L'ambassadeur chef de la mission du Maroc auprès des communautés européennes, M. Menouar Alem, a interpellé les responsables de l'organisme de l'Union européenne en charge de l'aide humanitaire (ECHO) sur l'utilisation et la véritable destination de l'aide communautaire octroyée aux populations sahraouies séquestrées dans les camps du polisario à Tindouf, en territoire algérien.
Lors d’un entretien, vendredi, avec le directeur de l’organisme européen chargé de l’aide humanitaire (ECHO), M. Peter Zangl, l’ambassadeur a également réitéré l’importance attachée par le Royaume à ce que les aides parviennent à leurs véritables destinataires.
Le Maroc qui salue l’action de l’Union au profit de ses citoyens séquestrés dans des campements de fortune, ne cesse d’appeler la communauté internationale à user de toute son influence pour permettre un recensement de ces populations auquel l’Algérie se refuse depuis plusieurs années au mépris de ses obligations internationales. Dans ce même ordre d’idée, le Royaume a toujours plaidé pour que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) puisse s’acquitter pleinement de sa mission sans entraves pour que cesse enfin le chantage à l’humanitaire auquel se livre la direction du "polisario", a souligné M. Alem.
Dans ce sens, l’ambassadeur a rappelé le constat établi par plusieurs institutions internationales et régionales ainsi que nombre d’ONG, connues pour leur impartialité, qui s’accordent sur l’existence des pratiques de détournement avérées des aides humanitaires destinées à ces populations et leur écoulement sur les marchés algériens et ceux d’autres pays de la région.
L’enrichissement personnel de la nomenclature du "polisario" aux dépens des populations séquestrées, les dépenses massives pour l’organisation de festivités pour lesquelles sont déplacées des milliers de personnes sur des centaines de kilomètres, ainsi que les projets de constructions dans une zone tampon démilitarisée, a relevé M. Alem, sont autant de faits qui devraient interpeller la communauté internationale et particulièrement l’UE, en sa qualité de premier donateur, sur l’origine des moyens financiers qui y sont consacrés.
L’ambassadeur a, par ailleurs, attiré l’attention de ses interlocuteurs sur les risques inhérents à la nature du commerce et des opérations de troc des produits issus des aides humanitaires qui se déroulent dans une zone incontrôlée où sévissent des trafics de tout genre allant de la drogue, aux armes et à la traite des êtres humains. MAP 23/06/2008
Lors d’un entretien, vendredi, avec le directeur de l’organisme européen chargé de l’aide humanitaire (ECHO), M. Peter Zangl, l’ambassadeur a également réitéré l’importance attachée par le Royaume à ce que les aides parviennent à leurs véritables destinataires.
Le Maroc qui salue l’action de l’Union au profit de ses citoyens séquestrés dans des campements de fortune, ne cesse d’appeler la communauté internationale à user de toute son influence pour permettre un recensement de ces populations auquel l’Algérie se refuse depuis plusieurs années au mépris de ses obligations internationales. Dans ce même ordre d’idée, le Royaume a toujours plaidé pour que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) puisse s’acquitter pleinement de sa mission sans entraves pour que cesse enfin le chantage à l’humanitaire auquel se livre la direction du "polisario", a souligné M. Alem.
Dans ce sens, l’ambassadeur a rappelé le constat établi par plusieurs institutions internationales et régionales ainsi que nombre d’ONG, connues pour leur impartialité, qui s’accordent sur l’existence des pratiques de détournement avérées des aides humanitaires destinées à ces populations et leur écoulement sur les marchés algériens et ceux d’autres pays de la région.
L’enrichissement personnel de la nomenclature du "polisario" aux dépens des populations séquestrées, les dépenses massives pour l’organisation de festivités pour lesquelles sont déplacées des milliers de personnes sur des centaines de kilomètres, ainsi que les projets de constructions dans une zone tampon démilitarisée, a relevé M. Alem, sont autant de faits qui devraient interpeller la communauté internationale et particulièrement l’UE, en sa qualité de premier donateur, sur l’origine des moyens financiers qui y sont consacrés.
L’ambassadeur a, par ailleurs, attiré l’attention de ses interlocuteurs sur les risques inhérents à la nature du commerce et des opérations de troc des produits issus des aides humanitaires qui se déroulent dans une zone incontrôlée où sévissent des trafics de tout genre allant de la drogue, aux armes et à la traite des êtres humains. MAP 23/06/2008
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