Treize personnes, qui recrutaient des jihadistes pour l'Irak, ont été arrêtées dimanche par les services de sécurité dans la région d'El-Oued (900 km au sud-est d'Alger), ont rapporté lundi des journaux d'Alger. Neuf d'entre eux ont été placés samedi sous mandat de dépôt par le procureur de la république d'El-Oued pour adhésion à un groupe terroriste. La vaste région du Souf, région natale du numéro 2 du Front islamique du salut (FIS, dissous), Ali Belhadj et dont El-Oued est le chef-lieu, est considérée comme un berceau de l'islamisme radical en Algérie. Une branche armée de plus en plus inquiétante. Des dizaines de jeunes originaires du Souf ont fait partie des groupes armés islamistes algériens. Certains ont rallié récemment les rangs d'Al-Qaïda. En mars, une vingtaine de jeunes d'El Oued, âgés de 20 à 30 ans, avaient rejoint les rangs de la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, nouvelle appellation du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Cette organisation a revendiqué les attentats-suicides du 11 avril à Alger qui ont fait 30 morts et plus de 220 blessés. Par ailleurs, plus de 30 personnes, accusées de "soutien aux groupes terroristes", ont été arrêtées en mars et avril dans la région de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger), selon le quotidien Ech-chourouk. En février, sept attentats à la bombe et à la voiture piégée avaient visé des commissariats et des gendarmeries dans cette région et dans la région voisine de Tizi Ouzou. En outre, deux militaires et un policier ont été blessés dimanche dans l'explosion d'une bombe dans un maquis du Djebel Onk, dans la région de Tébessa (extrême est algérien), selon ce quotidien. (07/05/07 - belga)
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