Dans plusieurs régions d’Algérie, l’insécurité continue à susciter de vives inquiétudes pour le département d’Etat américain, qui a recommandé à ses ressortissants d’évaluer minutieusement les risques en cas de voyage en Algérie. Dans une nouvelle note de voyage publiée la semaine dernière, et qui remplace celle diffusée le 31 août dernier, Washington évoque les incidents sécuritaires survenus en Algérie ces derniers mois.
Le département d’Etat américain exhorte ses citoyens à considérer pleinement les risques quant à leur sécurité personnelle en cas de voyage en Algérie. Bien que les forces de sécurité algériennes réussissent à contrecarrer les intrusions des groupes armés dans la capitale ainsi que dans la majorité des centres urbains, trois attentats ont eu lieu dans la banlieue d’Alger en octobre dernier, fait observer le ministère américain.
Le département de Mme Condoleeza Rice fait référence aux attentats à la voiture piégée perpétrés le 29 octobre dernier contre les sièges des sûretés urbaines à Dergana et Réghaïa, qui ont fait 3 morts et 24 blessés selon un bilan officiel.
En outre, la note indique que les attaques sporadiques, les attentats à la bombe, les faux barrages, les embuscades, les enlèvements et les assassinats se poursuivent en Algérie, principalement dans les régions isolées. Le texte conseille donc vivement aux ressortissants américains présents en Algérie d’éviter de voyager entre les villes, comme il leur recommande de recourir à des escortes professionnelles ou à des guides agréés pour mettre en place des arrangements sécuritaires en cas de déplacement vers les régions montagneuses du nord du pays ainsi que les régions du Sud proches de Tamanrasset.
En tout état de cause, souligne le document, les autorités algériennes soumettent le personnel de l’ambassade des Etats-Unis à Alger à l’obtention d’une autorisation et d’une escorte armée pour les déplacements hors wilaya ainsi que vers la Casbah.
Par contre, il existe une totale liberté de mouvement pour les étrangers dans le centre de la capitale, ajoute la note. Celle-ci rappelle aux éventuels visiteurs américains de s’assurer à l’avance des mesures de sécurité, notamment en choisissant des sites de séjour reconnus pour être sécurisés.
Les recommandations sont destinées, selon le département d’Etat, à offrir le maximum de renseignements aux citoyens américains, mais ne visent point à les décourager de se rendre en Algérie. Cette mise en garde intervient un mois après celle diffusée par le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, qui a jugé que la situation sécuritaire en Algérie «s’est détériorée» depuis les attentats de Réghaïa et Dergana.
Dans sa dernière note, le département de Mme Margaret Beckett estimait, en effet, que l’Algérie continue de constituer un risque pour les étrangers et avait, partant, alerté les ressortissants britanniques des menaces qui pèsent sur leur sécurité, notamment depuis la reprise des attentats à la bombe et au véhicule piégé.
Contrairement à Washington, Londres dissuade les touristes britanniques de se rendre dans les villes du nord du pays et recommande une extrême vigilance à ceux qui seraient obligés de s’y rendre, notamment dans le cadre de voyages d’affaires.
Le département d’Etat américain exhorte ses citoyens à considérer pleinement les risques quant à leur sécurité personnelle en cas de voyage en Algérie. Bien que les forces de sécurité algériennes réussissent à contrecarrer les intrusions des groupes armés dans la capitale ainsi que dans la majorité des centres urbains, trois attentats ont eu lieu dans la banlieue d’Alger en octobre dernier, fait observer le ministère américain.
Le département de Mme Condoleeza Rice fait référence aux attentats à la voiture piégée perpétrés le 29 octobre dernier contre les sièges des sûretés urbaines à Dergana et Réghaïa, qui ont fait 3 morts et 24 blessés selon un bilan officiel.
En outre, la note indique que les attaques sporadiques, les attentats à la bombe, les faux barrages, les embuscades, les enlèvements et les assassinats se poursuivent en Algérie, principalement dans les régions isolées. Le texte conseille donc vivement aux ressortissants américains présents en Algérie d’éviter de voyager entre les villes, comme il leur recommande de recourir à des escortes professionnelles ou à des guides agréés pour mettre en place des arrangements sécuritaires en cas de déplacement vers les régions montagneuses du nord du pays ainsi que les régions du Sud proches de Tamanrasset.
En tout état de cause, souligne le document, les autorités algériennes soumettent le personnel de l’ambassade des Etats-Unis à Alger à l’obtention d’une autorisation et d’une escorte armée pour les déplacements hors wilaya ainsi que vers la Casbah.
Par contre, il existe une totale liberté de mouvement pour les étrangers dans le centre de la capitale, ajoute la note. Celle-ci rappelle aux éventuels visiteurs américains de s’assurer à l’avance des mesures de sécurité, notamment en choisissant des sites de séjour reconnus pour être sécurisés.
Les recommandations sont destinées, selon le département d’Etat, à offrir le maximum de renseignements aux citoyens américains, mais ne visent point à les décourager de se rendre en Algérie. Cette mise en garde intervient un mois après celle diffusée par le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, qui a jugé que la situation sécuritaire en Algérie «s’est détériorée» depuis les attentats de Réghaïa et Dergana.
Dans sa dernière note, le département de Mme Margaret Beckett estimait, en effet, que l’Algérie continue de constituer un risque pour les étrangers et avait, partant, alerté les ressortissants britanniques des menaces qui pèsent sur leur sécurité, notamment depuis la reprise des attentats à la bombe et au véhicule piégé.
Contrairement à Washington, Londres dissuade les touristes britanniques de se rendre dans les villes du nord du pays et recommande une extrême vigilance à ceux qui seraient obligés de s’y rendre, notamment dans le cadre de voyages d’affaires.
(le jeune indépedant)
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