dans le cadre du renouvellement de l'allégeance à SM le Roi Mohammed VI, qui a de tout temps lié les populations sahraouies aux Souverains alaouites. Il survient également en réponse à l'appel royal "la Patrie est clémente et miséricordieuse", a-t-il dit.
Pour sa part, M. Mohamed Mohamed Salem Ould El Mahjoub Ould Mohamed Salem, qui figure également parmi le groupe des ralliés, a exprimé sa grande joie de regagner la Mère Patrie en réponse à l'appel royal, faisant part de son admiration à l'égard de l'essor économique, social et culturel que connaît le Maroc de Tanger à Lagouira.
Il a en outre souligné la volonté des autres Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf de revenir parmi les leurs au Maroc, qualifiant de "déplorable" la situation dans les camps de Tindouf où les conditions d'une vie digne font défaut. Il a déploré le mutisme observé à ce propos par la majorité des organisations humanitaires et des droits de l'Homme internationales qui visitent ces camps.
Onze Marocains parmi les séquestrés des camps de Tindouf avaient regagné récemment la Mère-patrie. Les membres du groupe, dont l'âge varie entre 4 et 86 ans, sont tous originaires de la tribu "Oulad Tidrarine".
Le retour au Maroc de ces personnes, qui coïncide avec la célébration par le peuple marocain de la Marche Verte et du 51-ème anniversaire de l'indépendance, intervient après l'annonce par le Maroc de la proposition d'autonomie des provinces du sud pour le règlement définitif de la question du Sahara.
Le Gouvernement espagnol dédommage les victimes des actes terroristes des mercenaires à la solde d'Alger
Le gouvernement espagnol vient de créer un précédent en décidant le dédommagement des victimes du Polisario. La famille de Francisco Jimenez Santana est la première sur une liste de plusieurs dizaines de personnes concernées.Le gouvernement espagnol vient de créer un précédent en décidant de dédommager la famille d'une victime des actes de terrorisme commis par le Polisario. Récemment, le ministre de la Justice espagnol a affirmé que les ayants droit de Francisco Jimenez Santana recevront un peu plus de 96.000 euros comme dédommagement pour les graves blessures et séquelles subies par Francisco Jimenez Santana, ancien électricien espagnol qui travaillait pour le compte de la société "Phosboukraâ". Le 10 janvier 1976, le véhicule transportant ce dernier avait sauté sur une bombe posée par des membres du Polisario. Francisco Jimenez Santana s'en est sorti avec des séquelles pour la vie : il a perdu la vue, l'ouïe et il est devenu presque entièrement paralysé. Le chauffeur qui l'accompagnait, Raimundo Lopez Penalver, y a laissé la vie.La décision de Madrid, en vertu de la loi sur la solidarité (adoptée dernièrement), signifie que les victimes du terrorisme polisarien auront le même droit que celles des actes violents de l'ETA ou encore des réseaux islamistes. De ce fait, cette décision veut clairement dire que les autorités espagnoles rangent désormais le Polisario parmi les organisations terroristes. Lucia Jimenez, la fille de Francisco Jimenez Santana, n'est autre que la présidente de l'Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), constituée en septembre dernier et regroupant des dizaines de familles des victimes des actes terroristes commis par le Polisario à la fin des années 1970 et dans les années 1980. Ainsi, le 20 septembre 1985, une attaque contre le "Junquito", navire de pêche canarien, s’était soldée par la mort d'un pêcheur et la capture de six autres qui seront acheminés vers Tindouf. Intervenu pour porter secours au bateau de pêche, le patrouilleur "Tagomago" a été pris pour cible, le 21 septembre. Les tirs de mitraillettes et de mortiers ont fait un mort et deux blessés parmi les Espagnols. C'est la goutte qui a fait déborder le vase. Ahmed Boukhari, représentant du Polisario en Espagne à l'époque, a été arrêté et toutes les personnes qui se revendiquaient du Polisario ont été expulsées et Madrid a ordonné la fermeture des officines des mercenaires.Selon la législation espagnole, les crimes de sang ne sont pas prescriptibles. C'est sur cette disposition que les victimes canariennes du Polisario comptent exploiter pour d'éventuelles plaintes en justice (y compris, le cas échéant, devant des juridictions européennes) contre les responsables de la bande de Mohamed Abdelaziz.
Polisario : des crimes et des datesL'une des attaques les plus violentes du Polisario, contre les pêcheurs canariens, remonte au 7 avril 1977 et visait le bateau de pêche "Pinzales". Le 13 novembre de la même année, le Polisario passe à la vitesse supérieure et réussit à séquestrer trois pêcheurs pendant quinze jours après une attaque contre leur bateau. Le 22 avril 1978, le Polisario, agissant toujours dans la zone maritime entre les Canaries et le Sahara, parvient à capturer huit pêcheurs espagnols du bateau "Las Palomas". Ils ne seront libérés que le 14 octobre de la même année. Les mercenaires multiplient les coups de force contre les bateaux de pêche espagnols durant la fin des années 1970 et haussent le ton, davantage, dans les années 1980.
(Aujourd'hui le Maroc)
Polisario : des crimes et des datesL'une des attaques les plus violentes du Polisario, contre les pêcheurs canariens, remonte au 7 avril 1977 et visait le bateau de pêche "Pinzales". Le 13 novembre de la même année, le Polisario passe à la vitesse supérieure et réussit à séquestrer trois pêcheurs pendant quinze jours après une attaque contre leur bateau. Le 22 avril 1978, le Polisario, agissant toujours dans la zone maritime entre les Canaries et le Sahara, parvient à capturer huit pêcheurs espagnols du bateau "Las Palomas". Ils ne seront libérés que le 14 octobre de la même année. Les mercenaires multiplient les coups de force contre les bateaux de pêche espagnols durant la fin des années 1970 et haussent le ton, davantage, dans les années 1980.
(Aujourd'hui le Maroc)
Maroc-Algérie. Electro-surveillance aux frontières
Un projet de surveillance électronique des frontières maroco-algériennes serait en cours d’élaboration si l’on en croit le quotidien algérien L’Expression. Le journal précise que “cette surveillance sera basée sur un ensemble de capteurs permettant la transmission des données en temps réel aux commandements mobiles devant intervenir pour traquer d’éventuels suspects”. Des sources policières marocaines à Oujda ont par ailleurs confirmé des déplacements fréquents de gradés militaires algériens sur la frontière entre les deux pays. Il pourrait s’agir d’opérations de reconnaissance du terrain pour cet objectif.Une autre affaire qui fait grincer les dents de Rabat depuis quelques années,c'est la pratique de la méthode de chinoise (avancer millimétre par millimétre)par le pouvoir militaire algérien, Alger ne cesse de grignoter du terrain à la frontière east du Maroc; une provocation de plus.
(Telquel+agences)
(Telquel+agences)
Sahara: Le Polisario recrute des soldats
«Jeunes Sahraouis de plus de 18 ans et souhaitant acquérir une formation militaire, l'école militaire Chahid El Wali vous ouvre ses portes. Venez soutenir l'armée populaire de libération sahraouie, le service militaire est obligatoire pour un soutien à l'intifadah de libération de nos terres, soyez au rendez-vous". Voici l’appel lancé cette semaine par le Front Polisario, appel relayé à l’aide de plusieurs sites Internet.L'école militaire Chahid El Wali étant située dans les camps de Tindouf, l’appel via Internet visait vraisemblablement un regroupement massif des jeunes Sahraouis au Maroc, ciblés par ce message pour rejoindre les camps. Cet appel intervient quelques jours après la résolution du 31 octobre du Conseil de sécurité de l’ONU, qui proroge jusqu’au 30 avril prochain le mandat de la MINURSO.En octobre dernier, un autre appel du Polisario pour inscrire les jeunes dans les camps de Tindouf au service militaire avait provoqué la colère des familles des séquestrés, refusant l'enrôlement de leurs enfants.
(Le journal hedbo)
(Le journal hedbo)
Algérie, ce que le terrorisme a longtemps masqué refait surface: la misère sociale.
la misère sociale est autrement plus violente. Voire plus meurtrière. Le président Bouteflika a avoué à demi-mots l’incapacité de l’Etat à faire face au fléau.
Les chiffres d’abord : 12 millions d’Algériens vivent sous le seuil de la pauvreté, un million d’enfants souffrent de malnutrition. Le chômage avoisine les 40%. Le salaire minimum (6 000 dinars, près de 600 FF) est inférieur de 22 % au seuil de la pauvreté. Un travailleur sur trois perçoit moins que le salaire garanti.
L’étude faite par la très officielle agence ANAT est encore plus alarmante. Sur les 1 541 communes que compte le pays, près de 80 % d’entre elles ont un ratio de moins de 200 dinars (20 FF) par habitant . Les Hauts plateaux et le Sud-Ouest sont les plus sinistrés. Et meurtris. Les groupes islamistes (GIA et CGSP) concentrent leurs actions les plus violentes dans ces régions.
Les entreprises publiques ont licencié 400 000 travailleurs depuis " la libération de l’économie ". L’UGTA (principal syndicat), incapable d’endiguer ces licenciements, se raccroche à son ultime combat : éviter la privatisation de la sécurité sociale.
Le gouvernement ne fait pas mystère de son intention de remplacer le système actuel de la sécurité sociale ( dit de répartition, qui fait appel à la solidarité générationnelle) par celui de la capitalisation.0 signatures à cette pétition Date Nom et site Web Message-->. Le président Bouteflika a avoué à demi-mots l’incapacité de l’Etat à faire face au fléau.
Les chiffres d’abord : 12 millions d’Algériens vivent sous le seuil de la pauvreté, un million d’enfants souffrent de malnutrition. Le chômage avoisine les 40%. Le salaire minimum (6 000 dinars, près de 600 FF) est inférieur de 22 % au seuil de la pauvreté. Un travailleur sur trois perçoit moins que le salaire garanti.
L’étude faite par la très officielle agence ANAT est encore plus alarmante. Sur les 1 541 communes que compte le pays, près de 80 % d’entre elles ont un ratio de moins de 200 dinars (20 FF) par habitant . Les Hauts plateaux et le Sud-Ouest sont les plus sinistrés. Et meurtris. Les groupes islamistes (GIA et CGSP) concentrent leurs actions les plus violentes dans ces régions.
Les entreprises publiques ont licencié 400 000 travailleurs depuis " la libération de l’économie ". L’UGTA (principal syndicat), incapable d’endiguer ces licenciements, se raccroche à son ultime combat : éviter la privatisation de la sécurité sociale.
Le gouvernement ne fait pas mystère de son intention de remplacer le système actuel de la sécurité sociale ( dit de répartition, qui fait appel à la solidarité générationnelle) par celui de la capitalisation.
(afrika.com)
Les chiffres d’abord : 12 millions d’Algériens vivent sous le seuil de la pauvreté, un million d’enfants souffrent de malnutrition. Le chômage avoisine les 40%. Le salaire minimum (6 000 dinars, près de 600 FF) est inférieur de 22 % au seuil de la pauvreté. Un travailleur sur trois perçoit moins que le salaire garanti.
L’étude faite par la très officielle agence ANAT est encore plus alarmante. Sur les 1 541 communes que compte le pays, près de 80 % d’entre elles ont un ratio de moins de 200 dinars (20 FF) par habitant . Les Hauts plateaux et le Sud-Ouest sont les plus sinistrés. Et meurtris. Les groupes islamistes (GIA et CGSP) concentrent leurs actions les plus violentes dans ces régions.
Les entreprises publiques ont licencié 400 000 travailleurs depuis " la libération de l’économie ". L’UGTA (principal syndicat), incapable d’endiguer ces licenciements, se raccroche à son ultime combat : éviter la privatisation de la sécurité sociale.
Le gouvernement ne fait pas mystère de son intention de remplacer le système actuel de la sécurité sociale ( dit de répartition, qui fait appel à la solidarité générationnelle) par celui de la capitalisation.0 signatures à cette pétition Date Nom et site Web Message-->. Le président Bouteflika a avoué à demi-mots l’incapacité de l’Etat à faire face au fléau.
Les chiffres d’abord : 12 millions d’Algériens vivent sous le seuil de la pauvreté, un million d’enfants souffrent de malnutrition. Le chômage avoisine les 40%. Le salaire minimum (6 000 dinars, près de 600 FF) est inférieur de 22 % au seuil de la pauvreté. Un travailleur sur trois perçoit moins que le salaire garanti.
L’étude faite par la très officielle agence ANAT est encore plus alarmante. Sur les 1 541 communes que compte le pays, près de 80 % d’entre elles ont un ratio de moins de 200 dinars (20 FF) par habitant . Les Hauts plateaux et le Sud-Ouest sont les plus sinistrés. Et meurtris. Les groupes islamistes (GIA et CGSP) concentrent leurs actions les plus violentes dans ces régions.
Les entreprises publiques ont licencié 400 000 travailleurs depuis " la libération de l’économie ". L’UGTA (principal syndicat), incapable d’endiguer ces licenciements, se raccroche à son ultime combat : éviter la privatisation de la sécurité sociale.
Le gouvernement ne fait pas mystère de son intention de remplacer le système actuel de la sécurité sociale ( dit de répartition, qui fait appel à la solidarité générationnelle) par celui de la capitalisation.
(afrika.com)
Sunday, November 19, 2006
Une Ong saisit le gouvernement espagnol sur le cas des Sahraouis victimes du "Polisario"
Madrid, 19/11/06 - L'Association de défense des séquestrés de Tindouf (ADESETI) a exprimé, dimanche, sa satisfaction de la décision des autorités espagnoles d'indemniser la famille de l'une des victimes des attentats terroristes du "Polisario", exhortant le gouvernement de Madrid à étudier la possibilité d'en faire de même avec les victimes sahraouies.
"L'ADESETI a appris avec grande satisfaction la décision du gouvernement socialiste espagnol d'indemniser la famille de Francisco Jimenez Santana, un espagnol victime du +Polisario+ en 1976", indique l'Ong dans un communiqué parvenu à MAP-Madrid.
Le 10 janvier 1976, Francisco Jimenez Santana, un électricien de la compagnie "PhosBoucraa" alors âgé de 38 ans, a été victime d'un attentat terroriste qui a fait un mort et plusieurs blessés.
Le véhicule à bord duquel il voyageait avec un chauffeur de la compagnie qui exploitait les phosphates du Sahara, alors sous occupation espagnole, a sauté sur une mine posée par des miliciens du "Polisario" près du tapis roulant servant au transport du minerai.
Les membres de la famille de Francisco Jimenez recevront, à travers le ministère espagnol de l'Intérieur, une première indemnisation de plus de 96 mille euros, avait indiqué jeudi le ministre espagnol de la justice, Juan Fernando Lopez Aguilar, qui a réitéré "le ferme engagement" du gouvernement à se porter aux côtés des victimes de "toutes les formes de terrorisme".
Tout en saluant cette "décision courageuse", l'ADESETI exhorte le gouvernement espagnol à "s'intéresser au cas des centaines de Sahraouis qui sont morts dans les prisons du Polisario et qui avaient à l'époque la nationalité espagnole".
L'Ong sahraouie annonce qu'elle compte adresser au ministre espagnol de la justice une liste détaillée des Sahraouis victimes du "Polisario", avec leurs noms et leurs numéros de carte d'identité espagnole.
"L'ADESETI a appris avec grande satisfaction la décision du gouvernement socialiste espagnol d'indemniser la famille de Francisco Jimenez Santana, un espagnol victime du +Polisario+ en 1976", indique l'Ong dans un communiqué parvenu à MAP-Madrid.
Le 10 janvier 1976, Francisco Jimenez Santana, un électricien de la compagnie "PhosBoucraa" alors âgé de 38 ans, a été victime d'un attentat terroriste qui a fait un mort et plusieurs blessés.
Le véhicule à bord duquel il voyageait avec un chauffeur de la compagnie qui exploitait les phosphates du Sahara, alors sous occupation espagnole, a sauté sur une mine posée par des miliciens du "Polisario" près du tapis roulant servant au transport du minerai.
Les membres de la famille de Francisco Jimenez recevront, à travers le ministère espagnol de l'Intérieur, une première indemnisation de plus de 96 mille euros, avait indiqué jeudi le ministre espagnol de la justice, Juan Fernando Lopez Aguilar, qui a réitéré "le ferme engagement" du gouvernement à se porter aux côtés des victimes de "toutes les formes de terrorisme".
Tout en saluant cette "décision courageuse", l'ADESETI exhorte le gouvernement espagnol à "s'intéresser au cas des centaines de Sahraouis qui sont morts dans les prisons du Polisario et qui avaient à l'époque la nationalité espagnole".
L'Ong sahraouie annonce qu'elle compte adresser au ministre espagnol de la justice une liste détaillée des Sahraouis victimes du "Polisario", avec leurs noms et leurs numéros de carte d'identité espagnole.
(MAP)
Souffrances et Répression à Tindouf : Les Marocains d'Espagne dénoncent «l'instrumentalisation»
Défilé de protestation devant l'ambassade d'Algérie à Madrid Des centaines de Marocains résidant en Espagne ont participé hier à une manifestation devant l'ambassade d'Algérie à Madrid pour dénoncer «l'instrumentalisation par le régime algérien des souffrances et de la misère des Sahraouis séquestrés à Tindouf».«Le Sahara est marocain et les Sahraouis sont nos frères», «Mohammed VI est notre Roi et le Sahara nous appartient», sont quelques-uns des slogans scandés deux heures durant par les manifestants qui portaient des drapeaux marocains et des portraits de S.M. le Roi Mohammed VI.A travers cette concentration pacifique, les organisateurs voulaient attirer l'attention de l'opinion publique espagnole sur «les manœuvres condamnables du régime algérien qui utilise les larmes et les souffrances de nos frères sahraouis séquestrés dans les goulags de Tindouf» comme moyen de marchandage et carte de pression sur le Maroc. «Nous lançons un appel à nos amis espagnols, à toutes les personnes éprises de liberté, de justice et de paix et à tous les défenseurs des droits humains, à ne pas se laisser leurrer par les arguments fallacieux et les manoeuvres de ceux qui font une exploitation mercantile des larmes et des peines de nos frères sahraouis retenus à Tindouf», lit-on dans un communiqué distribué lors de la manifestation.Les associations marocaines condamnent les «attaques continues et les campagnes d'intoxication» que mènent certains groupuscules espagnols proches des thèses des séparatistes du «polisario» dans le but de porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté sur ses provinces sahariennes.
(Le Matin, 19/11/06)
Le vrai visage de l’Algérie : Un ennemi potentiel du Maroc
La position de nos voisins algériens envers le conflit du Sahara marocain complique de nouveau les relations entre Rabat et Alger et déteint sur l’ensemble du Maghreb. Contrairement à ce que certains parties hommes politiques marocains veulent nous faire croire, les données de la réalité géopolitique confirment que l’Algérie est cohérente et que sa position obéit à une stratégie très claire que vise à affaiblir le Maroc.
Le Polisario est considéré historiquement comme « made in Algeria ». La presse et la classe politique marocaines maintiennent, à raison d’ailleurs, cette thèse depuis 1975. Alger a toujours défendu les séparatistes dans les forums internationaux, surtout l’ONU. Le dernier exemple de cet inlassable soutien nous est fourni par le sommet arabo-latino américain tenu au Brésil, le 5 mai dernier.Il est vrai que l’appui algérien au Polisario a diminué à la fin des années 90, parce que ce pays avait des problèmes internes inhérents au terrorisme. Mais la nomination par l’appareil militaire d’Abdel Aziz Boutflika à la présidence du pays a signifié un changement important et radical. Cette nomination a comme autre nom « le retour de l’un des créateurs du Polisario et l’un des symboles de la doctrine Boumediene » qui avait toujours comme but de réduire à néant la présence marocaine au niveau international.La diplomatie marocaine, après les dernières rencontres entre des responsables algériens et marocains, et notamment celle du roi Mohammed VI avec Boutflika en mars dernier au sommet arabe, a cru qu’Alger va reconsidérer sa politique envers le conflit du Sahara en adoptant une position plus souple et plus compréhensive. Mais elle a oublié que Bouteflika est resté fidèle à lui-même, ignorant que le monde est en train de changer. Il a ainsi reaffirmé à maintes reprises son appui inconditionnel aux séparatistes sahraouis en profitant de toutes les occasions pour exprimer haut et fort cette position. La dernière en date est la lettre de félicitations envoyée la semaine dernière à Mohamed Abdel Aziz à l’occasion du 32ème anniversaire de ce qu’il appelle « le déclenchement de la lutte contre la colonisation marocaine au Sahara occidental ».Selon plusieurs et différentes sources politiques marocaines et espagnoles, la diplomatie de Rabat a mal calculé voire sous-évalué la conjoncture, en croyant en un possible changement de position algérienne. Cette situation confirme une nouvelle fois un manque de vision stratégique, car cette diplomatie s’est laissé berner par les déclarations trompeuses de nos voisins de l’Est.Car tout indique que l’Algérie continuera à soutenir le Polisario, politiquement et financièrement. Aussi l’expérience et les données géopolitiques nous révèlent que l’Algérie, dopée par les prix du pétrole qui ne cessent d’augmenter, adoptera sans doute une politique plus agressive envers le Maroc qui doit finalement être conscient que ce voisin est malheureusement un ennemi par excellence et que toute relation avec ce pays doit tenir compte de cette donnée
http://almaghribia.hautetfort.com/_le_vrai_visage_dâalgerie/
Le Polisario est considéré historiquement comme « made in Algeria ». La presse et la classe politique marocaines maintiennent, à raison d’ailleurs, cette thèse depuis 1975. Alger a toujours défendu les séparatistes dans les forums internationaux, surtout l’ONU. Le dernier exemple de cet inlassable soutien nous est fourni par le sommet arabo-latino américain tenu au Brésil, le 5 mai dernier.Il est vrai que l’appui algérien au Polisario a diminué à la fin des années 90, parce que ce pays avait des problèmes internes inhérents au terrorisme. Mais la nomination par l’appareil militaire d’Abdel Aziz Boutflika à la présidence du pays a signifié un changement important et radical. Cette nomination a comme autre nom « le retour de l’un des créateurs du Polisario et l’un des symboles de la doctrine Boumediene » qui avait toujours comme but de réduire à néant la présence marocaine au niveau international.La diplomatie marocaine, après les dernières rencontres entre des responsables algériens et marocains, et notamment celle du roi Mohammed VI avec Boutflika en mars dernier au sommet arabe, a cru qu’Alger va reconsidérer sa politique envers le conflit du Sahara en adoptant une position plus souple et plus compréhensive. Mais elle a oublié que Bouteflika est resté fidèle à lui-même, ignorant que le monde est en train de changer. Il a ainsi reaffirmé à maintes reprises son appui inconditionnel aux séparatistes sahraouis en profitant de toutes les occasions pour exprimer haut et fort cette position. La dernière en date est la lettre de félicitations envoyée la semaine dernière à Mohamed Abdel Aziz à l’occasion du 32ème anniversaire de ce qu’il appelle « le déclenchement de la lutte contre la colonisation marocaine au Sahara occidental ».Selon plusieurs et différentes sources politiques marocaines et espagnoles, la diplomatie de Rabat a mal calculé voire sous-évalué la conjoncture, en croyant en un possible changement de position algérienne. Cette situation confirme une nouvelle fois un manque de vision stratégique, car cette diplomatie s’est laissé berner par les déclarations trompeuses de nos voisins de l’Est.Car tout indique que l’Algérie continuera à soutenir le Polisario, politiquement et financièrement. Aussi l’expérience et les données géopolitiques nous révèlent que l’Algérie, dopée par les prix du pétrole qui ne cessent d’augmenter, adoptera sans doute une politique plus agressive envers le Maroc qui doit finalement être conscient que ce voisin est malheureusement un ennemi par excellence et que toute relation avec ce pays doit tenir compte de cette donnée
http://almaghribia.hautetfort.com/_le_vrai_visage_dâalgerie/
L’embellie financière que connaît l’Algérie avec l’augmentation du prix du pétrole ne profite pas à tout le monde
La pauvreté est une réalité. C’est en tout cas la conclusion d’un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays.
Finalisé le 20 mars 2006, ce rapport des services de sécurité se base essentiellement sur des données d’institutions internationales, notamment du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Tout en reconnaissant que très peu d’études ont été réalisées dans ce domaine, les rédacteurs de ce rapport n’hésitent pas à parler de « pauvres » contrairement au ministre du Travail et de la Solidarité qui préfère utiliser le terme plus soft de « démunis ». « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l’an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », est-il indiqué en page 35.
Il semble donc que le nombre de pauvres dépasse les 10 millions d’Algériens, un chiffre qui tranche avec les 72 302 personnes démunies recensées par le département de Djamel Ould Abbès. « Des Algériens vivant avec moins d’un dollar par jour, l’Algérie en compte de larges pans. La pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction. (...) Il suffit en effet d’aborder quelques personnes parmi les mendiants, SDF et exclus de tous bords, de plus en plus nombreux à Alger, pour être fixé sur l’origine rurale de l’écrasante majorité d’entre eux. Leur drame se confond avec celui plus large de l’agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l’Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national.
Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays », peut-on lire dans ce document qui ne manque pas de rappeler qu’avec un IDH (indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud. Notons par ailleurs que l’Algérie a gagné quelques points dans l’édition 2005 de ce classement et se retrouve donc à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée. Pauvreté et criminalité Ce rapport aborde de façon théorique la question de la relation entre la pauvreté et la criminalité. « La pauvreté en soi n’amène pas la criminalité. Il n’y a pas de lien direct entre la pauvreté et la criminalité, mais il y a sûrement des liens indirects. La criminalité est le fait d’un décalage entre les buts que l’on se fixe dans la vie et les moyens dont on dispose pour y parvenir. Ce n’est pas la pauvreté qui est criminogène, mais d’être pauvre dans un système demandant à avoir des moyens (écoles pour pauvres, HLM, etc.). Mais on se rend compte que cela est insuffisant et ne sert à rien car la criminalité continue.
Aujourd’hui, le but n’est plus social, mais individuel (qualité de vie) ». Mais ce rapport présente une autre théorie développée par des criminologues selon laquelle il existe « une corrélation positive entre le revenu national et le taux de crimes contre la propriété ». Dans leur conclusion, les services ayant réalisé ce rapport n’hésitent pas à tirer la sonnette d’alarme. Menaces sur la cohésion sociale et les générations futures « Le poids et la pression que peut faire la dégradation des conditions de vie actuelles risquent de peser lourdement sur les conditions de vie de la génération actuelle et plus sur la génération future.
Les conséquences de la crise socioéconomique pendant les dernières décennies menacent aujourd’hui les principes fondamentaux de la cohésion sociale que sont la solidarité, l’équité et l’accessibilité. Pour cela, prendre en compte le renforcement des capabilités individuelles est nécessaire pour une meilleur structuration des capacités et faciliter leur transfert à la génération future (...) Ceci permettra de maintenir la cohésion sociale en réduisant le degré de vulnérabilité des personnes et de mieux préserver la dignité humaine. La hausse des potentialités humaines à côté de meilleures capacités individuelles contribue efficacement à soulager la situation de pauvreté que vivent les ménages actuellement et augmenter leur taux d’autonomie à faire face aux différents chocs externes dans le futur. »
Finalisé le 20 mars 2006, ce rapport des services de sécurité se base essentiellement sur des données d’institutions internationales, notamment du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Tout en reconnaissant que très peu d’études ont été réalisées dans ce domaine, les rédacteurs de ce rapport n’hésitent pas à parler de « pauvres » contrairement au ministre du Travail et de la Solidarité qui préfère utiliser le terme plus soft de « démunis ». « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l’an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », est-il indiqué en page 35.
Il semble donc que le nombre de pauvres dépasse les 10 millions d’Algériens, un chiffre qui tranche avec les 72 302 personnes démunies recensées par le département de Djamel Ould Abbès. « Des Algériens vivant avec moins d’un dollar par jour, l’Algérie en compte de larges pans. La pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction. (...) Il suffit en effet d’aborder quelques personnes parmi les mendiants, SDF et exclus de tous bords, de plus en plus nombreux à Alger, pour être fixé sur l’origine rurale de l’écrasante majorité d’entre eux. Leur drame se confond avec celui plus large de l’agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l’Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national.
Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays », peut-on lire dans ce document qui ne manque pas de rappeler qu’avec un IDH (indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud. Notons par ailleurs que l’Algérie a gagné quelques points dans l’édition 2005 de ce classement et se retrouve donc à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée. Pauvreté et criminalité Ce rapport aborde de façon théorique la question de la relation entre la pauvreté et la criminalité. « La pauvreté en soi n’amène pas la criminalité. Il n’y a pas de lien direct entre la pauvreté et la criminalité, mais il y a sûrement des liens indirects. La criminalité est le fait d’un décalage entre les buts que l’on se fixe dans la vie et les moyens dont on dispose pour y parvenir. Ce n’est pas la pauvreté qui est criminogène, mais d’être pauvre dans un système demandant à avoir des moyens (écoles pour pauvres, HLM, etc.). Mais on se rend compte que cela est insuffisant et ne sert à rien car la criminalité continue.
Aujourd’hui, le but n’est plus social, mais individuel (qualité de vie) ». Mais ce rapport présente une autre théorie développée par des criminologues selon laquelle il existe « une corrélation positive entre le revenu national et le taux de crimes contre la propriété ». Dans leur conclusion, les services ayant réalisé ce rapport n’hésitent pas à tirer la sonnette d’alarme. Menaces sur la cohésion sociale et les générations futures « Le poids et la pression que peut faire la dégradation des conditions de vie actuelles risquent de peser lourdement sur les conditions de vie de la génération actuelle et plus sur la génération future.
Les conséquences de la crise socioéconomique pendant les dernières décennies menacent aujourd’hui les principes fondamentaux de la cohésion sociale que sont la solidarité, l’équité et l’accessibilité. Pour cela, prendre en compte le renforcement des capabilités individuelles est nécessaire pour une meilleur structuration des capacités et faciliter leur transfert à la génération future (...) Ceci permettra de maintenir la cohésion sociale en réduisant le degré de vulnérabilité des personnes et de mieux préserver la dignité humaine. La hausse des potentialités humaines à côté de meilleures capacités individuelles contribue efficacement à soulager la situation de pauvreté que vivent les ménages actuellement et augmenter leur taux d’autonomie à faire face aux différents chocs externes dans le futur. »
(elannabi)
Saturday, November 18, 2006
L’Algérie entre pétrole et pauvreté. Quand le pétrole devient une malédiction.
D’après un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays, la pauvreté en Algérie a atteint des seuils alarmants. Moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses.
C’est désormais une réalité que nul ne peut contester. La pauvreté a atteint des seuils alarmants en Algérie malgré les recettes pétrolières qui ne cessent de monter en flèche. Les caisses de l’Etat sont pleines, mais le pays n’arrive pas à réduire l’écart qui sépare les classes sociales. Aujourd’hui, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses.
C’est l’un des chiffres révélées par un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays. Dans ce rapport, dont les grands lignes furent relayés par la presse algérienne, les rédacteurs emploient le mot « pauvres » et non pas le terme soft de « démunis » utilisé par le ministre algérien du Travail et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès. Le rapport affirme aussi que le nombre de pauvres dépasse les 10 millions d’Algériens. Ce qui est loin des 72 302 personnes démunies recensées par le département de M.Ould Abbès.
« Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l’an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », indique le rapport. Pire encore, d’après ce document, « les Algériens vivant avec moins d’un dollar par jour, l’Algérie en compte de larges pans ».
Les experts notent, toutefois, que « la pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction ».
« Leur drame se confond avec celui plus large de l’agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l’Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national. Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays », indique un passage du rapport repris par le quotidien Le "Soir d’Algérie". Avec un IDH (Indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement).
Le "Soir d’Algérie" observe par ailleurs que « l’Algérie a gagné quelques points dans l’édition 2005 de ce classement et se retrouve donc à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée ».
Alarmante est donc la situation sociale en Algérie, un pays pourtant riche en ressources pétrolières. Toutefois, la lutte contre la pauvreté n’est guère une priorité pour le pouvoir algérien qui vient de déposer une requête au Club de Paris pour un paiement anticipé de ses dettes. D’ailleurs, ce club puissant n’a pas hésité à accepter le principe du remboursement anticipé de la dette algérienne auprès des pays créanciers. L’Algérie va donc débourser une somme qui frôle les 8 milliards de dollars. Un argent fou que le gouvernement ne sait pas quoi en faire. Pourtant, il est évident que ce sont les Algériens qui ont le plus besoin de cet argent et non pas les pays développés. Surtout qu’une grande partie d’entre eux manque du minimum vital pour vivre.
Les générations futures risquent d’être prises en otage
L’un des points importants souligné dans le rapport des services de sécurité algériens concerne les conditions de vie en Algérie. Il affirme que le poids et la pression que peut faire la dégradation des conditions de vie actuelles risquent de peser lourdement sur les conditions de vie de la génération actuelle et plus sur la génération future. Les conséquences de la crise socio-économique pendant les dernières décennies, poursuit le rapport, menacent aujourd’hui les principes fondamentaux de la cohésion sociale que sont la solidarité, l’équité et l’accessibilité.
http://www.armees.com/L-Algerie-entre-petrole-et-pauvrete,2060.html
C’est désormais une réalité que nul ne peut contester. La pauvreté a atteint des seuils alarmants en Algérie malgré les recettes pétrolières qui ne cessent de monter en flèche. Les caisses de l’Etat sont pleines, mais le pays n’arrive pas à réduire l’écart qui sépare les classes sociales. Aujourd’hui, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses.
C’est l’un des chiffres révélées par un récent rapport des services de sécurité adressé aux plus hautes institutions du pays. Dans ce rapport, dont les grands lignes furent relayés par la presse algérienne, les rédacteurs emploient le mot « pauvres » et non pas le terme soft de « démunis » utilisé par le ministre algérien du Travail et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès. Le rapport affirme aussi que le nombre de pauvres dépasse les 10 millions d’Algériens. Ce qui est loin des 72 302 personnes démunies recensées par le département de M.Ould Abbès.
« Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l’an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », indique le rapport. Pire encore, d’après ce document, « les Algériens vivant avec moins d’un dollar par jour, l’Algérie en compte de larges pans ».
Les experts notent, toutefois, que « la pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction ».
« Leur drame se confond avec celui plus large de l’agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l’Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national. Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays », indique un passage du rapport repris par le quotidien Le "Soir d’Algérie". Avec un IDH (Indicateur de développement humain) en nette régression, l’Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement).
Le "Soir d’Algérie" observe par ailleurs que « l’Algérie a gagné quelques points dans l’édition 2005 de ce classement et se retrouve donc à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée ».
Alarmante est donc la situation sociale en Algérie, un pays pourtant riche en ressources pétrolières. Toutefois, la lutte contre la pauvreté n’est guère une priorité pour le pouvoir algérien qui vient de déposer une requête au Club de Paris pour un paiement anticipé de ses dettes. D’ailleurs, ce club puissant n’a pas hésité à accepter le principe du remboursement anticipé de la dette algérienne auprès des pays créanciers. L’Algérie va donc débourser une somme qui frôle les 8 milliards de dollars. Un argent fou que le gouvernement ne sait pas quoi en faire. Pourtant, il est évident que ce sont les Algériens qui ont le plus besoin de cet argent et non pas les pays développés. Surtout qu’une grande partie d’entre eux manque du minimum vital pour vivre.
Les générations futures risquent d’être prises en otage
L’un des points importants souligné dans le rapport des services de sécurité algériens concerne les conditions de vie en Algérie. Il affirme que le poids et la pression que peut faire la dégradation des conditions de vie actuelles risquent de peser lourdement sur les conditions de vie de la génération actuelle et plus sur la génération future. Les conséquences de la crise socio-économique pendant les dernières décennies, poursuit le rapport, menacent aujourd’hui les principes fondamentaux de la cohésion sociale que sont la solidarité, l’équité et l’accessibilité.
http://www.armees.com/L-Algerie-entre-petrole-et-pauvrete,2060.html
Subscribe to:
Posts (Atom)