Une étude menée en Algérie et en Tunisie dont le rapport a été rendu public, indique que la corruption est un obstacle au développement de l’économie algérienne dès lors que beaucoup d’entreprises préfèrent dissimuler une partie plus ou moins importante de leurs revenus pour réduire leur niveau d’imposition.jeudi 6 avril 2006.
Le Rapport femise 2005 sur l’Algérie épingle la petite et la moyenne corruption des entreprises algériennes.
Le rapport signale, par ailleurs, que si la position concurrentielle de l’entreprise est faible, “elle peut développer son activité informelle afin de diminuer le coût du travail et échapper à des procédures complexes”. Les défaillances du système juridique expliquent aussi le niveau de l’activité informelle “dans la mesure où l’intérêt de déclarer l’activité est de la protéger”. Les entreprises, souligne le rapport du Femise, “peuvent donc faire appel à la corruption pour garantir la protection de leurs droits lorsque le système juridique est défaillant”. Si la capacité de faire respecter les droits de propriété ou de contrat des autorités est, en effet, peu satisfaisante, le coût d’opportunité d’inscrire son activité dans l’économie informelle diminue.
La petite corruption au quotidien en Algérie, exercée ou subie, et qui conditionne le bon déroulement des activités des firmes, joue plus lourdement dans la décision des entreprises de mener des activités informelles que la corruption qui vise à influencer sur le contenu des lois et des règlements, pratique qui relève d’une stratégie de plus long terme. Plus la part de l’activité informelle est significative, plus les firmes sont incitées à pratiquer la corruption sous les différentes formes envisagées. Cependant, c’est là une arme à double tranchant puisque la corruption est alors considérée par les entreprises comme une entrave à l’extension de leur activité. Les entreprises, qui jugent que les taxes sont contraignantes, sont moins sensibles au problème de la corruption qui est assimilée à une taxe additionnelle relativement moins lourde.
En termes de recommandations de politique économique, les résultats de cette étude soulignent donc le fait que, pour être efficace, en Algérie comme en Tunisie, une politique de lutte contre l’économie informelle doit aller de pair avec une politique de réduction de la corruption et d’amélioration des performances du système juridique, notamment du point de vue du respect des contrats et des droits de propriété.
Le Rapport femise 2005 sur l’Algérie épingle la petite et la moyenne corruption des entreprises algériennes.
Le rapport signale, par ailleurs, que si la position concurrentielle de l’entreprise est faible, “elle peut développer son activité informelle afin de diminuer le coût du travail et échapper à des procédures complexes”. Les défaillances du système juridique expliquent aussi le niveau de l’activité informelle “dans la mesure où l’intérêt de déclarer l’activité est de la protéger”. Les entreprises, souligne le rapport du Femise, “peuvent donc faire appel à la corruption pour garantir la protection de leurs droits lorsque le système juridique est défaillant”. Si la capacité de faire respecter les droits de propriété ou de contrat des autorités est, en effet, peu satisfaisante, le coût d’opportunité d’inscrire son activité dans l’économie informelle diminue.
La petite corruption au quotidien en Algérie, exercée ou subie, et qui conditionne le bon déroulement des activités des firmes, joue plus lourdement dans la décision des entreprises de mener des activités informelles que la corruption qui vise à influencer sur le contenu des lois et des règlements, pratique qui relève d’une stratégie de plus long terme. Plus la part de l’activité informelle est significative, plus les firmes sont incitées à pratiquer la corruption sous les différentes formes envisagées. Cependant, c’est là une arme à double tranchant puisque la corruption est alors considérée par les entreprises comme une entrave à l’extension de leur activité. Les entreprises, qui jugent que les taxes sont contraignantes, sont moins sensibles au problème de la corruption qui est assimilée à une taxe additionnelle relativement moins lourde.
En termes de recommandations de politique économique, les résultats de cette étude soulignent donc le fait que, pour être efficace, en Algérie comme en Tunisie, une politique de lutte contre l’économie informelle doit aller de pair avec une politique de réduction de la corruption et d’amélioration des performances du système juridique, notamment du point de vue du respect des contrats et des droits de propriété.
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