"La modernisation des structures de l'Etat et la consolidation d'un développement régional intégré au coeur des préoccupations de cette réforme tiendront compte des spécificités locales et se feront dans le plein respect du projet d'autonomie", lit-on dans un communiqué du centre.
Le centre précise que "les nombreux défis nationaux et internationaux auxquels le Royaume est confronté, "mais aussi les attentes du peuple marocain nécessitent sans conteste l'émergence d'une nouvelle conception de l'Etat reposant sur de nouveaux équilibres institutionnels et territoriaux, fondés sur des bases démocratiques".
Tout en rappelant le discours Royal du 3 janvier, dans lequel SM le Roi Mohammed VI avait annoncé une profonde réforme institutionnelle en faveur d'un modèle national de régionalisation avancée ainsi que l'installation d'une Commission Consultative de la Régionalisation (CCR), le centre a relevé que cette réforme "est sensée reposer sur des institutions représentatives constituées de deux piliers principaux, à savoir, des régions à part entière et des conseils démocratiques, conciliant le principe de solidarité, l'harmonisation et l'équilibre, et une large déconcentration administrative".
Dans ce sens, le centre a souligné que le Sahara "sera le premier bénéficiaire de cette réforme de régionalisation, une étape importante vers le projet d'autonomie élargie, qualifié de sérieux et crédible par les instances onusiennes, afin d'aboutir à une solution politique réaliste reposant sur les aspirations des populations concernées".
Le centre a, par ailleurs, qualifié d'"ambitieux", le programme de réformes initié au Maroc depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI, mettant en avant ces réformes qui ont été largement saluées par la communauté internationale et consacrées par ses relations privilégiées avec l'Union européenne dans le cadre du Statut avancé en octobre 2008 et l'adhésion du Royaume au Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe au 1er juillet 2009.
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