Les services de sécurité algériens ont arrêté au cours des trois derniers jours plusieurs opposants au dirigeant du Polisario dans les camps de Tindouf (sud-ouest algérien), en représailles contre des initiatives de dissidents sahraouis, rapporte la presse marocaine.
La sécurité militaire algérienne qui gère, dans les faits, ces camps de Tindouf a décidé de faire le ménage dans l'opposition interne au Polisario et aussi chez les autres mouvements dissidents.
Les téléphones satellitaires sont systèmatiquement bannis. Toute personne non autorisée à en posséder un, est arrêtée. c'est le cas de plusieurs militants sahraouis, détenus au secret par les algériens.
Les téléphones par satellite constituent l'unique moyen de communication sûr utilisé par les opposants à la direction du Polisario pour se soustraire aux contrôles et aux écoutes des services de renseignements algériens.
Par ailleurs, le coordonnateur de la faction dissidente "Polisario-Khatt Achahid" dans les camps de Tindouf, Fadli Baba Jouli, a été empêché par les milices du Polisario d'entrer dans ces camps.
Ces opérations policières contre les militants sahraouis dans les camps de Tindouf interviennent quelques jours après les dures critiques lancées par les adversaires de Mohamed Abdelaziz, chef du polisario, et de l'Etat algérien, lors d'une rencontre sur le Sahara, organisée à Madrid par des universités publiques (27-29 mai).
Lors de cette rencontre, le coordinateur en Espagne du mouvement dissident du Polisario "Khatt Achahid", Mahjoub Salek, a durement critiqué la position de l'Algérie sur le conflit du Sahara.
Salek avait lancé un "message" à l'adresse de l'ambassadeur d'Algérie en Espagne qui participait à cette session: "Si l'Algérie veut que les Sahraouis restent à jamais dans les camps de Tindouf, qu'elle améliore au moins leurs conditions de vie".
D'autres militants sahraouis qui ont pris part à cette rencontre ont appelé le Maroc à "cesser toute négociation avec le Polisario car il ne représente pas les Sahraouis de Tindouf".
"Il y a plusieurs courants et mouvements de Sahraouis qui refusent d'être représentés par cette junte qui dirige le Polisario et réclament eux aussi une voix au chapitre et une place à la table des négociations pour trouver une solution à ce conflit qui n'a que trop duré", avait martelé Abderrahim Berdiji, un activiste sahraoui vivant en Espagne.
Sources : Agences de presse 03/06/2008
La sécurité militaire algérienne qui gère, dans les faits, ces camps de Tindouf a décidé de faire le ménage dans l'opposition interne au Polisario et aussi chez les autres mouvements dissidents.
Les téléphones satellitaires sont systèmatiquement bannis. Toute personne non autorisée à en posséder un, est arrêtée. c'est le cas de plusieurs militants sahraouis, détenus au secret par les algériens.
Les téléphones par satellite constituent l'unique moyen de communication sûr utilisé par les opposants à la direction du Polisario pour se soustraire aux contrôles et aux écoutes des services de renseignements algériens.
Par ailleurs, le coordonnateur de la faction dissidente "Polisario-Khatt Achahid" dans les camps de Tindouf, Fadli Baba Jouli, a été empêché par les milices du Polisario d'entrer dans ces camps.
Ces opérations policières contre les militants sahraouis dans les camps de Tindouf interviennent quelques jours après les dures critiques lancées par les adversaires de Mohamed Abdelaziz, chef du polisario, et de l'Etat algérien, lors d'une rencontre sur le Sahara, organisée à Madrid par des universités publiques (27-29 mai).
Lors de cette rencontre, le coordinateur en Espagne du mouvement dissident du Polisario "Khatt Achahid", Mahjoub Salek, a durement critiqué la position de l'Algérie sur le conflit du Sahara.
Salek avait lancé un "message" à l'adresse de l'ambassadeur d'Algérie en Espagne qui participait à cette session: "Si l'Algérie veut que les Sahraouis restent à jamais dans les camps de Tindouf, qu'elle améliore au moins leurs conditions de vie".
D'autres militants sahraouis qui ont pris part à cette rencontre ont appelé le Maroc à "cesser toute négociation avec le Polisario car il ne représente pas les Sahraouis de Tindouf".
"Il y a plusieurs courants et mouvements de Sahraouis qui refusent d'être représentés par cette junte qui dirige le Polisario et réclament eux aussi une voix au chapitre et une place à la table des négociations pour trouver une solution à ce conflit qui n'a que trop duré", avait martelé Abderrahim Berdiji, un activiste sahraoui vivant en Espagne.
Sources : Agences de presse 03/06/2008
1 comment:
c'est la schizophrénie dans sa forme fulminante, faudrait demander déjà aux gens du Makhzen ce qu'ils en pensent
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