Football et géopolitique ne font pas toujours bon ménage. La Coupe d'Afrique des nations (CAN), qui s'ouvre dimanche, en donne une nouvelle illustration avec l'attentat dont a été victime l'équipe du Togo à son arrivée dans l'enclave angolaise de Cabinda, provoquant son retrait de la compétition panafricaine. Mais qui connaît le Cabinda ? Pas grand monde en France, sauf dans la tour Total à La Défense.
Un conflit ancien au parfum de pétrole
L'équipe du Togo a été victime d'un mitraillage provoqué par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC), faisant trois morts, deux Togolais et le chauffeur du bus transportant l'équipe pour son premier match, et un blessé grave, le gardie de but togolais.
Les Togolais n'ont évidemment rien à voir dans cette affaire, mais le FLEC y a trouvé un moyen de relancer l'attention autour d'un conflit qui dure depuis plus de trois décennies dans l'indifférence générale.
Le secrétaire général du FLEC, Rodrigues Mingas, a déclaré pour justifier son acte :
« On est en guerre, tous les coups sont permis. L'Angola veut faire croire à une paix effective au Cabinda, mais la paix n'existe pas. »
Le Cabinda est une aberration géographique et politique, une enclave comptant moins de 400 000 habitants, coincée entre les deux Congo, celui de Brazzaville et celui de Kinshasa, mais faisant partie intégrante de l'Angola, situé plus au sud le long de la côte. Mais surtout, Cabinda regorge de pétrole et c'est, comme toujours, ce qui a fait son malheur.
La revendication indépendantiste cabindaise, portée par le FLEC, est ancienne et s'appuie sur une histoire spécifique, distincte de celle de l'Angola auquel il s'est trouvé rattaché par le fait d'une tutelle portugaise commune. Cette mainmise portugaise remonte à 1885 et un accord conclu avec le roi du Cabinda, alors que les puissances européennes découpaient leurs empires d'Afrique à coups de conquêtes et de soumission de monarques locaux.
Lorsque l'heure des indépendances africaines a sonné, en 1960, le Portugal est resté sourd et s'est obstiné à vouloir contrôler des pans entiers du continent (Angola, Mozambique, Guinée Bissau, Cap-Vert, São Tome et Principe), malgré l'essor de guérillas nationalistes dans tous ces territoires.
Cabinda n'est pas resté à l'écart de cette vague jusqu'à la révolution des illets à Lisbonne, en 1974, qui a ...
tiens, tiens, puisque les généraux algériens soutiennent les droits des peuples à disposer d'eux même ; je ne les ai entendus soutenir ces gens qui cherchent leur indépendance...
Je n'ai jamais entendu Bouteflika soutenir les indépendistes basques et l'ETA et pourtant ces gens demandent leur indépendance depuis belles leurettes.
Mais sur le fond, que cherche t-il réellement l'Algérie en soutenant inconditionnellement les terroristes du Polisario et rien que le Polisario sous prétexte de soutenir les droits des peuples?
Il faut faire démasquer cette politique haineuse vis -à-vis du Maroc; un Maroc qui avance tant bien que mal.......
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