Plusieurs mesures et restrictions sont annoncées et mises en oeuvre par la Société eau et assainissement d’Oran (Seor).
L’alimentation de la wilaya d’Oran en eau potable baissera sensiblement durant cet été. Un déficit de 50% en matière d’alimentation en eau potable est prévisible. Les habitants d’Oran risquent d’avoir soif cette saison estivale. Plusieurs localités commencent déjà à vivre au rythme quotidien des perturbations de l’alimentation en ce liquide vital. Le constat est perceptible au niveau de plusieurs commune des grands centres urbains comme la ville d’Oran, Bir El Djir, Sidi Chahmi, Es Senia, Maraval, la Corniche, etc. Les spécialistes n’écartent pas un déficit de 50% en eau potable. Les besoins en matière de consommation étaient, initialement, de 350.000 m3/jour et la production augmentera, cet été, de 180.000 m3/Jour. Cette situation risque de perdurer jusqu’au mois d’octobre. Plusieurs mesures et restrictions sont annoncées et mises en en oeuvre par la société Eau et assainissement d’Oran (Seor). Cette situation exceptionnelle est due à plusieurs facteurs en dépit des efforts monstres du département des ressources en eau. Il s’agit particulièrement du niveau des barrages qui est très critique. En effet, contrairement aux années précédentes, l’apport supplémentaire, de la pluviométrie, estimé à 100.000 m3/jour a fait défaut cette année. Cela étant, l’eau coulera dans les robinets pendant 18 heures tous les deux jours. Aussi, l’entretien de la station de Kahrama est renvoyé au mois d’octobre de l’année en cours. Elle sera, donc, opérationnelle pendant cet été en dépit des recommandations de ses concepteurs quant à sa maintenance périodique.Cette maintenance est prévue, initialement, pendant le mois en cours. D’autant que l’arrêt, pour raison d’entretien, prend au, minimum, dix jours. Autant la période des grandes chaleurs est attendue autant elle est redoutée. Le scénario des perturbations, des pénuries et de la course après les camions citernes ne cesse de se répéter chaque été. Les responsables du secteur de l’eau à Oran sont plus que convaincus que le spectre des éventuelles pénuries d’eau sera atténué après la mise en fonction de la station de Sidi Djelloul (Aïn Temouchent), prévue au dernier trimestre de l’année en cours. Cette station produira, selon ses concepteurs, une quantité de 100.000 m3/jour. Et la situation sera, définitivement, améliorée à la faveur de la mise en fonction du Mao (couloir Mostaganem, Arzew, Oran).Le but recherché est de combler, pour le moment, le déficit existant et de bannir une bonne fois la question du manque d’eau dans tout l’Oranais. Pour l’heure, la wilaya d’Oran et ses 26 communes sont alimentées à partir des barrages de Gargar et Merdja Sidi Abed dans la wilaya de Relizane à raison de 70.000 m3/jour et de celui de Beni Bahdel à Tlemcen qui produit 5000 m3 /jour. Ajouté à cela les unités de dessalement de Bousfer et de Aïn El Türck qui produisent 5000 m3/jour chacune.Le scénario des perturbations et des pénuries entame ses premiers virages. La course des camions citernes, appelés dans le jargon local, les colporteurs d’eau douce, ne cesse de se répéter. Ces derniers sont nés avec la crise d’eau qui continue à sévir dans la wilaya d’Oran.
Aït Ouakli OUAHIB 07 Juillet 2008 le quotidien d'oran
L’alimentation de la wilaya d’Oran en eau potable baissera sensiblement durant cet été. Un déficit de 50% en matière d’alimentation en eau potable est prévisible. Les habitants d’Oran risquent d’avoir soif cette saison estivale. Plusieurs localités commencent déjà à vivre au rythme quotidien des perturbations de l’alimentation en ce liquide vital. Le constat est perceptible au niveau de plusieurs commune des grands centres urbains comme la ville d’Oran, Bir El Djir, Sidi Chahmi, Es Senia, Maraval, la Corniche, etc. Les spécialistes n’écartent pas un déficit de 50% en eau potable. Les besoins en matière de consommation étaient, initialement, de 350.000 m3/jour et la production augmentera, cet été, de 180.000 m3/Jour. Cette situation risque de perdurer jusqu’au mois d’octobre. Plusieurs mesures et restrictions sont annoncées et mises en en oeuvre par la société Eau et assainissement d’Oran (Seor). Cette situation exceptionnelle est due à plusieurs facteurs en dépit des efforts monstres du département des ressources en eau. Il s’agit particulièrement du niveau des barrages qui est très critique. En effet, contrairement aux années précédentes, l’apport supplémentaire, de la pluviométrie, estimé à 100.000 m3/jour a fait défaut cette année. Cela étant, l’eau coulera dans les robinets pendant 18 heures tous les deux jours. Aussi, l’entretien de la station de Kahrama est renvoyé au mois d’octobre de l’année en cours. Elle sera, donc, opérationnelle pendant cet été en dépit des recommandations de ses concepteurs quant à sa maintenance périodique.Cette maintenance est prévue, initialement, pendant le mois en cours. D’autant que l’arrêt, pour raison d’entretien, prend au, minimum, dix jours. Autant la période des grandes chaleurs est attendue autant elle est redoutée. Le scénario des perturbations, des pénuries et de la course après les camions citernes ne cesse de se répéter chaque été. Les responsables du secteur de l’eau à Oran sont plus que convaincus que le spectre des éventuelles pénuries d’eau sera atténué après la mise en fonction de la station de Sidi Djelloul (Aïn Temouchent), prévue au dernier trimestre de l’année en cours. Cette station produira, selon ses concepteurs, une quantité de 100.000 m3/jour. Et la situation sera, définitivement, améliorée à la faveur de la mise en fonction du Mao (couloir Mostaganem, Arzew, Oran).Le but recherché est de combler, pour le moment, le déficit existant et de bannir une bonne fois la question du manque d’eau dans tout l’Oranais. Pour l’heure, la wilaya d’Oran et ses 26 communes sont alimentées à partir des barrages de Gargar et Merdja Sidi Abed dans la wilaya de Relizane à raison de 70.000 m3/jour et de celui de Beni Bahdel à Tlemcen qui produit 5000 m3 /jour. Ajouté à cela les unités de dessalement de Bousfer et de Aïn El Türck qui produisent 5000 m3/jour chacune.Le scénario des perturbations et des pénuries entame ses premiers virages. La course des camions citernes, appelés dans le jargon local, les colporteurs d’eau douce, ne cesse de se répéter. Ces derniers sont nés avec la crise d’eau qui continue à sévir dans la wilaya d’Oran.
Aït Ouakli OUAHIB 07 Juillet 2008 le quotidien d'oran
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