Paradoxalement, l'Algérie, qui se mobilise pour la déstabilisation du Maroc en appuyant ouvertement les thèses des séparatistes du "Polisario", mène une guerre sans merci contre la population Kabyle, "l'une des plus pacifiques du pays", relève le journaliste et analyste espagnol, Chema Gil.
"Le gouvernement algérien (...), qui fait tout pour la déstabilisation du Maroc sur le dossier du Sahara occidental, mène la répression des berbères de Kabylie, donnant des ailes aux fondamentalistes qui n'hésiteront pas à exploiter toute faiblesse du régime pour gagner du terrain, un terrain jusque là épargné grâce à la mobilisation des habitants de cette région montagneuse algérienne, au risque de leur sécurité", affirme M. Gil, spécialiste des affaires maghrébines, dans une analyse sur les derniers évènements en Kabylie, publiée sur le site d'informations "Vega Media Presse".
"L'Algérie terrorise les berbères de Kabylie, qui font partie de l'authentique identité algérienne, au moment même où elle mène un sale jeu contre le Maroc", affirme l'analyste espagnol qui critique certains médias notamment espagnols, "qui ont consacré tant d'encre au cas Aminatou Haidar, et qui préfèrent maintenant taire les atrocités commises par l'Algérie en Algérie".
"Apparemment, l'affaire Haidar et le marketing en découlant est plus rentable. Le Front Polisario n'est pas un peuple, comme le Sahara n'a jamais été un Etat, mais pour les libéraux de notre pays (l'Espagne-Ndlr), ce qui se passe en Algérie ne peut être sujet à critiques", s'insurge le journaliste espagnol.
Selon Chema Gil, "les habitants de la montagneuse région de Kabylie ont su se maintenir en dehors des +circuits de la violence+ étatique, du terrorisme islamiste et de la guerre civile larvée qui a secoué ce pays maghrébin", mais au lieu de s'attaquer à la menace islamiste qui ronge le pays, "le gouvernement algérien préfère réprimer la région de Kabylie dont les habitants affrontent les islamistes et des forces de sécurité de plus en plus islamisées", ajoute l'analyste espagnol qui se fait écho de la condamnation par la "Ligue Espagnole pour les droits Humains" de la répression contre les habitants de la région de la Kabylie, menée par les services de sécurité algériens.
L'auteur de l'analyse rapporte, sur la base d'informations en provenance de l'Algérie, que les forces de sécurité algériennes ont mené, mardi, une répression contre les habitants de la Kabylie qui sont descendues dans les rues de la ville de Tizi Ouzou, à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh, pour revendiquer l'autonomie de la Kabylie.
Durant cette manifestation dispersée à coup de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, plusieurs personnes ont été blessées et d'autres arrêtées par les forces de l'ordre, et dont le sort reste toujours inconnu, selon le "Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie" (MAK), cité par "Vega Media Presse".
"Peut on faire comme si de rien ne se passe ? Evidemment oui, mais on risque de devenir complice d'actions absolument condamnables", affirme en conclusion l'analyste espagnol.
"Le gouvernement algérien (...), qui fait tout pour la déstabilisation du Maroc sur le dossier du Sahara occidental, mène la répression des berbères de Kabylie, donnant des ailes aux fondamentalistes qui n'hésiteront pas à exploiter toute faiblesse du régime pour gagner du terrain, un terrain jusque là épargné grâce à la mobilisation des habitants de cette région montagneuse algérienne, au risque de leur sécurité", affirme M. Gil, spécialiste des affaires maghrébines, dans une analyse sur les derniers évènements en Kabylie, publiée sur le site d'informations "Vega Media Presse".
"L'Algérie terrorise les berbères de Kabylie, qui font partie de l'authentique identité algérienne, au moment même où elle mène un sale jeu contre le Maroc", affirme l'analyste espagnol qui critique certains médias notamment espagnols, "qui ont consacré tant d'encre au cas Aminatou Haidar, et qui préfèrent maintenant taire les atrocités commises par l'Algérie en Algérie".
"Apparemment, l'affaire Haidar et le marketing en découlant est plus rentable. Le Front Polisario n'est pas un peuple, comme le Sahara n'a jamais été un Etat, mais pour les libéraux de notre pays (l'Espagne-Ndlr), ce qui se passe en Algérie ne peut être sujet à critiques", s'insurge le journaliste espagnol.
Selon Chema Gil, "les habitants de la montagneuse région de Kabylie ont su se maintenir en dehors des +circuits de la violence+ étatique, du terrorisme islamiste et de la guerre civile larvée qui a secoué ce pays maghrébin", mais au lieu de s'attaquer à la menace islamiste qui ronge le pays, "le gouvernement algérien préfère réprimer la région de Kabylie dont les habitants affrontent les islamistes et des forces de sécurité de plus en plus islamisées", ajoute l'analyste espagnol qui se fait écho de la condamnation par la "Ligue Espagnole pour les droits Humains" de la répression contre les habitants de la région de la Kabylie, menée par les services de sécurité algériens.
L'auteur de l'analyse rapporte, sur la base d'informations en provenance de l'Algérie, que les forces de sécurité algériennes ont mené, mardi, une répression contre les habitants de la Kabylie qui sont descendues dans les rues de la ville de Tizi Ouzou, à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh, pour revendiquer l'autonomie de la Kabylie.
Durant cette manifestation dispersée à coup de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, plusieurs personnes ont été blessées et d'autres arrêtées par les forces de l'ordre, et dont le sort reste toujours inconnu, selon le "Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie" (MAK), cité par "Vega Media Presse".
"Peut on faire comme si de rien ne se passe ? Evidemment oui, mais on risque de devenir complice d'actions absolument condamnables", affirme en conclusion l'analyste espagnol.
13-01-2010 MAP
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