L'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées est confisquée et détournéeUne situation dramatique prévaut dans les camps de Tindouf où les populations sahraouies privées de liberté souffrent le martyre et supportent les persécutions de polisariens qui n'ont en tête que la torture des innocents. L'aide humanitaire destinée en principe aux séquestrés des camps de Lahmada est constamment confisquée et détournée au profit d'une poignée de mercenaires qui mènent un train de vie extravagant alors que les populations manquent cruellement d'eau potable et des moyens élémentaires d'une vie décente. A cette situation humanitaire préoccupante s'ajoutent les enlèvements et les assassinats auxquels se livrent les milices du polisario. Les séquestrés des camps de Tindouf risquent de périr de faim et de maladies. La gravité de leur situation a été confirmée par l'Association de défense des séquestrés à Tindouf (ADESETI), une ONG sahraouie basée à Stockholm (Suède), qui dénonce la "situation d'asservissement" dans laquelle se trouvent les populations sahraouies sur le territoire algérien, en violation des dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.Aujourd'hui, plusieurs anciens hauts responsables de cette entité séparatiste accusent ouvertement Mohamed Abdelaziz d'être "obsédé par la seule tâche de conserver éternellement les rênes du pouvoir". Parmi eux, Cheikh Ahmed Aliyat Chaâbane Ouled Garradi, qui a récemment regagné la mère patrie en compagnie de son fils et de son neveu, et qui a fait savoir que tous les séquestrés dans les camps de Tindouf continuent d'endurer les affres de la répression et de l'humiliation.Salam Salami Ambirik Jomani, qui a été lui-même victime de la répression dans les geôles du polisario pendant plus de trois ans, a indiqué que la tribu de Salam s'est opposée depuis 1976 à la politique du polisario fondée sur la guerre, rappelant que 800 personnes avaient déposé les armes pour se regrouper, depuis, dans des camps isolés à Tindouf.L'objectif est "d'anéantir les véritables habitants sahraouis et de les remplacer par des Sahraouis d'origine algérienne", avait souligné l'Association des disparus chez le polisario. Mohamed Lamine Salami, qui a également regagné le Maroc en compagnie de Cheikh Oueld Aliyat et de Mohamed Saïd Oueld Lamine Saleh Oueld Ahmed Aliyat, a appelé les organisations internationales spécialisées à intervenir pour faire toute la lumière sur les agressions et la répression dans les camps de Tindouf. Dans ce sens, l'Adeseti soulève aussi un autre drame vécu par les Sahraouis détenus dans les camps de Tindouf, à savoir le déchirement familial résultant de l'impossibilité pour des milliers d'entre eux de quitter librement le désert algérien pour pouvoir rendre visite à leurs proches dans les provinces sahariennes marocaines. Pour sa part, le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe (CSCSME) a appelé la Commission européenne (CE) à intercéder pour mettre un terme aux souffrances des populations séquestrées à Tindouf, dans le sud algérien. Le Comité dénonce "l'arbitraire et l'incarcération inhumaine de ces détenus par les autorités algériennes qui, au demeurant, refusent le recensement global des Sahraouis marocains et transgressent toutes les réglementations et obligations internationales". Le Comité a également invité le Parlement européen à agir pour éclairer l'opinion publique internationale sur la situation dans les camps de Tindouf et contribuer activement à la levée du blocus imposé aux populations séquestrées. -------------------------------------------
Témoignages accablantsLes Sahraouis qui ont pu échapper des camps de Tindouf "nous ont fait part de témoignages accablants contre plusieurs dirigeants du polisario, groupe armé contrôlant lesdits camps. Dans ces témoignages, plusieurs cas de viols de femmes et d'enfants, d'emprisonnement arbitraire et abusif, de torture ainsi que d'élimination physique, sont rapportés avec des détails (noms des tortionnaires, dates des sévices, lieux des détentions), qui ne peuvent laisser de doutes quant à leur véracité", ajoute l'Adeseti. "Plusieurs mères, ayant réussi à fuir les camps de Tindouf, continuent de souffrir de ne pas pouvoir récupérer leurs enfants, dont plusieurs sont mineurs d'âge, un droit fondamental reconnu universellement à chaque mère, à savoir le droit à la garde de son enfant", déplore l'Adeseti, qui invoque les dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, dont la communauté internationale a célébré dimanche dernier le 58e anniversaire. "Le malheur de ces mères, dont nous avons la charge de vous porter le cri de détresse, est aggravé par le sort subi par leurs enfants déportés en bas âge vers des pays lointains, sous prétexte de leur formation, lieux pourtant où ils subissent les pires exploitations", ajoute l'ONG en allusion à la déportation de centaines de jeunes sahraouis à Cuba et dans d'autres pays d'Amérique latine.E.M.R.
Témoignages accablantsLes Sahraouis qui ont pu échapper des camps de Tindouf "nous ont fait part de témoignages accablants contre plusieurs dirigeants du polisario, groupe armé contrôlant lesdits camps. Dans ces témoignages, plusieurs cas de viols de femmes et d'enfants, d'emprisonnement arbitraire et abusif, de torture ainsi que d'élimination physique, sont rapportés avec des détails (noms des tortionnaires, dates des sévices, lieux des détentions), qui ne peuvent laisser de doutes quant à leur véracité", ajoute l'Adeseti. "Plusieurs mères, ayant réussi à fuir les camps de Tindouf, continuent de souffrir de ne pas pouvoir récupérer leurs enfants, dont plusieurs sont mineurs d'âge, un droit fondamental reconnu universellement à chaque mère, à savoir le droit à la garde de son enfant", déplore l'Adeseti, qui invoque les dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, dont la communauté internationale a célébré dimanche dernier le 58e anniversaire. "Le malheur de ces mères, dont nous avons la charge de vous porter le cri de détresse, est aggravé par le sort subi par leurs enfants déportés en bas âge vers des pays lointains, sous prétexte de leur formation, lieux pourtant où ils subissent les pires exploitations", ajoute l'ONG en allusion à la déportation de centaines de jeunes sahraouis à Cuba et dans d'autres pays d'Amérique latine.E.M.R.
LE MATIN, 11.12.2006
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