Le polisario ne pourra jamais créer un Etat indépendant au Sahara et n'a d'autre choix que d'adhérer au projet d'autonomie pour les provinces du sud du Maroc, a affirmé l'écrivain et politologue libanais, Khair Allah Khair Allah.
Dans un article publié lundi par le journal libanais +Al Moustakbal+, Khair Allah a assuré que "l'Algérie n'a aucun intérêt à continuer de fermer ses frontières avec le Maroc et particulièrement à soutenir le polisario qui ne pourra jamais créer un Etat indépendant au Sahara, et qui n'a d'autre choix que d'adhérer au projet d'autonomie proposé par Rabat ".
Sous le titre "Après le retour du terrorisme au Maghreb ", l'écrivain a souligné que le projet d'autonomie dans les provinces du sud est "le chemin le plus court pour unifier les pays de la région autour d'un plan sérieux pour faire face au terrorisme dans sa nouvelle forme loin des considérations étriquées ".
"L'Algérie pourra-t-elle briser le cercle vicieux de la guerre contre le terrorisme dans la région du Maghreb, ou restera-t-elle prisonnière du complexe historique qui s'appelle Maroc ? ", s'est interrogé le politologue libanais, estimant qu'"en fin de compte, Alger a un problème avec le terrorisme et non avec le Maroc".
Soulignant l'existence d'une coopération entre les terroristes opérant dans la région du Maghreb et de réseaux du groupe d'Al Qaïda "actifs en Afrique et en Europe et qui profitent de la position géographique des pays du Maghreb", Khair Allah a indiqué que l'Algérie est "le maillon le plus faible de la coopération régionale contre le terrorisme ".
"Pis encore, ajoute-t-il, il est clair que l'Algérie est toujours prisonnière de considérations étriquées qui entravent toute concertation avec les autres en ce qui concerne la guerre contre le terrorisme", relevant que l'Algérie croit que la coopération avec les américains et les français suffit pour éradiquer ce phénomène, et ignore que l'éradication du fléau est tributaire de la concertation avec les pays voisins".
Khair Allah, auteur de plusieurs écrits et recherches politiques dans des journaux et publications arabes et internationales, a indiqué que les événements survenus ces derniers mois dans la région du Maghreb "révèlent une activité de plus en plus intense du groupe terroriste Al Qaïda particulièrement en Algérie elle-même".
"Ceci coïncide avec une tension dans les relations maroco-algériennes à cause de la question du Sahara, puisque Alger utilise le polisario pour épuiser le Maroc et ses ressources", a-t-il noté.
Selon Khair Allah, "il n'y a d'autre solution que de penser à la façon de faire face au terrorisme sous un angle différent qui parte du fait que l'on ne peut gagner la guerre contre le terrorisme qu'à travers la coopération régionale ".
Beyrouth, 07/07/08 MAP
Dans un article publié lundi par le journal libanais +Al Moustakbal+, Khair Allah a assuré que "l'Algérie n'a aucun intérêt à continuer de fermer ses frontières avec le Maroc et particulièrement à soutenir le polisario qui ne pourra jamais créer un Etat indépendant au Sahara, et qui n'a d'autre choix que d'adhérer au projet d'autonomie proposé par Rabat ".
Sous le titre "Après le retour du terrorisme au Maghreb ", l'écrivain a souligné que le projet d'autonomie dans les provinces du sud est "le chemin le plus court pour unifier les pays de la région autour d'un plan sérieux pour faire face au terrorisme dans sa nouvelle forme loin des considérations étriquées ".
"L'Algérie pourra-t-elle briser le cercle vicieux de la guerre contre le terrorisme dans la région du Maghreb, ou restera-t-elle prisonnière du complexe historique qui s'appelle Maroc ? ", s'est interrogé le politologue libanais, estimant qu'"en fin de compte, Alger a un problème avec le terrorisme et non avec le Maroc".
Soulignant l'existence d'une coopération entre les terroristes opérant dans la région du Maghreb et de réseaux du groupe d'Al Qaïda "actifs en Afrique et en Europe et qui profitent de la position géographique des pays du Maghreb", Khair Allah a indiqué que l'Algérie est "le maillon le plus faible de la coopération régionale contre le terrorisme ".
"Pis encore, ajoute-t-il, il est clair que l'Algérie est toujours prisonnière de considérations étriquées qui entravent toute concertation avec les autres en ce qui concerne la guerre contre le terrorisme", relevant que l'Algérie croit que la coopération avec les américains et les français suffit pour éradiquer ce phénomène, et ignore que l'éradication du fléau est tributaire de la concertation avec les pays voisins".
Khair Allah, auteur de plusieurs écrits et recherches politiques dans des journaux et publications arabes et internationales, a indiqué que les événements survenus ces derniers mois dans la région du Maghreb "révèlent une activité de plus en plus intense du groupe terroriste Al Qaïda particulièrement en Algérie elle-même".
"Ceci coïncide avec une tension dans les relations maroco-algériennes à cause de la question du Sahara, puisque Alger utilise le polisario pour épuiser le Maroc et ses ressources", a-t-il noté.
Selon Khair Allah, "il n'y a d'autre solution que de penser à la façon de faire face au terrorisme sous un angle différent qui parte du fait que l'on ne peut gagner la guerre contre le terrorisme qu'à travers la coopération régionale ".
Beyrouth, 07/07/08 MAP
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