Lors d'une opération spectaculaire et parfaitement coordonnée, trois kamikazes ont fait exploser leurs véhicules piégés aux abords de deux sites symboles du pouvoir algérien: le palais du gouvernement dans le centre de la capitale et un poste de police dans la banlieue. On déplore 24 morts et 222 blessés.
Ce triple attentat-suicide a été revendiqué par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, ou "Al-Qaïda en Afrique du Nord islamique", nouveau nom que s'est donné en janvier le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), a rapporté la chaîne panarabe par satellite Al-Jazira.
"Nous n'aurons pas de repos tant que chaque recoin de la terre islamique ne sera pas libéré des forces étrangères", a déclaré Abou Mohammed Salah, qui s'est présenté comme un porte-parole de la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, dans un appel de revendication donné au bureau marocain d'Al-Jazira à Rabat.
Dans son message de revendication, l'organisation terroriste parle d'un troisième site visé, les locaux d'Interpol, qui n'a pas été mentionné par les autorités algériennes. Les informations données par le porte-parole d'Al-Qaïda ne pouvaient pas dans l'immédiat être vérifiées de façon indépendante.
Sur un site Internet islamique, la branche d'Al-Qaïda a diffusé les photos de trois hommes présentés comme les trois kamikazes et identifiés sous les noms de Mouadh ben Jabal, al-Zoubaïr Abou Sajda et Abou Dajjana.
"Douze morts et 135 blessés sont à déplorer dans l'attentat ayant ciblé l'entrée du palais du gouvernement", annonce la Protection civile algérienne dans un communiqué, précisant que "ce nouveau bilan risque de s'alourdir". Le second attentat, qui a visé le poste de police de Bab Ezzouar, à l'est de la capitale, a fait 12 morts et 87 blessés. Un précédent bilan faisait état de 23 morts et 162 blessés.
Le Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem ne se trouvait pas dans le palais du gouvernement au moment de l'attaque. Mais, quelques heures après l'attentat, il est venu faire une déclaration à la presse devant l'immeuble qui a été partiellement dévasté sur six étages, y compris ses bureaux. Le chef du gouvernement a dénoncé un "acte criminel qui relève de la pure lâcheté et de la trahison, au moment où le peuple algérien revendique la réconciliation nationale". "Pour le moment, le plus urgent est de sortir les morts et blessés qui sont à l'intérieur de l'immeuble", a-t-il ajouté.
Deux témoins ont raconté avoir vu un véhicule rouge foncer en direction du bâtiment, puis la police ouvrir le feu pour le forcer à s'arrêter, avant qu'il n'explose. Le palais du gouvernement abrite les bureaux du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur.
La police a établi un périmètre de sécurité autour de l'esplanade conduisant au palais du gouvernement. Cinq ambulances se sont rendues sur les lieux de la déflagration qui a été ressentie dans les immeubles voisins. Les vitres de la façade ont été brisées, et une dizaine de voitures étaient calcinées devant le palais.
Plusieurs personnes ont été évacuées en ambulance. Un homme saignait à la tête, alors qu'une femme, l'air hagard et en larmes, était soignée pour une blessure à la tête.
Fayza Kebdi, une avocate travaillant dans un bureau en face du palais du gouvernement, a rapporté que le souffle de l'explosion avait brisé toutes les vitres de son immeuble. Son mari a été projeté à "six ou sept mètres" d'elle. "Pour nous, les années de terrorisme étaient finies. On pensait que tout était rentré dans l'ordre", a-t-elle déclaré. "Mais maintenant, il y a la peur que ça rebondisse".
A Paris, le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy a exprimé son "horreur" et son "indignation après les attentats qui viennent de frapper Alger". Dans un communiqué diffusé par le quai d'Orsay, le ministre français des Affaires étrangères "assure les autorités algériennes de notre pleine solidarité dans leur lutte contre le terrorisme".
Ce triple attentat-suicide a été revendiqué par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, ou "Al-Qaïda en Afrique du Nord islamique", nouveau nom que s'est donné en janvier le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), a rapporté la chaîne panarabe par satellite Al-Jazira.
"Nous n'aurons pas de repos tant que chaque recoin de la terre islamique ne sera pas libéré des forces étrangères", a déclaré Abou Mohammed Salah, qui s'est présenté comme un porte-parole de la branche d'Al-Qaïda au Maghreb, dans un appel de revendication donné au bureau marocain d'Al-Jazira à Rabat.
Dans son message de revendication, l'organisation terroriste parle d'un troisième site visé, les locaux d'Interpol, qui n'a pas été mentionné par les autorités algériennes. Les informations données par le porte-parole d'Al-Qaïda ne pouvaient pas dans l'immédiat être vérifiées de façon indépendante.
Sur un site Internet islamique, la branche d'Al-Qaïda a diffusé les photos de trois hommes présentés comme les trois kamikazes et identifiés sous les noms de Mouadh ben Jabal, al-Zoubaïr Abou Sajda et Abou Dajjana.
"Douze morts et 135 blessés sont à déplorer dans l'attentat ayant ciblé l'entrée du palais du gouvernement", annonce la Protection civile algérienne dans un communiqué, précisant que "ce nouveau bilan risque de s'alourdir". Le second attentat, qui a visé le poste de police de Bab Ezzouar, à l'est de la capitale, a fait 12 morts et 87 blessés. Un précédent bilan faisait état de 23 morts et 162 blessés.
Le Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem ne se trouvait pas dans le palais du gouvernement au moment de l'attaque. Mais, quelques heures après l'attentat, il est venu faire une déclaration à la presse devant l'immeuble qui a été partiellement dévasté sur six étages, y compris ses bureaux. Le chef du gouvernement a dénoncé un "acte criminel qui relève de la pure lâcheté et de la trahison, au moment où le peuple algérien revendique la réconciliation nationale". "Pour le moment, le plus urgent est de sortir les morts et blessés qui sont à l'intérieur de l'immeuble", a-t-il ajouté.
Deux témoins ont raconté avoir vu un véhicule rouge foncer en direction du bâtiment, puis la police ouvrir le feu pour le forcer à s'arrêter, avant qu'il n'explose. Le palais du gouvernement abrite les bureaux du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur.
La police a établi un périmètre de sécurité autour de l'esplanade conduisant au palais du gouvernement. Cinq ambulances se sont rendues sur les lieux de la déflagration qui a été ressentie dans les immeubles voisins. Les vitres de la façade ont été brisées, et une dizaine de voitures étaient calcinées devant le palais.
Plusieurs personnes ont été évacuées en ambulance. Un homme saignait à la tête, alors qu'une femme, l'air hagard et en larmes, était soignée pour une blessure à la tête.
Fayza Kebdi, une avocate travaillant dans un bureau en face du palais du gouvernement, a rapporté que le souffle de l'explosion avait brisé toutes les vitres de son immeuble. Son mari a été projeté à "six ou sept mètres" d'elle. "Pour nous, les années de terrorisme étaient finies. On pensait que tout était rentré dans l'ordre", a-t-elle déclaré. "Mais maintenant, il y a la peur que ça rebondisse".
A Paris, le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy a exprimé son "horreur" et son "indignation après les attentats qui viennent de frapper Alger". Dans un communiqué diffusé par le quai d'Orsay, le ministre français des Affaires étrangères "assure les autorités algériennes de notre pleine solidarité dans leur lutte contre le terrorisme".
A noter que l'Algérie abrite beaucoup de groupes terroristes telque le Polisario, le GSPC et la branche maghrébine d'Alqaeda et menacent la sécurité et l a stabilité de la région du Maghreb
mercredi 11 avril 2007, 21:01
(d'après AP)
(d'après AP)
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