Des Mauritaniens victimes de détention arbitraire, de torture et de graves violations de droits de l'Homme ont livré des témoignages accablants sur le calvaire vécu dans les camps de Tindouf, en Algérie, et les atroces souffrances endurées sous les ordres du ""polisario"".Dans une conférence de presse mercredi à Bruxelles, ces victimes ont relaté dans le détail les tortures subies dans les prisons du ""polisario"" et les conditions inhumaines de détention. Le président de ""L'association mauritanienne des jeunes cadres de Nouadhibou"", Cherif Ould Sidi Ould Tejdert, a décrit la souffrance vécue par les détenus mauritaniens dans les camps de Tindouf et par les familles des disparus, évoquant notamment le cas de son frère disparu depuis 1982 et dont il n'a plus de nouvelles à ce jour.Il a fait état de disparitions de plusieurs Mauritaniens détenus dans les camps de Tindouf.""Je suis là non seulement pour mon frère, mais pour toutes les victimes mauritaniennes. Ces souffrances durent depuis 26 ans. Nous voulons que la lumière soit faite"", a-t-il dit.De Bruxelles, il a lancé un appel à l'opinion publique internationale pour dénoncer ces pratiques inhumaines et pour que les auteurs de ces crimes soient présentés à la justice. Il a également exhorté la presse internationale à médiatiser cette affaire pour briser le silence sur ce sujet.Les nombreux représentants des médias présents à cette conférence ont pu constater les séquelles de la torture sur le corps des victimes et des rescapés des geôles du ""polisario"".L'avocat belge Mgr Jean Abboud a qualifié ces actes de ""véritable génocide"" et de ""crimes contre l'humanité"". ""C'est tout un peuple, le peuple mauritanien particulièrement, qui a été affecté"", a-t-il déploré.Il a présenté à la presse un rapport accablant sur les violations dangereuses des droits de l'Homme de la part du ""polisario"" dans le sud algérien, qu'il compte adresser au secrétaire général de l'ONU, ainsi qu'une requête pour l'ouverture d'une enquête internationale sur ces violations.A travers des témoignages et des informations recueillies auprès des victimes et des membres de leurs familles, M. Abboud décrit dans son rapport, photos et preuves à l'appui, les conditions inhumaines dans lesquelles ces personnes ont été emprisonnées dans les geôles du ""polisario"" et les pratiques de torture qu'ils ont subies et dont ils gardent encore de graves séquelles.
"Il s'agit d'une catastrophe humanitaire. Je demande une commission d'enquête indépendante pour l'instauration d'un tribunal pénal international de compétence universelle par l'ONU pour juger ces crimes. La seule chose qui puisse apaiser les victimes c'est que leurs tortionnaires soient jugés"", a-t-il indiqué.Mgr Abboud a également distribué à la presse un exemplaire de ""la requête pour l'ouverture d'une enquête internationale sur les violations gravissimes des droits de l'Homme commises par le ""polisario"" dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie"", qu'il compte adresser au Secrétaire général de l'ONU.Dans cette requête, l'avocat cite notamment les cas les plus alarmants d'arrestations, de détentions et de séquestrations et dans lesquels l'Algérie est ouvertement impliquée. Il s'agit de personnes arrêtées et interrogées par les autorités algériennes avant d'être livrées au ""polisario"".M. Abboud a précisé, dans une déclaration à la MAP , que d'après les informations dont il dispose, l'Algérie est impliquée dans ces actes de torture.""Si l'Algérie veut jouer un jeu franc, alors qu'elle ouvre une commission d'enquête le plus tôt possible et commence à arrêter ces tortionnaires. C'est de cette façon que l'Algérie peut prouver sa crédibilité à l'échelle internationale"".De son coté, Mme Delphine Bourgeois, présidente de l'association ""Med Euro Car"" s'est dite ""scandalisée, choquée et consternée"" que des traitements aussi barbares et dégradants pour la dignité humaine puissent encore exister aujourd'hui.""C'est honteux et contraire aux conventions internationales"", a-t-elle dit.Tout en ""dénonçant"" ces actes, elle a appelé à l'ouverture d'une enquête internationale afin que justice soit rendue, émettant le souhait que l'Europe joue un rôle pour jeter la lumière sur le sort des victimes mauritaniennes.MAP 02/07/2008
"Il s'agit d'une catastrophe humanitaire. Je demande une commission d'enquête indépendante pour l'instauration d'un tribunal pénal international de compétence universelle par l'ONU pour juger ces crimes. La seule chose qui puisse apaiser les victimes c'est que leurs tortionnaires soient jugés"", a-t-il indiqué.Mgr Abboud a également distribué à la presse un exemplaire de ""la requête pour l'ouverture d'une enquête internationale sur les violations gravissimes des droits de l'Homme commises par le ""polisario"" dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie"", qu'il compte adresser au Secrétaire général de l'ONU.Dans cette requête, l'avocat cite notamment les cas les plus alarmants d'arrestations, de détentions et de séquestrations et dans lesquels l'Algérie est ouvertement impliquée. Il s'agit de personnes arrêtées et interrogées par les autorités algériennes avant d'être livrées au ""polisario"".M. Abboud a précisé, dans une déclaration à la MAP , que d'après les informations dont il dispose, l'Algérie est impliquée dans ces actes de torture.""Si l'Algérie veut jouer un jeu franc, alors qu'elle ouvre une commission d'enquête le plus tôt possible et commence à arrêter ces tortionnaires. C'est de cette façon que l'Algérie peut prouver sa crédibilité à l'échelle internationale"".De son coté, Mme Delphine Bourgeois, présidente de l'association ""Med Euro Car"" s'est dite ""scandalisée, choquée et consternée"" que des traitements aussi barbares et dégradants pour la dignité humaine puissent encore exister aujourd'hui.""C'est honteux et contraire aux conventions internationales"", a-t-elle dit.Tout en ""dénonçant"" ces actes, elle a appelé à l'ouverture d'une enquête internationale afin que justice soit rendue, émettant le souhait que l'Europe joue un rôle pour jeter la lumière sur le sort des victimes mauritaniennes.MAP 02/07/2008
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