Le directeur de la section algérienne d'Amnesty International (AI), Mehiedine Bachir, a été arrêté jeudi dans la commune de Boudouaou (Banlieue-est d'Alger), annonce le Front des forces socialistes (FFS- opposition).
Dans un communiqué parvenu à la MAP, le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, "dénonce cette arrestation et exige la libération immédiate et inconditionnelle" du responsable d'AI.
Le plus vieux parti de l'opposition algérienne, qui inscrit la défense des droits de l'Homme parmi ses principes fondateurs, relève que l'arrestation de Mehiedine Bachir "intervient quelques jours après la publication du dernier rapport d'Amnesty International".
Le FFS accuse le pouvoir algérien de "ne tolérer aucune critique, de n'accepter aucun regard et de n'autoriser aucun contrôle sur sa gestion des affaires politiques, économiques et culturelles". Le parti du président-fondateur Houcine Aït Ahmed, l'un des dirigeants historiques de la lutte de libération nationale, se déclare "mobilisé aux côtés des militants et organisations autonomes des droits de l'homme". Il assure de sa solidarité et de son soutien les animateurs d'Amnesty International. Des organisations autonomes des droits de l'homme algériennes, notamment la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) et la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADH) se plainent constamment d'être frappées d'ostracisme par les pouvoirs publics pour ce qui a trait à la gestion du dossier des droits humains. Elles dénoncent fréquemment leur bannissement des médias publics et "l'opacité" qui caractérise la gestion de ce dossier par les autorités qui se prévalent de "l'état d'urgence" en vigueur depuis 1992.
MAP- Alger 26/07/2008
MAP- Alger 26/07/2008
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