Le journal français "Le Figaro" paraissant ce samedi écrit que "l'Algérie vient d'entrer dans une nouvelle zone de turbulences d'autant plus inquiétante que le régime semble en apnée politique".
Dans un article consacré aux attentats perpétrés le 11 avril à Alger, le quotidien s'interroge comment les terroristes ont-ils réussi à acheminer au coeur de la capitale 700 kg de TNT? et que, si Alger est devenue une passoire, pourquoi n'y a-t-il eu aucune sanction? Cité par le quotidien, un diplomate souligne que le coup d'éclat du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), témoigne que "le terrorisme à l'irakienne s'exporte et qu'il faut donc s'attendre au pire".
"Le gouvernement, qui se flattait encore tout récemment d'avoir mis hors d'état de nuire le GSPC est dans l'embarras", relève le journal pour qui, outre les failles sécuritaires, les attentats ont mis à nu un climat politique "délétère".
Et de souligner, à cet égard, que les opérations de ratissage menées par l'armée contre une poignée d'irréductibles n'ont jamais fait illusion.
Pour le "Figaro", le "terrorisme résiduel", selon l'expression officielle, que le pouvoir avait les moyens d'éradiquer, "justifiait depuis des années le maintien d'un état d'urgence qui permet surtout de museler la société civile".
Il affirme, en outre, que le "camouflet est d'autant plus cuisant qu'Alger s'enorgueillit d'être le gardien du flanc sud de l'Europe, mais aussi de l'accès à des ressources énergétiques qui drainent des milliers d'investisseurs étrangers". Dans une déclaration au journal, l'avocat algérien Ali Yaya rappelle que dès le début des années 1990, la sécurité militaire (DRS), "cet Etat dans l'Etat, qui tire depuis toujours les ficelles de la vie politique algérienne, avait noyauté la mouvance islamiste armée".
Le journal souligne en conclusion que "le cauchemar du terrorisme a opportunément détourné l'attention de l'opinion publique" et, que dans les médias, le spectre d'Al Qaïda a pris la place du procès Khalifa, qui avait éclaboussé plusieurs ministres.
Dans un article consacré aux attentats perpétrés le 11 avril à Alger, le quotidien s'interroge comment les terroristes ont-ils réussi à acheminer au coeur de la capitale 700 kg de TNT? et que, si Alger est devenue une passoire, pourquoi n'y a-t-il eu aucune sanction? Cité par le quotidien, un diplomate souligne que le coup d'éclat du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), témoigne que "le terrorisme à l'irakienne s'exporte et qu'il faut donc s'attendre au pire".
"Le gouvernement, qui se flattait encore tout récemment d'avoir mis hors d'état de nuire le GSPC est dans l'embarras", relève le journal pour qui, outre les failles sécuritaires, les attentats ont mis à nu un climat politique "délétère".
Et de souligner, à cet égard, que les opérations de ratissage menées par l'armée contre une poignée d'irréductibles n'ont jamais fait illusion.
Pour le "Figaro", le "terrorisme résiduel", selon l'expression officielle, que le pouvoir avait les moyens d'éradiquer, "justifiait depuis des années le maintien d'un état d'urgence qui permet surtout de museler la société civile".
Il affirme, en outre, que le "camouflet est d'autant plus cuisant qu'Alger s'enorgueillit d'être le gardien du flanc sud de l'Europe, mais aussi de l'accès à des ressources énergétiques qui drainent des milliers d'investisseurs étrangers". Dans une déclaration au journal, l'avocat algérien Ali Yaya rappelle que dès le début des années 1990, la sécurité militaire (DRS), "cet Etat dans l'Etat, qui tire depuis toujours les ficelles de la vie politique algérienne, avait noyauté la mouvance islamiste armée".
Le journal souligne en conclusion que "le cauchemar du terrorisme a opportunément détourné l'attention de l'opinion publique" et, que dans les médias, le spectre d'Al Qaïda a pris la place du procès Khalifa, qui avait éclaboussé plusieurs ministres.
Paris, 21/04/07-MAP
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