Le quotidien américain "New York Times" a publié mercredi un article relatant "les dures conditions de vie'' dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.
Le journal rapporte les témoignages des membres d'une délégation d'anciens séquestrés des camps de Tindouf, ayant entrepris une visite aux Etats Unis début mai pour sensibiliser les responsables, les congressmen et les médias américains sur le calvaire des populations de ces camps.
"New York Times" souligne que les membres de la délégation ont décrit les camps comme étant "des prisons où la corruption règne''. Cité par le journal, Said Abderahman, a expliqué comment il a fui les camps de Tindouf en compagnie de son épouse Salma Essalek qui était enceinte, précisant que les agents du "polisario" les ont pourchassés à travers un champ de mines.
Le couple a également affirmé à la publication que les populations des camps ne reçoivent pas toute l'aide humanitaire qui leur est accordée par les organisations internationales.
Un membre de la délégation a fait état de l'existence d'un centre où des filles-mères sont détenues en isolation totale de leurs familles et de leurs proches, alors qu'un autre membre est revenu sur le détournement par les "dirigeants" des camps de l'aide humanitaire au moment où les séquestrés souffrent de la faim, poursuit le quotidien.
Brahim al-Selem a dû payer un passeur en août dernier pour l'aider à s'évader des camps, après avoir été incarcéré pour avoir tout simplement critiqué le "polisario", indique le quotidien new-yorkais.
Se référant au directeur exécutif du Moroccan- American Center for Policy, Robert Holley, le journal précise que le but de la visite de la délégation aux Etats-Unis était d'exposer "les sévères restrictions et les dures conditions" qu'endurent les populations dans ces camps''. "Les vies de ces gens sont détruites au quotidien'', a déclaré M. Holley toujours cité par le quotidien. MAP WASHINGTON LE 4/6/2008
Le journal rapporte les témoignages des membres d'une délégation d'anciens séquestrés des camps de Tindouf, ayant entrepris une visite aux Etats Unis début mai pour sensibiliser les responsables, les congressmen et les médias américains sur le calvaire des populations de ces camps.
"New York Times" souligne que les membres de la délégation ont décrit les camps comme étant "des prisons où la corruption règne''. Cité par le journal, Said Abderahman, a expliqué comment il a fui les camps de Tindouf en compagnie de son épouse Salma Essalek qui était enceinte, précisant que les agents du "polisario" les ont pourchassés à travers un champ de mines.
Le couple a également affirmé à la publication que les populations des camps ne reçoivent pas toute l'aide humanitaire qui leur est accordée par les organisations internationales.
Un membre de la délégation a fait état de l'existence d'un centre où des filles-mères sont détenues en isolation totale de leurs familles et de leurs proches, alors qu'un autre membre est revenu sur le détournement par les "dirigeants" des camps de l'aide humanitaire au moment où les séquestrés souffrent de la faim, poursuit le quotidien.
Brahim al-Selem a dû payer un passeur en août dernier pour l'aider à s'évader des camps, après avoir été incarcéré pour avoir tout simplement critiqué le "polisario", indique le quotidien new-yorkais.
Se référant au directeur exécutif du Moroccan- American Center for Policy, Robert Holley, le journal précise que le but de la visite de la délégation aux Etats-Unis était d'exposer "les sévères restrictions et les dures conditions" qu'endurent les populations dans ces camps''. "Les vies de ces gens sont détruites au quotidien'', a déclaré M. Holley toujours cité par le quotidien. MAP WASHINGTON LE 4/6/2008
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