Les groupes terroristes de l'AQMI°(Alqaeda dans le Maghreb Islamique) qui pullulent dans la région du Sahel, sont dans leur majorité des algériens mais depuis quelques années, des mauritaniens les ont rejoint.
En clair, l'AQMI, qui sévit dans la région du Sahel, est une nébuleuse de groupes terroristes dirigés par des algériens et quelques mauritaniens.
Faisant état d'un laxisme étonnant, l'armée algérienne et le pouvoir malien ont donné un vrai sanctuaire aux groupes terroristes algériens de l'AQMI.
Ce sanctuaire se trouve au Nord-Est du Mali à la frontière algéro-mauritanienne. C'est à partir de cet endroit que les attaques terroristes sont préparées ou les discussions ou négociations en cas de prise d'otages se déroulent. Ce sanctuaire est difficile à prendre, ni l'armée algérienne, ni l'armée malienne et encore moins l'armée mauritanienne n'ont réussi à l'ébranler. Les terroristes se sentent tellement bien au Mali
Ces trois pays cités précédemment, ne sont pas connus pour leur lutte efficace contre le terrorisme, l'Algérie a toujours eu des relations ambigües avec les dirigeants de l'AQMI dans le Sahel, tandis que le Mali a cherché à jouer avec le feu en voulant négocier, dans un premier temps, la présence de l'ex-GSPC sur son territoire avant de changer d'avis quand les prises d'otages de ressortissants européens commençaient à se multiplier.
La Mauritanie, pays dont la faiblesse des moyens de défense est évidente, a été gangréné par le Polisario et l'armée algérienne depuis le début du conflit algéro-marocain(Sahara). Le pays subit régulièrement les sauts d'humeur d'éléments supposés appartenir à l'AQMI mais dont les armes proviennent des stocks de l'armée algérienne et ceux du Polisario.
Le Polisario et ses « ex-soldats » aidés par l'armée algérienne, ont squatté le Nord-est de la Mauritanie, le long de la frontière avec le Mali pour leurs affaires de contrebande et de commerce plus ou moins douteux. Cet axe est devenu la route de la contrebande et d'installation de bandes de coupeurs de routes qui entretiennent des relations presque commerciales avec les dirigeants des groupes de l'AQMI, la prise d'otages fait partie de ce commerce.
Le Nord de la Mauritanie est infesté par les éléments « mauritaniens » du Polisario qui font de cette zone, une zone de trafics de toutes sortes de marchandises, d'armes et de drogues qui arrivent d'Algérie pour aller vers le Mali puis les autres pays du Sahel.
L'Algérie ne se contente pas de déstabiliser le Maroc et la Mauritanie, il fait la même chose avec le Mali. L'Algérie joue avec la sécurité du Mali en organisant des réunions de rebelles Touaregs chez elle, ces mêmes rebelles qui affirment commercer et échanger dans le Sahel avec les barons de la contrebande et ceux de l'AQMI, jusqu'à servir d'intermédiaires pour la libération des otages européens enlevés par l'AQMI dans le Sahara(autrichiens enlevés en Tunisie, britanniques et français au Mali et espagnols en Mauritanie,..).
En conclusion, La Mauritanie avec une grande superficie et peu de moyens, risque de devenir le terrain de chasse gardée de deux créations du pouvoir algérien, à savoir les ex-soldats du Polisario et les bandes des terroristes de l'AQMI.
Le pouvoir algérien, voulait contrôler le terrorisme islamiste, il l'a propagé vers les pays limitrophes «faibles ». Il voulait déstabiliser le Maroc avec le Polisario mais les ex-soldats de ce dernier, faute de guerre, ont fait de la Mauritanie un pays d'accueil pour eux et leur trafics. Le pouvoir algérien espérait contrôler les décisions de Nouakchott par la menace, avec ces ex-polisariens, a semé des vraies mines qui vont exploser partout si le pouvoir mauritanien ne prend pas les bonnes initiatives.
En 2009, l'enlèvement de trois espagnols au Nord et d'un couple d'italiens au Sud, a fini par faire réagir les décideurs mauritaniens qui ont promulgué des nouvelles lois anti-terroristes.
Les dernières décisions de Nouakchott, qui concernent notamment des nouvelles lois anti-terroristes et un programme de réorganisation et de professionnalisation de l'armée, n'ont pas plu à certains relais algériens dans l'opposition mauritanienne qui ont dénoncé ces lois et ont appelé au dialogue avec « les jihadistes » de l'AQMI pour une « réconciliation des musulmans »(sic).
AQMI: Alqaeda dans le Maghreb Islamique. 16-01-2010
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