Un crime contre l'humanité est en train de se perpétrer dans les camps de Tindouf. Les séquestrés de cette localité algérienne souffrent le martyr et supportent les affres d'une poignée de mercenaires qui n'a en tête que la torture des innocents.Plusieurs associations de défense des droits de l'Homme, établies au Maroc ou à l'étranger, attirent l'attention de la communauté internationale sur la multiplication des témoignages faisant état d'une détérioration alarmante de la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf. Selon le président de l'Organisation américaine des droits de l'Homme «Interfaith International», Charles Graves, les persécutions continuent et la situation dans les camps est telle que beaucoup de personnes sont parties et plusieurs ex-responsables ou membres du «polisario» l'ont quitté.Parmi eux, Salek Mahjoub a ouvertement accusé Mohamed Abdelaziz d'être «obsédé par la seule tâche de conserver éternellement les brides du pouvoir et de condamner la population sahraouie à l'exil permanent sur le territoire algérien, à l'ignorance, au tribalisme et à la corruption». «Malgré les nombreux appels lancés pour la levée du blocus imposé aux séquestrés marocains dans le sud-ouest de l'Algérie, ces derniers sont toujours retenus contre leur volonté dans des conditions inhumaines», souligne le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Onu.L'Association de défense des séquestrés à Tindouf (ADESETI), une ONG sahraouie basée à Stockholm (Suède), a également dénoncé la «situation d'asservissement» dans laquelle se trouvent les populations sahraouies sur le territoire algérien, en violation des dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.Rappelons que la présidente de l'Association britannique «Family Protection», Jane Standing, avait, de son côté, dénoncé les violations par le "polisario" de la Convention de Genève et du droit humanitaire international. Intervenant devant la 4e Commission de l'Onu, Mme Standing avait rappelé que «certaines questions demeurent non résolues et concernent les prisonniers disparus ou assassinés dans les camps de Tindouf». «Le sort de ces derniers reste toujours inconnu et les dépouilles des morts ne sont pas rapatriées», a-t-elle précisé. Le comité dénonce «l'arbitraire et l'incarcération inhumaine de ces détenus par les autorités algériennes, qui au demeurant refusent le recensement global des Sahraouis marocains et transgressent toutes les réglementations et obligations internationales». De même, le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe (CSCSME) a appelé la Commission européenne à intervenir pour mettre un terme aux souffrances des populations séquestrées à Tindouf.Pour sa part, l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme (ASADEDH), basée en Espagne, a dénoncé le fait que des membres du "polisario", qui ont commis des violations des droits humains, continuent de se déplacer sur le territoire espagnol et en Europe avec "une impunité totale". S'agissant de la situation humanitaire dans ces camps de la honte, des voix s'élèvent pour appeler au contrôle et à l'ouverture d'une enquête sur le sort de l'aide accordée aux populations séquestrées à Tindouf. Ces dernières risquent de périr de faim et de maladies. La gravité de leur situation a été confirmée par plusieurs institutions internationales, dont le Centre européen de recherche, d'analyse et de conseil en matière stratégique. L'ASADEDH, composée essentiellement d'anciennes victimes du "polisario" et d'acteurs issus des provinces du Sud a, quant à elle, demandé l'ouverture d'une enquête sur les 900.000 euros que le gouvernement des îles Canaries a octroyés en 2006 à titre d'aide humanitaire aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie. «Nous pensons que cette somme a servi au financement de manifestations et d'actes hostiles à l'intérieur et en dehors du territoire marocain contre le Royaume du Maroc, et non pour l'achat de denrées alimentaires et de médicaments en vue d'améliorer les conditions de vie des Sahraouis séquestrés à Tindouf», a affirmé le président de l'ASADEDH, Ramdan Masaoud, cité par le quotidien canarien «La Provincia».----------------------------------------------------------------
Les Sahraouis veulent rentrer au MarocTrente et un ans après la Marche verte, les provinces du sud du Maroc bénéficient aujourd'hui d'une stabilité exemplaire et disposent d'un haut niveau de développement et d'évolution économique et social. Grâce à la réalisation de grands projets, ces régions sont bien équipées de différentes infrastructures de base et n'ont rien à envier aux autres régions du Maroc.Parallèlement, le Maroc a proposé une solution politique, réaliste et démocratique pour clore ce dossier, dans le cadre du respect de la légitimité internationale. Cette initiative a été renforcée par le projet de gestion autonome des provinces sahariennes, dans le cadre de la souveraineté nationale. Quant aux "polisariens", ils traversent une phase de désintégration avancée en raison de la désaffection de plusieurs d'entre eux qui regagnent massivement le Maroc.Selon le président de l'ASADEDH, Ramdan Masaoud, «70% de la population des camps de Tindouf opterait pour un retour au Maroc, si les autorités algériennes et le "polisario" permettaient la tenue d'élections libres». M. Masaoud a qualifié de normale la situation dans les provinces du Sud, précisant qu'il «n'y a ni violence, ni affrontements dans cette région».
Les Sahraouis veulent rentrer au MarocTrente et un ans après la Marche verte, les provinces du sud du Maroc bénéficient aujourd'hui d'une stabilité exemplaire et disposent d'un haut niveau de développement et d'évolution économique et social. Grâce à la réalisation de grands projets, ces régions sont bien équipées de différentes infrastructures de base et n'ont rien à envier aux autres régions du Maroc.Parallèlement, le Maroc a proposé une solution politique, réaliste et démocratique pour clore ce dossier, dans le cadre du respect de la légitimité internationale. Cette initiative a été renforcée par le projet de gestion autonome des provinces sahariennes, dans le cadre de la souveraineté nationale. Quant aux "polisariens", ils traversent une phase de désintégration avancée en raison de la désaffection de plusieurs d'entre eux qui regagnent massivement le Maroc.Selon le président de l'ASADEDH, Ramdan Masaoud, «70% de la population des camps de Tindouf opterait pour un retour au Maroc, si les autorités algériennes et le "polisario" permettaient la tenue d'élections libres». M. Masaoud a qualifié de normale la situation dans les provinces du Sud, précisant qu'il «n'y a ni violence, ni affrontements dans cette région».
(El Mahjoub Rouane LE MATIN 25/12/2006)
No comments:
Post a Comment