New York (Nations Unies), 02/11/07-Une association de Marocains établis aux Etats Unis a interpellé le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki-moon, sur les violations massives des droits de l'Homme à Tindouf, l'exhortant de faire la lumière sur les pratiques d'esclavage répandues dans les camps contrôlés par le polisario sur le territoire algérien.
"A l'heure ou les Nations Unies et son Conseil des droits de l'Homme s'activent pour défendre et protéger les droits de l'Homme, l'esclavage, phénomène abjecte d'un autre âge aujourd'hui partout aboli, semble être une pratique institutionnalisée dans les camps de Tindouf", écrit l'Association "le Congrès des Marocain aux Etats-Unis" dans une lettre adressée à M. Ban Ki-moon, et dont copie est parvenue à la MAP.
L'Association, qui cite les conclusions d'une enquête de deux reporters australiens dans les camps de Tindouf, appelle l'Organisation internationale à agir au plus vite pour faire toute la lumière sur ces atrocités, dont sont victimes les familles noires, et de sévir contre les responsables de ces pires abus des droits de l'homme.
"Les témoignages et les preuves recueillis par les deux reporters indépendants confirment que l'esclavage n'est pas uniquement un phénomène social mais plutôt une pratique juridiquement réglementée et protégée par la loi, d'où la responsabilité totale et entière du polisario et de ses protégées", affirme l'Association.
Partis à Tindouf, en Algérie, pour réaliser un film documentaire sur les familles séparées, les journalistes australiens, Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, affirment avoir été témoins de scènes d'esclavage et pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l'existence à grande échelle de cette pratique.
Les deux journalistes, qui ont préparé un film documentaire montrant ces pratiques, comptent se rendre prochainement à Genève pour saisir le Conseil des droits de l'homme sur l'ampleur des sévices dont sont victimes les familles noires dans les camps, lesquelles, selon eux, "ne jouissent d'aucun droit " et sont considérées, purement et simplement, comme des "propriétés" de leurs maîtres qui les transmettent en héritage à leurs descendants.
Ayala et Fallshaw avaient été interpellés, en mai dernier par les forces de sécurité du front polisario avant d'être transférés dans les bureaux de ses services de sécurité où ils ont été retenus pendant cinq heures. Après intervention d'officiers de la Minurso, les deux journalistes ont été conduits à un petit hôtel de Tindouf.
Ils y sont restés séquestrés durant trois jours jusqu'à ce que le ministère des affaires étrangères australien intervienne pour exiger leur libération immédiate. Reporters Sans Frontières (RSF) avait indiqué alors dans un communiqué que "les représentants du front polisario auraient reproché" aux deux journalistes "de s'intéresser au sort des membres noirs de la population sahraouie".
"A l'heure ou les Nations Unies et son Conseil des droits de l'Homme s'activent pour défendre et protéger les droits de l'Homme, l'esclavage, phénomène abjecte d'un autre âge aujourd'hui partout aboli, semble être une pratique institutionnalisée dans les camps de Tindouf", écrit l'Association "le Congrès des Marocain aux Etats-Unis" dans une lettre adressée à M. Ban Ki-moon, et dont copie est parvenue à la MAP.
L'Association, qui cite les conclusions d'une enquête de deux reporters australiens dans les camps de Tindouf, appelle l'Organisation internationale à agir au plus vite pour faire toute la lumière sur ces atrocités, dont sont victimes les familles noires, et de sévir contre les responsables de ces pires abus des droits de l'homme.
"Les témoignages et les preuves recueillis par les deux reporters indépendants confirment que l'esclavage n'est pas uniquement un phénomène social mais plutôt une pratique juridiquement réglementée et protégée par la loi, d'où la responsabilité totale et entière du polisario et de ses protégées", affirme l'Association.
Partis à Tindouf, en Algérie, pour réaliser un film documentaire sur les familles séparées, les journalistes australiens, Violeta Ayala et Daniel Fallshaw, affirment avoir été témoins de scènes d'esclavage et pu recueillir de nombreux témoignages confirmant l'existence à grande échelle de cette pratique.
Les deux journalistes, qui ont préparé un film documentaire montrant ces pratiques, comptent se rendre prochainement à Genève pour saisir le Conseil des droits de l'homme sur l'ampleur des sévices dont sont victimes les familles noires dans les camps, lesquelles, selon eux, "ne jouissent d'aucun droit " et sont considérées, purement et simplement, comme des "propriétés" de leurs maîtres qui les transmettent en héritage à leurs descendants.
Ayala et Fallshaw avaient été interpellés, en mai dernier par les forces de sécurité du front polisario avant d'être transférés dans les bureaux de ses services de sécurité où ils ont été retenus pendant cinq heures. Après intervention d'officiers de la Minurso, les deux journalistes ont été conduits à un petit hôtel de Tindouf.
Ils y sont restés séquestrés durant trois jours jusqu'à ce que le ministère des affaires étrangères australien intervienne pour exiger leur libération immédiate. Reporters Sans Frontières (RSF) avait indiqué alors dans un communiqué que "les représentants du front polisario auraient reproché" aux deux journalistes "de s'intéresser au sort des membres noirs de la population sahraouie".
MAP 04/11/2007
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