Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi après-midi devant l'Assemblée nationale pour protester contre l'accueil, le même jour, d'une délégation du Polisario au sein de l'institution représentative du peuple français, à l'occasion d'une rencontre sur le Sahara.
Les manifestants, venus de toutes les régions d'Ile-de-France, ont brandi le drapeau marocain et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Le Polisario à l'Assemblée nationale : la sécurité et la stabilité du Maghreb en danger" ou "les tribus sahraouies expriment leur indignation et protestent contre la réception à l'Assemblée nationale d'un groupe de tortionnaires du pseudo Polisario".
Dénonçant vigoureusement cette rencontre initiée par des députés du Parti communiste français (PCF) et des Verts, les manifestants ont protesté contre l'exclusion de la partie marocaine des débats.
Dans une déclaration à la presse, Mme Latifa Benari, ressortissante algérienne, présidente de l'Association "L'ange Bleu", s'est dite choquée de voir les Marocains exclus de cette rencontre, qui porte sur le Sahara, une question qui concerne aussi bien les Algériens, le Polisario que les Marocains.
"Il est inconcevable et inadmissible que les organisateurs de cette rencontre donnent la parole aux seuls représentants du Polisario, en empêchant les Marocains de participer au débat", a-t-elle déploré, relevant que cette rencontre "non équitable et d'aucune efficacité", ne prône ni la paix ni la stabilité dans la région, dans la mesure où "on a déjà mis un obstacle au dialogue".
"A l'occasion de cette rencontre, j'ai presque honte. Je suis triste et très gêné de voir certains représentants du peuple français, qui se proclament comme défenseurs de la justice, de l'égalité et de la liberté, présenter une pièce de théâtre dépassée car datant d'une époque révolue : la guerre froide", a déploré, pour sa part, M. Mohamed Mraizika, enseignant chercheur et consultant en sciences sociales et en droit international humanitaire.
"Présenter une telle pièce dans une enceinte parlementaire nationale est une mascarade et une provocation inadmissibles", a-t-il souligné, ajoutant que les organisateurs de ce "non événement" ne font que jeter de l'huile sur le feu et mettre en danger toute une région qui a besoin aujourd'hui plus que jamais de stabilité, de coopération et de paix.
S'interrogeant sur la légitimité des membres de la délégation du Polisario, qui disent représenter les Sahraouis, M. Mraizika a indiqué que ces personnes ne représentent qu'eux-mêmes et utilisent l'argent de l'aide humanitaire pour se payer de confortables vacances loin des regards des séquestrés de Tindouf ou des enfants déportés à Cuba.
Et de conclure que la proposition de large autonomie dans les provinces du Sud, représente la solution la plus réaliste et la plus crédible pour régler le conflit du Sahara qui entrave l'essor économique et l'union de toute une région.
De son côté, M. Mohamed Chbicheb, président de la Fédération des Amicales des travailleurs et commerçants marocains en France, s'est dit atterré de l'exclusion des représentants des associations marocaines de cette rencontre, signalant que les Algériens, qui soutiennent la thèse des séparatistes, ont été accueillis à bras ouverts par les organisateurs de "ce débat à sens unique".
"Nous sommes présents aujourd'hui à cette manifestation pacifique pour essayer de contrer tous les agissements visant à attenter à notre souveraineté et à notre intégrité territoriale", a-t-il dit, soulignant que les membres de la communauté marocaine établis en France sont mobilisés derrière SM le Roi Mohammed VI pour défendre les causes sacrées du Royaume.
Le président de l'Alliance démocratique des Marocains du Monde (ADMM), M. Mimoun Houbaine, a indiqué de son côté que cette manifestation est la preuve de l'attachement des Marocains établis en France à l'intégrité territoriale du Royaume et de leur mobilisation pour mettre en échec les thèses des séparatistes.
Il a souligné que malgré les tentatives des organisateurs d'empêcher les représentants des associations marocaines d'accéder à l'Assemblée nationale, une délégation constituée de cinq personnes a fait le forcing à l'intérieur même du Palais du Bourbon où elle a pu rencontrer des députés du PCF et de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP-majorité).
"Nos interlocuteurs nous ont écouté attentivement et promis de nous recevoir prochainement à l'Assemblée nationale pour exposer notre vision de la proposition d'autonomie dans les provinces du Sud du Royaume", a-t-il dit, notant que le Maroc est ouvert au dialogue pour mettre un terme au conflit du Sahara qui n'a que trop duré.
Organisée par le Comité Spécial chargé du Sahara Marocain en Europe (CSCSME) en partenariat avec l'Association des Enfants des Anciens Combattants Français et Marocains, cette manifestation s'est déroulée en présence de plusieurs représentants d'associations marocaines, notamment l'Association des tribus sahraouies marocaines en Europe, l'Association des Marocains de Mantes-La-Jolie, l'Alliance marocaine sahraouie en Europe et l'Association franco-marocaine pour le progrès et la culture. Paris MAP 19/06/2008
Les manifestants, venus de toutes les régions d'Ile-de-France, ont brandi le drapeau marocain et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Le Polisario à l'Assemblée nationale : la sécurité et la stabilité du Maghreb en danger" ou "les tribus sahraouies expriment leur indignation et protestent contre la réception à l'Assemblée nationale d'un groupe de tortionnaires du pseudo Polisario".
Dénonçant vigoureusement cette rencontre initiée par des députés du Parti communiste français (PCF) et des Verts, les manifestants ont protesté contre l'exclusion de la partie marocaine des débats.
Dans une déclaration à la presse, Mme Latifa Benari, ressortissante algérienne, présidente de l'Association "L'ange Bleu", s'est dite choquée de voir les Marocains exclus de cette rencontre, qui porte sur le Sahara, une question qui concerne aussi bien les Algériens, le Polisario que les Marocains.
"Il est inconcevable et inadmissible que les organisateurs de cette rencontre donnent la parole aux seuls représentants du Polisario, en empêchant les Marocains de participer au débat", a-t-elle déploré, relevant que cette rencontre "non équitable et d'aucune efficacité", ne prône ni la paix ni la stabilité dans la région, dans la mesure où "on a déjà mis un obstacle au dialogue".
"A l'occasion de cette rencontre, j'ai presque honte. Je suis triste et très gêné de voir certains représentants du peuple français, qui se proclament comme défenseurs de la justice, de l'égalité et de la liberté, présenter une pièce de théâtre dépassée car datant d'une époque révolue : la guerre froide", a déploré, pour sa part, M. Mohamed Mraizika, enseignant chercheur et consultant en sciences sociales et en droit international humanitaire.
"Présenter une telle pièce dans une enceinte parlementaire nationale est une mascarade et une provocation inadmissibles", a-t-il souligné, ajoutant que les organisateurs de ce "non événement" ne font que jeter de l'huile sur le feu et mettre en danger toute une région qui a besoin aujourd'hui plus que jamais de stabilité, de coopération et de paix.
S'interrogeant sur la légitimité des membres de la délégation du Polisario, qui disent représenter les Sahraouis, M. Mraizika a indiqué que ces personnes ne représentent qu'eux-mêmes et utilisent l'argent de l'aide humanitaire pour se payer de confortables vacances loin des regards des séquestrés de Tindouf ou des enfants déportés à Cuba.
Et de conclure que la proposition de large autonomie dans les provinces du Sud, représente la solution la plus réaliste et la plus crédible pour régler le conflit du Sahara qui entrave l'essor économique et l'union de toute une région.
De son côté, M. Mohamed Chbicheb, président de la Fédération des Amicales des travailleurs et commerçants marocains en France, s'est dit atterré de l'exclusion des représentants des associations marocaines de cette rencontre, signalant que les Algériens, qui soutiennent la thèse des séparatistes, ont été accueillis à bras ouverts par les organisateurs de "ce débat à sens unique".
"Nous sommes présents aujourd'hui à cette manifestation pacifique pour essayer de contrer tous les agissements visant à attenter à notre souveraineté et à notre intégrité territoriale", a-t-il dit, soulignant que les membres de la communauté marocaine établis en France sont mobilisés derrière SM le Roi Mohammed VI pour défendre les causes sacrées du Royaume.
Le président de l'Alliance démocratique des Marocains du Monde (ADMM), M. Mimoun Houbaine, a indiqué de son côté que cette manifestation est la preuve de l'attachement des Marocains établis en France à l'intégrité territoriale du Royaume et de leur mobilisation pour mettre en échec les thèses des séparatistes.
Il a souligné que malgré les tentatives des organisateurs d'empêcher les représentants des associations marocaines d'accéder à l'Assemblée nationale, une délégation constituée de cinq personnes a fait le forcing à l'intérieur même du Palais du Bourbon où elle a pu rencontrer des députés du PCF et de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP-majorité).
"Nos interlocuteurs nous ont écouté attentivement et promis de nous recevoir prochainement à l'Assemblée nationale pour exposer notre vision de la proposition d'autonomie dans les provinces du Sud du Royaume", a-t-il dit, notant que le Maroc est ouvert au dialogue pour mettre un terme au conflit du Sahara qui n'a que trop duré.
Organisée par le Comité Spécial chargé du Sahara Marocain en Europe (CSCSME) en partenariat avec l'Association des Enfants des Anciens Combattants Français et Marocains, cette manifestation s'est déroulée en présence de plusieurs représentants d'associations marocaines, notamment l'Association des tribus sahraouies marocaines en Europe, l'Association des Marocains de Mantes-La-Jolie, l'Alliance marocaine sahraouie en Europe et l'Association franco-marocaine pour le progrès et la culture. Paris MAP 19/06/2008
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