Après le secrétaire général de l'ONU, le Conseil de Sécurité, qui a adopté lundi une résolution sur le Sahara, a enterré le plan Baker II, qui constitue le socle de la soi-disant proposition du polisario.
C'est la première fois, depuis juillet 2003, que le Conseil de sécurité ne fait pas référence à la résolution 1495 (juillet 2003) relative au Plan Baker II dans son préambule.
Tout en réitérant son appel aux parties et aux Etats de la région de continuer à coopérer pleinement avec l'ONU, le Conseil invite également ces derniers à coopérer "les uns avec les autres" pour mettre fin à l'impasse actuelle. De ce fait, le Conseil met en relief directement le rôle de l'Algérie et sa responsabilité dans ce processus de coopération.
Tout en prenant note de l'Initiative marocaine, le Conseil se félicite des efforts du Maroc qu'il qualifie de sérieux et crédibles pour aller de l'avant vers un règlement du conflit du Sahara. Ceci signifie que l'initiative marocaine constitue la voie réaliste et appropriée pour un règlement politique et définitif de ce différend.
Il se contente, en revanche, de prendre note de la pseudo proposition du polisario, sans plus.
Par ailleurs, le Conseil tranche sur la voie à suivre pour la résolution du différend sur le Sahara. Il s'agit de l'ouverture de négociations, ce qui rejoint l'esprit, le contenu et les objectifs de l'Initiative marocaine.
La référence à "la bonne foi", un terme utilisé avec insistance dans l'Initiative marocaine, engage implicitement les autres parties à négocier de manière utile et constructive.
La mention dans la résolution 1754 "des développements survenus ces derniers mois", renvoie en fait au processus d'élaboration, de consultations internes, de concertations internationales et de présentation de l'Initiative marocaine.
En liant les négociations à l'autodétermination, le Conseil valide sur le plan juridique la procédure de l'exercice de l'autodétermination par consentement mutuel, proposé par le Maroc dans son Initiative.
Le 4-ème paragraphe de la partie dispositif de la résolution consacre le découplage entre les aspects techniques, qui concernent la MINURSO, dont le mandat a été prorogé de 6 mois, et les aspects politiques, c'est-à-dire les négociations qui doivent faire l'objet d'un rapport dans deux mois. Rabat, 01/05/07-MAP
C'est la première fois, depuis juillet 2003, que le Conseil de sécurité ne fait pas référence à la résolution 1495 (juillet 2003) relative au Plan Baker II dans son préambule.
Tout en réitérant son appel aux parties et aux Etats de la région de continuer à coopérer pleinement avec l'ONU, le Conseil invite également ces derniers à coopérer "les uns avec les autres" pour mettre fin à l'impasse actuelle. De ce fait, le Conseil met en relief directement le rôle de l'Algérie et sa responsabilité dans ce processus de coopération.
Tout en prenant note de l'Initiative marocaine, le Conseil se félicite des efforts du Maroc qu'il qualifie de sérieux et crédibles pour aller de l'avant vers un règlement du conflit du Sahara. Ceci signifie que l'initiative marocaine constitue la voie réaliste et appropriée pour un règlement politique et définitif de ce différend.
Il se contente, en revanche, de prendre note de la pseudo proposition du polisario, sans plus.
Par ailleurs, le Conseil tranche sur la voie à suivre pour la résolution du différend sur le Sahara. Il s'agit de l'ouverture de négociations, ce qui rejoint l'esprit, le contenu et les objectifs de l'Initiative marocaine.
La référence à "la bonne foi", un terme utilisé avec insistance dans l'Initiative marocaine, engage implicitement les autres parties à négocier de manière utile et constructive.
La mention dans la résolution 1754 "des développements survenus ces derniers mois", renvoie en fait au processus d'élaboration, de consultations internes, de concertations internationales et de présentation de l'Initiative marocaine.
En liant les négociations à l'autodétermination, le Conseil valide sur le plan juridique la procédure de l'exercice de l'autodétermination par consentement mutuel, proposé par le Maroc dans son Initiative.
Le 4-ème paragraphe de la partie dispositif de la résolution consacre le découplage entre les aspects techniques, qui concernent la MINURSO, dont le mandat a été prorogé de 6 mois, et les aspects politiques, c'est-à-dire les négociations qui doivent faire l'objet d'un rapport dans deux mois. Rabat, 01/05/07-MAP
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