Thursday, May 03, 2007

Algérie : le correspondant du Figaro devant la justice

Le procès d'Arezki Aït Larbi, journaliste algérien et correspondant des quotidiens français Le Figaro et Ouest France, a été reporté au 23 mai, indique-t-on jeudi de sources journalistiques à Alger.Arezki Aït Larbi, était convoqué, mercredi, au tribunal de Sidi M'Hamed à Alger pour répondre d'une plainte déposée pour diffamation par Sallat Abdelkader, ancien directeur au ministère algérien de la justice.Plusieurs journalistes de la presse écrite n'ont pas manqué de relever que la convocation de leur confrère devant un tribunal, intervenait la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année.Ce report est intervenu en raison de l'absence du plaignant, ce qui a amené la présidente du tribunal à opter pour le report du procès au 23 mai.Réagissant à ce procès, Arezki Aït Larbi a affirmé détenir la preuve relative aux faits contenus dans son article qui dénonçait les conditions carcérales au pénitencier de Tazoult-Lambèze et mettait nommément en cause le directeur de l'application des peines au ministère de la justice, Abdelkader Sallat.Selon Arezki Aït Larbi, il y a un fait important dans cette affaire: La disparition et la reparution soudaine du dossier ayant trait à son affaire.Comment un dossier de l'affaire qui a fait l'objet d'une recherche minutieuse et qui était ""égaré"" encore le lundi 30 avril dernier, a été finalement retrouvé hier mercredi, s'est-il interrogé."Samedi, lorsque j'ai été convoqué au tribunal, on m'a signifié que mon dossier était introuvable. Aujourd'hui, il s'est avéré qu'il n'a pas disparu et que le jugement y figure"", a-t-il dit.Un comité de soutien au journaliste a été mis sur pied par ses confrères, qui ont salué le geste de certains avocats qui se sont constitués spontanément pour assurer la défense d'Arezki Aït-Larbi. Ce dernier a été arrêté jeudi dernier par la police aux frontières de l'aéroport d'Alger, au moment où il allait embarquer pour Paris. Présenté au procureur d'El Harrach, le journaliste a été emmené ensuite au commissariat central d'Alger, avant d'être relâché en lui remettant, toutefois, une convocation le sommant de se présenter le lendemain au tribunal.
ALM 02/05/2007-Aujourd'hui Le Maroc.

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