"Cette situation interpelle la conscience humaine et ne saurait être, trois décennies plus tard, encore tolérée par la communauté internationale qui bannit clairement la présence d'éléments armés dans les camps de réfugiés et prô ne le droit à la liberté de circulation, totalement refusé aux populations de Tindouf", a-t-il insisté.
Mettant l'accent sur la dimension humanitaire du différend autour du Sahara, M. Fassi Fihri a affirmé que ce volet "exige plutô t de s'attarder sur la situation collective, dramatique et singulière des populations retenues dans les camps de Tindouf, en Algérie".
Dans cette lettre, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération souligne qu'"il est, également, légitime de s'interroger sur le référentiel juridique applicable dans ces camps : quelles lois s'appliquent dans cette partie du territoire algérien vis-à-vis de ces populations civiles? Celles, naturelles, de l'Etat algérien sur son territoire national? Ou celles, inédites, +concédées+ à un groupe armé, le polisario?".
"En tant que pays d'accueil, l'Algérie assume une responsabilité politique et des obligations juridiques et humanitaires, dont la moindre est de permettre au HCR de s'acquitter de son mandat de protection de ces populations vulnérables, à commencer par le droit à l'interview individuelle et à l'enregistrement, devant mener au retour librement consenti", relève la lettre qui fait remarquer que "les +considérations politiques+, avancées par l'Algérie pour se soustraire à ses obligations dans ce domaine sont juridiquement illégales, éthiquement immorales et humainement insupportables".
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