La presse algérienne, y compris les médias publics, boucle l'année avec des résultats de production anti-marocaine défiant toutes les performances des années précédentes, se positionnant sur le dossier du Sahara, comme le principal protagoniste du Maroc, aux côtés des autorités algériennes et des séparatistes.
La presse algérienne, avec toute la panoplie de titres dits indépendants, parle d'une seule voix sur le dossier du Sahara, tient le même discours, faisant parfois du simple "copier-coller".
Son unique référence, son unique source d'information: les pouvoirs publics, les séparatistes ou encore une +agence de presse+, qui a poussé dans le désert et qui a pour unique abonné, une consœur plus ancienne, située au nord du pays.
En près de deux décennies, c'est à dire depuis les émeutes d'octobre 1988 à Alger, les médias algériens n'ont pas changé d'un iota leur opinion sur le dossier du Sahara. L'engagement militaire de l'Algérie dans le conflit armé, en hommes et en matériel, le coût de l'investissement militaire et diplomatique et surtout l'absence d'intérêt pour le contribuable algérien, qui est le dépositaire du pétrole et du gaz, relèvent du tabou.
A l'instar des autorités, des état-major des syndicats et de certains partis, les journaux, issus eux aussi des carcans de l'ancien parti unique, mènent un seul combat : l'autodétermination du "peuple" sahraoui, dont le nombre ne totalise pas les seuls habitants de la ville de Tindouf.
Les autorités algériennes n'en démordent pas. Elles veulent en faire une République, qu'elles ont été d'ailleurs les premières au monde à reconnaître.
Tout ça, c'est simplement parce que "nous voulons du bien au Maroc", comme dirait un responsable algérien. Sur ce dossier, le débat est pratiquement interdit en Algérie et tout Algérien qui prend le risque d'exprimer un avis contraire à celui des autorités, est dénoncé comme un traître. L'Algérie fait la guerre au Maroc depuis 30 ans, provoquant une rupture totale entre deux peuples, avec pour seul motif le principe d'autodétermination.
C'est manifestement un signe que l'Algérie n'a pas changé et qu'elle reste cantonnée dans le vieux discours d'antan, qui a prouvé sa faillite aux plans politique, économique et social, dès que le prix du baril a chuté à moins de 14 dollars, à la fin de la décennie 80.
Si tous les choix ont été remis en question, il reste que sur le dossier du Sahara, Alger reste engluée dans le carcan d'un autre temps et continue de tenir un discours archaïque figé. L'investissement colossal effectué au plan international freine toute évolution. Les médias restent, quant à eux, enfermés dans cette logique qui n'est pas la leur.
Le Maroc est pourtant, par comparaison à l'Algérie, en position de partie au conflit. Jamais, le point de vue marocain n'a été répercuté par les médias algériens, alors que ce pays se disant une "partie concernée" ose affirmer qu'il n'a ni chamelle ni chameau dans cette affaire.
Dans ces conditions, un débat en Algérie sur la question du Sahara, en présence du Maroc, relève de l'utopie. Et dans les colonnes de la presse écrite "indépendante", il restera une chimère.
L'Indépendance des médias algériens reste donc entièrement à reconstruire.
La presse algérienne, avec toute la panoplie de titres dits indépendants, parle d'une seule voix sur le dossier du Sahara, tient le même discours, faisant parfois du simple "copier-coller".
Son unique référence, son unique source d'information: les pouvoirs publics, les séparatistes ou encore une +agence de presse+, qui a poussé dans le désert et qui a pour unique abonné, une consœur plus ancienne, située au nord du pays.
En près de deux décennies, c'est à dire depuis les émeutes d'octobre 1988 à Alger, les médias algériens n'ont pas changé d'un iota leur opinion sur le dossier du Sahara. L'engagement militaire de l'Algérie dans le conflit armé, en hommes et en matériel, le coût de l'investissement militaire et diplomatique et surtout l'absence d'intérêt pour le contribuable algérien, qui est le dépositaire du pétrole et du gaz, relèvent du tabou.
A l'instar des autorités, des état-major des syndicats et de certains partis, les journaux, issus eux aussi des carcans de l'ancien parti unique, mènent un seul combat : l'autodétermination du "peuple" sahraoui, dont le nombre ne totalise pas les seuls habitants de la ville de Tindouf.
Les autorités algériennes n'en démordent pas. Elles veulent en faire une République, qu'elles ont été d'ailleurs les premières au monde à reconnaître.
Tout ça, c'est simplement parce que "nous voulons du bien au Maroc", comme dirait un responsable algérien. Sur ce dossier, le débat est pratiquement interdit en Algérie et tout Algérien qui prend le risque d'exprimer un avis contraire à celui des autorités, est dénoncé comme un traître. L'Algérie fait la guerre au Maroc depuis 30 ans, provoquant une rupture totale entre deux peuples, avec pour seul motif le principe d'autodétermination.
C'est manifestement un signe que l'Algérie n'a pas changé et qu'elle reste cantonnée dans le vieux discours d'antan, qui a prouvé sa faillite aux plans politique, économique et social, dès que le prix du baril a chuté à moins de 14 dollars, à la fin de la décennie 80.
Si tous les choix ont été remis en question, il reste que sur le dossier du Sahara, Alger reste engluée dans le carcan d'un autre temps et continue de tenir un discours archaïque figé. L'investissement colossal effectué au plan international freine toute évolution. Les médias restent, quant à eux, enfermés dans cette logique qui n'est pas la leur.
Le Maroc est pourtant, par comparaison à l'Algérie, en position de partie au conflit. Jamais, le point de vue marocain n'a été répercuté par les médias algériens, alors que ce pays se disant une "partie concernée" ose affirmer qu'il n'a ni chamelle ni chameau dans cette affaire.
Dans ces conditions, un débat en Algérie sur la question du Sahara, en présence du Maroc, relève de l'utopie. Et dans les colonnes de la presse écrite "indépendante", il restera une chimère.
L'Indépendance des médias algériens reste donc entièrement à reconstruire.
Rabat, 30/12/08-MAP
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